Chapitre treize
Je me réveillais en douceur sentant la caresse du soleil sur mon visage. Je sentais que mon corps était allongé sur le côté droit la fenêtre face à moi. Je regardais alors ce qu'il se passait derrière cette fenêtre qui filtrait peu la lumière la laissant agresser mes pauvres yeux fatigués. A l'extérieur se balançaient au grès du vent des palmes de palmiers légères. Elles glissaient doucement raclant le tronc de ces immenses arbres que je voyais pour la première fois. J'en avais déjà entendu parler et j'avais vu de nombreuses photographies de ces plantes impressionnantes mais c'était bien la première fois que j'en voyais un en vrai, certes derrière une fenêtre mais il était là tout de même.
Un corps nu se nouait dans mon dos se pressant avec douceur contre ma peau découverte par les couvertures. Je sentais parfaitement des jambes s'entremêler aux miennes avec douceur alors qu'un souffle endormi caressait ma nuque encore frémissante depuis la vieille. J'avais tant aimé cette soirée d'amour pur avec mon petit ami qu'encore ce matin je me sentais trembler de bonheur comme encore animé par un orgasme. J'avais le corps légèrement tendu et courbaturé mais je ne devais pas oublier tout ce bien que j'avais ressenti durant la nuit, et bien évidemment je ne pensais jamais oublier toutes ces sensations folles de se sentir entier, comblé. Dans tous les sens du terme en fait.
Les bras autour de mon corps se resserrent et je sens les doigts de mon amant parcourir la totalité de ma poitrine avec douceur. Il glissait sur la peau dévêtue parfois descendant bien trop bas sur ce corps nu me faisant gémir doucement. Il me provoquait délibérément je le sais pourtant je le laissais faire aimant bien trop sa manière de caresser ma peau du bout de ses doigts fins. J'aimais sentir ses phalanges jouant avec mes boutons de chair qui commençaient à durcir. Il se mit alors à souffler dans mon cou d'une haleine chaude alors que ses hanches se serraient à mon postérieur. Une érection bien proéminente s'y pressait alors qu'un soupir lui avait échappé. A cet instant je ne pouvais que le questionner vis-à-vis de sa capacité à devenir dur après une nuit totale d'amour et de sexe. D'ailleurs nos corps étaient encore couverts de tout ce bonheur, de ce parfum chaud que provoque le plaisir charnel.
Ma peau se mit à frémir à nouveau alors que ses doigts se mettaient à rouler autour de mes tétons durcis. Je tentais réellement de me contenir mais lorsqu'un de ses ongles frôla avec douceur mon pauvre appendice je me mis à gémir avec force tout en courbant le dos. Ceci fit frôler le membre de mon amant contre mon postérieur dans une douce pression. Pendant ce temps la bouche de mon amant se posait contre mon oreille et ce n'est que dans un murmure délicieux qu'il se mit à parler.
« Bonjour mon ange... Tu veux recommencer ? »
« C'est toi qui... q-qui m'excite dès le matin ! moi j'avais juste envie d'aller à-à la mer ! »
« On ira après l'amour... »
Il me fit tourner sur le lit et se posta à quatre pattes au-dessus de mon corps nu. Il était encore couvert de sommeil et ses yeux ne se décollaient pas totalement mais pourtant sous la ceinture il était clairement réveillé, mais je ne le critiquais pas sur ce point vu l'état d'excitation dans lequel j'étais. Je tremblais d'appréhension alors qu'il laissait glisser le long de mon visage ses doigts délicats. Il me regardait dans les yeux et tentait de me calmer. Pourtant mes joues rougissaient, prenaient feu suite à la gêne. Le faire dans l'obscurité est bien moins gênant qu'en plein soleil. Ainsi, en pleine lumière, il pouvait voir mon corps chétif, enfin encore plus chétif qu'avant, il pouvait aussi voir les marques et les entailles sur mes cuisses. Les blessures que j'ai dû subir depuis mon entrée en deuxième année de médecine.
Bien évidemment ses yeux dérivèrent sur mes poignets que j'avais tant bien que mal tenté de cacher dans mon dos avant qu'il ne les attrape. Il les avait postés face à ses yeux avant de serrer les mâchoires avec force. Puis il glissa son regard jusqu'à mon aine et mes cuisses où il vit apparaître des traces de griffes et de coupures. Les coupures étaient rectilignes, blanchâtres et longues suivant un chemin vers mon sexe.
« C'est quoi. Ça ? »
Je me mis à trembler alors que ses mains se serraient sur mes poignets. Mes larmes redoublèrent et là je me mis à paniquer. Son regard était dur, noir même tandis que sa poigne me blessait.
Pour me faire réagir il poussa mes poignets contre mon oreiller avant de serrer ses doigts autour des cicatrices violentes sur mes poignets.
« Je ne répèterais qu'une seule fois. Qu'est-ce que c'est ?! »
« D-Des cicatrices ! Namjoon, tu me fais mal ! »
Il m'ignora et secoua mon corps en pressant sur mes poignets. Il me faisait tellement peur et mes larmes avaient l'air décidées à ne jamais se stopper.
« Tu as attenté à ta vie ?! tu te mutile autour du sexe ?! »
« non ! c'est pas moi ! »
Mon souffle était erratique et mes yeux se fermaient sous la douleur qu'il déclenchait dans mes vieilles cicatrices. Il me regardait comme si je l'avais trahi comme si je n'étais qu'une créature indigne de son amour, indigne qu'il ne me touche.
« Qui alors ? »
« Personne. »
« REPONDS ! »
Il soufflait rapidement alors que je tremblais avec force sous son corps. Je ne savais plus où regarder, que faire, quoi lui répondre. Il cherchait mon regard alors que je cherchais à tout prix à fuir. Je ne pouvais plus supporter son regard accusateur, ses yeux se teintant de haine, et encore moins cette force exercée sur mes poignets. Il ne réalisait surement pas que son geste me faisait peur et que je ne tremblais pas de froid, mais bien parce que je voulais m'éloigner au plus vite de lui. Dans ses yeux je voyais la haine que certains de mes camarades à l'université avaient envers moi. Je ne croyais pas voir un jour ou l'autre cette même haine dans les yeux de celui que j'aime.
« T-Tu me fais peur Namjoon. Je t'en prie lâches moi... »
Il se rendit enfin compte de ce qu'il faisait et relâcha mes poignets avant de passer ses doigts dans mon dos et de me serrer contre lui. Il avait blotti son visage dans mon cou respirant rapidement à cause de la colère qui l'avait pris. Je le serrais donc en retour me blottissant contre son cou tenant de ne pas paniquer.
« Qui t'a blessé Yoongi. Je veux tout savoir... »
Je soupirais doucement tandis que je laissais remonter le souvenir le plus triste de mon année d'étude. Je plantais petit à petit un peu plus mes ongles dans la peau de son dos tant je ne voulais pas me rappeler de cet instant atroce que j'avais dû vivre.
« Je t'en prie, dis-moi... »
« Bien... »
Je pris une grande inspiration avant d'entrouvrir les lèvres et de commencer mon récit.
« Ce soir-là je sortais d'un cours. J'étais épuisé car je travaillais toute la nuit pour être le meilleur. Je réussissais d'ailleurs avec brio et j'étais de loin le meilleur de tous. Certains ne supportaient pas ma réussite et avaient décidé que je devais payer ma supériorité intellectuelle par la douleur. Ils m'avaient déjà frappé, ils m'avaient même mis le visage dans la cuvette d'un des toilettes tentant de m'y faire suffoquer... »
« Ils ont quoi ?! »
« Laisses moi finir s'il te plait... un jour ils se sont dit que la cuvette, les fausses noyades et les coups de poing n'étaient pas assez, alors ils m'ont abordé alors que je titubais sous la fatigue dans un de couloirs. Ils m'ont pris à part dans les toilettes de l'étage, celui que presque personne ne côtoie à part ceux qui font partie de mes agresseurs. Ils m'ont tiré dans les toilettes alors que leur chef a demandé aux deux autres de m'allonger à même le sol. Ce type s'est alors glissé entre mes jambes et m'a surmonté. Il me regardait dans les yeux alors que ses deux acolytes serraient mes poignets avec force contre le sol. Je n'étais plus capable de bouger et la panique me prit rapidement. Je pleurais silencieusement et lorsque ce type s'est mis à glisser mon pantalon le long de mes cuisses je m'étais mis à couiner et à sangloter bruyamment. Il avait emporté mon caleçon avec alors que je pleurais toujours plus. Un instant je cru qu'il ne me ferait rien car une once de compassion avait traversé ses yeux. Mais cet éclair de lucidité disparu bien vite lorsqu'il empoigna mon... Mon sexe. Il avait tout fait pour m'exciter me touchant avec violence et me masturbant pour me faire craquer. J'avais tout fait pour me calmer mais rien à faire, il avait réussi à me faire durcir et cela le rendit si fier qu'il avait réussi à prouver que j'aimais les hommes. Il m'insulta alors des pires mots me disant que je n'étais rien de plus qu'une autre tapette qui cherche à voler le travail des honnêtes gens. Il a alors sorti une lame de bistouri de sa trousse à dissection avant de la poser contre la peau de mes poignets. Il avait pressé avec force sur la peau perçant avec vigueur dans ma chair. Le sang coulait le long de mes bras gelés dans une chaleur immonde. Le sang pulsait dans mes tempes tant la douleur tiraillaient mes pauvres poignets. Je le suppliais d'arrêter alors que mon sang se répandait de plus en plus. Il n'en fit rien et posa la lame contre mes cuisses. Il m'a alors coupé sur toute mon aine contournant mon membre pour que je souffre au plus. J'avais hurlé toute ma voix et ce n'est que lorsque tous les trois étaient partis me laissant au sol mutilé et à moitié nu que le gardien est venu me chercher. J'ai fait un séjour de deux semaines à l'hôpital n'étant plus capable de bouger mon corps sans hurler de douleur. Quand je suis retourné en cours je n'étais plus le même. Je suis devenu monstrueux, méchant, et même s'ils continuaient à me frapper et à me faire des bleus plus jamais ils n'avaient osé me mutiler contre mon gré à nouveau. »
Namjoon respirait rapidement alors que ses doigts serraient avec force l'oreiller dans mon dos. Je me mis alors à le serrer plus fort pour qu'il se calme mais cela ne le fit qu'enrager encore plus. il se dégagea alors de mon étreinte et attrapa l'objet le plus proche, qui se trouvait être une lampe de chevet, et le lança contre le mur le plus proche. La lampe explosa dans un fracas bruyant alors qu'il était assis sur le lit son dos se mouvant rapidement. Apeuré je m'étais réfugié derrière un oreiller en couinant.
« Tu mens... »
« N-Non... »
« Avoues le il n'a pas fait que te caresser. »
Je me mis à trembler alors que mes doigts se serraient dans la matière molle de l'oreiller. J'avais d'un seul coup très froid et je sentais que mon cœur allait lâcher le coup à force de battre si vite dans ma poitrine.
« i-il m'a juste caressé... »
Il se releva dans un bond et attrapa l'oreiller que je tenais dans mes mains. Il le jeta dans un coin de la pièce avant de me mettre à quatre pattes. Il se posta dans mon dos et accola ses hanches au miennes faisant frôler son membre sur mon entrée.
« N-Nam arrêtes tu me fais peur. »
« est-ce qu'il t'a violé ? »
« N-Non ! »
Il donna un coup de rein puissant et il me pénétra d'un seul coup. Cela était loin d'être agréable, c'était aussi douloureux que lorsque ce porc m'avait violé dans les toilettes avant de ma tailler les veines. Oui Namjoon avait raison il m'avait touché et violé, mais jamais je ne l'avouerai.
« ARRÊTES DE ME MENTIR BORDEL ! »
Je me mis à pleurer fortement laissant m'échapper de violents sanglots, de grosses larmes et des supplications. Mais il m'ignora il planta ses ongles dans la peau de mes cuisses.
« Oui tu as raison ! Oui bordel Il l'a fait. S-sors je t'en prie... »
Il s'exécuta et me laissa chuter sur le lit tandis que mon corps tremblait violemment. J'avais de violents spasmes dus à la douleur dans le bas de mon dos mais surtout car je n'osais croire que Namjoon m'avait autant blessé que ce pourrit de Baekhyun.
« Y-Yoongi pardonne-moi je ne sais pas ce qu'il m'a pris. »
« v-va t'en »
« Mon cœur ? »
« Je te dis de dégager ! »
Mes yeux pleins de larmes étaient fixés sur son visage apeuré et triste. Il était inquiet pour moi je le savais, mais je ne pouvais qu'imaginer que Namjoon était tout aussi dangereux qu'un violeur et un agresseur.
Mon petit ami ne m'obéis pas à cet instant et me pris dans ses bras avec force. Je me débattais en lui hurlant dessus, je frappais sa poitrine de toute ma force et je savais qu'il avait mal au vu des moues douloureuses qui s'imprimaient sur son visage, mais ce n'est pas cela qui me fit arrêter. Je me mis à griffer sa poitrine en lui disant qu'il était affreux et que jamais je ne lui pardonnerai.
Et pourtant...
Cinq minutes à me débattre me suffit à m'essouffler et il était en train de me bercer contre sa poitrine blessée par mes ongles. Il embrassait mon front et le bout de mon nez en s'excusant alors que mes yeux tentaient de ne pas se fermer. J'étais épuisé et la douleur dans mon dos était tellement forte...
« T-Tu as faim ? »
J'hochais la tête doucement et le voilà qu'il me portait jusqu'au salon. Il s'assit sur le fauteuil avec mon corps posé contre le sien tandis que sur la table il y avait deux magnifiques plateaux garnis de fruit exotiques, de café, de viennoiseries et de confitures.
« Le petit déjeuner et toujours servit dans les chambres, c'est inclus dans notre location... »
Il me sourit et je lui rendis un sourire timide avant qu'il ne me fasse boire doucement. Mon corps avait l'air si épuisé que je n'étais pas capable de porter un verre à mes lèvres. Il le faisait donc pour moi et m'aidait à porter des fruits à mes lèvres tandis que j'avais allumé la télévision. Je regardais un animé qui me semblait familier tandis que je ne comprenais pas un mot qui était dit. Ils parlaient anglais bien trop vite !
« Oh c'est Junjou Romantica ! Cet animé devrait te plaire c'est notre histoire tout craché. Enfin avec des nuances mais cela y ressemble. »
« Vraiment ? »
« Oui... Tu serai Misaki et je serai Usagi-san... »
Je me mis à regarder l'écran avec plus d'attention tandis que je suçotais un morceau de mangue fraiche. Je mâchonnais le fruit avec douceur et Namjoon s'amusait à léchouiller le jus du fruit qui coulait le long de mon menton. J'avais l'impression d'être retombé en enfance et même si je repoussais la langue de Namjoon celle-ci glissait avec insistance sur mon menton tâché de jus sucré. Lorsque je quittais enfin du regard la télévision le je vis les yeux clos suivant doucement une ligne de jus qui coulait le long de mon cou jusqu'à ma bouche. Je m'étais immédiatement arrêté de manger laissant le fruit dégager du jus sur mes lèvres. Puis j'avais retiré le morceau restant et l'avais déposé sur le plateau. Il entreprit alors de lécher mes lèvres avant de la laisser passer entre et de laissant sa langue gouter à ma cavité buccale. Il se retira bien vite et se mis à rire contre mon nez alors qu'il croisait mon regard.
« On a quand même des délires étranges. »
« C'est toi qui a commencé à me lécher... »
« Mais tu aimes ça mon ange... »
Il recommença de rire et serra mon corps contre le sien avant de reporter son regard sur la télévision. Je n'arrivais pas à lui en vouloir je l'aimais bien trop.
« Il s'appelle comment ton violeur. S'il te plait répond moi simplement sans faire d'histoires... »
« Kim Namjoon, mais je le pardonne. »
Il me lança un regard noir alors que je soupirai pour lui faire comprendre que je regrettais ma remarque idiote.
« Byun Baekhyun »
« Bien. Il paiera. »
J'avalais difficilement alors qu'il prenait une gorgée de café ses yeux se plissant fortement. Cette moue sérieuse imprimée sur son visage faisait presque peur. En fait non, j'avais peur du futur, peur que ce qu'il ferai à Baekhyun bien qu'il ait été le pire homme sur terre.
--------------------
problèmes problèmes... xD
il doit bien rester quatre chapitre minimum avant la fin alors voilà je suis super émue... c'est ma première fanfiction sur ce compte et elle atteint presque les 15K il me semble alors cela me fait bizarre de finir le tome II.
j'avais pensé à faire quelque chose après mon dernier chapitre (du tome II) que j'ai en tête et cela pourrait rallonger le truc. juste voulez-vous une fanfiction d'une trentaire de chapitre comme le Tome I ou 20 chapitres c'est mieux? perso quand j'ai des idées j'écris sans m'arrêter. xD donc je vous laisse le choix :3 par contre si vous choisissez l'option 30 chapitres il y aura des problèmes en plus xD
BONNE SOIREE BISOUS JE VOUS NEM (nam!)!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top