𝒬𝓊𝒶𝓇𝒶𝓃𝓉𝑒-𝑒𝓉-𝓊𝓃





















Moi : Maman !

Maman : Réponds à ma question Delilah et je répondrais ensuite à la tienne. Tu es réellement amoureuse de lui ?

Je sens le rouge me monter aux joues et mes mains devenir soudainement moites.

Moi : Je... Je ne sais pas mais je pense que oui ? Enfin je ne sais pas trop comment je peux le savoir...

Maman : Le plaisir d'être avec l'autre, l'envie de prendre soin de cette personne, ressentir des émotions très fortes... Il y a plein de moyens de le savoir...

Ce que je ressens pour Siyah est beaucoup plus profond que ça, beaucoup plus intense...

Si c'est ça la définition de l'amour alors je crois que je suis bel et bien tombée amoureuse de ce déchet...

Moi : Alors oui...

Je l'entends crier à travers le combiné et rire de joie. Je ris doucement et passe une main dans mes cheveux soulagé. J'appréhendais pas mal sa réaction même si je sais très bien qu'elle se doutait de ce que je ressentais.

Moi : Maintenant la réponse à ma question ?

Maman : Pourquoi on a accepté de te laisser partir avec ce garçon ?

Moi : Oui, je n'arrive vraiment pas à comprendre comment il a fait pour vous convaincre, surtout papa. C'est inimaginable.

Maman : Tu ne lui as pas demandé directement à lui ?

Moi : Il m'a dit je cite « c'est entre tes parents et moi »

Maman : Ce garçon a vraiment un caractère de cochon.

Si tu savais maman...

Maman : Je ne te donnerais pas tous les détails mais il est venu nous voir un jour où vous n'étiez pas là avec ton frère et ta sœur. Il nous a très longuement parlé, il avait préparé tout ses arguments et les réponses à nos questions. Il avait réponse à absolument tout et n'a rien laissé au hasard.

Moi : Des arguments ? Pourquoi ?

Maman : Les arguments pour qu'on accepte sa requête.

Moi : Quelle requête ? Celle pour que je parte en Turquie avec lui ?

Maman : Non, si ce n'était que cette requête nous n'aurions pas accepté avec ton père. Il part en voyage avec toi et puis après ? Les vacances sont finies il a bien profité et il te jette ? C'est hors de question.

Moi : C'était quoi alors ? Tu fais trop durer le suspens maman !

Maman : Tu poses toujours une deuxième question c'est normal !

Moi : D'accord je t'écoute.

Maman : Il a en quelque sorte demander ta main à ton père.

Moi : Quoi ?!

J'écarquille les yeux sous le choc et tout se met à tourner autour de moi, je ne comprenais plus ce qu'il se passait. Un immense stress me submerge soudainement et mon cœur se met à battre un peu plus rapidement.

Maman : Il n'a pas fait de demande en mariage à proprement parlé rassure toi. Mais sa requête était similaire à celle d'une demande en mariage chez nous.

Moi : Donne moi un peu plus de détails s'il te plaît.

Maman : Il voulait notre accord mais surtout celui de ton père pour qu'il puisse prendre le relai pour prendre soin de toi et te rendre heureuse, peu importe les sacrifices à faire de son côté.

Mon cœur rate un battement et les larmes me montent aux yeux lorsque j'entends tout ce que Siyah a dit pour prouver à mon père qu'il me voulait réellement.

Maman : Il était vraiment déterminé et sûr de ce qu'il voulait accomplir avec toi. Il te voulait toi et seulement toi et il nous l'a bien fait comprendre.

- ...

Maman : Ton père était très réticent à l'idée de te laisser au bras de cet homme qu'il ne connaissait pas beaucoup après tout. Tu es la prunelle de ses yeux et tu le sais mon cœur...

Moi : Comment il a réussi à convaincre papa alors ?

Maman : Malgré ses très belles paroles à ton égard ce n'est pas ça qui a fait pencher la balance de l'autre côté mais en grande partie son attitude et son comportement. Il a eu le courage de venir nous voir avant de commencer quoi que ce soit avec toi, il est venu seul sans aucune famille pour le vendre. Mais il avait surtout ce charisme et cette autorité naturelle qui a plu à ton père.

- ...

Maman : Ton père répètes chaque jour depuis des lustres qu'il veut un homme avec un grand H pour ses filles. Un homme courageux, fort, sûr de ce qu'il fait et de ce qu'il dit, mais surtout un homme avec un énorme cœur. Et ton père a vu ça chez cet homme en à peine 1h.

Mon père a pu voir l'énorme cœur de Siyah en 1h ?
Soit Siyah s'est complètement métamorphosé là-bas et a laissé mon père voir toutes ses failles pour qu'il accepte plus facilement.
Soit Siyah bloque toutes ses émotions avec moi pour que je ne vois rien...
Ou c'est peut-être moi qui ne voit rien ?

Maman : Je préfère qu'il te donne lui les détails, ce n'est pas à moi de te raconter tout ça mais sache une chose. On a accepté de te confier à lui car il nous a mis en confiance et surtout parce qu'on a vu en lui ce que toi tu peines peut-être à voir encore.

Moi : Il ne veut rien me dire maman...

Maman : Il n'est peut-être pas à l'aise avec ça, essaie de le convaincre sans le brusquer. Ce qu'il a fait pour toi est énorme Delilah je ne sais pas si tu t'en rends compte. C'est une preuve d'immense respect et d'amour qu'il t'a donné et qu'il nous a donné en venant nous demander ça.

Moi : Je ne savais pas qu'il avait fait tout ça...

Maman : Aller arrête de pleurer et va plutôt profiter avec ton homme.

Moi : Ce n'est pas mon « homme » maman...

Maman : Bien sûr que si. Vous êtes liés désormais même sans lien de mariage. A partir du moment où nous t'avons laissé entre ses mains vous vous appartenez mutuellement.

Moi : Mais... Qu'est-ce que ça signifie pour vous tout ça ?

Maman : Tu es libre de faire ce que tu veux avec lui et de vivre ta vie complètement épanouie sans craindre quoi que ce soit.

Moi : ... En gros... ma relation est vraiment officielle pour vous ?

Maman : Exactement.

Je suis à la fois soulagée et perturbée par tout ce que je viens d'entendre. Je ne réalise vraiment pas tout ce qui se passe actuellement et je crois que j'ai vraiment besoin de temps pour tout assimiler et comprendre comment ma vie a pu changer aussi radicalement et aussi vite.

Maman : Bon on va aller faire quelques achats pour le bébé avec ton père, je te laisse mon cœur.

Moi : Tu m'enverras des photos ! Bisous maman, passe le bonjour à papa je l'appelle plus tard.

Maman : Bisous.

Je raccroche et m'effondre sur mon lit double en soufflant.

Siyah... Qu'est-ce que tu es train de me faire ?

Je me relève rapidement lorsque je me rappelle que Siyah était tout seul en bas. Il avait réservé un chalet privatif vraiment incroyable pour quelques jours. L'intérieur était juste exceptionnel, il y avait deux chambres, une piscine extérieure et une autre à l'intérieur, au sous-sol il y avait un jacuzzi avec une salle de massage. Il y avait une autre pièce au sous-sol mais je n'ai pas eu l'occasion de voir ce que c'était.

J'enfile une longue robe à fines bretelles par dessus mon maillot de bain et me regarde dans le miroir. On voyait pas mal ma poitrine ainsi que mes bras et mon dos. Je n'étais pas forcément à l'aise mais je n'avais pas d'autre choix que d'opter pour les robes au risque de crever de chaud avec autre chose. J'attache vite fait mes cheveux en un chignon décoiffé et enfile mes claquettes avant de descendre la boule au ventre. Tout le long du court chemin qui me mènerait à lui je commençais à regretter d'avoir opté pour cette robe et je me posais tout un tas de questions.

Est-ce qu'il va aimer ? Est-ce qu'il s'attend à autre chose ? Est-ce qu'il va être mal à l'aise à cause de mes kilos en trop ?

Je n'ai pas à le chercher bien longtemps car il était assis sur le sofa en pleine conversation téléphonique. Il m'observe de haut en bas avant de froncer les sourcils et se concentrer sur sa conversation. Je sens mes poils s'hérisser et mon cœur s'affoler.
À quoi est-ce qu'il a pensé ?

Siyah : Elle sera à la soirée, c'est certain.

- ...

Siyah : Elle me donnera toutes les informations dont j'ai besoin t'en fait pas pour ça. Occupe toi juste de son père et je m'occupe d'elle.

- ...

Siyah : Je te rappelle plus tard.

Il met son téléphone dans sa poche et me regarde de haut en bas avachi sur le sofa comme un mâle dominant attendant sa proie.
Je déglutis difficilement et sens mon corps entier brûler face à son regard.

Siyah : Tu ne viens pas me dire bonjour ?

J'attrape la main qu'il me tendait et me retrouve comme d'habitude sur ses jambes. Il me serre fort dans ses bras et je fais de même en entourant mes bras autour de son cou.

Siyah : Ça va ?

Moi : Oui et toi ?

Siyah : J'ai lutté pour ne pas te rejoindre cette nuit.

Moi : Tu... Tu voulais qu'on dorme ensemble ?

Des frissons énormes parcourent mon dos et je me détache un peu pour le regarder et écouter sa réponse.

Siyah : T'en a pas envie toi ?

Moi : ... Si enfin c'est juste que...

Siyah : Tu appréhendes ?

Moi : Un peu je t'avoue...

Il me fait un léger sourire avant de mordre mes lèvres.

Moi : Siyah !

Siyah : Embrasse moi.

Moi : Pourquoi ce serait toujours à moi de le faire ?

Siyah : Ça me fait kiffer.

J'entoure mes mains autour de sa nuque et me penche jusqu'à frôler ses lèvres. Il me regarde toujours le sourire aux lèvres alors que je décide de combler le vide qu'il y avait entre nos lèvres. Il se laisse faire au début mais prend rapidement le dessus sur ce baiser. Il ne se fait pas attendre et passe ses mains sous ma robe pour les poser sur mes fesses. Je retiens un gémissement et prend une grande inspiration pour me contenir.

Siyah : Tu me fais confiance ?

Je le regarde droit dans les yeux et hoche doucement la tête. Il ne me lâche pas du regard et je m'agrippe subitement à son épaule lorsque je sens sa main dévier entre mes cuisses. J'attrape vivement son poignet et l'arrête le souffle court.

Moi : Siyah...

Siyah : Fais moi confiance pour cette fois.

Mon cœur battait à la chamade et une immense peur me submerge soudainement.
Il s'aventurait là où personne ne s'était aventuré avant, une zone extrêmement sensible et privée.

Je sens quelques doigts sur le tissus de mon maillot et une légère pression sur celui-ci pile au niveau de mes lèvres. Je me cambre sous l'afflux de plaisir juste à ce petit contact.
Il me laisse à peine le temps de gérer cette nouvelle sensation que je le sens caresser mon intimité à travers le tissus. Je ferme les yeux automatiquement et m'agrippe fortement à ses épaules pour ne pas tomber. Il me serre contre lui à l'aide de son autre bras et continue ses caresses toujours plus plaisantes au fil des secondes. C'était une sensation extrêmement intense, je ne tenais plus en place tellement le plaisir me rongeait de l'intérieur.

Moi : Siyah... Arrête...

Il parcoure mon cou de petits baisers tout en accentuant la pression sur mon intimité. Je rougis de plaisir et me mords fortement la lèvre lorsque je sens ma culotte complètement mouillée à cause du plaisir énorme que je ressentais. Il descend une des bretelles de ma robe et joue avec l'un de mes seins en titillant mon téton à travers le tissu.

Il a des mains en or...

Je plante mes ongles dans ses épaules lorsque je sens son doigt directement au contact de mon intimité, je gémis de plaisir et me laisse complètement aller dans ses bras.

Moi : Je...

Il y va de plus en plus vite jusqu'à ce que j'explose de plaisir dans ses bras. Il me tient fermement contre lui avec sa main libre et me caresse doucement les cheveux. Je me blottis dans ses bras et plonge ma tête dans son cou pour reprendre mes esprits et éviter son regard.
De longues minutes silencieuses passent et je parviens enfin à reprendre mes esprits. Il remonte sa main jusqu'à ma nuque et me détache doucement de lui pour que je le regarde. Je rougis comme jamais je n'ai rougis auparavant et détourne le regard.

Siyah : N'ai pas honte.

Moi : ...

Siyah : Regarde moi.

Je le regarde à peine que la honte me ronge de l'intérieur.
Il vient vraiment de me faire ça ?

Siyah : Ça va ?

Je hoche simplement la tête pour dire oui. Je suis sûre et certaine qu'il doit entendre mes battements de cœur tellement ils sont puissants.

Siyah : J'ai prévu des petites activités pour la journée...

Je le regarde un peu surprise et souris doucement fière de toutes ces initiatives qu'il prend depuis quelques temps.

Moi : Je... Je vais me préparer alors.

Il desserre la pression autour de mon corps et me laisse enfin me lever de ses jambes. Mes jambes tremblent un court instant et il sourit un peu en le remarquant. Je me rhabille comme je peux et l'observe quelques secondes avant de me diriger vers les escaliers les pensées en vrac.

Siyah : Deli' ?

Je m'arrête net et me tourne doucement vers lui.

Siyah : Mets pas 1h à redescendre.

Je hoche simplement la tête et monte rapidement dans ma chambre pour fuir cette tension palpable.

J'ai laissé Siyah atteindre la partie la plus intime de mon corps sans même broncher.
Mais ce serait mentir si je disais que je n'ai pas aimé...










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J'enchaîne les cigarettes en attendant qu'elle finisse de se préparer et mes pensées sont toujours orientées vers ce qu'il s'est passé il y a tout juste quelques minutes.
Tout chez elle me rendait fou, son odeur, son corps, ses yeux sur moi, sa timidité, son inexpérience...
C'est inexplicable.

J'éteins à peine ma cigarette que je la vois débarquer dans une jolie petite robe un peu plus couverte que tout à l'heure. Ses cheveux étaient lâchés toujours avec des belles boucles bien définis et un maquillage très léger.

Tout ce qui me fait kiffer.

Je lâche la fumée de ma cigarette sur son visage et souris en la voyant froncer les sourcils et me frapper le torse.

Delilah : Ça t'amuse ?

Moi : Carrément.

Je lui tends mon bras et elle entoure le sien autour du mien avec un petit sourire satisfait. On sort pour rejoindre la voiture, je lui ouvre la portière et elle me regarde encore surprise de mon geste.

Delilah : Qu'est-ce qu'il t'arrives ?

Moi : Tu montes ou je referme ?

Delilah : T'es mignon quand t'es galant.

Elle monte en me remerciant alors que je fais le tour pour monter à ma place. Je fais mes petits contrôles et la regarde longuement de plus près.

Moi : J'aime bien, t'es belle.

Delilah : ... Merci.

Elle se penche un peu et dépose un rapide baiser sur ma joue. Je passe une main dans ses cheveux et remarque qu'elle a recouvert tous ses suçons à l'aide de son fond de teint. Je passe un doigt sur son cou mais elle m'arrête net et me regarde les sourcils relevés.

Delilah : Qu'est-ce que tu fais ?

Moi : Pourquoi t'as caché les suçons ?

Delilah : Personne n'a à voir ça, c'est privé.

Moi : Et si je t'en fais un maintenant comment tu vas le cacher ?

Delilah : Siyah s'il te plaît...

L'emmerder ? Ma première passion.

Moi : Je ne le ferais pas seulement si tu me promets de me rendre un service très prochainement.

Delilah : Un service ?

Moi : Ouais, alors ?

Delilah : Ok.

Je souris satisfait et démarre en gardant ma main de libre autour de sa nuque. Je caresse la base de ses cheveux alors qu'elle ferme les yeux pour profiter du moment. Je roule de longues minutes dans un silence apaisant et je ne pensais qu'à elle encore une fois. Elle ne quittait jamais mes pensées même quand elle est à mes côtés.

J'aime tester ses limites, j'aime la voir craquer face à moi sans pouvoir réagir comme tout à l'heure.
Delilah a un énorme potentiel mais son inexpérience et sa timidité maladive la freine dans tout.
Je sais qu'il suffirait de la pousser juste un peu pour qu'elle craque complètement et j'y arriverais c'est certain.

Moi : À quoi tu penses ?

Elle ouvre doucement les yeux et tourne doucement sa tête vers moi l'air apaisé par mes caresses.

Delilah : A tout et rien en même temps.

Moi : Dis moi.

Delilah : ... Je me sens plus à l'aise avec toi et je me pose un peu moins de questions avant d'agir.

Moi : Et ça te plaît ?

Delilah : J'ai un peu peur...

Moi : Pourquoi ?

Delilah : Je te connais Siyah, je sais que tu fais tout pour me rendre folle.

Moi : Moi ?

Delilah : Tu adores ça, me rendre mal à l'aise, me pousser dans mes retranchements et tester mes limites.

Moi : C'est vrai que j'adore ça.

Delilah : Et ça te fait rire ?

Moi : Carrément et tu sais pourquoi ?

Delilah : Je t'écoute.

Moi : Tu es exactement comme moi. T'es juste trop réservée pour oser quoi que ce soit de ce genre.

Delilah : Donc ce qu'il s'est passé tout à l'heure c'était juste pour jouer ?

Moi : Non au contraire. J'avais envie de te faire découvrir quelque chose de nouveau et te faire plaisir.

Delilah : Qui t'as dit que c'était quelque chose de nouveau pour moi ?

J'arrête de lui caresser les cheveux et sens mon corps se crisper tout à coup.
Un autre homme que moi toucher Delilah aussi intimement ? Impossible à imaginer.

Soit elle dit la vérité, soit elle teste encore mes limites.

Moi : Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Delilah : Tu n'es pas le premier.

Je me gare rapidement sur une place de libre et la regarde droit dans les yeux pour voir si elle était sincère ou non mais mes pensées étaient tellement en désordre que je n'arrivais plus à faire la part des choses. J'attrape son menton et la rapproche de moi au maximum la rage commençant peu à peu à monter.

Moi : T'es fière de me l'annoncer ?

Delilah : Je devrais avoir honte ?

Je ris nerveusement de son audace.
Elle me teste encore et encore, elle adore ça tout autant que moi.

Je remonte rapidement sa robe et accède directement à sa culotte. Elle serre brusquement les jambes surprise de mon geste si soudain.

Delilah : Qu'est-ce que tu fais ?!

Moi : Je vois que tu penses toujours au premier qui t'as fait ça. Je vais te le faire oublier rapidement.

Elle se crispe et pose sa main sur la mienne pour m'empêcher d'aller plus loin.

Delilah : Tu veux que je t'oublie ?

Elle me fait un petit sourire moqueur et semble fière de sa petite blague.

Moi : Tu me traites de joueur mais tu fais exactement la même chose deux secondes après.

Delilah : T'as peut-être raison finalement, on est peut-être un peu pareil dans ce domaine là.

Elle se mord la lèvre pour s'empêcher de rire et me fait un rapide baiser sur la bouche pour s'excuser. Je la retiens et l'embrasse réellement. Elle baisse un peu la garde et je profite pour remonter ma main un peu plus loin pour me venger. Elle gémit fortement et se détache rapidement de mon emprise.

Delilah : Non pas ici !

Moi : Ok à la maison alors.

Delilah : Siyah ! Non, arrête !

Moi : Tu préfères un autre endroit ?

Delilah : Nulle part, je...

Elle souffle un bon coup et me regarde les joues rouges.

Delilah : Pourquoi t'es aussi à l'aise pour parler de choses aussi... intimes.

Moi : Parce que c'est une discussion qu'on doit sérieusement avoir.

Delilah : Quoi ?

Moi : J'ai envie de te faire des dingueries Delilah pour rester poli.

Je la vois avaler sa salive de travers et écarquiller les yeux sous le choc.

Moi : Je vais te le dire une bonne fois pour toute comme ça c'est fait.

- ...

Moi : J'ai envie de te baiser constamment, peu importe la situation. Que tu sois en robe comme maintenant ou en gros jogging ça change rien t'es toujours aussi b... Bref.

- ...

Elle rougit fortement et fuit mon regard à nouveau. Je la regarde de haut en bas et redescend sa robe que j'avais un peu remonté.

La pousser à bout encore et encore.

Moi : T'inquiètes si tu sais pas comment me dire que t'es prête au moment venu t'as juste à ouvrir les jambes et je ferais le taff.

Elle me gifle violemment le torse et écarquille les yeux choquée de mes propos.

Delilah : Va te faire foutre !

Je ris légèrement et sors de la voiture. Elle sort à son tour et claque violemment la portière et entame la marche hyper énervée. Je la rattrape rapidement et passe mon bras autour de sa nuque en la collant à moi. Elle se défait violemment mais je reviens à la charge encore plus fort.

Moi : J'aimerais bien aller me faire foutre avec toi alors.

Delilah : Casse toi ! Tu parles hyper mal Siyah j'aime pas ça.

Moi : Quand j'suis pas aussi cash avec toi t'as pas l'air de comprendre.

Delilah : Ta dernière phrase c'était clairement du manque de respect.

Moi : Tu l'as mal pris ?

Delilah : Tu croyais que j'allais bien le prendre ?! T'as clairement insinué que t'attendais juste de me la mettre et basta !

Je prend son visage entre mes mains et vois qu'elle a vraiment été blessée et qu'elle ne rigole vraiment pas.

Moi : C'est pas ce que je voulais te faire comprendre. Je l'ai dit comme un batard mais c'est pas du tout ce que je veux te faire, te mettre dans mon lit et t'oublier.

Delilah : C'est pas l'impression que tu m'a donné.

Moi : Oublie tout ce que je t'ai dit depuis le début c'est pas important.

Voilà pourquoi j'aurai dû la fermer dès le départ.

Je caresse doucement sa joue et dépose un long baiser sur son front.

Delilah : Je... J'ai très peur de franchir le pas et t'entendre dire ça m'a juste angoissé.

Moi : C'était déplacé de ma part, c'est pas toi le problème.

Elle se blottit contre moi et pose sa tête contre mon torse.

Moi : Je voulais juste que tu saches que...

Delilah : Je sais ce que t'as essayé de me dire en disant ça...

Je tente de la réconforter un maximum pour lui faire oublier ce petit moment désagréable et la mettre dans de bonnes conditions pour la journée que je lui ai préparé.

Delilah...
Regarde ce que je deviens pour toi...
Je suis prêt à devenir Beyaz pour voir un simple sourire étirer tes lèvres...







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Au dessus des nuages le soleil brille

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