𝒟𝒾𝓍-𝓃𝑒𝓊𝒻
Super longue partie 💘
On était tous assis autour la table pour notre dernier repas . C'est notre dernier jour ici et j'étais plus que dégoûtée. Je sais pertinemment que le retour à la vie normale va me plomber le moral.
Eden : Delilah c'était ma cavalière hier soir mais elle s'est barrée la première.
Moi : Quoi ?
Waël : Laisse ma sœur elle sortira jamais avec un mec comme toi.
Eden : Je suis son idéal.
Waël : T'es encore dans les vapes tu sais pas ce que tu dis.
Eden continue de provoquer Waël qui commençait à vraiment être agacé. Je sais pertinemment qu'Eden dit ça seulement pour jouer et rien d'autre, ce qui me fait doucement rire.
La phrase d'Eden m'a quand même fait réfléchir. Je n'avais jamais pensé à un idéal masculin, à mon idéal.
Grand ? Petit ?
Charmant ? Macho ?
Calme ? Nerveux ?
Tout ça, ce ne sont que des futilités que la société veut nous faire rentrer dans la tête.
Si tu n'as pas d'idéal c'est que tu te contentes du mec le plus banal et insignifiant.
Si par contre tu en as un, c'est que tu as trop de critères et que tu es beaucoup trop superficiel.
En résumé, les deux cas feront l'objet de critiques.
Walid : ... ton idéal ?
Je reprend mes esprits et n'entend que la fin de la phrase de Walid.
Eden : Je veux une fille pas trop bête, ambitieuse, avec un physique qui me fait frissonner tous les jours, une fille qui me fasse de jolis bébés...
Voilà les garçons comme Eden, qui pensent qu'une femme n'est importante que pour leur faire pomper des gosses tous les 24 mois.
1er critère masculin à éviter : Un homme qui pense comme Eden.
Yaël : C'est ça ton idéal ? Une poupée gonflable ?
Eden : Qu'est-ce que t'as ? T'es jalouse de ma poupée comme tu dis ?
Yaël : Loin de là.
Eden : Et toi mon petit Allan ? Quel est ton idéal féminin ?
Allan : J'en ai pas.
Walid : Oh arrête de mentir dans nos oreilles.
Je jette un coup d'œil moqueur vers Allan qui avait l'air plus irrité qu'autre chose.
J'ai l'impression que juste l'évocation du mot « femme » lui donne des frissons d'horreur.
Eden : Allan il lui faut un titan comme meuf. Tu peux pas le gérer lui. *rire*
Sohane : Regarde juste comment son ex a fini.
Allan relève vivement sa tête vers Sohane et le fusille du regard. Je les regarde tous les deux à tour de rôle et sens la tension entre les deux.
Walid : Sohane tu t'aventures sur un sale terrain là.
Sohane : Bah quoi ? C'est sûr que de sortir avec un ex-mercenaire c'est pas tous les jours joyeux au sein du couple.
Je me fige immédiatement à l'entente de cette bombe que venait de lancer Sohane. Je fixe Allan qui venait de changer d'humeur en une seule fraction de seconde.
Sa pupille se dilate et son regard perçant de d'habitude laisse place à un regard rempli de haine et de violence.
Une énième seconde s'écoule, et Allan se lève précipitamment avant d'abattre son poing sur le visage de Sohane. Je sursaute brusquement et recule de la table sous le choc.
Tout se passe très vite, les garçons se lèvent pour arrêter cette bagarre.
Mais à vrai dire ce n'était pas une bagarre, Allan battait littéralement Sohane avec une rage que je n'avais jamais vu.
Waël : Allan putain !
Je sens ma jambe trembler et mes larmes me monter aux yeux face à toute cette violence, face à la dureté des coups qu'il abat sur le corps de Sohane à terre, incapable de se défendre face à la force incroyable d'Allan.
Les chaises tombent, les verres se brisent et le bruit des coups se mélangent dans ma tête.
Le sang qui gicle sur le visage d'Allan me donne la nausée.
Il a fallu que les trois garçons se mettent sur lui pour le dégager très difficilement du corps de Sohane. Il se débat fermement avant de sortir du chalet et claquer la porte jusqu'à la faire trembler.
La seule chose qui a pu me faire réagir est de voir l'état de ma petite sœur Lyam, complètement figée face à la scène qui vient de se dérouler. Je me précipite vers elle avant de la ramener dans une des chambres du bas.
Elle n'aurait jamais dû voir cette scène, jamais.
Je suis moi-même au bord des larmes alors je n'ose imaginer son état d'esprit.
Lyam : P...Pourquoi ? Je...
Moi : Chuuut... Ça va aller mon cœur... Oublie...
Je lui caresse doucement les cheveux pour la calmer et tenter de lui faire oublier même si je sais pertinemment qu'elle n'oubliera pas de si tôt.
2ème critère masculin à éviter : Un homme aussi en colère qu'Allan
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Les heures sont passées et le calme est à peu près revenu dans la maison. Je suis restée de longues minutes auprès de Lyam pour la rassurer et elle a fini par s'endormir dans une chambre.
Je finis mes valises ainsi que celles de Lyam toujours autant dans mes pensées.
Je sais pertinemment qu'Allan a une vie
et un passé plus que douteux.
Son éternel regard glacial, sa façon d'être, sa façon d'agir, sa façon de penser.
Tout porte à croire qu'il cache de nombreuses choses...
Son calme et sa légèreté lorsqu'il m'a ordonné de tuer Fahim m'avait glacé le sang.
- Ça va ?
Je me retourne et regarde mon frère devant ma porte.
Moi : Oui ça va mieux. Et Sohane ?
Waël : Ils sont en train de le soigner aux urgences. Je pense qu'il reviendra pile avant qu'on parte.
Moi : D'accord...
Waël : T'es sûre que ça va Delilah ?
Moi : ... C'est vrai ce qu'il a dit sur Allan ? J'ai l'impression d'être dans un film tellement tout est allé trop vite.
Waël : Il a passé plusieurs années, voir toute son enfance entre la Turquie et l'Espagne avant de venir en France.
Mais seulement de rares personnes comme Hamza, Farès et d'autres personnes sont réellement au courant de ce qu'il a fait toute son enfance et ce qu'il fait aujourd'hui.
Moi : ... Je n'arrive même pas à imaginer ce qu'il a vécu dans sa vie...
Waël : Allan est tout sauf bavard alors essaye de penser à autre chose et ça ira mieux.
Il me fait un long baiser sur les cheveux mais avant qu'il ne parte je le retiens.
Moi : Et Allan ? Toujours pas revenu ?
Waël : Non, c'est un grand garçon, il rentrera quand il le voudra. Moi je vais faire une sieste avant le départ j'suis mort.
Il finit par s'en aller et je souffle après avoir fini mes valises et celles de Lyam.
Je sors de ma chambre et hésite longuement avant d'entrer dans la sienne. L'odeur me frappe immédiatement et titille mes narines.
Son fameux parfum...
Je referme la porte et ouvre sa valise pour disposer toutes ses affaires. Je n'avais rien à faire ici mais si je ne le fais pas personne ici ne le fera à sa place.
Il n'est toujours pas là et je me demande même s'il va revenir.
Et pour une fois je m'inquiète pour lui.
Juste un peu, n'oublions pas qu'on parle d'Allan...
Je sens mon cœur battre anormalement vite en entendant la porte de sa chambre s'ouvrir. Je me retourne lentement et frisonne en voyant son regard sur moi.
Il ne s'est pas calmé, loin de là.
Il bouillonnait encore de rage.
Son visage ainsi que son haut rempli du sang de Sohane, ses mains blessées et ensanglantées me font frémir de peur.
Comment une personne peut ressentir et dégager autant de haine ?
Il referme la porte et me fixe longuement dans les yeux. J'avais l'impression qu'il essayait de lire en moi comme à son habitude.
Il s'approche de moi et s'arrête à seulement quelques centimètres de moi. Je sens mon souffle s'accélérer et mon corps entier bouillir.
Allan : T'as pleuré tout à l'heure ?
Moi : ... Non.
Allan : Ne me mens pas droit dans les yeux.
Moi : ... J'ai juste eu peur c'est tout...
Allan : Je me suis retenu, la prochaine fois c'est à la morgue qu'il ira.
Je me fige et le fixe à mon tour dans les yeux.
Moi : ... Il avait raison alors ?
Allan : Tu le sais parfaitement arrête de faire la bête avec moi.
Moi : Comment ça la bête ? A chaque fois que je te pose une question c'est « tu connais déjà la réponse » . Si je te pose la question c'est pour une raison.
Allan : Arrête de me prendre la tête tu me casses les couilles. T'es personne.
Je me renferme directement à la suite de sa phrase. Elle voulait tout dire.
« T'es rien pour moi Delilah » , cette phrase qu'il aimait tant me répéter est toujours aussi vrai malgré tout.
Malgré qu'on ait passé la plupart de nos journées ensemble pendant ce séjour, malgré qu'on ait bien rigolé ensemble ça ne changeait strictement rien à mon statut « d'insignifiante »
Il n'a fallu que d'une petite phrase pour que je regrette absolument tous les moments que j'ai passé avec lui.
Je n'essaie pas d'être quelqu'un d'important pour lui ou quoi que ce soit d'autre. Mais l'entendre le répéter à chaque fois d'une telle légèreté me rend mal à l'aise et me fais énormément douter de moi-même.
Tu est si inintéressante que tu n'arrives même pas à être considérée par qui que ce soit Delilah...
J'humidifie légèrement mes lèvres et hausse simplement des épaules.
Moi : Je ne t'embêterais plus.
Allan : Delilah putain pas dans ce sens là !
Moi : Je comprends, j'ai l'habitude.
Je laisse sa valise au sol et sors de sa chambre complètement écœurée.
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Barcelone
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- Ne serais-ce pas le tant attendu Velasquez face à moi ?
Je m'installe sur la chaise en ignorant son sarcasme. Je regarde son homme à côté de lui qui était prêt à dégainer son arme au cas où.
Je reporte alors mon attention sur Esteban.
Moi : Pourquoi tu m'a invité ici Esteban ?
Esteban : C'est comme ça entre nous maintenant ? Même pas un petit sourire amical ?
Moi : Tu crois que j'ai ton temps là ?
Esteban : Tu es vraiment le fils de ton père. Impénétrable et sans cœur.
Il relève la tête vers la serveuse qui venait de nous servir un verre de vin. Il la regarde avec un petit sourire aguicheur avant qu'elle ne disparaisse de notre vue.
Esteban : Quand est-ce que tu vas enfin reprendre du service ?
Moi : Je dois régler d'autres choses pour le moment.
Esteban : Comme la petite Delilah ?
Je le regarde dûrement droit dans les yeux mais ne montre rien comme à mon habitude.
Moi : Tu m'espionnes Esteban ?
Esteban : Loin de là mi hermano. Mais je garde un œil sur le meilleur Sicario d'Espagne.
Moi : Qu'est-ce que tu veux ?
Esteban : Qui est cette fille ?
Moi : La voisine.
Esteban : Tu pars au ski avec la voisine ?
Il ricane légèrement et me montre une photo de Delilah au parc avec sa guitare.
Esteban : J'ai toujours aimé ce genre de femme... Froide, douce et inexpérimentée à la fois...
Les femmes qui ne connaissent pas leur valeur sont les plus intéressantes à côtoyer...
Moi : Tu veux la baiser c'est ça ?
Esteban : *rire* Voyons... Esteban ne baise pas, Esteban fais l'amour aux femmes.
Je le fixe longuement toujours aussi insensible face à ses paroles.
Esteban : Je la veux.
Moi : Prends là.
Esteban : Ça ne te dérange pas que je la séduise alors ?
Moi : Essaie et on verra sa réaction.
Il boit une gorgée de son verre de vin avec un sourire moqueur. Il croit me faire craquer en parlant de Delilah ?
Il ne me connaît toujours pas.
Moi : Ça me plairais bien de baiser Viviana par contre.
Il se fige et m'assassine du regard.
Moi : Dans le quartier, on m'a souvent répété qu'elle avait des lèvres de folies. J'ai bien envie de lui baiser sa bouche de suceuse.
Il éclate son verre entre sa main et se lève furieusement noir de colère.
Esteban : Tu touches un cheveu de Viviana et tu verras ce que je vais te faire Velasquez !
Je ris légèrement et essuie mes mains sur mon pantalon avant de me lever à mon tour.
Moi : Je vais lui faire du bien t'inquiètes pas. Velasquez est connu pour sa douceur auprès des femmes.
Je lui tapote doucement la joue et me taille du restaurant. Je monte à bord de ma Mercedes et roule jusqu'à l'hôtel. Je m'allume une clope et répond à l'appel d'Hamza.
Moi : Ouais ?
Hamza : Il te voulait quoi l'autre ?
Moi : Il m'a parlé de Kevork.
Hamza : Kevork ?!
Moi : Il m'espionne ce petit con. Il a toujours pas compris que je peux disparaître du jour au lendemain.
Hamza : Je parie qu'il a essayé de te faire réagir en parlant d'elle.
Moi : Ouais.
Hamza : ... Tu penses à elle ?
Moi : Non.
Hamza : Ça fait deux semaines quand même que tu ne l'a pas vu.
Moi : Je m'en fou.
Hamza : Si Esteban tombe sur elle tu sais ce qui arrivera.
Moi : Ça n'arrivera pas.
Hamza : Comment tu peux être aussi sûr ?
Moi : T'inquiètes.
On parle encore quelques minutes avant de mettre fin à notre appel. Je me gare devant l'hôtel et regarde la position de son traceur sur l'écran de mon téléphone tout en montant
dans ma chambre. Je ferme la porte à clé et pose mon arme sur le lit.
Je reçois aussitôt un appel de Lyam. Je fronce les sourcils et réponds rapidement.
Moi : Ouais ?
Lyam : Allô ? Allan ?
Moi : Qu'est-ce qu'il y a Lyam ?
Lyam : Je te dérange ?
Moi : Non.
Lyam : Tu vas bien ? C'est quand que tu reviens ?
Moi : Pourquoi ? Y'a un problème ?
Lyam : Tu me manques trop !
Moi : Je reviens bientôt Lyam t'inquiètes pas.
Lyam : Ça fait déjà deux semaines !
Moi : Je sais... Tu portes toujours le bracelet que je t'ai offert ?
Lyam : Oui ...
Moi : Alors je serais jamais loin.
Ce bracelet était tout sauf un bracelet anodin. Il est muni d'un mini traceur qui me permet de voir en temps réel où elle se trouve.
Cette gamine me fait énormément penser à Wassila et je pense que c'est pour ça que je suis aussi protecteur avec elle.
Pour ce qui est de Delilah... La mise en place du traceur dans son collier est pour une toute autre raison.
Elle est capable de se mettre dans les histoires les plus folles qui puissent exister, alors même si on ne s'est pas parlé depuis le ski je garde quand même un œil sur elle et sa stupidité.
Moi : Dis moi la vérité Lyam.
Lyam : ... C'est Delilah elle a pas l'air b... *doucement*
Elle s'arrête de parler et j'entends des bruits de fonds derrière et la voix de Delilah.
- Tu parles avec qui ?
Lyam : Tiens prend le téléphone.
- C'est qui ?
Lyam : Tiens, en plus je dois aller au toilettes !
J'entends du bruit pendant quelques secondes et j'entends finalement sa voix.
Delilah : Allô ?
Moi : Ouais.
Un silence prend place pendant quelques secondes avant que je ne le brise.
Moi : Qu'est-ce que t'as ?
Delilah : Rien.
Moi : T'es toujours sur ce que je t'ai dis au ski ?
Delilah : Je n'attendais rien venant de ta part de toute manière.
Moi : Tu sais pas de quoi je suis capable quand je suis en colère Delilah. J'ai préféré que tu sois pas là.
Delilah : T'aurais pu me dire de partir je sais pas ?
Moi : J'suis obligée de te blesser Delilah pour que tu comprennes.
Delilah : ... T'as pas idée à quel point tes paroles me font mal par moment.
Sa voix était étonnement calme. Je m'attendais à une énième dispute de sa part et elle aurait finalement pris le reste à la rigolade comme d'habitude mais là c'était différent.
Quand cette fille est calme ça ne présage rien de bon.
Moi : J'suis quoi pour toi ?
Delilah : Quoi ?
Moi : J'suis quoi pour toi ? Tu me considères comment ?
Delilah : ... T'es dans aucune de mes catégories.
Moi : Tu vois. Indirectement tu viens de me dire que j'étais personne pour toi et pourtant je le prends pas mal.
Delilah : Tu sais très bien que j'ai énormément de respect pour toi même si je te montre tout le contraire !
Moi : Et t'as l'impression que j'ai pas de respect pour toi ?
Delilah : ...
Moi : T'arrives pas à voir plus long que ton nez Delilah. T'es tellement sur la défensive que tu vois pas clair.
- ...
Moi : Chez vous, vous ne cherchez que la reconnaissance, vous avez constamment besoin qu'on vous rappelle que vous faites parties de notre vie.
- ...
Moi : Viens chez moi Delilah et tu verras que juste le respect que je t'accorde veut dire tellement de choses.
- ...
Moi : Tu pleures ?
Delilah : Non...
Moi : Qu'est-ce qu'il t'arrive Delilah ?
Delilah : J'en sais rien Allan...
Elle est beaucoup trop à fleur de peau. Ça ne lui ressemble pas du tout et mes doutes se confirment encore plus quand je l'entends comme ça.
Moi : Dis moi.
Delilah : Je ne me sens pas en sécurité depuis quelques temps...
Moi : Pourquoi ?
Delilah : ... Le garçon qui est venu me voir à l'anniversaire d'Eden ? Il rôde à côté du lycée et...
Je sens ma haine monter en moi et mon souffle s'accélérer. Je cale mon arme dans mon pantalon, prends mes clés de voiture et mon sac déjà prêt avant de sortir de cet hôtel.
Moi : Et quoi ?!
Delilah : Il... Il arrête pas de me faire peur... Ou de me toucher...
Moi : Il t'a touché ?
Je l'entends reprendre sa respiration difficilement à travers le téléphone et ma haine me crispe encore et encore. Je démarre à pleine vitesse en bouillonnant de l'intérieur.
Moi : Delilah !
Delilah : Il m'a mis une main...
Moi : Et c'est maintenant que tu m'en parles putain ?! Et ton frère ? Ton cousin ? Ils foutent quoi eux ?
Delilah : J'ai dis à mon frère que j'avais un mauvais pressentiment il m'a traité de parano.
J'appuie fortement sur l'accélérateur et tape sur le volant.
Moi : C'est quoi cette famille putain ! T'es née dans quel bourbier Delilah !
- ...
Moi : T'as peur d'un mec et ton frère te dit que t'es parano ?!
- ...
Moi : Je vais tous les baiser.
Delilah : A...
Moi : Fais un sac j'arrive.
Delilah : Quoi ?
Moi : Fais toi un putain de sac et tu m'attends chez moi. J'ai mis une clé au fond de ta commode.
Delilah : T'es à Barcelone comment tu...
Moi : Pose pas de questions et fais ce que je te dis.
Delilah : On est pas dans un film Allan... Je ne peux pas faire ça. Y'a toute ma famille, ils vont...
Moi : Je m'en occupe. Va faire ton sac et attends calmement chez moi jusqu'à que j'arrive.
Je raccroche avant qu'elle ne me pose plus de questions. Je sens mon cœur battre atrocement vite et ma rage me consumer encore et encore.
Ce gros batard d'Aaron va ressentir ce que ça fait de faire peur aux gens.
Au dessus des nuages le soleil brille
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