Voilà un mois. Un mois qu'Alexander fait parti de sa vie. Un mois où il a découvert cet homme fabuleux au passé torturé. Un mois où son cœur n'est comblé que lorsqu'il est dans ses bras.
Il avait dès le lendemain des confessions de son bel amant fait des recherches sur ce salopard d'Underhill et avait fini par le retrouver grâce à un ami policier. Ce dernier avait cherché à savoir pourquoi il s'intéressait à ce type mais Magnus ne voulait pas l'impliquer plus que ça. Avec le manuscrit terminé d'Alec, il n'avait pas eu le temps d'aller saluer bien gentiment cet enfoiré. Il comptait le faire aujourd'hui avant d'aller retrouver son ange.
Depuis quelques jours il avait remarqué que son amant zieutait sérieusement sa porte d'entrée et Magnus en avait déduit qu'il voulait affronter sa peur mais ne savait comment s'y prendre. L'éditeur ne se plaignait nullement de passer leur temps ensemble dans l'appartement de l'écrivain mais il comprenait les insécurités de son amant. Alors pour être sûr qu'Alec puisse aller sans crainte dans la rue il se devait de faire le ménage...
- Tu t'en vas déjà ?
- Oui, j'ai une personne à rencontrer.
Inutile de préciser à Jace les tenants et les aboutissants. Ils avaient repris leur relation quand Jace s'était excusé auprès de l'auteur une semaine après la deadline passée. Le blond hocha de la tête et lui souhaita une bonne après midi.
L'homme ne travaillait plus à la supérette où Alec faisait ses courses. Il avait été renvoyé pour harcèlement. Il bossait maintenant sur chantier. Il avait eu l'entreprise par son ami et savait où était leur dernier chantier. Il pressa le pas pour prendre le métro. Inutile d'user d'un véhicule quand on est à New-York. La circulation était si dense que le métro fait que vous arriviez à destination entre une demi heure et une heure avant.
Quand il arriva sur place, il cherche le chef de chantier pour demander à voir Underhill. L'homme d'une quarantaine d'années le fit appeler. Il voit arriver un homme début trentaine d'années, blond, assez grand et un corps assez développé. Objectivement il n'était pas laid et Magnus comprend encore moins pourquoi ce type forçait à ce point.
L'homme le regarde un instant en haussant les sourcils puis lui fit un sourire charmeur. Un long frisson de dégoût le prit. Comment pouvait-il penser un seul instant que l'éditeur était intéressé par un mec pareil. Il ronge son frein, attendant que le maître d'ouvrage s'en aille et les laisses seuls.
- Bonjour fit la voix du blond se voulant suave.
Réprimand un nouveau frisson de dégoût au ton et à la main tendue il choisit de toiser l'homme. Ce dernier semble déstabilisé et demande avec moins d'assurance.
- En quoi puis-je vous aider ?
- Soyons clair. Vous ne me connaissez pas et pour votre propre bien, vous ne chercherez jamais à savoir. En revanche moi je vous connais. Abusez-vous encore d'hommes drogués par vos soins ? Harcelez-vous encore vos collègues ? Pour votre tranquillité et la mienne vous ne vous approcherez plus jamais les quartiers de Manhattan ni de Brooklyn. Peu importe votre lieu de vie, vous allez déménager si vous y êtes. Le mieux serait que vous quittiez tout simplement New-York mais je souhaites garder un œil au cas où vous recommanceriez.
L'homme allait s'offusquer mais Magnus le coupe.
- J'ai des amis dans la police. N'approchez plus jamais d'Alexander où je vous jure sur tout ce que j'ai de plus cher que la mort serait trop douce pour vous. Ceci sera mon seul et unique avertissement.
Sans même le laisser souffler il repart. Il sentait la tension dans sa mâchoire et ses muscles. Il s'était retenu avec une force inouïe de ne pas faire d'idioties. Pour son Alexander. Il a besoin de marcher avant de se rendre à l'appartement de l'écrivain, histoire de relâcher la pression.
Alec regarde son plafond sans vraiment le voir, perdu dans ses pensées. Depuis qu'il était avec Magnus, il avait découvert la douceur de l'amour, la tendresse de bras réconfortant, les rires de complicités. Avec Magnus c'était comme respirer. Naturel et vital. Il ne pensait pas un jour avoir droit à son propre bonheur, sa propre histoire d'amour douce et bienveillante.
Alors ses pensées tourbillonnaient. Il avait envie de savoir ce qu'était de se tenir la main dans les rues, partager un moment romantique dans un restaurant, se blottir sur une couverture dans un parc tout en pique niquant, voir le dernier film sorti au cinéma à deux. Bref. Il a envie de découvrir tout ça avec son amoureux. Car oui, au fil des jours il est tombé éperdument amoureux de cet être rayonnant de vie et de joie qu'est l'éditeur.
Autre point important, il voulait partager plus que de simples baisers et caresses dans le dos et sur les flancs. Il voulait donner à Magnus sa première fois mais il se sentait encore paralysé par moment quand son amant effleurait un peu trop près sa ceinture.
Il souffle d'exaspération face à lui-même. Il aimerait tant être plus courageux, plus entreprenant, plus sûr de lui. Un soupire passe ses lèvres. Il en avait assez de toujours vivre avec ses angoisses. Il ne pouvait nier qu'en un mois, Magnus lui avait permis de passer nombres de ses peurs grâce à sa patience, sa vision simple sur la vie mais tellement... Vivante.
Il s'entraînait quand son éditeur n'était pas là à passer le pas de sa porte. Bon, ce n'était pas très concluant mais la veille il avait réussi à rester sur le palier de sa porte presque une minute sans faire de crise d'angoisse. En soit, c'était un pas immense pour lui. Il ferme les yeux un instant. Magnus lui avait dit venir aujourd'hui en fin d'après-midi. Il lui restait donc deux bonnes heures. Autant les mettre à profit non ? Alors après avoir souffler un bon coup et cherché tout le courage qu'il avait en lui, il se lève et se dirige vers sa porte d'entrée.
Son cœur comme d'habitude s'emballe d'appréhension mais il ne s'arrête pas pour autant. Ses mains devinrent moites, il sentit une fine pellicule de sueur dévaler le long de sa colonne. Sa gorge devient sèche et il humidifie ses lèvres à plusieurs reprises. Il devait le faire et y arriver pour Magnus mais aussi pour lui. À son âge, cela devenait ridicule de ne même pas arriver à rester sur le devant de sa propre porte. Il inspire un grand coup et ouvre la porte.
Il ferme les yeux, tentant de calmer les battements effrénés de son cœur. Inspirant, expirant de grandes goulées d'air afin de ne pas paniquer. Car oui, elle était là, pointant le bout de son nez mais il devait rester fort. Ses mains se mirent à trembler légèrement mais il tente d'éloigner tout mauvais sentiments, toutes mauvaises pensées. Il se focalise sur le visage de Magnus, cherchant le réconfort de ses yeux envoûtant, de sa voix douce et pétillante de malice, de son parfum entêtant.
Il sent son rythme cardiaque ralentir petit à petit, ses mains cessent de trembler. Alors seulement il ouvre les yeux et sursaute.
- Ma-Magnus ?
Sa panique l'avait-elle fait imaginer son petit-ami ?
- Mon ange...
Un sourire rayonnant fend le visage de l'éditeur. Son Alexander était là, sur le palier de sa porte. Il avait réussi à y rester. Sa poitrine se gonflame de fierté en voyant le chemin qu'il avait su accomplir seul. Il s'approche et avec délicatesse prend en coupe le visage de son bel amant.
- Tu as réussi. Tu es si fort souffla-t-il contre ses lèvres.
Une sublime teinte rosée se déploya sur le visage d'Alec au compliment. Il dépose un doux baiser sur les lèvres de son écrivain.
Ils se regardent dans les yeux et Alec oublie où il se trouve, oublie ses peurs. Il ne voit que Magnus et ses sublimes yeux mordoré qui le regarde comme s'il était la huitième merveille du monde. Un sourire s'étire sur leur lèvres, heureux de se voir, d'être là ensemble. Ils entrelacent leurs doigts, ayant ce besoin d'être en contact dès que leurs yeux entraient en ligne de mire de l'autre.
- Veux-tu tenter le couloir demanda doucement Magnus.
Alec réfléchi, se mordant nerveusement la lèvre inférieure. Devait-il tenter ? Y arriverait-il ? Il se dandine d'un pied à l'autre, hésitant.
- Regarde moi mon ange. Tu n'es pas obligé. Ce que tu as réussi aujourd'hui est déjà très bien, donc inutile de te mettre la pression. Ensemble pas à pas tu te souviens ?
- Pas à pas. Ensemble hocha timidement l'auteur. J-je veux bien essayer fit-il dans un murmure.
- Je ne te lâche pas d'accord ? Quand ça ne va plus, quand tu as besoin, on rentre.
Alec hoche de nouveau la tête, rassuré que son petit-ami reste près de lui et surtout qu'il soit si à l'écoute. Ils avancent de quelques pas, l'écrivain tenant fermement la main de l'éditeur, gardant ainsi un point de repère, une ancre. Il inspire et expire de façon lente et calculée, écoutant attentivement les paroles réconfortantes et encourageantes de son compagnon afin de ne pas se laisser submerger par la panique ni les sombres pensées qui menacent par moment de l'engloutir.
- C'est parfait mon ange. Encore un pas ? Oui c'est bien mon amour. Respire profondément, comme ça oui. On continue ou on fait demi-tour ?
Il sent son cœur s'accélérer un peu et ses paumes devenir moites. Pouvait-il encore faire quelques pas ? Il tourne son regard vers celui pailleté d'or et n'y lu que fierté et tendresse. Cela l'apaise immédiatement et il se sent d'en faire encore quelques uns. Avec cet homme il a l'impression qu'il pourrait gravir des montagnes.
- En-encore un peu souffla-t-il.
L'éditeur hoche de la tête et ils continuent leur petite avancée. Alec fait encore trois pas avant qu'il sente la sueur couler le long de son échine. Ils sont proche de l'ascenseur et la panique remonte dangereusement.
- On rentre ? Tu as déjà fait énormément aujourd'hui.
Alec opine vigoureusement de la tête, ayant son courage se dégonflant comme un ballon. Magnus leur fait faire demi-tour et le trajet retour, de seulement une dizaine de pas se fait plus rapidement. L'auteur souffle de soulagement dès qu'il pose un pied dans son appartement et qu'il ferme derrière eux. Il couine de surprise quand les bras de son petit-ami le soulevent.
- Tu as été magnifique mon ange !
Les yeux de Magnus étaient brillant de fierté et de joie. Alec rit, sentant l'allégresse se diffuser dans tout son corps. Il avait réussi. Oui, il avait su contenir sa panique grâce à sa volonté et la présence de son merveilleux éditeur.
Magnus l'embrasse avec fièvre et passion, débordant de bonheur. Il ne s'était pas attendu à voir son bel Alexander sur son pas de porte mais il avait été réellement surpris et fier de voir qu'il cherchait à apprivoiser ses peurs et angoisses.
Leur baiser s'enflamme et tout deux gémirent lorsque leur langue se trouvèrent, se dévorant l'un l'autre. Alec agrippe les cheveux de son homme tout en encerclant sa taille de ses jambes, cherchant plus de contact. Les mains de l'éditeur glissèrent sous ses fesses avec fermeté et désir. Leur bassin se percutent durement et un nouveau gémissement filtre de leurs lèvres toujours soudées.
- Dou-doucement Ale-Alexander tenta l'éditeur.
Prit dans l'euphorie et la passion du baiser, Alec ne l'entend pas et laisse ses lèvres partir à l'exploration du cou de Magnus, savourant sa peau dorée. Laissant sa langue et ses dents découvrir et s'approprier ces nouvelles sensations et ressentis.
Magnus laisse un grognement de plaisir franchir ses lèvres avant de reprendre contenance. Son amant était décidément bien trop doué pour son propre bien.
- Mon ange dit-il alors qu'il tentait de reprendre son souffle.
Il laisse une de ses mains remonter dans le creux des reins de l'auteur, y appliquant une douce pression afin de récupérer son attention. Cela n'eut pas réellement l'effet escompté car un gémissement lui répondit ainsi que son bassin ondulant contre lui.
Par l'Enfer et tous ses démons !
Il allait le rendre fou !
- Alexander, mon ange. S'il te plaît avant que je perde la raison.
L'auteur semble l'entendre cette fois et relève son visage vers lui. Oh par Lilith. Ces joues rougies, ces yeux brillants de désir et de luxure, ces lèvres gonflées dû aux baisers. Il était... Un appel à la débauche.
Il déglutit difficilement. Il devait rester concentré. Ne pas laisser son regard glisser sur ce cou tentateur, ne pas sentir leur érection l'une contre l'autre, ne pas s'imaginer laisser ses doigts parcourir cette peau ivoire cachée. Non il ne devait pas. Surtout pas.
Hum. Bon, trop tard.
- T-tu... Je ne suis pas.. assez bien ?
Magnus ouvre grand les yeux. Il a du mal entendre. Alexander, son bel ange, son magnifique et tentateur écrivain pensait ne pas être assez bien ? Il dépose avec délicatesse le jeune homme et prend son visage en coupe, le regardant avec incrédulité.
- C'est vraiment ce que tu penses ? Que tu n'es pas assez bien ? Que tu ne mérites pas d'être désiré, que tu ne l'es pas ?!
Le regard de l'auteur se fait fuyant. Son estime de lui-même valait plus ou moins les moins huit mille. Qu'un homme aussi beau, aussi doux et tendre veuille de lui était sans doute le plus gros mystère du millénaire.
- Alec, regarde moi s'il te plaît.
Il relève avec réticence son visage pour faire face à l'éditeur.
- Tu es très très, très désirable. Je me retiens chaque fois que je te vois, chaque fois que je te touche, chaque fois que je sens ton odeur ou entend ta voix. Tu retournes mes sens. Mais je veux que l'on se découvre avec douceur et je ne veux surtout pas que tu regrettes.
- Je... Veux essayer.
Magnus dû se pencher pour être certain de ce qu'il venait d'entendre. Son bel ange voulait essayer. Oui mais essayer jusqu'où. Telle était la question.
- Je ne demande pas mieux, dit-il avec douceur. Mais tu es certain ?
Il hoche timidement la tête, les joues rouges.
- D'accord. Viens.
Il prend sa main et l'emmène jusqu'à la chambre de l'écrivain. Le soleil se couchait doucement, parsemant le ciel de ses belles couleurs orangées. Il allonge son amant sur le lit avec délicatesse et l'embrasse tout en se mettant au dessus de lui.
- Je ne ferai rien que tu ne veuilles dit-il alors qu'il sent Alec se tendre sous lui.
Alec tente de se relaxer. Il a confiance en Magnus. Il veut partager cette intimité avec lui. Il opine du chef alors que l'éditeur attend son assentiment.
Il sent les lèvres douces et chaudes de l'Asiatique parsemer de doux baisers son visage. Avec langueur, la bouche dérive sur sa mâchoire, se faisant plus taquine quand elle descend dans son cou. Le cœur de l'auteur s'accélère. Son souffle devient irrégulier. Ses yeux se ferment, peu coutumier de ces sensations.
- Ne cache jamais tes jolis yeux souffla Magnus.
Alors il les rouvre et tombe dans ceux si hypnotisant de son amant. Les doigts de ce dernier caressent de leur pulpe son visage, d'une touche volatile et révérencieuse.
- Tu es si beau chuchota Magnus.
Et l'écrivain sentit son cœur s'envelopper de bonheur et d'amour pour cet homme qui le respectait et le comblait de tendresse.
- Je t'aime.
À peine un souffle mais Magnus sent un flot d'émotions le transpercer aux mots d'Alec. Il laisse sa bouche venir à la rencontre de ces lèvres charnues et tentatrices, sa langue cherchant sa jumelle pour un baiser lent et langoureux.
- Mon cœur est tien murmura Magnus.
Il laisse ses doigts partir à la découverte de ce corps offert à son toucher. Le vénérant avec une passion contenue et une douceur qu'il ne se connaissait pas. Il veut aimer chaque parcelle, chaque fibre, chaque cellule de ce corps avec amour et dévotion. Avec une infinie tendresse, il retire le haut de son bel amant, embrassant chaque bout de peau à sa portée, laissant derrière lui une traînée de frisson qui met son cœur en émoi. Il brûle de désir pour son doux et magnifique Alexander mais il doit contrôler ce désir, l'apprivoiser.
Alors tout en ancrant son regard dans celui tempête il quémande.
- Laisse moi t'aimer comme tu le mérites.
Une boule d'émotions se forme dans sa gorge face à la demande de l'éditeur. Sa douceur et sa prévenance lui serre les entrailles par tant de sentiments. Il laisse sa main s'élever pour aller caresser la joue de l'Asiatique. La ferveur qu'il lit dans son regard lui comprime le souffle. Cet homme. Cet homme était le sien, l'avait choisi, l'aimait, le désirait, le respectait. Les émotions se bousculent en lui, l'ennivrent de confiance et d'amour.
Leurs lèvres se retrouvent pour ne plus se quitter alors que les mains de l'éditeur continuèrent leur exploration avec douceur et tendresse.
Magnus l'aima avec langueur et dévotion.
Tenant fermement le corps endormi de l'écrivain contre lui, Magnus était bouleversé. Ce partage, ce moment avait été telle une révélation. Comme si toute sa vie il l'avait passée en ayant les yeux fermés et qu'aujourd'hui il découvrait le monde à travers ceux aux multiples teintes bleues. Il voyait enfin la beauté des couleurs, la subtilité des fragrances, la variété des sons. Comme si ses anciennes relations étaient des tests ratés et fades pour qu'il comprenne sa chance en rencontrant son auteur.
- J'ai peur avoue-t-il dans un chuchoti. Peur d'être submergé par tout ce que tu me fais ressentir. Peur que tu finisses par te rendre compte que je ne suis pas si exceptionnel que tu le penses. Peur de te faire fuir face à la puissance de mes sentiments pour toi.
Il lève les yeux vers le plafond. À travers les rideaux, la nuit avait prit place. À New-York, la ville qui ne dort jamais, il n'y avait jamais de nuit noire. Jamais de silence. Pourtant ce soir, le silence n'était entrecoupé que par la respiration des deux hommes dans ce lit.
- Tu me bouleverse jusqu'au tréfonds de mon âme. Tu me fais devenir meilleur.
Il resserre légèrement sa prise. Il est éperdument amoureux de cet homme qui a ravi son cœur au détour d'un battement de cil. Il l'avait volé avec une telle facilité, une telle rapidité que s'en était effrayant car inconscient.
- Quand j'aime, c'est avec passion et loyauté. Pourtant, je... Cet amour que je te porte est si intense, si dévastateur. Je mettrais le monde à feu et à sang pour ne serait-ce te faire sourire. Effrayant hein ?
Il sent le corps de son amant bouger et il se coupe, ayant peur de l'avoir réveillé.
- Je t'aime comme tu es dit simplement Alec, la voix encore ensommeillée.
- T-tu m'as entendu...
- Mmh mh.
Il se niche un peu plus dans les bras de son petit-ami qui dépose un doux baiser sur sa tempe.
- Tu es parfait avec tes défauts pour moi marmonne t-il. Je veux personne d'autre.
Alors seulement Magnus sent son cœur s'apaiser. Il laisse le sommeil venir à lui, sentant ses paupières s'alourdir.
- Merci d'être dans ma vie.
Il sent son Alexander déposer un tendre baiser sur son épaule.
- Que devrais-je dire alors. Tu m'as sauvé.
Un bâillement se fait entendre et Magnus glousse doucement.
- Je t'aime mais on peut dormir râla l'auteur
- Bien sûr mon ange ricanna-t-il. Dors bien.
- Mh, toi aussi Mag's
Un soupir d'aise franchit les lèvres de son amant et ils s'endormirent, appaisé et heureux.
Eh voilà. Des bisous des mamours et une petite remise en place.
Qu'en pensez-vous ?
À bientôt~
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