𝒬𝓊𝒾𝓃𝓏𝑒
































Wassila : Delilah regarde ! Je ressemble à une princesse !

Elle court vers moi et se colle à mes jambes, je rigole et regarde son petit maquillage de princesse. Je dépose les pièces au stand et lui tiens la main pour traverser la fête foraine à la recherche de son frère.

Mademoiselle voulait à tout prix montrer son maquillage à Allan.

Wassila : Pourquoi t'as pas fais le maquillage comme moi ?

Moi : C'est toi la star pas moi.

Elle rigole et sautille partout hyper contente.

Wassila : Il est là ! Vite !

Elle me tire rapidement en direction de son frère qui était visiblement en très bonne compagnie. Il avait l'air pas mal énervé mais bon un peu comme d'habitude.

Wassila : Allan !

Elle lui saute dessus et il l'attrape de justesse en souriant légèrement.

Allan : Ça va tu t'amuses bien ?

Wassila : Oui Delilah c'est la plus gentille !

Je souris légèrement mais reste un peu en retrait. Je jette un regard vers la fille aux côtés d'Allan qui me fixe longuement.

Elle veut ma photo ou bien ?

- Wassila ça va ? Ça fait super longtemps !

Wassila : Ambre !

Allan finit par lâcher sa sœur qui s'agitait dans ses bras et court cette fois-ci dans les bras de la fille.

Wassila : T'es revenue ?!

Ambre : Oui mon petit cœur, juste pour toi...

Wassila : Vous êtes redevenus amoureux ?!

Elle regarde son frère puis Ambre avec des étoiles dans les yeux. Je comprends immédiatement que la fille en question est son ex.

C'est vraiment gênant pour le coup. J'avais l'impression de tenir la chandelle.

Moi : Euh... Bon je vais rejoindre Waël et Lyam.

J'avais l'impression de ne plus exister pour Wassila tandis que je sentais le regard perçant d'Allan sur moi. Je détourne le regard et déguerpis rapidement.

- Delilah !

Je me retourne et vois Lyam et Waël venir vers moi. Je souris immédiatement en les voyant complètement retournés.

Moi : Bah alors on assume plus ?

Lyam : Je crois que je vais vomir...

Moi : *rire* Qu'est-ce qui t'as pris de suivre Waël en même temps, il a peur de rien ce mec.

Waël : C'est comme ça qu'elle va devenir plus forte. *rire*

La pauvre était vraiment dans le mal. J'enroule mon bras autour du sien pour la soutenir.

Waël : T'es pas avec Wassila et Allan ?

Moi : Je les ai laissé entre eux, y'avait une fille avec Allan et je voulais pas trop tenir la chandelle.

Waël : La chandelle ? Elle s'appelle comment la fille ?

Moi : Ambre.

Lyam sursaute et me fais les gros yeux, j'hausse simplement des épaules tandis que Waël me regarde étonné.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?

Waël : Tout le monde sait que c'est la seule fille qui a réussi à entrer dans le cœur d'Allan.

Moi : Bah elle était où ? Je l'avais jamais vu.

Waël : Ils se sont séparés à cause du père d'Ambre qui ne voulait pas d'Allan. Ils avaient carrément déménagé.

Lyam : Mais je crois qu'elle est revenue habiter dans le coin pour le reconquérir. Je les avais vu y'a pas longtemps.

J'hoche simplement la tête un peu pensive. C'était bizarre de me dire qu'Allan était amoureux d'une fille, ou l'est toujours d'ailleurs. Il a toujours eu ce côté distant et froid, juste l'imaginer être attentionné et montrer des signes affectifs me faisait rire intérieurement.

Waël prévient Allan de notre départ en on finit par quitter la fête foraine les étoiles pleins les yeux.
Je m'installe à l'arrière aux côtés de Lyam qui pose sa tête sur ma poitrine complètement éteinte. Je lui caresse doucement les cheveux et essaye de lui faire oublier son envie de vomir.

Waël : Papa m'a parlé de toi tout à l'heure.

Moi : Hein ?

Waël : Il s'inquiétait pour toi. Il regrette de t'avoir envoyé en Arménie sans prendre le temps de réfléchir et de t'écouter réellement.

Moi : C'est trop tard.

Waël : Il s'en veut vraiment.

Moi : Je n'ai jamais ramené de problèmes à la maison mais il a fallu d'une erreur pour que j'en paye le prix fort.

Waël : Je sais... et je m'en veux de ne pas avoir été là...

Moi : Tu pouvais rien faire... C'est rien oublie...

Je ne voulais plus ressasser ce qu'il s'est passé en Arménie et surtout devoir lui mentir droit dans les yeux. Je m'en voulais terriblement mais je n'ai pas le choix.



























J'enlève l'emballage de ma sucette et la mets en bouche. J'ai à peine le temps de sortir du quartier que je sens une main m'attraper le bras. Je me retourne brusquement sous la peur mais me calme rapidement en voyant la personne en face de moi.

Sohane

Sohane : Désolé je voulais pas te faire peur.

Moi : T'inquiètes.

Je sens mes joues rougir automatiquement et je détourne le regard.

Sohane : Tu vas bien ?

Moi : Oui et toi ?

Sohane : J'ai dû régler quelques problèmes avec mon frère.

Je repense immédiatement à la dernière fois quand il a appris la grossesse de Lamia. Je pense que ça avait un lien mais je ne pose pas plus de questions.

Sohane : ... Je m'excuse aussi pour l'autre fois... Je voulais pas te brusquer avec le baiser...*doucement*

Je déglutis difficilement et ose enfin un regard vers lui.

Moi : Je...Enfin j'sais plus quoi dire.

Il rit légèrement en me voyant aussi mal à l'aise et change de sujet.

Sohane : T'allais où comme ça ?

Moi : Je dois récupérer le colis de mon père.

Sohane : Je t'accompagne ?

Moi : Euh... oui d'accord.

On sort du quartier et je n'ose pas engager la conversation encore une fois. Déjà qu'avec Sohane je ne trouvais pas mes mots et bien alors là c'est encore plus compliqué.

Sohane : Tu me tues de rire vraiment *rire*

Moi : Qu'est-ce que j'ai fais ?

Sohane : J'ai l'impression d'être avec une muette. Je vais pas te manger hein.

Moi : Je... Laisse tomber.

Il passe son bras autour de ma nuque et me rapproche de lui pour me chuchoter une petite phrase dans l'oreille qui me fait frissonner .

Sohane : Je t'intimide c'est ça ?

Je ne réponds rien et il éclate de rire. Je le pousse et lui frappe le bras.

Moi : Fou toi de moi c'est bien.

J'hausse les yeux au ciel et continue de marcher en l'ignorant. Je finis par sourire légèrement en entendant son rire contagieux.
Il finit par se calmer et reprendre une voix sérieuse.

Sohane : Ça t'a gêné quand je t'ai embrassé la dernière fois ?

Moi : ... Je... Ça me fait toujours bizarre en y repensant... C'est tout nouveau pour moi...

Sohane : Pour la proposition de l'autre fois je comprends tu sais et j'ai pas envie de gâcher la complicité qu'on a depuis des années.

Au fond de moi j'étais rassurée, j'ai une peur immense de l'amour, quand je commence à m'attacher je fuis automatiquement et je ne voulais pas m'éloigner de Sohane, c'est quelqu'un qui compte beaucoup pour moi.

Moi : Tu ne m'en veux pas ?

Sohane : Loin de là Delilah. Tu me plais de ouf ça c'est certain et ça changera jamais mais le mieux pour nous deux c'est de rester comme on est.

Je sens mon cœur battre à nouveau normalement à l'entente de ses paroles. C'est un homme qui réfléchit et c'est une des qualités que j'aime beaucoup chez lui.
Je souris sincèrement, il me répond et me prend dans ses bras. Je ris légèrement et le serre contre moi rassurée.

Sohane : Viens j'ai envie d'une dernière chose...

Il me tire derrière un bâtiment et se place face à moi.

Moi : Sohane ?

Sohane : Regarde moi...

Il me prend délicatement par les joues et plonge son regard dans le mien. Je sens ma poitrine se resserrer et le stress monter.

Sohane : Ça va vraiment être compliqué de ne plus pouvoir t'embrasser...

Moi : Je veux pas qu'on rentre dans ce jeu Sohane...

Sohane : Je le sais mais...

Il colle son front au mien et effleure doucement mes lèvres. Je me perds dans son regard et il finit par poser ses lèvres sur les miennes. Je sens mon ventre se crisper et des frissons me parcourir le corps entier. Il passe une main dans le creux de mes hanches et me colle à lui. Je ne pouvais pas me retenir, c'était une magnifique sensation. J'enroule mes bras autour de son cou et approfondis le baiser.

Je finis par me détacher à bout de souffle.
Il reprend lui aussi sa respiration et je vois ses yeux pétiller, je rougis en me rendant compte de ce qu'on vient de faire.




Une grosse galoche en public, de mieux en mieux Delilah...



Sohane : Tu m'as mis dans un état laisse tomber...

Il pose sa tête contre mon cou et y dépose un petit baiser avant de se détacher complètement de moi.
Il passe une main dans ses cheveux et je vois ses joues rougir très légèrement. Je passe une main sur mes lèvres et rougis fortement en détournant le regard.

Sohane : Pour un dernier baiser tu m'a gâté... *sourire*

Moi : T'es vraiment trop bête.

J'hausse les yeux au ciel comme à mon habitude et tente de fuir mais il me retient.

Sohane : Je rigole Delilah, c'est juste que ça m'a vraiment plu, je me moque pas de toi...

Moi : C'est pas bien ce qu'on vient de faire Sohane...

Sohane : Je le sais... Vas-y viens on bouge.

Il met ses mains dans ses poches et entame sa marche. Je souffle intérieurement et le suis en essayant de penser à autre chose.

J'entre dans la poste avec Sohane, demande mon colis et je suis surprise de voir un énorme carton arriver devant moi.

Sohane : Ton père il a commandé une maison ou ...

Moi : J'en sais rien du tout...

Sohane prend le carton avant même que je n'ai le temps de réagir.

Moi : Passe c'est mon colis t'as pas à te fatiguer.

Sohane : Il est léger t'inquiètes.

Moi : Attends je vais l'ouvrir.

Sohane : Tu veux l'ouvrir là ?

Moi : Bah il a insisté pour que je l'ouvre dès que je l'ai, et puis je suis curieuse de savoir ce qu'il y a à l'intérieur.

On s'avance jusqu'aux bancs à côté du quartier et je me pose pour ouvrir cet énorme carton. Je le déballe et je sens les larmes me monter aux yeux en voyant l'intérieur du colis. J'admire la guitare dans son étui et la caresse du bout des doigts.

Sohane : Il a refait ta journée là *sourire*

Moi : Je ne m'y attendais vraiment pas...

J'étais vraiment émue du geste de mon père... Je suis heureuse mais triste à la fois, j'ai l'impression qu'il essaye par tous les moyens de se faire pardonner et je regrette vraiment d'avoir été aussi dur avec lui alors que je sais pertinemment qu'au fond c'est ma mère qui l'a poussé à m'envoyer en Arménie.

Moi : Ça te dérange si je te laisse ? J'ai besoin d'aller le voir...

Sohane : T'inquiètes, vas-y prend juste la guitare je m'occupe du carton.

Moi : Merci t'es le meilleur *sourire*

Il me fait un petit clin d'œil et je marche rapidement jusqu'à mon bâtiment les étoiles pleins les yeux. Je monte rapidement mais une fois à l'intérieur de chez moi le stress monte soudainement. Je pose soigneusement la guitare à l'entrée et cherche mon père.

- Delilah ? Tu est déjà...

Il n'a même pas le temps de finir sa phrase que je le serre fortement dans mes bras en retenant mes larmes.

Moi : Papa ... J'suis désolée... Pardonne moi je voulais pas être dur comme ça avec toi...

Papa : Delilah... C'est moi qui te demande pardon... Je n'aurais jamais dû accepter ton départ ce jour là...

Je finis par craquer et pleurer dans les bras de mon père. Je craquais littéralement car c'était très dur de ne plus parler à mon père, c'est mon pilier dans ma vie et sans lui je ne suis plus rien...

Papa : Ça va aller mon cœur... Pleure plus papa est là...

Il me caresse le dos pour me calmer comme lorsque j'étais petite et je me calme petit à petit. On s'assoit sur le canapé et je pose ma tête contre son torse en essuyant mes larmes.

Moi : J'ai vu ton cadeau papa... J'suis désolée encore une fois je...

Papa : Je t'ai acheté ça seulement pour te faire plaisir Delilah... Tu mérites d'être heureuse et d'être épanouie...

Moi : ... Je t'aime papa...

Il sourit doucement et m'embrasse le front l'air ému.

Papa : Je t'aime encore plus ma princesse.










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2h plus tard

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Je me réveille et remarque que je suis dans ma chambre et que ma guitare est posée juste au pied de mon lit. Je souris immédiatement et prend mon téléphone et je vois quelques appels de Lyam et un appel d'Allan. Je rappelle ma sœur mais elle ne répond pas, je rappelle Allan et il décroche immédiatement.

Moi : Pour...

Allan : Viens sur le toit tout de suite.

Moi : Comment tu parles ?

Allan : J'ai pas envie de rire Delilah.

Moi : J'ai l'air de rire ?

Il m'a enlevé ma bonne humeur en moins de deux secondes.
Je raccroche, me lave le visage et me brosse les dents avant de monter sur le toit. Je me demande bien pourquoi il est aussi tendu.
J'ouvre la porte et vois Allan et sa copine de la fête foraine : Ambre.
Il avait l'air sur les nerfs comme jamais.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?

Allan : D'après Ambre tu l'aurais menacé.

Moi : Menacer qui ?

Ambre : Arrête de faire l'ignorante deux minutes.

J'hausse un sourcil et les regarde tous les deux pour voir s'ils sont vraiment sérieux.

C'est un guet-apens ou bien ?


Moi : Je te connais même pas tu veux quoi ?

Ambre : Mes copines m'avaient prévenu que tu ferais tout pour garder Allan auprès de toi, tu mens tellement bien que je commence même à douter de moi.

Mais elle est complètement ravagée cette fille.

Moi : T'es complètement débordée ma pauvre.

Allan : Delilah commence pas.

Moi : Comment ça « commence pas » , elle m'invente une vie et je dois rien dire ?

Allan : Commence pas à faire la folle.

Moi : C'est bon y'a ta nana avec toi tu veux faire le beau ? Redescends.

Allan : Je vais te boire Delilah tu vas rien comprendre.

J'hausse un sourcil et le regarde puis regarde sa copine.

Comment tu peux autant changer juste avec la présence d'une personne ?

Moi : Je rentre pas dans vos histoires de couple bizarre. Moi je me barre.

Je me retourne prête à partir mais mademoiselle ne voulait pas lâcher l'affaire.

Ambre : Tu crois pouvoir t'en sortir comme ça ?! Allan ne sortira jamais avec une meuf comme toi que tu le veuilles ou non ! T'as pas honte de rôder autour de lui alors que tu sais qu'il est pris ?!

Allan : A...

Ambre : Non mais c'est bon ! J'en ai marre de voir toutes ses filles vouloir t'impressionner ou chercher quelque chose avec toi ! Surtout quand je vois ce genre de fille ça m'énerve encore plus ! Regarde la différence entre elle et moi ? J'suis meilleure qu'elle à tous les niveaux.
Que ce soit physiquement ou mentalement y'a un énorme fossé entre nous deux.

Je la regarde me sortir toute sa haine sans aucune raison. Ça me blessait oui je n'allais pas le nier mais je ne montrais rien comme à mon habitude, j'encaisse encore et encore.
Voir les gens me répéter sans cesse que mon physique n'attirerait aucun homme me plongeait encore plus dans le noir.

J'humidifie légèrement mes lèvres et quitte le toit. Je descends lentement les escaliers et je sens une main m'attraper le bras. Je me dégage brusquement en sachant pertinemment que c'est Allan.

Allan : Delilah tu...

Moi : Je pense que tu devrais remonter voir ta copine.

Allan : Je m'en fou Delilah j'ai...

Moi : Elle pense qu'une fille comme moi pourrait potentiellement intéresser un mec comme toi. Ce serait une erreur de la laisser penser ça.

Je mets mes mains dans mes poches et redescend chez moi et pars directement dans ma chambre. Je m'allonge sur mon lit et ne cesse de repasser en boucle ses paroles.

Je sais pertinemment que je ne suis pas le style d'Allan ni d'aucune autre personne d'ailleurs mais l'entendre dire que je « rôdais » autour de lui m'a rapidement refroidie. Je passais carrément pour une sangsue et il est hors de question qu'on pense ça de moi.


-Delilah ?

Je sors de mes pensées et vois ma sœur face à moi avec un petit sourire mais elle le perd immédiatement en me voyant.

Lyam : Qu'est-ce que t'as Delilah ?

Moi : Rien pourquoi ?

Lyam : Tu fais une tête bizarre.

Moi : Non c'est juste que je pensais à un truc.

Lyam : Delilah s'il te plaît je m'inquiètes beaucoup pour toi... T'es toujours dans tes pensées tu me fais peur...

Moi : Je t'assure que tout va bien Lyam, arrête de t'inquiéter.

Et sans comprendre je vois ses yeux briller et elle détourne le regard. Je me redresse rapidement et la fais assoir à mes côtés.

Moi : Mon cœur pourquoi tu pleures ?

Lyam : J'ai l'impression que t'as pas confiance en moi... Je te jure que je le répéterais à personne.

Moi : Oh mon amour ...

Je la prends dans mes bras et elle entoure ses bras autour de moi en pleurant. Je m'en voulais de faire pleurer ma sœur mais je ne voulais pas l'embêter avec tous mes petits problèmes.

Moi : Je te fais entièrement confiance Lyam... C'est juste que je veux pas t'embêter avec des petites histoires futiles.

Lyam : Mais moi mes petites histoires futiles je te les raconte...

Moi : Je sais... et je veux que tu continues de me les raconter peu importe l'heure ou le moment je serais toujours là pour t'écouter.

Lyam : T'as aussi besoin de quelqu'un qui t'écoute Delilah...

Elle avait complètement raison car ne pas en parler me rongeait de l'intérieur mais je suis comme ça, je n'aime pas étaler mes problèmes aux autres.

Moi : T'as raison je vais essayer de changer même si ça sera difficile...

Je m'allonge , elle vient dans mes bras et pose sa tête sur ma poitrine comme à son habitude.

Lyam : Ça me ferait vraiment plaisir de pourvoir t'aider à mon tour.

Moi : Juste ta présence m'aide Lyam...

Lyam : Je t'aime Delilah...

Moi : Je t'aime encore plus fort mon cœur ...

Je lui caresse les cheveux et elle finit par se calmer peu à peu.

Lyam : Je peux dormir avec toi ce soir ?

Moi : Lyam t'es plus un bébé.

Lyam : S'il te plaît !

Moi : Aller de toute façon on va partager la même chambre bientôt.

Lyam : Oui c'est vrai, le bébé va arriver dans quelques mois.

Au même moment Waël débarque dans la chambre et me regarde mal.

Waël : Quand c'est Lyam tu lui caresses les cheveux mais quand c'est ton frère y'a plus personne.

Lyam : Arrête de faire le jaloux ! Elle m'aime plus que toi c'est normal !

Waël : Dégage toi, c'est moi qu'elle aime plus que sa vie.

Lyam : N'importe quoi ! Delilah dis lui !

Moi : Je vous aime tous les deux autant.

Waël : Elle dit ça pour pas te faire de peine sinon on connaît très bien la vérité.
En plus t'es adoptée, on t'a récupéré dans une poubelle !

Lyam se lève brusquement et de là s'en suis une dispute entre Lyam et Waël. J'étais morte de rire intérieurement, Waël est tellement mauvais avec Lyam quand il le veut.

Lyam : Papa ! Waël il a dit que j'étais adoptée ! *crie*

Elle court rejoindre mon père dans le salon et Waël éclate de rire.

Moi : T'es vraiment un gosse Waël.

Waël : Elle se braque trop vite c'est trop drôle *rire*

Moi : T'es méchant !

Waël : Au calme je voulais juste prendre sa place.

Il se jette sur mon lit et s'allonge à mes côtés pour avoir sa petite séance de papouilles.

Waël : Qu'est-ce que ça fais du bien...

J'hausse les yeux au ciel tandis qu'il pianote sur son téléphone puis s'arrête pour me poser une question.

Waël : Ça te dis un voyage ?

Moi : Un voyage ?!

Waël : Ouais genre un petit séjour au ski toi, moi, Lyam et quelques potes ?

Moi : T'es sérieux tu me fais pas une blague hein ?! *sourire*

Waël : J'suis pire que sérieux *sourire*

Moi : Aaaaah ! J'suis trop contente ! On va au ski !!

Je lui saute dessus et l'assomme de bisous.

Moi : T'es le meilleur des frères !

Waël : Je le sais déjà mais c'est bon de le rappeler.

Un séjour au ski ? C'est la deuxième surprise de la journée. J'adorais le ski, j'y suis déjà allée avec mon école quand j'étais un peu plus petite et j'avais vraiment trop aimé ! Que ce soit le ski, la chaleur des chalets, les soirées raclettes ...

Tout me plaisait !


Moi : Attends quels copains ?

Waël : Y'aura Sohane, Eden, Allan.

Moi : Quoi ?!

Waël : Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Bah... Je pensais qu'on serait en famille quoi.

Waël : Y'aura Walid et Yaël aussi normalement.

Moi : Ah...

Waël : Tu veux qu'on y aille qu'entre nous ? Je...

Moi : Non non c'est juste que je trouve qu'il y a beaucoup de monde...

Waël : Tu veux m'avoir que pour toi c'est ça *rire*

Moi : *rire* Pas du tout, je sais juste que tu nous calculera pas avec Lyam comme y'a tes copains.

Waël : Je vous vois tous les jours vous alors qu'eux non.

Moi : Et alors ?

Waël : Comment t'es possessive c'est grave !

Moi : N'importe quoi !

Il se moque de moi encore quelques minutes avant de partir rejoindre ses copains encore une fois.


Un séjour au ski avec tout ce beau petit monde ça promet.

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