𝒸𝒾𝓃𝓆𝓊𝒶𝓃𝓉𝑒-𝓆𝓊𝒶𝓉𝓇𝑒















/!\ Scène explicite en milieu de chapitre /!\















Je me penche vers mon téléphone et regarde l'heure pour la énième fois.

00h20

Dans un peu moins de 9h je dois être debout pour aider à la préparation du fameux barbecue organisé par mes parents mais je ne trouve absolument pas le sommeil.
Siyah est constamment dans mes pensées et je commence vraiment par croire qu'il se passe quelque chose de grave.

Il faut que j'aille vérifier à nouveau.

J'enfile un sweat ainsi qu'un jogging avant de me diriger prudemment vers le salon avec mon téléphone et mes clés en main. Tout le monde dormait pour être en forme demain alors j'avais la voie libre pour sortir sans me justifier.
Une fois la porte franchie je souffle de soulagement et marche rapidement vers son bâtiment.

Ne m'abandonne pas à nouveau Siyah...
Je ne tiendrais pas cette fois-ci.

Je reprends mes esprits et chasse mes mauvaises pensées une fois à l'intérieur du bâtiment. Je monte la boule au ventre jusqu'à son étage et souffle un peu pour reprendre mon souffle.

La vie de grosse.

Je toque doucement à sa porte et attends patiemment un quelconque signe de sa part. Je tente à nouveau le coup de nombreuses fois avant d'abandonner.
Il n'est toujours pas là.

Au moment de partir j'entends la porte du bâtiment s'ouvrir puis se refermer et des bruits de pas monter lentement les escaliers
s'approchant de plus en plus de cette étage.

C'est peut-être Siyah ?

Mais sans rien comprendre j'entends la porte derrière moi s'ouvrir en trombe et je me sens être tirée brutalement à l'intérieur avant de voir la porte se refermer de justesse avant que la personne n'atteigne cet étage. Je n'ai pas le temps de crier qu'une main vient durement se plaquer contre ma bouche et un bras m'entourer par derrière pour m'empêcher de faire un quelconque geste ou bruit. La panique m'empêche de réfléchir correctement et je sens mon cœur tambouriner contre ma poitrine ne sachant pas qui me retenait prisonnière dans l'appartement complètement plongé dans le noir.

La pression de sa main contre ma bouche se fait beaucoup plus forte en sentant que la panique me gagnait.

- Chuut...

Mon cœur se gonfle en reconnaissant sa voix...

- Aucun signe de la fille et de Velasquez. J'ai cru l'apercevoir monter à son étage mais je ne crois pas que c'était elle.

J'écarquille les yeux en entendant une voix d'homme parler de nous derrière la porte.

- Il est sûrement au courant maintenant que vous voulez vous en prendre à la fille alors il fait profil bas.

J'ouvre grand les yeux en comprenant qu'il parlait clairement de moi.
Siyah me plaque encore plus contre lui pour calmer les tremblements qui me saisissaient.

- Je ne pensais pas que votre digne héritier compromettrais le réseau pour une simple femme.

Son père...
L'homme derrière la porte discutait avec le père de Siyah...

Siyah comprend que j'ai tout de suite saisi les enjeux de la situation et tente de me calmer comme il le pouvait.

Siyah : Ne craque pas je t'en supplie...

Sa voix était tellement basse que j'ai eu l'impression de ne rien entendre.

- Comme on dit chez nous : une de morte, dix de retrouvées.

Un haut-le-cœur me prend en l'entendant parler de ma mort comme une banalité.

Sa voix et ses pas finissent par s'éloigner et descendre une à une les marches des escaliers. C'est seulement après quelques minutes que Siyah décide de retirer prudemment sa main de ma bouche en me tournant délicatement vers lui tout en me faisant signe de me taire malgré la pénombre.
Il me palpe un peu partout avant de tirer mon téléphone de ma poche et l'éteindre complètement. Il me tire vers le salon et allume faiblement la lumière pour qu'elle ne traverse pas les volets fermés.
Je me crispe en voyant un énorme sac rempli d'armes en tout genre sur la table basse ainsi que quelques documents qui jonchaient un peu partout le sol. Je baisse le regard vers son dos et remarque une arme coincée dans son pantalon.

Moi : Siyah...

Il se tourne vers moi toujours ma main dans la sienne et je peux enfin croiser son regard. Je me fige en voyant les flammes danser dans ses yeux, il avait un regard rempli d'une rage immense.

Moi : ... Qu'est-ce qu'il se passe ? -apeurée-

Je tente de poser ma main libre sur sa joue légèrement entaillée mais il recule et retire sa main de la mienne. Je me crispe face à son rejet et laisse ma main retomber le long de mon corps.

Moi : Siyah ?

Siyah : Mon père veut ta mort.

L'entendre de la bouche de Siyah me confirme bel et bien ce que je viens d'entendre à l'instant.

Moi : Je... Je n'ai rien fait, pourquoi il m'en veut à ce point ?

Siyah : Ta présence dans ma vie me rend faible et met ma vie en danger.

Moi : C'est ce que tu penses ?

Siyah : Je te répète simplement les mots de mon père et les raisons qui le poussent à vouloir ta peau.

Moi : Et toi tu penses que je mets ta vie en danger en faisant partie de ta vie ?

Un léger silence plane et ça fait tout de suite tilt dans ma tête.

Siyah : Tu fais ressortir mon humanité alors tu me mets forcément en danger.

Je ferme les yeux un court instant laissant ses paroles raisonner dans ma tête.

Siyah : Dans mon monde je n'ai pas le droit à l'erreur. Si je montre aux autres que j'ai une once d'humanité ou d'empathie ils n'hésiteront pas à prendre le dessus sur moi et je perdrais tout.

Moi : Aujourd'hui je suis l'erreur que tu as commise.

Siyah : Non Delilah t'es...

Il tente une approche mais je recule très légèrement ne voulant pas de ce contact.

Moi : Depuis que je te connais tu me répètes constamment qu'on vit dans des mondes complètement différents, qu'on a pas le même point de vu sur de nombreuses choses et ce n'est que maintenant que je comprends ce que tu veux me dire depuis le départ.

-...

Je me tais quelques secondes pour trouver les bons mots.

Moi : La vision que j'ai de l'amour est complètement différente de la tienne visiblement.

Je me mords doucement la lèvre touchée en plein cœur en sachant maintenant les pensées négatives qu'il a à mon égard à cause de son fameux monde.

Moi : Tu ne me rends pas faible moi, au contraire, tu me donnes tous les jours la force de continuer à vivre. -doucement-

- ...

Moi : Je n'ai pas été heureuse une fois sans toi à mes côtés.

Je me pince doucement la main honteuse d'ouvrir mon cœur à ce point à Siyah.

Moi : Avant de te rencontrer j'ai tenté de mettre fin à mes jours car j'étais brisée.

Son regard me transperce et la douleur que j'y vois en évoquant cette partie sombre de ma vie me fait doucement flancher.

Moi : Je n'y ai jamais repensé car depuis que je t'ai dans ma vie je ne vis que par tes yeux.

- ...

Moi : Ton regard me transperce le cœur, la poitrine et le reste car ce que j'y vois quand tu le poses sur moi me donne un nouveau souffle de vie.

Ses yeux s'assombrissent légèrement et je vois immédiatement que mes paroles le touche en plein cœur.

Moi : Tu me rends tous les jours plus forte pour affronter ce monde...

- ....

Moi : Mais je me brise en t'entendant me dire que je te rends faible...

On ne se lâche pas une fois du regard et je vois le sien se briser sous mes yeux.

Moi : Tu as droit de ressentir des choses, tu as le droit de m'aimer Siyah... -doucement-

- ...

Moi : J'ai senti depuis l'autre nuit à quel point ton cœur m'aime tant...

Son corps entier se crispe en entendant toutes ces vérités.

Moi : L'amour ne rend pas faible Siyah...

- ...

Moi : Ton père veut faire disparaître le soleil qui plane au dessus de tes nuages sombres...

Il comprend immédiatement le sens de ma phrase et c'est ce qui le met complètement à terre.
Et pour la première fois je vois une tristesse immense se refléter dans ses yeux. J'essuie d'une main ma joue et m'approche prudemment de lui pour ne pas le brusquer.

Siyah : Non... ne t'approches pas.

Moi : On peut s'en sortir tous les deux mon amour...

Je prends délicatement son visage en coupe et il ferme automatiquement les yeux pour couper le lien qui nous unis depuis tout à l'heure.

Moi : Regarde moi mon cœur...

- ...

Moi : Beyaz...

Il ouvre les yeux complètement surpris à l'entente de ce surnom lourd de sens.

Moi : Relâche la pression...

Il plonge sa tête dans mon cou et me serre fortement dans ses bras. J'enroule mes mains autour de sa nuque et me blottis dans ses bras en humant son odeur que j'aime tant.

Siyah : J'ai besoin de ton amour...

Moi : Je t'en donnerais au delà de mon dernier souffle...

Il colle son front au mien et essuie délicatement mes joues à l'aide de ses doigts le regard fuyant.

Moi : Regarde moi je t'en prie...

Il finit par plonger son regard dans le mien et mon cœur se serre en le voyant aussi brisé intérieurement.
Il observe chaque recoin de mon visage comme s'il ne voulait oublier aucun détail.

Siyah : Ton regard me transperce le cœur, la poitrine et le reste.

Je sens mon cœur se serrer violemment en l'entendant reprendre mes paroles.

Siyah : Je t'aime de tout mon cœur Bella...

Mon cœur explose et se met à battre dans un rythme effréné.

« Je t'aime »

Ces simples mots qui veulent dire tellement de choses à la fois...

Siyah : T'es la première à entrer dans mon cœur et tu seras la dernière sois en sûre...

- ...

Siyah : Je me battrais pour toi quoi qu'il m'en coûte parce que t'en vaux la peine.

Il est mon premier et mon dernier.
Le seul à pouvoir me sauver de l'eau dans laquelle je me noie depuis toute petite.

Moi : Je t'aime Beyaz...

Ses yeux brillent intensément et j'ai peur que mon cœur explose sous l'afflux de tous ces sentiments. Je pose mes mains sur son torse et je sens son cœur battre à vive allure tout comme le mien. Il savoure mes lèvres du regard et fini par céder rapidement en les embrassant. Son baiser était rempli d'amour et de tendresse.
Il accède à ma langue et ne me laisse jamais avoir le dessus sur lui.

Toujours aussi dominant.

Il s'arrête pour me regarder tout en caressant doucement le creux de mon dos.

Siyah : ... Je ne pourrais pas venir au barbecue demain.

Moi : Non...

Siyah : Je suis désolé... C'est trop risqué.

Moi : On ne pourra plus se voir maintenant ?

Siyah : Pour le moment pas vraiment. Jusqu'à que j'aille voir mon père.

Moi : Tu vas aller le voir ? Quand ça ?

Siyah : Dans un peu moins d'une semaine.

Moi : J'ai peur Siyah...

Siyah : Je vais tout arranger je te le promets.

Moi : Qu'est-ce que tu comptes faire ? -paniquée-

Il me colle un peu plus à lui et ancre son regard au mien comme pour me rassurer.

Siyah : Arrête d'avoir peur, ça va bien se passer.

Il me ment.
Son père est dangereux au point où il doit se cacher de moi pour nous protéger alors non ça ne va pas bien se passer.

Moi : Je ne veux pas que tu te sacrifies pour moi Siyah.

Il me sourit doucement et passe ses mains sous mon pull pour être directement en contact avec ma peau. Je frissonne sous son toucher glacial et essaie de m'habituer à la différence de température.

Moi : Je t'en prie Siyah ne fait pas n'importe quoi.

Siyah : Ne t'inquiètes pas pour moi je suis un grand garçon.

Moi : Promets-moi.

Siyah : Pas de promesses Bella.

Moi : Donc tu vas faire une bêtise ?

Siyah : Tu veux passer nos derniers instants à parler de mon putain de père ? -agacé-

Moi : Je veux juste que tu me le promettes et...

Siyah : Promis.

Il veut à tout prix esquiver le sujet car on sait tous les deux qu'il y a un prix à payer pour que son père me laisse la vie sauve.
Et ce prix c'est Siyah qui va devoir le payer...

Siyah : Tu restes cette nuit.

Moi : Mes parents ne savent pas que je suis ici.

Siyah : Pas grave tu leur envoie un message et c'est bon.

Moi : Siyah c'est...

Je ferme les yeux perturbée en sentant ses petits baisers contre mon cou.

Siyah : Tais-toi juste deux minutes tu me fais des noeuds au cerveau.

Il caresse doucement mes hanches me laissant comprendre qu'il voulait aller plus loin.

Moi : Arrête.

Siyah : T'as pas envie ?

Je rougis légèrement et hoche la tête.

Siyah : Alors qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : J'ai mes règles depuis ce matin.

Il parcoure ma nuque de baisers avant de s'arrêter près de mon oreille.

Comment après tout ce temps il peut me rendre encore aussi fébrile ?

Siyah : J'ai pas de chance en ce moment visiblement... -doucement-

Moi : T'es pas prêt d'en avoir de si tôt.

Siyah : Pourquoi ?

Moi : Tu devras t'abstenir pendant un très long moment.

Il se redresse légèrement pour me regarder et me lève la tête à sa hauteur à l'aide de quelques doigts.

Siyah : T'es toujours en colère pour ce qu'il s'est passé en voiture l'autre fois ?

Moi : J'ai promis de me venger et je compte bien le faire.

Siyah : Tu crois vraiment pouvoir me résister Bella ? Dans 4 jours on en reparlera.

Je ris légèrement tout en caressant d'un geste doux la base de sa nuque.
Il se détend facilement sous ce toucher et me regarde longuement l'air d'attendre ma réaction.

Moi : Parce que tu crois que mes règles finiront dans 4 jours ? -sourire-

- ...

J'attire sa tête vers moi et m'approche de son oreille.

Moi : Tu es bien naïf mon cœur...

Son corps se tend et il me tire doucement les cheveux pour que mon visage se trouve juste en face du sien.

Siyah : Je peux me passer de toi Bella.

Moi : C'est sûr que de me remplacer par ta main c'est pas pareil mais tu n'auras que ça pour te satisfaire malheureusement pour toi.

Siyah : Parle moi d'une autre manière Delilah.

Moi : Parce que tu trouves que je te parle mal là ? Rappelle toi de tes paroles et de ton attitude l'autre soir.

Siyah : Ça t'as autant vexée ?

Moi : Tu m'as pris pour ta putain et ton vide couilles.

Siyah : Donc t'es vexée.

Moi : Je ne suis pas vexée ! -sèchement-

Siyah : L'orgasme que je t'ai donné t'es monté à la tête ?

Moi : Parle moi correctement Siyah.

Siyah : Sinon quoi ?

Moi : J'ai tellement envie de...

Siyah : Envie de quoi ?

Il remonte sa main jusqu'à ma gorge pour l'entourer d'un geste lent et sournois.

Moi : J'ai envie de t'étriper ta sale gueule.

Il me sourit malicieusement l'air enjoué de m'entendre le menacer ouvertement.

Siyah : Et tu sais j'ai envie de quoi moi ?

Moi : J'en ai rien à faire.

Siyah : Y'a à peine 5 minutes on s'avouait ouvertement nos sentiments et maintenant on se fait la guerre Bella ?

Moi : On a toujours fonctionné comme ça pas vrai ?

Siyah : C'est vrai... Trop d'amour ça nous donne la nausée hein ?

Moi : C'est particulièrement toi qui me donne la nausée en ce moment.

Il rit faiblement avant de détailler chaque recoin de mon visage toujours avec ce sourire de connard collé aux lèvres.

Siyah : Moi tu me donnes tout sauf la nausée. Tu me donnes juste la barre en faisant ta petite rebelle.

Je tire d'un coup sec ses cheveux à la base de sa nuque la rage montant petit à petit en le voyant se moquer de moi sans aucune gêne. Il gémit durement et se mord la lèvre visiblement agacé.

Siyah : Ce que tu viens de faire tu vois Delilah ? C'est quelque chose que je ne supporte pas.

Moi : T'aime pas que je te tienne tête hein ? Ça t'énerve de ne pas avoir le contrôle absolu sur tout.

Siyah : Tu ne sais pas de quoi je suis capable une fois que je suis lancé.

Moi : Qu'est-ce que tu attends alors ?

Je descends mes mains jusqu'à l'élastique de son pantalon et ose frôler sa virilité qui formait une bosse. Il frémit légèrement et sa main autour de ma gorge se resserre doucement comme une mise en garde.

Moi : T'as envie de baiser Siyah ?

- ...

Moi : On monte chez moi et on fait ça vite fait.

Je ne le lâche pas une seule fois du regard et plonge ma main à l'intérieur de son caleçon le prenant au dépourvu.
La situation et ma soif de vengeance me font pousser des ailes mais je sais qu'une fois que je serais calmée je n'assumerais plus.

Siyah : Delilah retire ta main tout de suite.

Moi : Je sais que t'en a envie...

Il se crispe doucement alors que je laisse ma main glisser le long de sa verge. Il ferme les yeux un instant essayant de reprendre le contrôle.

Moi : Laisse toi faire...

Siyah : ... J'ai tellement envie de te prendre sur ce canapé pour te faire comprendre qui je suis vraiment... -irrité-

Moi : Oui mais tu ne peux pas... Alors tais-toi deux minutes tu me fais des noeuds au cerveau.

Plus je reprenais ses phrases et plus sa patience atteignait ses limites.
Il ne va pas tarder à craquer et je vais adorer ce moment.

Siyah : C'est pas que dans ton cerveau je te les ferais les noeuds je peux te l'assurer.

Moi : Des menaces ?

Je caresse à nouveau sa virilité qui ne cessait de gonfler entre mes doigts.

Siyah : Rien ne m'empêche d'enfiler un putain de préservatif et te la mettre Delilah.

Je ris à gorge déployée me moquant ouvertement de lui.

Moi : Tu ne le feras pas mon cœur...

Il se mord la lèvre luttant pour ne pas gémir de plaisir face à mes caresses.

Moi : Assieds-toi.

Je le pousse contre le canapé et descends son pantalon ainsi que son caleçon pour faire face à son serpent.

Je vais simplement lui rendre la monnaie de sa pièce.
Lui donner rapidement ce qu'il veut pour ensuite le laisser en plan comme il l'a fait pour moi.

En temps normal je n'aurais jamais osé faire ce que je suis en train de faire mais Siyah me pousse tellement dans mes retranchements que je suis obligée de lui tenir tête pour qu'il évite de prendre la confiance trop rapidement.

Je me mets à genou devant lui et je sais qu'il aime ça, qu'il aime dominer de cette manière. Il me regarde les yeux remplis de désir et surveille le moindre de mes faits et gestes.
J'enroule ma main comme je peux autour de sa virilité et entame de longs vas et viens comme il me l'a appris. Il jette sa tête en arrière et se met doucement à gémir de plaisir.

Je sais qu'il veut bien plus que ça, mais ce soir il ne se contentera que de ça, comme j'ai dû me contenter que de ses doigts.

Siyah : Je vais te massacrer Delilah.

La pression de ma main se fait plus forte et il grogne fortement surpris de mon geste. Il redresse sa tête pour me regarder faire et je sens mon cœur battre un peu plus vite sous le stress et la honte.

Ne flanche pas maintenant Delilah...

Il écarte un peu plus les jambes pour se mettre à l'aise et pose ses bras de part et d'autre de l'appuie-tête pour se détendre complètement.
Je baisse le regard vers mes mouvements et je rougis fortement en voyant de beaucoup plus près son sexe.

Je suis vraiment en train de faire ça ?

Je déglutis difficilement et sens une pointe d'excitation monter en moi en le voyant prendre de plus en plus de plaisir. J'accélère le mouvement alors qu'il agrippe fortement l'appuie tête du canapé en se crispant légèrement.

Siyah : Delilah...

Je comprends immédiatement que c'est le moment. Je sens ma main trembler de nervosité alors que je vois un énorme jet sortir de son pénis. Je sursaute un peu et observe hébétée le liquide couler le long de mes doigts alors que je ralentissais prudemment les mouvements de ma main.

Je l'ai fais.

J'ose relever le regard vers lui et son regard désireux posé sur moi me fait frissonner. Il regarde ma main toujours autour de son membre et semble réellement apprécier mes dernières caresses. J'humidifie mes lèvres gênée et déroule ma main autour de son membre qui perd très légèrement de sa vigueur mais reste toujours tendu.

Il n'est pas rassasié visiblement.

Je fuis dans la cuisine un peu déroutée pour me rincer les mains. Je souffle un bon coup en m'essuyant les mains réalisant peu à peu ce que je venais de faire.

Je ne vais pas tarder à mourir de honte et de gêne.

Je coupe pas mal de sopalin et retourne au salon pour le voir me suivre du regard sans bouger d'un poil.

Assumer jusqu'au bout ou rien.

Je me penche prudemment vers le sol pour essuyer les dégâts avant de me relever pour repartir mais il me choppe par le bras et me mets à genoux alors qu'il se lève pour me surplomber de sa taille.
Il m'attrape vivement par les cheveux avant de se présenter devant mon visage. Je panique un peu et tente de reculer mais il me tient fermement et garde la même position.

Moi : Arrête.

Siyah : Tu veux que j'arrête maintenant ? Qui a commencé à me provoquer ?

Moi : 1-1 balle au centre.

Siyah : Je peux peut-être pas te baiser mais ici je peux très bien le faire.

Il s'approche un peu plus gardant une distance peu raisonnable entre son membre et ma bouche.

Moi : Tu ne le feras pas Siyah.

Siyah : Qu'est-ce qui m'empêche de te l'enfoncer maintenant ?

J'avale légèrement ma salive de travers en le voyant aussi remonté et frustré.

Moi : Tu ne le ferais pas sans mon consentement Siyah...

Il me relève vivement d'une main et me chuchote quelques mots qui me font frissonner.

Siyah : La douleur que t'as ressenti après ta première fois ne sera un rien comparable à ce que je vais te faire subir la prochaine fois mon cœur...

- ...

Siyah : Tu t'es attaquée à la mauvaise personne Bella.

Moi : Tu ne me fais pas peur Siyah.

Siyah : Tant mieux, ce sera encore plus amusant.

Je soutiens son regard rempli de promesses et le pousse loin de moi.

Moi : Maintenant dégage et va prendre ta douche.

Il fulmine de l'intérieur je le sais et ça se ressent mais il ne fera rien car il ne peut rien faire à part m'obéir car il n'a aucun moyen de pression.

Il me balance son pantalon ainsi que son caleçon à la gueule avant de se diriger vers la salle de bain pendant que je riais.

Gentil garçon.

Siyah : Quand je vais te la mettre bien profonde tu riras moins -doucement-

Moi : Qu'est-ce que tu dis mon amour ?

Siyah : Ferme là petite conne.

Qu'est-ce qu'il est ronchon quand il est frustré mon petit cœur...









x





















Je laisse l'eau ruisseler sur mon corps encore de longues minutes et tente de calmer mon corps qui ne réclamait que le sien. J'ai toujours eu une certaine facilité à résister au sexe mais depuis que j'ai rencontré Delilah c'est tout mon quotidien qui est chamboulé. Il n'y a pas un jour que je la vois ou entende sa voix sans que je ne pense à ne faire qu'un avec elle.

J'ai toujours ce besoin de la toucher, de la savoir près de moi pour n'oublier aucun recoin de son corps merveilleux.

Mais ce soir mon ego masculin a pris un sacré coup, elle a réussi à prendre le dessus sur la situation alors que j'aurai dû être celui qui la dominait entièrement assis sur ce canapé pendant qu'elle était à genoux devant moi.

Mais encore une fois cette femme arrive à me surprendre chaque jour un peu plus.
Elle a promis de se venger et elle l'a fait.
Elle a tenu parole.

- Siyah ?

Je tente d'ignorer sa voix insupportable mais elle insiste et je suis bien obligé de lui répondre.

Delilah : Siyah ?

Moi : Quoi ?

Delilah : J'ai besoin d'une serviette hygiénique...

Moi : J'ai l'air d'en avoir ?

Delilah : Bah je retourne chez moi alors.

J'entends ses pas s'éloigner, je souffle et la retiens.
Elle est encore plus chiante quand elle a ses règles visiblement.

Moi : Viens regarder dans les tiroirs ma mère a sûrement dû en laisser.

J'éteins l'eau et enroule mon corps dans une serviette avant de lui ouvrir la porte. Elle sursaute en reculant légèrement et son regard s'attarde comme d'habitude sur les cicatrices présentes sur mon torse.

Delilah : Pardon.

Elle me contourne et commence à fouiller dans les tiroirs avant de tomber sur un paquet de serviettes hygiéniques au fond du troisième tiroir.

Delilah : Pourquoi ta mère laisse des serviettes hygiéniques dans tes tiroirs ?

Moi : Au cas où.

Delilah : Au cas où les filles que tu ramènes chez toi en auraient besoin un jour c'est ça ?

Moi : Ouais, la preuve elle avait raison.

Delilah : Combien de filles t'as ramené ici ?

Moi : Un tas.

Elle me regarde dégoûtée avant de quitter la salle de bain en me bousculant légèrement.

C'est parti.

Moi : Tu poses des questions ensuite tu boudes ?

Delilah : C'est pas les réponses les plus dérangeantes c'est ton air fier quand tu me l'annonces.

Moi : Tu veux que je pleure quand je te dis que j'ai ramené un nombre incalculable de nanas dans cet appart ?

Son visage se voile instantanément et elle se tait quelques secondes l'air pensive.

La faire sortir de ses gonds c'est aussi kiffant qu'une partie de jambe en l'air avec elle.

Delilah : C'était toutes des coups d'un soir ?

Moi : Ouais.

Delilah : Et elles étaient comment ?

Moi : Comment ça ?

Delilah : Physiquement.

Moi : Pourquoi t'es aussi curieuse ?

Delilah : Je voudrais simplement savoir si je suis la première grosse que t'a baisé ou non.

Je fronce légèrement les sourcils en essayant de voir si elle était sérieuse mais elle s'est complètement fermée tout à coup.

Delilah : Pas besoin de parler j'ai ma réponse. Je vais me changer.

Elle ferme rapidement à clé la porte des toilettes.
Je pense qu'elle a un peu trop pris au sérieux ce que je lui ai dis.

J'entre dans ma chambre pour m'habiller rapidement avant de la rejoindre pour rattraper le coup avant qu'elle ne boude toute la soirée.
Elle a tout juste finie de se rincer les mains avant de reposer le paquet dans le tiroir dos à moi.

Moi : Delilah j'ai...

Delilah : Je voudrais bien aller dormir Siyah s'il te plaît. J'ai des préparations dans quelques heures et je voudrais me reposer un peu avant.

Moi : Il n'y a aucune fille qui est venu ici avant toi, je me foutais de toi pour t'énerver un peu je pensais pas que tu serais aussi touchée.

Delilah : Laisse tomber Siyah.

Moi : Delilah...

Delilah : Je veux juste aller dormir s'il te plaît.

Je me baisse un peu pour la regarder et je regrette amèrement tout ce que je lui ai dis quand je la vois presque larmoyante.

Moi : Je suis désolée je ne voulais pas te faire pleurer.

Je la serre dans mes bras alors qu'elle tente de se débattre un peu.

Vraiment les femmes...
Il suffit d'à peine quelques gouttes de sang qui sortent de leur vagin pour qu'elles vrillent complètement.

Les hormones hein...

Moi : Je suis vraiment désolée mon cœur...

Delilah : Arrête de faire semblant Siyah, je sais pertinemment que tu as fréquenté un tas de filles.

Moi : Loin de là.

Elle se détache réellement et ravale avec fierté les larmes qu'elle retenait avant de me regarder d'un air totalement écœuré.

Delilah : Avec combien de filles tu as couché depuis que t'es plus puceau ?

Moi : T'as raison tu ferais mieux d'aller dormir.

Delilah : Ne fuis pas mes questions alors.

Je souffle exaspéré, pris à mon propre piège.

Moi : Qu'est-ce que tu comptes faire de cette information ?

Delilah : Rien, je veux juste savoir.

Moi : À part te faire des noeuds au cerveau j'en vois pas l'interêt.

Delilah : Tu ne veux pas me le dire ? Très bien, c'est ton choix.

Elle se dirige vers le salon pour faire un peu de place sur le canapé et s'allonger dessus.
Elle m'agace au plus haut point quand elle agit comme ça.

Moi : Tu comptes dormir ici ?

Elle m'ignore complètement et prend le petit plaid sur le côté pour se couvrir un peu.

C'est donc à ça que ça ressemble de devoir supporter une femme quotidiennement ?

Je m'assois au niveau de ses pieds que je pose sur mes cuisses et les tiens fermement quand je sens qu'elle essaye de les retirer.

Moi : La première fois que j'ai couché avec une fille c'était à mes 17 ans. Un soir je n'avais plus mon père sur le dos alors je suis allé à une soirée juste parce que j'avais envie de connaître l'effet que ça faisait. J'ai repéré une fille et j'ai couché avec elle à l'étage.

- ...

Son pied se crispe légèrement dans ma main alors que je passe mon passe mon pouce sur sa voûte plantaire pour la détendre un peu.

Moi : La deuxième fois j'étais complètement défoncé à cause d'une drogue et le lendemain je me suis réveillé dans un lit à moitié habillé avec une inconnue à mes côtés. Je me souviens de rien mais j'en ai déduis que j'avais peut-être couché avec elle. J'ai jamais su la vérité car je me suis barré avant qu'elle ne se réveille.

- ...

Elle tente de se redresser mais je la bloque et la regarde seulement dans les yeux tandis qu'elle est toujours allongée sur le canapé.

Moi : La troisième fois c'était avec toi.

Elle se fige surprise alors que je sentais mon pouls légèrement s'accélérer.
A mes 17 ans je l'ai fait pour le faire mais je n'ai rien ressenti de particulier du début jusqu'à la fin.
La deuxième fois j'en suis pas très sûr encore aujourd'hui.
Mais je sais juste que ce que j'ai ressenti la troisième fois c'est la définition même de l'extase.

« État dans lequel une personne se trouve comme transportée hors de soi et du monde sensible. »

J'ai ressenti un nombre incalculable de sentiments et surtout de sensations carrément extrêmes.
Je la désirais et voulais le faire parce qu'elle m'excitait réellement pas seulement pour « essayer » une nouvelle fois.

Moi : J'ai jamais été un coureur de jupon ou un mec à meuf comme tout le monde le pense et comme tu le penses aussi.

- ...

Moi : Avant que tu ne débarques dans ma vie aucune femme n'avait attiré mon attention, ni même fait ressentir la simple envie de coucher avec elle.

-...

Moi : Et dieu seul sait toutes les perches que j'aurais pu saisir depuis que je suis ado.

Elle semble complètement choquée de mes révélations et je savais qu'elle allait avoir cette réaction.
Qui aurait cru que Siyah Velasquez n'a touché que 3 femmes dans sa vie.
Même 2 si je peux me le permettre.

Moi : Pour moi, sur cette colline t'étais ma première fois à moi aussi alors ça me fait bien rire quand tu t'imagines que j'ai baisé toutes sortes de filles avant toi.

J'arrête de caresser son pied que je repose sur le canapé tout en me levant.

Moi : Dors maintenant, ça sert à rien de parler de ça.

Delilah : Tu sais à quel point je manque de confiance en moi mais tu n'hésites pas à jouer sur ça.

Je passe une main dans ma barbe frustré de la voir aussi remontée et sceptique même après que je lui ai dis la vérité.

Delilah : J'ai même pas envie de commenter ce que tu viens de me dire en fait. Je préfère carrément dormir.

Elle me regarde les sourcils froncés avant de s'allonger correctement sur le canapé en fermant les yeux.

Moi : Viens au moins dormir dans la chambre.

Delilah : Je n'ai pas envie de dormir avec toi.

Moi : Je ne vais pas dormir alors va prendre le lit.

Delilah : La nuit on dort alors tu vas dormir. Bonne nuit.

Ma patience atteignait vraiment ses limites et je n'arrivais plus à être conciliant. J'éteins la lumière avec rage et emporte le sac rempli d'armes avec moi dans la chambre que je ferme bruyamment.

-J'ai tellement envie de l'étriper pour son insolence cette petite conne.

Je sors une cigarette de mon tiroir et l'allume en ouvrant légèrement la fenêtre pour me détendre.

« Tu verras l'amour ça rend fou dans tous les sens du terme.
Y'a des moments t'as envie de tout lui donner, de lui donner toute ton âme.
Mais y'a d'autres moments t'as juste envie de lui mettre des tartes dans la gueule tellement elle est énervante. »

C'est ce que me disais Hamza et il n'avait pas tort.

J'ai envie de lui faire du mal tellement elle arrive à jouer avec mes émotions avec facilité.

J'attrape son téléphone que j'ai pris en même temps et tape son code que je connaissais depuis le temps maintenant.
J'installe le traceur sur son téléphone et le relie au mien pour connaître sa position en temps réel.

Je ne peux pas la laisser partir en Croatie sans aucune chose pour me relier à elle.

Je fouille un peu dans le peu de ses contacts et rit intérieurement en voyant le nom qu'elle m'a attribué.

S.

Elle est vraiment pareille que moi celle-là.

Je tombe sur le numéro de Sohane, entre dans les messages et vois que la dernière discussion date de plusieurs mois, bien avant que je ne sois avec elle.

« Sohane : Ça m'avait manqué de t'embrasser.

Delilah : C'est pas un jeu Sohane.

Sohane : Je le sais, c'est pas un jeu pour moi aussi »

Je tire sur ma cigarette avant d'expirer, les nerfs en train de lâcher. Je bloque rapidement son numéro et je regrette instantanément d'avoir épargné ce chien il y a quelques mois après tout ce qu'il m'a fait.

Je remonte jusqu'en haut avant de voir le nom de son collègue suivi d'un cœur rose.

« Ali 💞 »

Je souffle pour tenter de calmer mes tremblements de nerfs et lit les messages qui étaient cette fois-ci insignifiants.

Même endormie elle arrive à s'immiscer dans mes émotions et mes réactions.

Je fouille aussi sans aucun remord dans ses photos. Je défile en zappant quelques photos avant de tomber sur une qui me fait tout de suite vriller.
Je reconnais immédiatement l'arrière plan de sa chambre et observe calmement cette photo qui me confirme encore plus que j'ai fait le bon choix en la choisissant elle et pas une autre.

Elle était vêtue d'un genre de paréo noué à son ventre qui était décoré de quelques bijoux et dont la forme ressortait à travers le paréo. Tandis que son corps était lui décoré d'un bikini deux pièces qui épousait parfaitement la forme de sa poitrine tombante. Ses jambes nues révèlent les mêmes vergetures que sur le haut de sa poitrine. Ses cheveux détachés tombant un peu partout sur son corps et ses lèvres ornées de gloss transparent me font perdre la tête quelques secondes.

Elle envoie.

Je regarde les détails de la photo et vois qu'elle a été prise il y a à peine 1 semaine.
Je me l'envoie sur mon téléphone sans réfléchir et fait bien exprès de ne pas supprimer le message d'envoi de son téléphone pour qu'elle remarque bien ce que je me suis permis de faire derrière son dos.

Je verrouille son téléphone en finissant ma cigarette et le pose sur la table de chevet. Je retire mon haut et m'allonge sur le lit tout en regardant le plafond.
De longues heures passent sans que je ne trouve le sommeil comme d'habitude.
Je passe presque toutes mes nuits éveillé pour ne pas me noyer dans mes ténèbres. Et lorsque j'ai le malheur de m'endormir je peine à remonter à la surface indemne.

J'entends de légers pas s'avancer jusqu'a la salle de bain pour en ressortir et aller aux toilettes.

Changement de serviette je suppose.

Elle retourne dans la salle de bain pour se rincer les mains mais je n'entends pas ses pas se diriger vers le salon. Un long silence plane avant que je n'entende quelques pas au niveau de ma porte. Elle toque timidement mais je ne réagis pas.

Je suis fatigué de ne pas trouver le sommeil alors j'ai pas du tout envie de parler avec elle à cet instant.

La porte s'ouvre doucement et elle a l'air hésitante avant de refermer la porte et s'avancer à petits pas du lit et s'allonger pour se blottir dans mes bras et poser sa tête sur mon torse.

Delilah : Si tu fais un cauchemar je serais là pour te réveiller. -doucement-

Moi : Je ne fais pas de cauchemars -durement-

Delilah : Peu importe ce qui t'empêche de dormir, je serais là.

Elle fait glisser ses doigts sur mon flanc et je frissonne légèrement en sentant ses ongles entamer des petits cercles contre ma peau comme pour me calmer. Au bout de quelques minutes j'entends sa respiration être plus régulière et sens simplement sa main posée sur mon flanc.

Elle s'est à nouveau endormie.

Je souffle un peu avant de décider d'entourer mon bras autour d'elle pour lui rendre son étreinte. Je lutte encore pendant une dizaine de minutes avant que le sommeil m'emporte enfin dans ses bras.

Pourquoi c'est seulement dans ses bras et ceux de ma mère que j'arrive à trouver le sommeil ?









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Au dessus des nuages le soleil brille

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