Chapitre n°6 :

Pendant la séance, Marinette et Adrien mangent instinctivement le pop-corn ayant été posé entre eux et ce qui devait arriver arriva : en voulant prendre du pop-corn en même temps, leurs mains se touchent. Ils s'excusent, rougissant, et retirent leur main. Adrien décide de donner le pop-corn à Marinette, la brune accepte, touchée par la galanterie du jeune homme, mais encore une fois leurs mains se touchent. Pendant tout le film, ils sentent un brasier dans leur bas-ventre et ne peuvent que s'imaginer à la place des personnages, en particulier lors des scènes romantiques et érotiques. Quand le film se finit, c'est une délivrance pour les deux jeunes gens qui ont eu beaucoup de mal à tenir. Adrien décide de ramener Marinette chez elle, devant la porte de son immeuble, ils se font la bise, cependant, Adrien sent le doux parfum de Marinette dans son cou et elle son eau de Cologne. Adrien fait alors un bisou sur la joue de Marinette, la faisant rougir.

« Hum... Marinette... tu sens bon...

_ M-Merci Adrien... C'est un parfum à la rose. Adrien se penche davantage pour sentir et expire un air chaud chatouillant le cou de la brune rougissant de plus belle. Adrien se relève, sentant qu'il va dépasser la limite.

_ Il sent vraiment très bon... Il te va très bien... Au revoir Marinette...

_ Au... Au revoir... »

Il a fallu un effort surhumain au blond pour ne pas l'embrasser dans le cou, décidément, cette fille le rend complètement fou. Il va dans une ruelle et se transforme pour rentrer plus vite. Sur le chemin, il reçoit une alerte sur son cat-phone, M. Pigeon s'est ENCORE fait akumatiser, des années que cela dure, cela est devenu une routine. M. Ramier voit quelqu'un ne respectant pas les pigeons, il s'énerve, il se fait akumatiser et ceux-ci au moins deux fois par semaine. Ladybug et lui ont même arrêté de compter depuis. Il se rend donc sur les lieux et y trouve sa lady, tout aussi fatiguée de cette histoire grotesque. C'est devenu tellement habituel qu'ils arrivent maintenant à le vaincre sans utiliser leurs pouvoirs. Ils attaquent l'akumatisé dandinant des hanches, les parisiens filment la scène, même s'il y en a de moins en moins à présent. Une fois M. Ramier redevenu normal, les parisiens postent la vidéo sur leurs réseaux sociaux et partent. Ladybug active son pouvoir, obtient son Lucky Charm, qui est, pour une raison qu'ils ignorent, soit un baume pour les lèvres, un spray pour la bonne hallène ou encore un objet circulaire en caoutchouc, et le lance en l'air pour que tout rentre dans l'ordre.

« Bien joué ! S'écrient les deux en se tapant dans les poings.

_ Ce fut un plaisir de te voir ma Lady, même si c'était ENCORE une fois pour M. Pigeon. D'ailleurs ça te dirait que l'on se promène un peu tous les deux juste avant que tu ne te détransformes ? Propose Chat Noir en se penchant légèrement vers Ladybug qui rougit.

_ Oh... euh... D'accord je v...

_ Chat Noir ! Je peux vous parler en privé s'il vous plaît ? Demande une jeune fille arrivant devant lui, ayant l'air gênée.

_ Euh... Chat Noir se tourne vers sa lady, affichant une mine contrite.

_ Ah dommage. Peut-être la prochaine fois, à plus chaton. Elle lui fait un bisou sur la joue sans réfléchir et part, le faisant rougir.

_ Désolé pour ton rendez-vous mais c'est vraiment important. Est-ce que saurais où il y a un endroit à l'abri des regards et des oreilles.

_ Hum... pourquoi pas derrière ce bâtiment ?

_ D'accord. Ils se rendent alors derrière un bâtiment assez isolé.

_ Alors c'est pourquoi ? C'est pour un autographe ? Si c'est ça, je comprends parfaitement, qui pourrait résister à mon chat-rme félin ?

_ Hum... avant j'aurais dit Ladybug mais j'ai comme l'impression que ton chat-me félin est entrain d'agir sur elle aussi, un effet à retardement je suppose. Mais non, ce n'est pas pour un autographe. La jeune fille s'assoit sur un banc et baisse la tête, restant, un instant, silencieuse, cherchant sûrement ses mots. Déjà je tiens à me présenter, je m'appelle Sophie Delhorne, je suis maîtresse dans une école primaire et depuis 5 ans je suis en couple avec un homme qui est juge d'instruction, il s'appelle Justin Balois et il est assez connu dans le domaine juridique. »

Chat Noir se retient deréagir, reconnaissant parfaitement ce nom et se rappelant maintenant l'avoirrencontré elle et Justin lors d'un repas pour féliciter ce dernier d'uneaffaire ayant fait grand bruit. Justin lui avait paru charmant, fier de sesexploits et très charismatique, en revanche Sophie était restée un peu enretrait et n'avait pas voulu lui dire le problème quand il lui avait demandé enprivé.

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