𝒸𝒾𝓃𝓆𝓊𝒶𝓃𝓉𝑒-𝒽𝓊𝒾𝓉
23h54
« Coucou je ne veux pas vous déranger mais Delilah n'a sûrement plus de batterie vu qu'elle ne répond pas à mes messages alors je passe par toi. Préviens là que je vais me coucher et envoie moi juste un message pour me prévenir si elle dort avec toi ou non pour éviter que je m'inquiète en pleine nuit.
Bisous profitez bien.
Lyam »
Je me redresse vivement du lit sur lequel j'étais allongé et relis plusieurs fois le message en espérant avoir mal lu.
Lyam pense que je suis avec Delilah ?
Je ressens immédiatement un mauvais pressentiment et de nombreuses questions sans réponses viennent s'enchaîner dans ma tête.
Où est-ce qu'elle est ?
Pourquoi elle ne répond pas aux messages de Lyam ?
Je me souviens alors du traceur que j'ai placé dans son téléphone et n'hésite pas une seconde avant d'aller sur l'application pour suivre en temps réel sa localisation.
Elle est dans l'hôtel ?
Je glisse la carte magnétique de ma chambre dans mon pantalon et décide de partir à sa recherche.
Plus j'approchais de l'espace détente du hall de l'hôtel et plus je voyais mon point de localisation se rapprocher du sien. Je relève le regard et la vois emmitouflée dans une couverture les jambes repliées sur le canapé et le regard perdu dans le vide.
Je m'approche prudemment et toujours plus dans l'incompréhension en voyant ses cheveux mouillés et son visage qui a perdu de ses couleurs pour prendre une teinte assez pâle.
Moi : Delilah ? -doucement-
Toute la colère et la frustration que j'ai pu ressentir quelques heures plus tôt ont disparu pour laisser place à une certaine inquiétude en la voyant dans cet état.
Moi : Delilah ?
Ce n'est qu'au bout de la deuxième fois qu'elle réagit enfin et pose ses yeux vitreux sur moi et je crois complètement flancher en ne voyant pas cet éclat habituel dans son regard.
Cet éclat qui réchaufferait le cœur de n'importe qui tant il est rempli de douceur et de bienveillance.
Mais ce regard si spécial a laissé sa place à un regard qui marquait son absence.
Elle était là sans être là.
Moi : Qu'est-ce qui se passe Delilah ?
Elle m'observe longuement avant de briser son silence.
Delilah : Tu as dis que tu ne voulais ni me voir, ni me parler.
Ce n'était pas un ton de reproche comme d'habitude, non c'était un ton neutre qui ne reflétait aucune émotion particulière.
Moi : Je me suis calmé c'est passé.
- ...
Elle plonge à nouveau son regard vide sur la télé et n'ajoute rien. Je m'assois à ses côtés en gardant une légère distance pour ne pas la brusquer.
Moi : T'as froid ?
- ...
Son silence ne faisait qu'augmenter les battements de mon cœur. Peut-être parce qu'inconsciemment j'ai peur de découvrir ce qu'il s'est passé.
Même si j'espérais au plus profond de moi que ce que j'ai en tête ne soit que le fruit de ma paranoïa.
Moi : Tu veux boire quelque chose de chaud ? Je peux aller demander à un membre du personnel de te faire un thé.
Delilah : Non merci.
Moi : ... T'as les cheveux encore mouillés t'es allée te baigner ?
Elle reste muette encore une fois mais son silence en dit long et ce que je craignais se confirmait de plus en plus.
Moi : Delilah ?
Je tente une première approche en diminuant la distance qui nous séparait mais la manière dont je vois son corps se crisper me freine rapidement.
Delilah : J'aimerais être seule s'il te plaît.
Moi : Je peux pas te laisser passer la nuit seule ici.
Delilah : Ça ne sera pas la première fois que je passerais un moment seule au cours de cette soirée. -doucement-
Elle faisait référence au plan que je lui ai mis au restaurant un peu plus tôt dans la soirée. Mais elle a l'air de regretter immédiatement cette reproche car elle se renferme encore plus et préfère se taire à nouveau.
Moi : Monte avec moi.
Elle hoche la tête négativement avant de plonger sa tête dans ses genoux.
Je n'avais plus le contrôle sur la situation et ça me rendait complètement nerveux. Je n'arrivais pas à savoir ce qu'elle ressentait ni ce qu'elle voulait car elle se refermait complètement et ne réagissait à rien.
Je m'approche suffisamment cette fois-ci pour passer une main dans ses cheveux humides et je la sens frissonner avant de se crisper légèrement toujours dans la même position.
Moi : Bella...
Elle hésite quelques secondes avant de relever la tête et m'observer en attendant que je parle.
Moi : Dis moi ce qu'il se passe.
Delilah : J'ai juste besoin de deux minutes et je te rejoins c'est promis.
Elle a radicalement changé d'avis comme pour éviter que je ne lui pose trop de questions sur ce qu'elle a fait de sa soirée. Même si au fond de moi je sais qu'elle a fait quelque chose de mal, quelque chose qui a mis sa vie en danger et c'est ce qui me ronge complètement de l'intérieur.
Elle ne sait pas nager alors pourquoi est-elle allée dans l'eau ?
Moi : Je vais passer un coup de fil et ensuite on monte ?
Elle hoche la tête rapidement comme si elle n'attendait qu'une chose, que je la laisse respirer. Je me dirige vers l'accueil en lui jetant quelques coups d'œil avant d'envoyer un message à Lyam pour la rassurer. Elle me répond à la seconde près et sa réponse me plonge encore plus dans mes doutes, et petit à petit je regrette d'avoir refusé l'invitation de sa sœur au restaurant un peu plus tôt dans la soirée.
« Ok super ! J'espère que ça t'as plu et que tu t'es rendu compte de l'importance que tu as dans sa vie. A demain et prends soin de ma sœur.
Bonne nuit»
- C'est votre petite-amie ? -avec un léger accent-
Je relève le regard perturbé par le message de Lyam et surtout par la question que je viens d'entendre.
C'est un membre du personnel qui rangeait le comptoir tout en me regardant et en jetant quelques coups d'œil en direction de Delilah l'air intrigué.
Moi : Oui pourquoi ? -sur la défensive-
- Vous devriez peut-être rester auprès d'elle ces prochains jours.
Moi : Pourquoi ?
Son regard s'attarde longuement derrière moi toujours en direction de Delilah. Je me retourne intrigué pour savoir ce qu'il se passe et je vois rapidement le regard de Delilah se détourner pour à nouveau regarder devant elle.
Qu'est-ce qu'il se passe entre ces deux là ?
Je baisse la tête vers son badge pour connaître son nom avant de reporter mon regard sur son visage beaucoup moins serein.
Moi : Ethan répondez-moi.
Ethan : Je... Je ne peux pas. Je suis désolé d'avoir été aussi curieux.
Moi : Dites moi ce qu'il se passe avec Delilah.
Il tente à nouveau un regard interrogateur vers Delilah mais je me mets pile en face de lui pour qu'il ne soit pas influencé par les potentielles menaces du regard de Delilah.
Moi : Ethan ?
Il semble peser le pour et le contre mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne flanche. Au moment où il s'apprêtait à prendre la parole je suis surpris d'entendre la voix de Delilah juste derrière moi.
Delilah : On peut y aller.
Elle est vraiment prête à tout pour me cacher la vérité alors ?
J'observe silencieusement le manège qui se trame devant moi, et la manière dont ce Ethan tremble juste en voyant Delilah me surprend et surtout m'interroge sur le genre de menace qu'elle a dû lui faire pour le faire taire de cette manière.
Ma manière de faire commence à légèrement déteindre sur elle et je compte bien l'empêcher de marcher sur mes pas.
Moi : Merci beaucoup Ethan à demain.
Ethan : ...Je vous souhaite une très belle nuit à tous les deux. À demain -crispé-
Je me tourne vers elle et la laisse passer devant pour entrer dans un des ascenseurs disponibles sur la gauche. Toujours emmitouflée dans sa couverture, elle appuie sur mon étage d'un air réticent avant de reprendre son masque de façade.
Son attitude me rappelle très clairement l'époque où j'ai fait sa rencontre.
Froide, impénétrable, insolente et imprévisible.
Elle a toujours ces traits de caractère mais ils ont laissé place à de l'amour, de la bienveillance et de la gentillesse à mon égard.
L'amour l'a assagi comme m'a assagi d'une certaine manière mais je sais qu'au fond d'elle a toujours ce sale caractère que je pouvais difficilement tolérer il y a quelques mois.
Elle sort de l'ascenseur et me laisse passer devant sans m'accorder un mot ou un seul regard.
Tout est question de calcul avec Delilah.
Il faut la caresser dans le sens du poil mais pas vraiment car elle risque d'avoir des doutes et se braquer.
Ne jamais la forcer à se confier au risque qu'elle ne veuille jamais le faire.
Lui laisser de l'espace mais pas trop non plus au risque qu'elle se mette à douter et se dire qu'elle n'est pas aussi importante finalement.
Mais le plus dangereux avec cette femme c'est qu'elle te reprochera des petites choses pour que tu comprennes que tu ne vas pas dans son sens et que ça ne lui plaît pas.
Mais une fois que le quota de reproches à faire est terminé elle se mure dans un profond silence et encaisse jour après jours tes agissements sans révéler aucune faille car elle est tout simplement à bout.
Et c'est clairement ce qu'il se passe actuellement.
Même si je suis en tort et que ma réaction a été démesurée elle continuera à faire semblant que tout va bien et prendre tout sur son dos en se disant que si j'ai agi comme ça c'est parce qu'elle le mérite probablement.
Et c'est là qu'elle entre dans un cercle totalement vicieux où elle prend tout sur son dos jusqu'à craquer complètement et tenter l'irréparable comme il y a quelques années.
Je passe la carte dans le lecteur avant d'entrer suivi par une Delilah complètement hésitante et crispée.
Il n'a fallu qu'une phrase, un refus pour la voir complètement métamorphosée.
Elle est sur ses gardes comme à nos débuts.
Elle observe, elle interprète et surtout reste de marbre comme pour ne pas tomber dans un piège.
Pour ne pas devenir mon pion.
Delilah : Est-ce que je peux utiliser ta salle de bain s'il te plaît ?
Moi : T'as pas besoin de me demander.
Delilah : Les affaires que tu as monté hier sont encore là ou tu les a fais descendre à Lyam ? -en ignorant ma réponse-
Moi : Elles y sont toujours.
Delilah : D'accord merci.
Elle marche rapidement pour s'enfermer à double tour dans la salle de bain et un long silence prend place dans la chambre.
Je souffle et me change pour rester en simple short. Je m'adosse contre la tête de lit et regarde mes messages en attente. 3 de Hamza et 1 de Aslan. Je les ignore tout les deux et relis à nouveau le long message d'excuse qu'elle m'a envoyé plus tôt dans la soirée.
Qu'est-ce qui a bien pu se passer entre temps ?
Je sors de mes pensées lorsqu'elle sort de la salle de bain habillée d'un pyjama en satin. Elle évite mon regard et prend un plaid avant de s'allonger sur le petit canapé.
Moi : Qu'est-ce que tu fais ?
- ...
Moi : Delilah ?
Delilah : Je compte regarder une série. La lumière et le bruit dans mes écouteurs risquent de t'empêcher de dormir.
Moi : Tu ne comptes pas dormir ?
Delilah : Non.
Moi : De toute la nuit ?
Delilah : Probablement.
Moi : Qu'est-ce que t'essaie d'éviter ?
Delilah : Mes démons.
Elle semble regretter de s'être confiée aussi vite mais reprend à nouveau son masque impassible. Elle branche ses écouteurs sur son téléphone et s'apprête à s'allonger dos à moi pour commencer sa série mais je la stoppe à nouveau en essayant de comprendre ce qui la tourmente.
Moi : Tes démons te tourmentent pendant ton sommeil ?
J'ai une chance sur deux pour qu'elle réponde à ma question.
Delilah : Bonne nuit Siyah.
J'en étais sûr.
Moi : Attends, tu veux pas qu'on la regarde ensemble ta série ? Sur la télé ?
Delilah : Tu as une drôle de manière d'agir pour quelqu'un qui ne veut ni me voir ni me parler.
Je préférais encore quand elle me faisait tout un tas de reproches et qu'elle me bombardait de questions plutôt que ce qu'elle me fait là.
Mettre une énorme distance entre nous et agir comme si je ne valais rien pour elle.
Moi : Delilah il faut vraiment qu'on parle.
Delilah : Il n'y a pas besoin.
Moi : Tu ne vois pas que ça ne va pas là ?!
Delilah : Ne me crie pas dessus Siyah.
Elle est si... détachée...
Et je perdais vraiment patience.
Moi : Je n'arrive pas à te comprendre.
Delilah : Dis moi ce que tu veux comprendre.
Moi : Pourquoi t'es dans cet état ? Pourquoi t'agis de cette manière ?
Delilah : Mais qu'est-ce que je dois faire de plus Siyah ? Je t'ai couru après toute la journée et toute la soirée mais tu m'as ignoré et repoussé. J'ai cherché ton pardon je ne l'ai pas eu alors j'attends que tu te calmes et que tu veuilles bien pardonner mon erreur.
Moi : Je t'ai dis que c'était passé Delilah. -fermement-
Delilah : D'accord alors on est bon. Merci de m'avoir pardonné.
Je me lève brusquement du lit agacé alors qu'elle se lève vivement du canapé l'air légèrement paniquée.
Moi : Delilah tu vas me faire craquer si tu continues.
Elle plante ses iris dans les miennes quelques secondes avant de les détourner rapidement. Je tente une légère approche mais elle se crispe encore une fois.
Moi : T'as pas envie que je t'approche ?
Elle déglutit difficilement toujours le regard fuyant. Je l'attrape vivement par la gorge pour qu'elle me regarde une bonne fois pour toute.
Elle sursaute sous la surprise et je vois dans ses yeux à quel point elle voudrait fuir cette situation.
Moi : Tôt ou tard je saurais ce que tu as fait cette nuit Delilah...
- ...
Moi : Mais n'oublie pas ce que je t'ai dis il y a quelques mois de cela.
- ...
Moi : Si j'apprends que tu as essayé de te faire du mal d'une quelconque manière, crois moi que tu vas passer un sale quart d'heure Delilah.
Je sentais sa veine pulser contre mes doigts tellement le stress la consumait. Elle me montrait trop de signes qui prouvaient que les films que je me faisais dans ma tête étaient bels et biens réels.
Je me penche vers son oreille et mon souffle la fait légèrement frissonner.
Moi : Est-ce que tu m'as bien compris ? -doucement-
Elle se crispe à nouveau avant d'hocher la tête.
Je sais qu'elle évitait tout contact avec moi car elle ne pourrait pas résister comme elle le faisait depuis plusieurs minutes.
Jouer sur son point faible pour reprendre le contrôle ? Ouais j'ai pas honte.
Moi : Maintenant tu vas sur le lit et c'est non négociable.
Je saisie son téléphone et ses écouteurs pour les balancer sur le lit avant de prendre la télécommande de la télé et retourner sur le lit.
Elle semble désemparée mais n'a pas d'autres choix que de s'emmitoufler sous les draps en gardant tout de même une certaine distance entre nous deux.
Moi : C'était quoi la série que tu voulais regarder ?
Elle joue nerveusement avec ses doigts avant de se rétracter et s'allonger complètement sous les draps.
Moi : Delilah.
Delilah : Mets ce que tu veux, je préfère dormir.
Elle me tourne complètement le dos avant d'éteindre la lampe de chevet de son côté ne laissant que ma lampe ainsi que la lumière de la télé nous éclairer.
Mon père avait raison sur une chose, le fameux poison mortel s'est bel et bien répandu dans mon organisme.
Il suffit d'un seul de ses sourires pour que je sois apaisé. Mais il suffit d'une larme ou d'une indifférence de sa part pour que mon monde s'arrête brusquement de tourner.
x
Je sens son regard perçant sur mon dos avant que je ne l'entende se lever et aller s'enfermer dans la salle de bain. C'est une fois que j'entends le bruit de l'eau tomber sur le carrelage que je craque complètement.
Ça me ronge de voir à quel point il n'insiste pas plus pour me faire parler.
À quel point moi je tente par tous les moyens d'apaiser son cœur pour qu'il ne laisse pas ses démons gagner du terrain tandis qu'il ne fait absolument rien pour faire taire les miens.
À quel point il est insensible face à ma douleur.
À quel point j'ai l'impression que tout est à sens unique parfois.
À quel point je n'ai l'air de compter pour lui que lorsqu'il a besoin de me mettre dans son lit.
Car une fois que je passe dans son lit, il y a toujours quelque qui ne va pas le lendemain, une parole ou un acte de travers.
J'essuie rapidement mes larmes en entendant moins de bruit dans la salle de bain. Je me couvre la moitié du visage avec les draps avant de fermer les yeux pour faire semblant de dormir.
Il n'y a que ça à faire de toute manière.
J'entends aux bruits que font ses pas qu'il fait quelques allers-retours entre la salle de bain et la chambre avant de s'arrêter un moment puis s'approcher du lit.
Le bluff.
L'une de mes plus grandes compétences.
Je le sens s'approcher de moi avant de se pencher comme pour vérifier que je dormais vraiment. J'adapte mon souffle à rythme de sommeil et faiblit mon corps de façon à lui faire croire que je m'étais endormie il y a tout juste quelques minutes.
Il caresse délicatement mes cheveux et son parfum me parvient légèrement au nez.
Je n'ai qu'une envie...
Me blottir dans ses bras et lui dire à quel point sa réaction m'a blessé, à quel point cette journée a été dure pour moi, à quel point je me suis sentie aussi seule qu'il y a deux ans.
Siyah : Je suis tellement désolé mon cœur...
-chuchotant-
Un noeud se forme au fond de ma gorge mais je reste totalement impassible pour ne pas me faire griller.
Siyah : Je suis désolé de ne pas réussir à te réconforter comme tu le fais avec moi...
Il lit en moi comme dans un livre ouvert.
Siyah : Je suis désolé de ne pas réussir à t'offrir ce que tu mérites...
Ses caresses sur mes cheveux sont tellement douces et agréables que j'ai l'impression d'avoir une autre personne en face de moi.
Je sens son souffle sur mon visage avant de sentir ses lèvres contre ma joue pour y déposer un petit baiser.
Siyah : Je t'aime...
Il reste encore un peu à m'observer avant que je ne l'entende faire le tour pour éteindre la lumière de sa table de chevet et s'assoir sur le lit dos à moi.
Pourquoi tu me dis tout ça une fois que j'ai les yeux fermés ?
Pourquoi tu n'arrives pas à me dire toutes ces choses en face ?
Pourquoi tu te caches Siyah ?
On s'aime mais pourtant on arrête pas de s'abîmer l'un l'autre...
Au dessus des nuages le soleil brille
x
Est-ce que c'est légal de poster après autant de temps ???
Vraiment vous pouvez être en colère contre moi je le comprendrais, même moi j'aurais crié à votre place 🥹🥹
Bref une partie bien simple mais c'est pour bien pimenter les prochaines 😗
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