Lyam : T'es magnifique Delilah...

Moi : Arrête Lyam...

Elle me fait tourner sur moi-même et applaudis toute contente.

Lyam : Tu vas voir comment Eden va bomber en voyant la surprise.

Moi : Il va pleurer ce faible *rire*

Lyam : C'est normal il va être surpris de voir tous ses amis ici.

Je me regarde dans le miroir et souffle légèrement.

Moi : Je pense que ça fait vraiment trop...

Lyam : On a caché la marque de ta cicatrice avec du fond de teint et t'aura ton long manteau donc ça passe vraiment bien.

-Dépêchez-vous là ! C'est quoi ces meufs putain !

Waël entre en trombe et reste surpris en nous voyant.

Waël : Ah ouais pour une fois vous êtes agréables à regarder.

Lui faut même pas lui donner l'heure parfois.

Lyam : Bla-bla-bla...

Je prends mon petit sac et Lyam enroule son bras autour du mien avant de suivre Waël devant nous.

Waël : Vous allez monter avec Allan. Sohane et Walid sont déjà partis et moi je vais chercher Eden.

Lyam : D'accord, elle est où Yaël ?

Waël : Elle est déjà dans la voiture. Bon je me casse.

Il nous fait un long bisous sur le front et s'en va rapidement.
J'avance doucement avec mes talons et souffle au bout de quelques minutes à peine.

Je déteste marcher avec des talons.

Heureusement que la voiture était garée juste devant. Je remarque directement Allan adossé contre la portière de la voiture vêtu de sa chemise noire et son pantalon noir. Sa petite doudoune de la même couleur était restée ouverte. Il entend le bruit de nos talons et tourne légèrement la tête en soufflant la fumée de sa cigarette qui s'évapore dans l'air.

Comment il fait trop le mec ce petit con.

Il me regarde de haut en bas et continue de fumer en nous ignorant.

Lyam : Comment il t'as maté waouw*chuchotant*

Moi : Ta gueule Lyam.

Elle ricane légèrement et on s'arrête devant Monsieur qui finit par regarder Lyam.

Allan : Tu sais marcher avec des talons à ton petit âge toi ?

Lyam : Tu crois que j'ai 10 ans ?

Allan : C'est la même. Vas-y montez on a pas le temps.

Lyam fait le tour pour s'installer à l'arrière avec Yaël et je suis bien obligée de monter à l'avant.

Allan : C'est un anniversaire pas un gala hein.

Il fait le tour et s'installe côté conducteur.
Il m'a refroidi d'une manière laisse tomber.
Je m'installe côté passager et regarde la route défiler devant moi. Je n'avais même plus envie de parler.

Je savais que ça ferait trop. Tout ce que je porte fait toujours « trop »

Yaël : Tu l'as bien choisi ta robe Delilah, on dirait une star *rire*

Je ris légèrement mais au fond j'avais juste envie de retirer cette foutue robe et enfiler un vieux jogging et un vieux pull.

Allan trouve assez difficilement une place et on finit par entrer dans la salle où il y avait quand même déjà une vingtaine de personne.
On s'installe à une table en attendant l'arrivée d'Eden.

Je regarde autour de moi et j'avoue ne reconnaître personne. Ça m'arrange au moins je n'aurais pas à supporter une personne que je n'aime pas.

Yaël : Lyam accompagne moi chercher des boissons. Vous voulez boire quoi tous les deux ?

Allan : Coca.

Moi : Ice Tea stp.

Je lui envoie des éclairs dans les yeux et elles se barrent en me laissant seule.

Allan : Tu boudes là ?

Moi : Pourquoi tu veux que je boude ?

Allan : Parce que t'es une gamine.

Moi : D'accord.

Comment il m'énerve c'est grave.

Il change de place et s'assoit à côté de moi.

Allan : J'suis mort tu boudes vraiment pour ce que je t'ai dis tout à l'heure ?

Moi : Je m'en fou Allan laisse moi respirer.

Allan : Comment tu fais trop la meuf.

Moi : J'suis à un gala normal.

Il rit légèrement et me regarde droit dans les yeux.

Allan : Ta débilité me surprendra toujours.

Moi : Vas-y va danser ou fumer j'sais pas va t'occuper.

Allan : Non.

Il déplace sa chaise pour se mettre juste en face de moi et croiser ses bras en me regardant de haut en bas en s'attardant sur mes jambes et mes pieds.

Pourquoi il me regarde comme ça ?

Je sens la gêne monter en moi et mes joues chauffer petit à petit. Je croise mes jambes pour qu'il attarde son regard ailleurs et me gratte doucement la nuque sous le stress.

Allan : Il te manque un truc là.

Je fronce les sourcils en attendant une énième critique de sa part.
Il se lève et se positionne juste derrière moi. Il décale mes cheveux sur le côté et passe un collier autour de mon cou.
Je frisonne face au contact froid du bijou et remarque immédiatement que c'est le collier qu'il m'avait offert après son voyage en Turquie.

Le collier que j'ai rendu après toutes les histoires avec son ex...

Il relève doucement ma tête en arrière et me regarde avant de regarder mon cou.

Allan : Bu kiyafette çok güzel görünüyorsun.
- T'es magnifique dans cette tenue-

Il ne me laisse même pas le temps de réagir qu'il me laisse en plan comme une débile.

Je savais qu'il venait de sortir une phrase en turc mais je n'avais aucune idée de ce que cela signifiait...
Je porte mon attention sur le collier et le touche du bout des doigts avec un petit sourire en repensant à ma réaction quand il me l'avais offert.

J'allume ma deuxième cigarette en moins de dix minutes pour essayer de me calmer.

Delilah...Delilah....

Qu'est-ce que t'es en train de faire ?

J'suis pas un mec en chien, ni un mec facilement excitable, loin de là.
Mais Delilah en ce moment me mettais dans des états plus que douteux.

Dans cette robe t'as juste envie qu'elle s'assoit sur tes genoux et qu'elle s'occupe de toi.

Je sors mon téléphone de ma poche en l'entendant vibrer.

Mademoiselle Kevork

« Ramène ton cul ils vont arriver d'une minute à l'autre. »

« Ta gueule »

Je jette mon mégot au sol et rentre par la porte arrière de la salle et vois presque tous les invités debout, rassemblés devant l'entrée principale en attendant l'arrivée d'Eden.

Je m'assois à la table de tout à l'heure et la cherche du regard avant de la voir de profil accompagnée de sa sœur et sa cousine.
Elle n'avait pas du tout l'air à l'aise dans sa tenue, elle réajustait toujours son manteau pour cacher son ventre qui ressortait un peu de sa robe.

Mademoiselle a toujours autant de complexe.

- Je me disais bien que c'était toi !

Je relève la tête et vois un ancien mec du quartier. Il me serre vite fait la main avant de s'assoir à mes côtés avec son verre.

- Ça dit quoi frérot ?

Moi : On est là et toi ?

- Tranquille hein comment ça fait longtemps !

Moi : Ouais.

- Eden il a vla les potes meufs bien bonnes ce batard il se met bien.

Moi : Hmm.

- Y'a personne qui te plaît dans tout ce tas ?

Moi : Elles sont éclatées.

- *rire* Toi t'es grave. Jamais je t'ai vu dire une meuf elle passe crème.

Moi : Parce qu'elles passent pas c'est tout.

Il éclate de rire et continue de chercher sa proie pour la soirée. Il a vraiment des goûts degueulasses c'est incroyable.

Après quelques minutes il finit par rejoindre le regroupement pour accueillir Eden qui venait de rentrer sous les cris de tous ses invités.

J'étais déjà soûlé de cette soirée rempli de vieux gens.

Je me serre un peu de tout au buffet et repars m'installer à la table pendant que les autres sont sur la piste de danse.

Des ringards.

Je m'installe confortablement pour avoir une vue sur l'ensemble de la salle.

- Bonsoir...

Je relève légèrement la tête et vois une petite brune habillée d'une robe fendue sur le côté avec des hauts talons transparents.
Elle avait un petit tatouage écrit en arabe sur son épaule.

- Je peux te tenir compagnie ?

Je repose mon regard sur mon assiette et l'ignore complètement.

Si elle croit que je vais la baiser elle peut rêver.

- On m'a dit que t'étais inaccessible mais je n'arrive vraiment pas à y croire.

Moi : Tu crois que je vais finir la soirée avec toi ?

- J'en suis certaine.

Moi : T'es motivée c'est bien.

Elle rit en pensant sûrement que c'est une ouverture de ma part.

Y'a plus bête que Delilah j'y crois pas.

Elle s'assoit face à moi et me lance un petit sourire joueur.

- Tu es certainement comme tous les hommes, tu te donnes un genre mais au fond je peux te faire tourner la tête en moins d'une seconde.

Moi : D'accord miss bomba latina.

Elle ricane comme une petite salope et je sens son pied contre mon entrejambe. J'hausse un sourcil alors qu'elle commence quelques mouvements sur mon pantalon.
Elle continue de longues secondes avant de perdre son sourire en voyant que je ne réagissais à aucune de ses tentatives.

Moi : Tu crois que tu m'excites là ?

Elle retire son pied honteuse et le remet dans son talon.

Moi : Vas-y rentre chez toi.

Elle me fusille du regard avant de partir avec la rage au ventre.
Elle venait de me dégoûter de mon plat j'ai la haine.

- Tu fais vraiment fuir tout le monde c'est grave.

Mademoiselle Kevork évidemment.

Moi : Sauf toi apparemment.

Delilah : Comment fuir mon clown ? Impossible.

Moi : Vas-y va me chercher un autre verre de coca au lieu de raconter de la merde.

Delilah : Ouais c'est ça.

Elle s'assoit et se met elle aussi à regarder la piste de danse.

Delilah : Elle était jolie pourquoi tu l'a dégagé ?

Elle n'avait sûrement pas vu ce qu'il venait de se passer sous la table.

Moi : Elle est pas belle arrête.

Delilah : Elle sortait tout droit d'un magazine de mode, je sais pas ce que tu cherches de plus.

Moi : Je cherche pas les magazines de mode.

Delilah : Ah ouais tu vises plus haut excuse nous bg.

Moi : T'as tout compris femelle.

Elle me fait son plus beau doigt d'honneur et reporte son regard sur un mec qui venait d'arriver en face d'elle. Elle se renferme immédiatement mais reste silencieuse en attendant qu'il parle.

- Tu passes une bonne soirée ?

Delilah : ... Oui merci.

- Moi c'est Aaron et toi ?

Je le regarde de haut en bas puis regarde Delilah qui tentait d'esquiver la discussion comme elle le pouvait.
Une session zouk passe et il en profite pour lui tendre sa main.

Aaron : Tu viens danser ?  *sourire*

Delilah : Non j'suis bien ici.

Aaron : Aller t'as pas mis cette jolie robe pour rester assise.

Elle tient fermement son sac en refusant alors qu'il insistait encore.

Moi : Elle veut pas elle t'a dis.

Aaron : T'es...

Moi : Tu veux quoi ? Vas-y casse toi là.

Je le fixe droit dans les yeux et il finit par partir se chercher une autre meuf.

Delilah : ... Merci...

Elle regarde droit devant elle et reste complètement silencieuse. Elle tripote longuement son sac l'air nerveuse.
Les lumières de la salle s'abaissent un peu pour profiter un peu plus de l'ambiance de la musique.

Tout ça pour un zouk.

Moi : Vas-y viens.

Elle hésite longuement avant de venir s'assoir à mes côtés.

Moi : Qu'est-ce que t'as ?

-...

Je l'attire à moi et garde une main autour de son cou. Elle pose une main sur mon torse et décide de briser son silence.

Delilah : J'ai juste eu un bug.

Moi : T'es une sale menteuse mais je vais faire genre de te croire pour une fois.

Delilah : Tu me traites toujours de menteuse.

Moi : Parce que t'en es une.

Je caresse doucement ses cheveux ondulés et croise le regard perçant de Sohane sur nous deux. Je ne baisse pas le regard et le fixe de la même manière. Il finit par se servir un verre et retourne s'immiscer dans la foule.

Delilah : Quelles sont les choses les plus importantes que tu veux faire avant de mourir ?

Moi : Avant de mourir ?

Delilah : Oui, t'as pas de liste ?

Moi : Tu t'es fais une liste des choses à faire avant de mourir ?

Delilah : Oui, je trouve que c'est important. Au moins tu pars avec moins de regrets.

Je l'ai toujours trouvé trop mystérieuse Delilah malgré sa naïveté et ses neurones en moins. Parfois j'ai l'impression qu'elle veut se donner la mort ou qu'elle attend impatiemment ce moment.

Moi : C'est quoi ta liste ?

Delilah : *rire* Te moque pas hein !

Moi : Vas-y parle.

Delilah : Pour l'instant je veux aller sur une île, avoir une moto, me faire tatouer si j'ai le courage, faire un saut en parachute et quitter le quartier. J'ai d'autres choses sur ma liste mais je te le dirais jamais.

Je tourne son visage vers le mien et la regarde droit dans les yeux.

Moi : Tu prévois ta mort Delilah ?

Delilah : Quoi ? Non.

Moi : Pourquoi tu me parles de ta mort alors ?

Delilah : J'y pense c'est tout c'est normal.

C'est normal de penser à sa mort mais quand Delilah en parle il y a tout de suite une ambiance bizarre.

Moi : Si j'apprends des choses bizarres sur toi Delilah tu va passer un sale moment.

Delilah : Je vais rien faire Allan...

Elle me regarde attentivement et semble légèrement troublée pendant un instant avant de reprendre ses esprits rapidement.

Delilah : Tu veux toujours ta boisson ?

Moi : Ouais vas-y va me la prendre.

Elle faisait ça uniquement pour se sortir de cette situation.

Je la lâche et elle se lève pour aller me chercher ma boisson en haussant les yeux au ciel. Je la suis du regard jusqu'au buffet pour prendre mon verre de coca et ramener une petite assiette.

Pour une fois qu'elle fait quelque chose de bien.

Delilah : Tiens.

Elle pose le tout face à moi et reprends sa place en soufflant légèrement.

Moi : Va danser non ?

Delilah : Danser ?

Moi : Histoire de voir ce que tu vaux.

Delilah : Ah parce que toi tu danses peut-être ?

Moi : J'ai une tête à danser ?

Delilah : J'ai une tête à danser moi ?

Moi : Ouais clairement, tu caches ton jeu.

Delilah : Bois ton coca c'est mieux.

Elle croise les jambes et détourne le regard vers la piste de danse en m'ignorant.

Plus la soirée passe et plus mon envie de la mettre dans un lit me torturais l'esprit. Je n'arrivais même pas à rester deux minutes loin d'elle tellement c'est un plaisir des yeux de la voir comme ça.

Je finis mon plat et ma boisson en moins de dix minutes et décide d'aller fumer encore une fois.

Moi : Je vais fumer.

Delilah : D'accord.

Moi : Viens si tu veux.

Elle se lève un peu gênée et me suis jusqu'à l'extérieur. J'allume ma cigarette et me détends immédiatement en soufflant la fumée.

Delilah : Pourquoi ça sent comme ça ?

Moi : Ça sent comment ?

Delilah : Y'a une bonne odeur, c'est quoi cette cigarette trafiquée là ?

Moi : C'est pas pour les enfants ça.

Delilah : J'imagine pas l'état de tes poumons.

Moi : Imagine pas alors.

Delilah : T'as commencé quand ?

Moi : Ça date.

Delilah : C'est quoi cette réponse de fatigué là *rire*

Moi : Tu veux essayer ? *en l'ignorant*

Delilah : Quoi ?

Moi : Tu veux fumer ?

Delilah : Non t'es fou.

Moi : Tu seras pas accro t'inquiètes.

Delilah : C'est pas une cigarette ton truc.

Moi : T'as peur ?

Elle me regarde avec incompréhension alors que je fais un pas vers elle en lui tendant la « cigarette ».

Moi : T'inspire doucement et quand je l'enlève t'expire.

Elle hésite un peu et inspire doucement en me regardant puis expire longuement quand je l'enlève. Je réitère une seconde fois puis arrête.

Moi : T'as kiffé ?

Delilah : ... C'est une sensation bizarre.

Moi : T'en veux encore ?

Elle secoue la tête timidement et je continue alors de fumer en l'observant, à moitié assis contre le petit muret . Elle sent mon regard et rougit légèrement toujours avec ce même regard troublé de tout à l'heure.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?

Delilah : Rien.

Moi : Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Delilah : Pour rien.

Moi : Approche.

Elle fait un pas timide et je la tire vers moi pour la bloquer entre mes jambes. Elle enroule ses mains autour de ma nuque en me regardant dans les yeux.

Moi : Ça va mal se finir pour toi Delilah si tu continues.

Delilah : Je n'ai rien fais Allan.

Moi : C'est quoi ce regard tu cherches quoi ?

Elle baisse les yeux et s'excuse doucement en plongeant sa tête dans mon cou.

Moi : La fumée t'as rendu K.o ?

Delilah : Qu'est-ce qu'il y avait dedans ?

Moi : T'es trop réceptive c'est tout.

Delilah : C'était de la drogue.

Moi : Ouais.

Delilah : Tu m'as drogué ?

Moi : Le jour où je vais réellement te droguer tu le sauras bien avant que je passe à l'acte.

Elle enfouie encore plus sa tête dans mon cou et se blottit contre moi. Je jette mon mégot et passe mes mains autour de ses hanches bien au chaud.

Delilah : Ça te fais rien à toi ?

Moi : J'suis habitué.

Delilah : Je me sens apaisée...

Moi : On va rentrer maintenant.

Delilah : Non...

Moi : Delilah.

Elle me regarde attentivement avec de petits yeux.

Une taffe et elle est dans un état pas possible.

Moi : Je te ramène au chalet.

Delilah : Tu sais que t'es dans ma liste ? *en m'ignorant*

Moi : Quoi ?

Delilah : Je veux faire mon saut en parachute avec toi. Comme ça au moins si le parachute se déplie pas y'aura deux cons en moins sur Terre.

J'éclate de rire et lui tire les cheveux. Elle rit légèrement et tire sur ma barbe.

Moi : Tu me lâches maintenant.

Delilah : Non. *rire*

Moi : Tu veux quoi ?

Elle me regarde avec un petit sourire moqueur et caresse du bout des doigts ma barbe.

Moi : T'es pas lucide, me provoque pas.

Delilah : T'as peur ?

Je ris doucement et m'éloigne d'elle en la tirant par la main pour qu'elle me suive.

Delilah : Mais je veux voir Eden souffler ses bougies !

Moi : Ferme là Kevork.

Je la fais monter dans la voiture et l'attache puis monte côté conducteur. J'ouvre la boîte à gants et lui tends la bouteille de jus pour qu'elle se réveille un peu.

Delilah : J'aime pas ce jus.

Moi : Qu'est-ce que t'aime toi ?

Delilah : Le jus de pomme.

Moi : Vas-y bois tu commences à me casser les couilles.

Delilah : Bois d'abord on sait jamais si tu veux m'empoisonner cette fois-ci.

J'ouvre la bouteille et bois une gorgée.

Delilah : Mais fallait boire en Wifi !

Moi : Delilah je vais te gifler ta tante.

Elle prend la bouteille et boit à contre cœur.

Son comportement de princesse moins chère me donne envie de la gifler.

Elle finit la bouteille et souffle légèrement. Je roule jusqu'au chalet et la traîne encore une fois jusqu'à sa chambre.

Delilah : J'suis fatiguée...

Moi : Je sais j'étais pareil la première fois.

Delilah : Tu veux pas me dire ce que c'était ?

Moi : Non c'est mon secret ça.

Delilah : Dommage j'aime bien la sensation.

Je l'ignore et m'abaisse pour retirer ses talons. Elle frissonne et se laisse faire.

Moi : Change toi et dors maintenant.

Elle hoche la tête et me remercie doucement l'air de s'être un minimum calmé.

Même comme ça elle a pas froid aux yeux et je compte bien tester ses limites jusqu'au bout.