J'ai décidé que dans cette histoire, les scènes " lemon " n'avaient pas leurs places. J'ai construit de mon mieux un monde un peu complexe et magique, avec une histoire que j'essaie de gérer de mon mieux Et je pense réellement qu'une scène érotique viendrait gâcher tout le travail que j'ai fait jusqu'ici. Merci de comprendre ma décision ( allez quoi vous comprenez non ? TT-TT) . Je pense que si une histoire plait réellement, ce genre de scène n'est pas " obligatoire" pour donner du piment au récit.

Chapitre 29 :

Un soleil aux lueurs un peu glacial peinait à sortir des épais nuages qui envahissaient le ciel grisonnant. Fëanturi était rentré parmi les siens à peine la réunion terminée. Pourtant et malgré le but qui était le siens pour le moment, il avait gardé à l'esprit l'agressivité avec lequel le capitaine Kidd, l'avait regardé tout le long de la réunion. Sans parler de son langage dont chacun des mots qu'il avait prononcé, lui avait semblé être des poignards que le loup rouge, aurait bien aimé lui balancer en plein visage.

Pourtant et ceux malgré l'arrogance et l'impertinence de ce jeune homme, l'elfe quoi qu' un peu agacé n'avait eu aucune envie de perdre plus de temps à se justifier, d'une faute qu'il n'avait pas commise.

" Toi je ne t'aime pas."

C'est quelques mots, sans doute auraient pu lui faire ressentir un quelconque sentiment, comme " la peur " ou " la tristesse "  " la méfiance ",  si il n'avait pas été lui même. C'est à dire un Elfe millénaire. Mais pourtant de ces sentiments négatifs il n'en ressentit aucun. L'impression qu'il avait eu en voyant ce grand loup rouge à la forte musculature, lorsqu'il lui avait lâché cette petite phrase assassine, fut la vision fugace d'un jeune chiot aboyant pour impressionner et jouer les grands.

De son point de vue, de conflit entre eux  il n'y en avait aucun. Et seul Kidd cherchait d'une façon ou d'une autre, à se disputer avec lui. Mais Fëanturi n'était pas un jeune homme impulsif, près à tout pour qu'on l'écoute , et qu'on le remarque. Non il était sage, calme, et apte à analyser avec un certain sang froid n'importe quel situation. Même celle dans lequel il se trouvait actuellement...

L'heure était encore assez matinale et fidèle à sa nature, l'elfe n'avait eu besoin que de bien peu de repos pour se sentir en pleine forme. Ne souhaitant pas déranger ses souveraines avec une audience un peu trop matinal. Il avait donc décidé de profiter de ce moment calme, et magnifique ou le soleil commence à se lever sur la foret d'argent, et qui était là le coeur et les poumons de son peuples. Depuis le premiers age de cette terre, les siens vivaient ici, protégé par leurs puissantes magie, mais aussi par de fabuleux guerriers archers, épéistes et mages qui protégeaient vaillamment leurs frontières.

Les habitations de son peuple avaient été construites avec le respect de la nature. Notion forte et importante à leurs yeux.  Ne voulant aucunement, faire souffrir les arbres qui avaient leurs propres source de vie consciente. Les maisons, le palais d'argent, ainsi que toutes les autres infrastructures avaient été construites sans que rien ne les obliges à mutiler le moindre arbres. C'était eux qui se pliaient à nature, et non l'inverse.  Situé à bien des mètres au dessus du sol, il était évident pour toutes personnes vivant et venant en visite chez eux, qu'il ne fallait en aucun cas avoir le vertige. Des ponts, reliaient entre eux, les différents quartiers de cette ville forestière Elfique, et malgré leurs apparences frêles, leurs solidité n'était plus à prouver. De toute manière les pas des habitants en général étaient si léger, que les ponts pourtant âgés eux aussi paraissaient comme jeune.

Depuis un peu plus d'un siècle à présent Fëanturi vivait au palais d'argent, et servaient ces deux souverains avec fidélité et dévotion. Ce qu'il aurait pu nommer comme étant son " chez lui"  était une vaste pièce aux mobilier discrets, et aux larges fenêtre ovale, qui laissaient passer une agréable et douce lumière à longueur de journée. Lorsqu'il ouvrait les battants de bois, il pouvait entendre avec facilité la rivière qui coulait non loin de là. Ce chant de la nature, l'elfe l'aimait beaucoup, et il n'était pas rare que cette âme sage, éprouve parfois le besoin de l'écouter.

Cependant ce matin là, Fëanturi n'était pas dans sa " chambre ", et n'écoutait pas le chant des arbres, de la rivière, ni même des oiseaux qui volaient paisiblement dans le ciel. Il était debout sur l'esplanade du palais d'argent, et ne faisait que bien peu attention à l'un de ses plus vieux ami et qui jouait de la harpe à quelques pas de lui, en cet heure matinal. Un vent léger et un peu fraie fit s'agiter sa longue chevelure blonde qui oscilla un instant dans son dos. Son regard bleue observa encore un peu le soleil naissant, et qui avec vigueur semblait chercher à chasser les nuages qui nuisaient à son éclats.

- Fëanturi mon ami, ton esprit est si perturbé que c'est à peine si je te reconnais, Murmura la voix quasi chantante de Elacan. 

A peine avait-il dis cela , que ses longs doigts pâle lâchèrent les cordes de sa harpe. Avec élégance il se releva de son large tabouret en bois clair et à l'assise confortable. Lui aussi avait de long cheveux blond, mais la teinte était un peu plus foncé, et leurs longueur n'allaient pas au delà du dessous des épaules. Vêtus d'un souple manteau de couleur bleue nuit, et d'une tunique de la même teinte, Elacan s'approcha de son vieil ami, puis se mit à lui sourire.

- Des notre , je crois que tu es le plus étrange, affirma t-il en croisant les bras, puis en jetant à son tour son regard sur l'horizon magnifique à cette heure de la journée.

-Je crois mon ami que nous nous connaissons depuis bien trop longtemps, reconnu Fëanturi en lançant qu'un bref regard à son interlocuteur. Je n'ai même plus besoin de parler, pour que tu comprennes ce qui agite mon âme.

- En effet je te connais bien, reconnu simplement Elacan en inclinant joliment la tête. Tu as déjà souffert d'un amour impossible avec le précédent prince renard. Ne t'attache pas encore une fois l'un de ces êtres... qui je le crois ne t'apporte que peine et souffrance...Crois bien mon ami, que je ne sorts pas là, un jugement sévère à leurs encontre. Mais tu as souffert bien longtemps après la disparition de Lane, aucun de nous ne souhaite te revoir dans cet état.

Un silence accueilli les propos de son ami. Mais pourtant aucune hostilité n'accueillit ces quelques paroles, qui pour d'autre auraient pu être prise comme " blessantes". Seul le souvenir de son départ la veille au soir, lui reviens une fois de plus à l'esprit. 

Debout devant le portail magique, l'elfe revoyaient encore  Rex bailler à s'en décrocher la mâchoire, ce qui à se manque de tenue l'avait un peu choqué. Avant de partir, il avait pris soin de saluer une dernière fois Papy , Marco ainsi que le petit prince qui de toute évidence n'avait qu'une envie, rester en tête à tête avec son protecteur. Ce détail l'amusa un peu, car cette passion et impatience toute juvénile avait eu quelque chose de touchant pour lui. En vérité il s'était attendu à partir , sans que personne n'en soit témoins et à la limite en rien cela ne l'avait dérangeait. Mais Law était venu lui souhaiter " bon voyage". A cela Fëanturi, toujours aussi pointilleux, lui avait affirmé que c'était pas à proprement parler un voyage qu'il entreprenait, mais juste la traversé d'un portail magique.

- Écoutez, murmura Law visiblement mal à l'aise car sa main massait avec nervosité sa nuque un peu raide. Je suis désolé de la manière dont Kidd se comporte avec vous...Il est un peu...hum brute au premier abord, mais ....

- Ne vous excusez pas de la faute d'un autre mon ami, sourit Fëanturi en levant lentement une main devant lui. Je sais ce qui pousse ce loup rouge à être agressif envers moi, affirma t-il en voyant l'air surpris de docteur. N'oubliez pas que je suis doté d'une certaine clairvoyance, en ce qui concerne l'âme des gens...Il vous aime et souhaite vous récupérer. Et je ne suis pour lui qu'une gêne et un obstacle. Dans ce cas j'imagine au vu de son fort tempérament, que ma présence ne doit pas lui être agréable...Mais rassurez vous, de mon point de vu il n'est en aucun cas mon ennemi.

- Ah ? Me voilà rassuré. Je reconnais que j'avais presque oublié, ce don que vous avez de pouvoir lire en toute personne. Se rappela le sombre loup, en relevant ses yeux gris sur la prunelle bleue de l'être magique. Vous savez....

- Je sais bien que mes efforts pour vous chérir d'avantage sont inutile. Que votre coeur même si il ne cherche pas vraiment à s'ouvrir à celui de votre ancien amant, reste tourné vers lui malgré tout, expliqua d'un ton paisible un peu comme si la conversation qu'ils avaient, été somme toute assez légère.

-....

- Pourtant, même si je sais que je ne doit rien attendre de votre part, je vous demande juste de me laisser la possibilité de veiller sur vous, tout simplement.

- Quoi ? souffla dans un murmure étonné Law.

- Le fait que vous ne m'aimez pas, n'est pas un argument pour moi, sur le fait de vous abandonner totalement. Expliqua l'Elfe. Je veux être l'ombre silencieuse qui veille sur vous, et sur votre bonheur. J'ose m'autoriser à rester prévenant envers vous comme j'aime à le faire. Déclara t-il avec dans sa voix cette franchise qui plus d'une fois en avait déstabilisé plus d'un. Et si cette attitude, vous mets mal à l'aise, ou vous froisse d'une quelconque manière, alors dite le moi et j'arrêterais, en rien je ne veux vous êtres désagréable.

- Mon dieu votre gentillesse me culpabilise, lâcha Law en baissant la tête. J'ai l'impression d'être un affreux manipulateur qui se sert des sentiments des autres. J'ai de l'amitié pour vous seigneur Elfe..mais j'ai soufferts en amour, et je ne sais pas si je veux m'ouvrir à nouveau à ce sentiment. Kidd....est trop dur à vivre....même si il a su à de rare occasion être tendre...j'ai malgré tout souffert....

-  Laissez lui une chance de changer, il est jeune et cela est encore possible. Et alors peut-être qu'un avenir plus heureux vous attendra ?  conseilla Fëanturi, afin d'au moins rassurer Law qui à ce moment là, lui montrait une visage perdu et un peu triste. Cependant accordez moi une faveur..juste une..

- Laquelle ? Questionna le docteur en relavent son visage rougissant de gêne en direction de Fëanturi.

- Si ce loup rouge, ose vous faire du mal. Si il ose, vous faire pleurer et vous maltraiter....Comme je l'ai vu dans votre passé....Il aura affaire à moi.....je sacrifie mon amour, pour votre bonheur, mais je ne laisserais personne vous faire du mal, je serais intransigeant là-dessus..

Stupéfait car jamais Law n'avait eu quelqu'un d'aussi doux et galant envers lui, le loup noir avait observé durant quelques secondes l'elfe qui lui faisait face. Ce dernier malgré ses paroles, restait d'un calme parfaitement déstabilisant. Après l'avoir salué en posant une main sur son coeur, Fëanturi s'était autorisé à prendre sa main tatoué du médecin sur lequel il déposa un simple baisé. Rouge de confusion, Law en était devenu muet, et c'est avec maladresse qu'il le salua quand il le vit disparaitre à travers le portail magique. Rex qui avait été témoins de cette scène, avait détourné le regard ailleurs, et avait fait semblant de n'avoir rien vu, rien entendu.

Cette discussion faite la vielle même, Fëanturi eut cent fois l'occasion de se la répéter mentalement cette nuit là. Un souffle avec une certaine peine mêlé à de la fatalité, passa ses lèvres naturellement rosé. D'un geste compatissant Elacan, posa sa main sur son épaule.

- Laissons ce genre de chose de coté, murmura le bel Elfe en se forçant à sourire un peu. J'ai des choses bien plus importante à faire. Et si tu veux savoir de quoi je parle Lacan, accompagne moi près de nos souverains. Il en va de la mission sacrée du prince renard, et c'est bien plus important que la peine qui loge dans mon coeur.

Un simple hochement de tête délicat accueilli la proposition. Et puis sans plus rien ajouter de plus, les deux Elfes quittèrent l'esplanade, ou un vent frai commençait à souffler, pour se diriger en direction du palais d'argent.

****

Dans les appartements où logeait Zoro, les rayons faibles du soleil n'arrivait pas à illuminer la pièce. Et pour cause, les épais rideaux qui encadraient la large fenêtre étaient encore tirées à cette heure-ci. L'heure pourtant était au réveil. Et Hildegarde qui était d'une ponctualitée quasi militaire, eut ce matin là un léger soucie pour entrer dans les appartements de son maitre, afin de  lui servir le petit déjeuner. Une barrière avait été dressée devant la porte, et était si puissante qu'il lui était parfaitement impossible de la faire disparaitre. Pourquoi une telle chose était présente à un tel endroit ? A cette question la jeune Hybride ne trouva aucune réponse.

A l'intérieur dans le large lit recouvert de couvertures épaisses, se trouvaient deux silhouettes tendrement enlacées. L'une d'entre elle appartenait bien évidement au propriétaire des lieux, tandis que l'autre voyait seulement deux longues oreilles or, ainsi que quelques mèches de cheveux  blond sortir du dessous des couvertures. Vaguement le prince renard, commença à s'agiter, en poussant une sorte de petit geignement plaintif qui démontrait clairement que se réveiller, n'était pas une option qui lui plaisait le plus pour le moment. Pourtant quoi qu'il en dise et quoi qu'il pense, le processus d'éveil était enclenché, car tout doucement ses yeux d'un bel azure s'ouvrirent.

A l'inverse Zoro paraissait sourd au moindre bruit. Tout en grognant dans son sommeil, il relâcha son Prince qu'il avait jusqu'ici tenu tendrement contre lui, avant de lui tourner le dos, et de rependre ses ronflements là, ou s'étaient interrompu un bref instant. 

Le regard encore dans le vague, les cheveux en batailles, Sanji se positionna sur le dos puis sortit ses bras des couvertures dans le but tout à fait logique de s'étirer. Son esprit et ses pensées étaient à cette heures-ci encore un peu brouillonne, et c'est avec bien des difficultés que quelques images de cette nuit-là lui revient à l'esprit. Des baisés échangés, des caresses offertes, et puis..et puis.....

- Bon sang, j'ai la tête en vrac ce matin, murmura t-il en se redressant en position assise, avant de sentir une sorte de léger désagrément à un certain endroit de son anatomie. Oh....?

Aussitôt tout ce qu'il pensait avoir oublié lui revient en mémoire. La veille, il avait demandé à son protecteur de passer la nuit avec lui. La proposition n'avait pas pour but bien évidement, de partager simplement son lit en tout bien tout honneur. Et ça Zoro l'avait bien compris. Toujours est-il qu'une chose à présent était certaine, pour le coeur palpitant du prince dorée. Il n'était plus vierge ....et toutes ses angoisses lié à cette perte de " pureté " comme il nommait toujours ça , c'était envolé lorsqu'il s'était totalement abandonné dans les bras de Zoro.  Doux , aimant , patient, ce dernier avait su agir dans le but évident que cette première fois reste un bon souvenir pour lui. Et de toute évidence au vu des images qui lui revenaient en mémoire ça avait été le cas.

- Oh là là, s'exclama pourtant à voix haute le renard doré en plaquant ses deux mains sur ses joues écarlates et un peu bouillante. Oh là là...répéta t-il en soulevant un peu la couverture puis en constatant qu'il était nue comme un ver.

- Maitre Zoro, s'écria Hildegarde derrière la porte d'entrée, Vous allez bien ? Pourquoi y a t-il cette barrière ?

- Barrière, répéta Sanji l'esprit toujours à moitié endormi, et à moitié perturbé. Pourquoi..y aurait-il une...

Une fois de plus le jeune Hybride n'acheva pas sa phrase. Presque immédiatement , il se souvient que la veille au soir, il avait fait apparaitre justement une barrière devant la porte d'entrée, afin de ne pas être dérangé avec son petit ami dans ce moment très intime. Confus car il avait oublié de la faire disparaitre, le prince se releva du lit avec sa souplesse habituel, puis voleta quelque instant dans les airs. D'un geste vague de la main il fit apparaitre ses vêtements qui avaient été jeté au sol, et qui l'habillèrent en moins d'une seconde.

Hildegarde en était encore à hésiter quand à la possibilité d'aller voir Papy, Marco où même Law, car cette barrière soudaine qui l'empêchait de faire son travail, commençait à l'inquiéter un peu. Entre ses mains, elle tenait toujours un lourd plateau de petit déjeuner, qui à être maintenu ainsi trop longtemps commençait légèrement à peser. Décidant que rester planter là,  ne l'avancerait pas. La jeune servante tourna les talons au moment même ou à l'intérieur, Sanji faisait disparaitre la barrière, puis venait lui ouvrir la porte.

- Non, non t'en va pas, s'exclama ce dernier l'air désolé sur le visage. C'est ma faute, j'ai oublié de la faire disparaitre ..... pardonne moi.

Surprise Hildegarde cligna un peu des yeux, en voyant le prince se tenir devant elle, avec les mêmes vêtement que la veille. N'étant pas idiote, l'hybride à l'apparence de sourie commença à comprendre, pourquoi le renard doré avait jugé nécessaire d'imposer une telle protection. Mais toujours aussi respectueuse de la vie privée de son maitre, elle inclina la tête en guise de salutation faisait ainsi mine de rien, tandis que Sanji s'emparait de son plateau pour lui venir en aide.

- C'est de ma faute vraiment, répéta t-il, je suis désolé de t'avoir involontairement forcée à garder si longtemps ce lourd plateau dans tes mains.

- Oh ne vous excusez pas prince, assura immédiatement la jeune femme. Si vous me le permettez je vais chercher votre petit déjeuner. Il y a dans ce plateau,  juste ce qu'il faut pour mon Maitre.

- Oui bien sûr, répondit aussitôt Sanji dont l'estomac en effet commençait à montrer quelques signe d'impatience.

A peine Hildegarde avait-elle tournée les talons que le renard doré, alla poser son fardeau sur la table ou il avait pris l'habitude de diner tout les soirs avec son amant. Et puis ayant fait cela, il se dirigea de son pas souple et léger, en direction du large lit ou les ronflements de Zoro se faisaient de moins en moins entendre.

- On se réveil, mon petit tigre, souffla le prince près de l'oreille duveteuse de son protecteur, qui à cela se mit à s'agiter un peu. Tu n'as pas faim ? Hildegarde semble avoir fait des prouesses encore une fois, ça à l'air délicieux....compléta t-il d'expliquer, tandis qu'il s'installait sur le bord du lit.

Pas un mot ne se fit entendre du propriétaire des lieux. Seul quelques piaffements de bouche, indiquant que cette dernière devait être un peu sèche, démontra au prince que le soldat était entrain d'émerger. Amusé de voir son petit ami, tenter de s'éveiller malgré quelques difficulté visible, le jeune homme aux cheveux blond l'observa un instant, avant de laisser sa main glisser sur sa joue. Un petit rire lui échappa même quand le vert tenta d'ouvrir son oeil valide, et qu'il le referma aussitôt, sans doute parce que cela lui paraissait un peu trop prématuré.

- Tu vas y arriver courage, plaisanta Sanji qui s'apprêtait à se relever.

Mais sans qu'il n'ait le temps de comprendre quoi que ce soit deux bras puissants lui ceinturèrent la taille, avant de l'attirer de nouveau sur le lit. A genoux sur le rebord du matelas, le blondinet n'avait pu retenir un petit cri d'étonnement de se faire entendre de sa part. A présent assis Zoro dont l'envie de dormir se faisait de plus en plus discret, garda ses bras noués autour de la taille de son bel amant, tandis que ce dernier, les noués autour de ses épaules.

- C'est toi que je vais manger en guise de petit déjeuner ! Murmura t-il en relevant son visage afin de croiser beau regard bleu azure.

- Mon dieu, te v'la anthropophage ? Taquina ce dernier en déposant un baisé sur le front de Zoro. Je crains que cette particularité ne mette un léger frein à notre relation, ria t-il.

A son tour, le sabreur esquissa un sourire puis relâcha sa " proie". Sans sortir du lit, il attrapa quelques vêtements qui avaient été jeté au sol, et dont il s'habilla en toute hâte avant le retour d'Hildegarde. A peine eut-il le temps d'enfiler son pantalon, qu'il entendait le bruit caractéristique des talons de la jeune femme claquant le sol.  Peu après ça, cette dernière traversa la porte d'entrée qui était restée ouverte, puis déposa un second plateau de petit déjeuner à l'intention Sanji.

- Ah là là, je meurs de faim, déclara le prince en claquant des mains, le visage gourmand. Je mangerait une vache en guise d'amuse-gueule.

Souriant mais calme car il était ainsi le matin. Le soldat admira son amant s'agiter devant lui, déjeuner de bon appétit, et babiller sans interruption, tout en lui lançant une foule de sourire et de regard amoureux, qui lui fit battre son coeur avec vivacité. Silencieux, car il n'était pas dans sa nature de s'agiter autant au saut du lit. Zoro se contenta dans un premier temps de l'écouter, tout en répondant parfois à quelques questions lançaient, par hasard au milieux d'un bavardage intense. Au bout d'un moment , il remarqua que sa servante était sorti de ses appartement, ou alors qu'elle devait être occupée dans la salle de bain.

- Tu....vas bien ? Questionna t-il brusquement, car cette question ou  était caché un sous entendu, il n'avait pas eu envie de la poser devant Hildegarde.

- Bah, oui, répondit simplement le jeune prince en clignant des yeux. Pourquoi tu me demandes ça maintenant ?

- Tu ne m'as pas compris, sourit discrètement Zoro en déposant sa tasse de thé à présent vide sur le plateau. Je ....je veux juste savoir si ça va....si ....comment dire...tu......n'as pas mal quelques part.

- Oh, rougit intensément le blondinet. N...non ça va. Tu as été parfait....c'était vraiment.....souffla t-il en plongeant à nouveau dans ses souvenirs ce qui d'ailleurs l'empêcha de finir sa phrase. Pourtant le long sourire qui s'attira tout doucement sur son visage parut parler à sa place....Je crois que je vais vraiment aimer ça à l'avenir....marmotta t-il à lui même, fort peu discrètement,

- Qu'est-ce qui vous plait tant ainsi, Prince Sanji ? Intervient Hildegarde qui en effet sortait de la salle d'eau, ou elle était entrain de faire couler un bain pour son maitre. Pensant que le  renard doré faisait référence au petit déjeuner qu'elle avait préparée à son attention, la jeune femme ne pouvait s'imaginer que ce dernier ne parlait en aucun cas de cela.

- Je..je parlais de ce thé ! Ouais ! Bégaya de malaise Sanji en levant sa tasse vide. Ouais ! Ce thé ..ou là là , il est parfait vraiment !! Bravo hein...

- Ah ? Je suis ravis de l'entendre , même si c'est le même que d'habitude, je suis heureuse qu'il vous plaise autant.

Face à ce quiproquo à et a cette confusion énorme qui augmentait chez son prince, Zoro ne put s'empêcher d'éclater de rire au fur et à mesure, que le joue de ce dernier reprenait une couleur écrevisse.

Plus tard ce matin là, le tigre avec l'aide de Pipelette alla dans la salle d'entrainement, afin de s'habituer à combattre avec ce nouveau corps qui était le siens. La perception des sons, comme le lui avait affirmé Law étaient en effet à présent accru, et sa vision même si il n'avait qu'un oeil,  s'en était retrouvée grandement amélioré. Afin d'être certain de pouvoir assumer son rôle et surtout protéger Sanji de la moindre menace, Zoro comptait bien s'entrainer avec plus d'acharnement qu'avant.

Comme toujours dans ces cas là, Pedro ainsi que Marco, furent présent afin d'observer et de donner quelques conseils au cas ou.  Des soldats qui avant cela avaient déjà eu l'occasion de s'entrainer avec le sabreur ,qu'ils avaient pris au début pour un " sale humain", étaient aussi présent. Heureux de pouvoir aider d'une quelconque manière le Persdhaa du Prince renard, ils en étaient presque venu aux mains pour savoir qui aurait l'honneur de l'aider à découvrir ses nouvelles capacités. Agacé par cette perte de temps, Pedro avait été contraint de se mettre un peu en colère, pour ramener un peu de calme dans la large salle d'entrainement.

- Où est-ce que vous vous croyez ?! De la dignité messieurs, vous n'êtes pas à la foire ici !

Honteux de s'être chamailler entre eux tel des enfants capricieux, les soldats s'excusèrent. Au font de la salle Kidd était présent, assis en tailleurs à même le sol, observait de ses yeux rouges cette bande d'idiot se chamailler pour des bricoles. Pourtant une chose était certaine pour lui, ci ce tigre voulait découvrir ses capacités et développer ses possibilité, ce n'était pas avec de vulgaire soldats qu'il devait s'entrainer, mais avec quelqu'un capable de lui répondre, comme lui par exemple.

Le problème étant dans tout cela, que son manque d'amabilité allié à ses habitudes provocatrice, risquaient de faire passer son aide, en une bêtes envie de se battre et d'en découdre avec Zoro. Cherchant quel serait la meilleur façon de se proposer comme adversaire, sans avoir l'air comme toujours de vouloir jouer les fortes tête qui cherche à rabaisser tout le monde. Kidd resta de longues minutes à réfléchir, avant de se décider à agir. A quelques mètres de lui les discussions et agitation inutile perduraient et lui fit même pousser un souffle indigné.

- Et si c'était moi, ton adversaire ? Proposa t-il de sa voix puissante, en se redressant sur ses jambes.

D'un geste qu'il voulu nonchalant car pour une fois, il ne voulait pas qu'on ait l'impression qu'il cherchait une excuse pour se battre, il passa la main dans ses cheveux rouge, ou ses oreilles dont l'une qui était abimé se couchèrent un bref instant.  A peine sa phrase était-elle lancé, que des regards suspicieux lui étaient lancés. Et en toute franchise même lui devait admettre qu'il ne pouvait pas leurs en faire le reproche de cela. Son attitude passé, agressive autoritaire, et qui forçait quiconque à s'aplatir devant lui afin de flatter son petit orgueil, n'avait pas fait de lui l'homme le plus agréable du monde.

- Je me propose car, si je penses qu'il te faut quelqu'un de solide et de puissant pour pouvoir te pousser à utiliser, et à prendre conscience de tes capacités. Je suis fort , et j'encaisse plutôt bien les coups, assura Kidd en se pointant du doigts. Les soldats à coté sont des brindilles ...tu vas les casser en deux, en moins de deux minutes c'est évident !!!

- Et pourquoi s'est si évident que cela ?  S'offusqua profondément l'un des soldats présent.

- Parce qu'il est le Persdhaa du prince, il a bu son sang et  qu'à présent sa puissance et certainement au delà de vos capacités de troufion. Avant ça, si j'ai bien entendu les rumeurs vous n'arriviez pas à lui tenir tête...alors à présent vous tous foutu ! Faite vous une raison, vous êtes, faible !!

- Ah là là, constat Marco en mouvent lentement sa tête de droite à gauche, la diplomatie c'est vraiment pas son fort, commenta t-il en voyant le groupe de soldat s'indigner face aux insultes involontaire du loup rouge. Mais au moins il fait des efforts...

- Bordel, arrêtez de prendre la mouche !!! Je cherche pas à vous insulter. Je vous dis juste qu'à présent vous êtes trop faible ! Moi j'ai des pouvoirs, et je suis puissant je pourrais lui tenir tête et le pousser à utiliser au maximum son potentiel.

- Capitaine, vous ne cherchez qu'à vous venter ! Se fâchât encore quelques soldats...

- C'est pas de ma faute, si je suis balèze et vous non, bande de larve ! Craqua enfin Kidd en reprenant son habituel ton arrogant et impertinent. Avec prétention il avait croisés les bras sur son large torse tandis que ses yeux rouge regardaient de haut tout ceux qui l'observaient.

- Bon, bon du calme par ici ! Intervient Pedro en s'interposant entre les soldats et Kidd. Même si ça me fait mal de l'admettre, le capitaine à raison . C'est lui qui sera l'adversaire de Zoro ! Qu'en dis tu ? Questionna t-il en se tournant directement vers Zoro qui jusqu'ici était resté silencieux.

- On commence quand ? Répondit simplement le tigre vert le regard bouillant, un sourire un peu inquiétant sur le visage.

Depuis le temps qu'il voulait mettre une raclé à ce gros prétentieux qui avait manqué de respect à Sanji plus d'une fois , il allait pas laisser passer une telle occasion. Sans attendre d'avantage,  le tigre qui avait estimé, qu'ils avaient déjà assez perdu de temps comme ça,  sortit de ses fourreaux deux de ses épées qu'il avait forgé lui même.

- Qu'est-ce qu'on attends ? Provoqua t-il ! Si tu as peur, tu peux partir maintenant !

- Tu me retires les mots de la bouche, ria avec force Kidd en jetant au loin le lourd manteau qui était présent sur ses épaules.

- Je vous rappel que le but n'est pas de vous faire du mal, mais d'aider le Persdhaa du prince développer ses nouvelles capacités ! Leurs rappela Pedro en tirant une longue bouffée sur la cigarette qu'il était entrain de fumer.

- Ouais, ouais...répondirent vaguement les deux concernées, avant de se jeter l'un sur l'autre.

- Pas sûr qu'on apprennent quoi que ce soit aujourd'hui, ria un peu Marco les mains foncé dans les poches. Ces deux là, on l'air de juste vouloir se taper dessus. Ou là, s'exclama t-il pourtant au bout de cinq minute lorsqu'après avoir reçu un gros coup de poing de la part de Kidd, Zoro recula sur plusieurs mètres en arrière manquant de les percuter de plein fouet....Reculons, Pedro avant de se prendre une châtaigne.

Sans doute ce petit coup de rien du tout, comme le pensait le loup rouge, arriva à blesser d'une quelconque manière la fierté du tigre vert, qui presque aussitôt se mit en colère. Son regard ordinairement vert émeraude, parut briller d'une intensité tel que sa pupille vira rapidement à une couleur doré, comme celle du prince. bientôt une aura du même éclat commença à entourer son corps, tandis que ses muscles ainsi que tout son corps semblaient ressentir un accroissement de puissance comme venu du plus profond de ses entrailles. Ses mouvements bientôt devinrent plus vif, et si rapide qu'ils furent bientôt difficile à distinguer. Ses coups avaient une telle précision et une telle force, que même quelqu'un de l'envergure de Kidd, et qui en rien n'était une demi portion, cru plus d'une fois que l'ancien humain allait finir par le couper en deux. 

Un problème pourtant sembla frapper Marco et Pedro qui analysaient la situation sur  toute ces couture. Face à cette sorte d'éveil à la totale capacité de ses aptitudes, ou du moins à une partie, Zoro ressemblait à présent une espèce de bêtes de combats qui semblait mettre en sommeil ses possibilité de réfléchir, et d'agir en fonction de se ce qu'il pensait et ressentait. A présent il avait toutes les apparences d'une âme combattive, noyé dans la puissance qui le submergeait.

- J'ai l'impression que le fait qu'il soit un humain, fausse certaine donné que nous avons du passer. Comprit Pedro, qui garda avec fermeté son épée qui s'agitait dans son fourreau, car Kidd agacé  à la simple idée de se faire battre, faisait appel à ses pouvoirs d'aimant.

- La puissance des liens du sang, et donc du pouvoir du prince m'a l'air de le submerger un peu, et il lutte avec ça, avec pas mal de difficulté. Mais il faut qu'il arrive à maitriser parfaitement cet état sinon, les risques liés à la mort possible de Sanji restent important.

- On se calme, murmura au même instant Zoro, qui avait l'impression de sentir son esprit s'éteindre à certain moment. Un peu comme si la puissance qui était logé en lui, le dominait un peu trop...Je vais pas me laisser déborder comme ça ....se gronda t-il.

A quelques étages au dessus, Law et Sanji étaient entrain d'étudier de vieux ouvrages anciens dans le but évident de chercher des indices pouvant les mener à une arme divine. En toute franchise leurs recherche ne paraissaient pas être des plus intense.  Et le fait que Papy ne soit pas là pour les aider,  car il avait d'autre chose à faire à cette heure-ci, ne les encouragea pas vraiment à travailler avec acharnement. L'un paraissait pensif, et perdu, tandis que l'autre donnait l'impression qu'un sourire long comme le bras, était vissé à son visage.

Sans grande conviction chacun tournait les pages du précieux livre, qu'il tenait dans les main, sans réellement chercher à lire ce qui était inscrit dessus. Dans d'autre circonstance, Law et sa sévérité naturel aurait trouvé honteux d'agir de la sorte. Mais son esprit pensif, et son coeur un peu plaintif et perdu, paraissait ne pas lui donner le courage de râler. Lentement et après avoir poussé un long soupir d'agacement, il referma son livre et se laissa glisser sur sa table d'étude, où bientôt il appuya son visage dans le creux de ses mains.

- Ça va pas ? Demanda Sanji, qui en profita pour repousser lui aussi le bouquin qu'il n'avait pas vraiment étudié.  Comme toujours depuis le début de la matinée un sourire immense illuminait son visage.

- Ce sourire, marmonna Law dans une moue boudeuse....perdre ta virginité te rend donc si débordant de joie.

- Quoi, mais de quoi tu parles, éluda sans grande conviction le prince doré en posant ses mains sur ses joues. Excessif dans cette fausse " incompréhension " il essayait ainsi de rendre un peu le sourire à son Koohé.

- C'est ça tu vois pas....marmonna Law en souriant un peu. Idiot, lâcha t-il en tapotant du bout du doigts le nez de son petit prince, qui immédiatement se mit à cligner des yeux.

- Pourquoi tu fais cette tête ? Questionna le renard doré en remuant sur sa chaise afin de s'approcher d'avantage du sombre docteur. Tu as l'air triste, et si peiné que je le ressens d'ici...Ces comme des vagues qui cherchent à me submerger.

- Hummm....fit le loup noir hésitant en grattant ses cheveux noir. T'es encore qu'un gamin tu peux pas comprendre...marmonna t-il d'un ton provocateur.

- Quoi ? Non je ne suis pas un gamin ! S'offusqua aussitôt Sanji. Je suis un adulte à présent, tu ne peux plus te cacher derrière cette excuse pour m'empêcher de t'aider, râla un peu le renard dorée, qui s'approcha encore d'avantage de son Koohé, avant de passer un bras autour de ses épaules. Je fais des trucs d'adulte à présent..

- Rien qu'en disant ça t'as l'air d'un gamin, se moqua un peu Law. Et par pitié n'en dit pas d'avantage à ce sujet, je veux rien entendre...

- Ok, je dirais rien, si tu me dis ce qui ne vas pas ! Sinon....

- Sinon quoi ? Tu vas me décrire ce qui s'est passé avec ton huma..je veux avec Zoro, se corrigea t-il. Comme si tu en étais capable.

- Tu mes mets au défis ? Questionna le renard en se redressant sur son siège avant de regarder son médecin avec une pointe d'arrogance, son sourcils étrange relevé. Très bien alors, tout d'abord on s'est embrassé, puis ensuite....

- NON, non c'est bon arrête ! Espèce de marteau t'allais tout me dire ? S'indigna presque Law, qui ignorait bien entendu que Sanji était soulagé qu'il l'ai coupé si tôt. Bon....voilà....hier avant que Fëanturi ne reparte chez lui, j'ai voulu...m'excuser de l'attitude de Kidd a son égard....et il m'a fait comprendre que ce n'était pas la peine et....

- Et en quoi c'est triste ça ? S'étonna Sanji..

- Tu me laisses finir oui ? Marmonna Law son regard gris et sévère planté dans l'azure des yeux de son petit prince. Il....Il sait que même si je ne veux plus souffrir comme avant ..mon coeur reste attiré par Kidd....pourtant....tout en sachant ça, il...semble vouloir continuer à m'aimer en silence et en retrait....j'ai l'impression d'être cruel avec lui....

- C'est difficile de juger les sentiments, ainsi que les émotions des Elfes. Encore plus avec Fëanturi qui ne montre que très peu se qu'il ressent, même depuis que j'ai libérer son coeur....reconnu Sanji l'air pensif. Mais ce n'est pas un enfant...ni un simple adulte comme toi ou Moi....il est sage et intuitif. Il saura agir en fonction de son bien être et du tiens.

- C'est vrai c'est ce que je me suis dis, mais je dois reconnaitre une petite chose, qui me fait un peu...honte. Marmotta Law en montrant un faible écart entre ses doigts. Ma relation avec Kidd a été très dure..car il était excessivement jaloux, il me surveillait, refusait que je parle à qui que ce soit...méprisait mon travail auprès de toi etc....et....niveau galanterie ...bah c'était plutôt....inexistant. Et ...Je ...j'aime assez, la politesse et la douceur avec lequel me traite Fëanturi..j'ai..la sensation d'être respecté et choyé et...et je crois que j'ai le droit moi aussi d'être un peu..Dorloté ..plutôt que d'être vu comme une simple " propriété ".....

- Mais ......souffla Sanji en se redressant de sa chaise....je suis pas doué pour ça ....Mais ....tu serais pas attiré par eux deux par hasard ?

- Quoi ? s'exclama Law d'une voix étrangement aiguë. Non, ..pas du tout ! Je ..je ne veux pas me jeter dans une histoire d'amour. Ce que je dis c'est que dans mon idéal, j'aimerais juste être un peu choyé ....et respecté..... Mais n..non je ...enfin tu te trompes..... garde juste, ça en tête.

- T'es sur que je me trompe ? Demanda avec calme et tranquillité Sanji en posant la main sur l'épaule de son Koohé. Tu sais, je n'ai plus besoin de Fëanturi pour lire le coeur des gens à présent. Alors je peux..

- N'essaies même pas ! Gronda avec fureur le loup noir, en se redressant à son tour de son siège.

- Je vois, répondit paisiblement le prince pas impressionné par ces éclats de voix mêlé de grondement. Je comprends à présent pourquoi , tu es si perdu, et si triste. Tu as honte d'être attiré par eux deux. Kidd parce que s'est ton ancien amant et qu'il t'aime toujours. Avec qui tu as eu une histoire forte avec sertes quelques beau moment, mais aussi...de grosses difficultés mêlé à des douleurs.... Raison pour laquelle vous vous êtes séparé. Et Fëanturi qui en plus d'être beau, doux  galant, polie et aimable avec toi. Il te porte sur un petit pied d'estale, qui je pense flatte un peu ton orgueil non ?

- Je t'ai dis de ne pas lire dans mon coeur ! Gronda une fois de plus Law les poings serrés. Et non, je ne suis pas assez prétentieux, ni orgueilleux sous prétexte que Fëanturi me porte soit disant sur un pied d'estale....

- La moindre de tes paroles, le moindre de tes gestes lui plaisent et lui fait prononcer de douces paroles à ton égards. Qui ne serait pas flatter par ça ? Commenta Sanji, le regard de plus en plus franc planté dans les yeux du loup noir.  Kidd à l'inverse est sertes plus rustre, mais te ramène immanquablement à qui tu es...c'est à dire Law...mon Koohé...et le médecin le plus douer de la principauté....Il reste sincère, et ne te noie pas dans des flatteries...Les deux sont attirant pour toi, pour des raisons différentes lié à leurs deux personnalités bien différente.

- Sanji ! S'écrit Law les mains plaqués au niveau de son coeur. Ne lit pas...

- Je  n'ai pas besoin de lire dans ton coeur pour comprendre ça ! Le coupa Sanji qui à cet instant démontrait la puissant de son intuition. Mais rappelait aussi au loup noir qu'il n'était plus un petit gamin insouciant, mais au contraire une semi divinité. Je ne te juge pas, j'expose les fait à vive voix pour que tu en prennes conscience .... Les choix, et les décisions que tu prendras ainsi que les répercussions qui en découlerons, auront des conséquences sur chacun d'entre eux. Alors  la seule chose que je peux te dire c'est...  Réfléchie bien avant de prendre cette même décision.

- Tu m'énerves ! S'emporta le sombre loup noir dans un grondement quasiment bestial.

Avec rapidité le jeune homme à la chevelure sombre quitta la pièce, où après être sorti il claqua vigoureusement la porte.  Calme et maitre de lui même, Sanji l'avait suivi du regard en passant la main dans sa chevelure blonde.

- C'est pourtant lui, qui m'a appris à bien réfléchir avant de faire un choix, car des conséquences importante peuvent en découler. En quand je lui dis de faire de même il s'emporte, murmura à lui même Sanji, qui se sentait malgré tout un peu honteux d'avoir autant vexé Law. J'irai m'excuser plus tard, je crois que pour le moment il ne veut plus voir ma tête...

*****

Et voilà pour le chapitre 29.

Alors, je sais que beaucoup n'aiment pas Fëanturi et le fait qu'il tourne autour de Law. Et je dois dire que j'ai failli me contraindre à ne pas suivre mes idées et inspiration....ce qui m'a un peu bloqué aussi sur cette histoire. Mais comme on me la souvent dit ( merci d'ailleurs 🤣 ) j'écris avant tout pour moi même, et j'ai vraiment envie de travailler pour une fois sur un " triangle  amoureux." chose que je n'ai jamais fait...donc je m'excuse si ça vous plait pas, mais j'aime vraiment ce que j'ai mis en place pour nos trois protagonistes, et ça me peine de m'obliger à ne pas suivre mes idées et mon intuitions ( Pardonnez moi TT-TT)

J'espère dans tout les cas, que ce chapitre que j'ai mi bien trooooop longtemps à écrire vous aura plu.

Je pense parler un peu d'Emérialle dans le prochain ( pas sûr)