Les adultes dépassés se plaignent du manque de temps,
 Reprochent la belle jeunesse de leur temps de détente.
 Mais je décide de garder le doigt sur la tempe
 Contemplant nos âmes se mettant à une mort lente.

 Je ne suis qu'un gosse qui depuis son plus jeune âge
 Passe son temps à se retourner sa propre rage
 Ne me dites pas que j'ai le temps pour le planage
 Sinon vous vous retrouverez en ramassage.

 Le bonheur était présent que quand j'étais gosse
 Je passais mon temps dehors et pleurer mes proches.
 Dès lors, ce sont les cours et mon âme que je brosse
 Et c'est ma naïve âme que les ennemis fauchent.

 J'avais les idées d'une vie utopique
 Les rêves méprisants d'un jeune enfant atypique.
 Aujourd'hui ce sont mes espoirs qu'on revendique
 Mon destin est un lointain souvenir authentique.

 Maintenant je gratte pour oublier que je meurs
 Que je regarde la montre en attendant mon heure
 Monsieur l'horloger retarde ce triste malheur
 Je sens mon jeune esprit s'attarder de mon cœur.

 J'ai assez donné
 Assez étonné
 Je fais rêver les nouveaux nés
 Et fais regretter les aînés.

 Aujourd'hui mon écriture noire les attriste
 Et ils plaignent notre belle jeunesse dépressive
 Ils ne savent pas que ce sont leurs peurs qui nous nourrissent
 Qui nous intriguent et nous tuent mais qui nous ravissent.

 D'habitude je ne parle pas à ce Diable
 Mais là, lui-même ne comprend pas mon triste mental
 Il a décidé de prendre notes de mes fables
 Il les écoute mais ne trouve pas la tendre morale.

 Et puis on parle souvent de cette fameuse rupture
 De cette dispute, discussion qui rend tout plus dur
 Alors on avance vite, on se bâcle, on carbure
 On les évite mais on atterri dans ce mur.

 Sachez que nous gardons espoir, nous avançons
 On a cherché à trouver une simple solution
 Sache que c'est plus facile à dire à reculons
 Je me laisse noyer dans cette incompréhension
 Laissant mes aînés me dire pardon
 Et ce, sans jamais les pardonner.

Stupid human race