La blanche colombe porte ses valeurs

Une petite myriade de flocons,
La caresse de la brise fraîche sur ma nuque,
Une odeur de sapin parsemant les monts,
Le tracé délicat d'éclats de givre, sur le viaduc.

Oh ! J'admire encore ce qu'ils appellent leur monde,
La profusion de couleurs, saveurs, ou encore erreurs sur cette immense rotonde.
Comme estompées, les voilà recouvertes d'un joli drap blanc.
Comme apaisés, ils repartent à la découverte de leurs rêves d'enfants.

Déjà, les sommets se parent de leurs belles créations glacées,
Au creux de la victoire quelques fleurs ont percés.
Je suis la seule demoiselle, qui au-dessus des cimes les observe.
Ceux et celles qui sont de mon inspiration, la réserve.

Ici, le battement de mes ailes défie le vent.
Tout semble plus clair, tout à l'air si prospère.
Et comme dénichés par ma prière, s'envolent les vers,
S'incrustant dans ma plume fidèle, et ainsi dans le temps.

Mais les maux, ne se pansent pas quand les cicatrices sont à vif.
Les histoires ne s'écrivent pas, quand le silence est addictif.
Témoin de ces dérives de foi, l'acte semble ma seule chance.
Quand les mots ne se pensent plus, je fais en sorte qu'ils se découvrent une existence.

Oh ! J'ose croire que c'est la fontaine souveraine de mes larmes,
Qui a su toucher le cœur immortel de ce tambour incessant.
Par l'offrande de sursis, cet espoir immaculé a détourné leurs armes,
Leur a laissé voir le visage parallèle, d'une réalité autrement.

En ces opportunités rares, les hommes cessent de tourner en rond :
Ils s'interrogent. Le hasard n'est plus comme la certitude, un puit sans fond.
Cependant, il leur manque la force d'affronter leurs démons.
Décidément, les planques en amorce auront eu tous les noms.

Mais qu'ils les abrogent, qu'ils les abrègent ces promesses en carton.
Cette poudre scintillante les invite à la paix, un processus d'acceptation.
Quand calme, magie et partage sont les ingrédients détonants d'un manège d'émotions,
L'avenir a besoin d'eux, comme le cortège d'une fanfare en floraison.

Alors je cris, je chante à tue-tête pour qu'ils m'entendent,
Qu'ils cessent leur casse-têtes, déployent leurs guirlandes.
Mes amis, il est toujours temps d'apprendre à vivre sans regrets,
Quelle symphonie, quand vous viendrez surprendre vos destinées.

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