Chapitre 28 : Soutient de Mélio.
Chapitre 28 :
Son sommeil était lourd, très lourd. Comme si une chape de plombs s'était posée sur son esprit encore endolorie par l'épreuve qu'il venait de subir. Son corps le faisait encore souffrir, car ses muscles durant la cérémonie des liens du sang, s'étaient tendu avec une telle extrémité qu'il avait cru l'espace d'un instant qu'ils allaient finir par se déchirer. Son dos lui faisait mal, son crâne lui faisait mal. En vérité tout son être lui faisait mal. Et si il avait été conscient, sans doute aurait-il pu entendre les explications des vieux mages, fasse aux inquiétudes de son amant.
Son corps humain dénué de la moindre goute magique, comme tout ceux de son espèce, avait vu arriver en lui, une dose massive et soudaine de magie extrêmement pure. Pour s'y habituer, son corps avaient de toute évidence besoin d'un certain temps d'adaptation, qui se justifiait étrangement par ce lourd sommeil. A peine avait-il eu le temps de fanfaronner, auprès du prince, qu'il avait presque immédiatement perdu connaissance.
Depuis, un sommeil lourd l'accablait, et l'empêchait de se réveiller. Sous la haute surveillance de Hildegarde, qui ne prenait que bien peu de repos, malgré les demandes de Sanji. Zoro dormait, comme si son corps ou son esprit refusait de le laisser se réveiller. Parfois la jeune servante à l'apparence de sourie, voyait le prince venir veiller ce dernier avec elle. Et pendant que le soldat dormait en laissant ainsi son corps s'adapter à la pureté de la magie de Sanji, eux se soutenaient dans cette épreuve. Qui voyait pour l'un un maitre en bien triste posture, et pour l'autre un amant qu'il avait mené lui même à cette souffrance.
Mais ce que ces deux-là se disaient Zoro ne les entendaient pas. Il dormait trop profondément pour cela. Et pourtant, malgré cette léthargie physique et mental, il crut durant un songe plonger dans une sorte d'univers parallèle. Une salle de cinéma, tel que celle où il avait été enfant avec ses amis de l'orphelinat, ainsi que ses tuteurs apparut devant son regard. Aussitôt le voile qui cachait le souvenir d'avoir vu Mélio lorsqu'il avait failli mourir se déchira. Sûr de lui, et de ce qu'il allait rencontrer dans ce curieux endroit . Cette fois-ci Zoro avança le long d'une allée qui séparait plusieurs rangées de sièges pourpres et moelleux. Aucune ombres vaporeuses aux formes vaguement humain n'était présente cette foi-là. Mais parfois il s'arrêtait tout de même un instant dans sa marche, afin de chasser avec colère, cette " stupide " queue de tigre qui avait poussé dans son dos...
- Nya ha ha ha ha, éclata avec une belle vivacité la voix du maitre du monde qui sépare la vie de la mort. Tu as tellement changé.
Toujours aussi élégant, toujours aussi fière dans son maintient ainsi que son port de tête. Le chat noir, après avoir traversé une petite scène située devant l'écran de cinéma, avança en direction de Zoro en faisant tournoyer sa longue canne entre ses pattes. Comme toujours Mélio avait l'apparence typique d'un Gentlemen du 19èmes siècle.
- Ne me dite pas que je suis encore mourant ? Lâcha en guise de salutation l'homme qui pour le moment refusait d'être vu autrement que ce qu'il avait toujours été. Je dis ça parce que....Marmonna t-il en passant la main sur son crâne, où il rencontra ses oreilles duveteuse.. ...enfin me voila de nouveau ici et ....
- Nyon, nyon ne t'en fait pas, tu es tout ce qui a de plus vivant. Chat n'a rien à voir ! Assura dans un geste élégant Mélio qui se positionna devant lui. Avec grâce il réajusta le bouffant de sa cravate de soie qui ornait son cou.
- Pourquoi je suis là ? Questionna le vert en voyant que Mélio se satisfaisait du simple fait de faire languir les choses. Sachant que dans cet univers créé par se chat à demi divin, il n'avait aucunement le dessus. Zoro s'efforçait de garder un certain calme. Ici il avait déjà eu l'occasion de tester, il ne faisait pas le poids. En moins d'une seconde Mélio pouvait par exemple le contraindre aux silences en scellant ses lèvres.
- Comme tu es un peu dans le cirage, j'en ai profité pour te mener dans ton ancien " songe" afin de parler de chose importante Nya. Commença à expliquer le Maitre des lieux. Je suis un peu embêté dernièrement ! Déclara Mélio en se retournant , puis en invitant le soldat à le suivre d'un geste élégant de sa patte duveteuse. Les Elfes et autres créatures magiques ont su pour certains, desceller ma présence dans ton ombre. Personne jusqu'ici n'a osé le formuler, mais je sais qu'ils ont tous de sacré doutes. A commencer par celui qui vous accompagne l'elfe là ..euh ..Nyon de nyon, c'est quoi son nom déjà ?
- Je suppose que vous parlez de Fëanturi ! Vient à son aide Zoro, qui voyait petit à petit l'espace cinématographique disparaitre, pour arriver lentement dans ce qui ressemblait être une large pleine verdoyante. Un bruit d'eau qui coule lui fit comprendre qu'une rivière ne devait pas être bien loin. C'est vrai qu'il est terriblement perspicace ...
- Ça tu peux le dire ! Nya ! Sa perception des choses cachées et vraiment impressionnante, même pour un Elfe. Je veux dire son peuple l'est en temps ordinaire, mais lui..il les dépasse tous de loin. En général, personne sur terre, et ceux qu'importe leurs natures, ne doit savoir que moi Mélio , magnifique divinité féline....Nya ah ah ria le chat noir visiblement amusé de se vanter ainsi. Ne doit savoir que j'apporte mon soutient à qui que ce soit.
- Vous m'apportez votre soutient ? Vous ? S'étonna Zoro en clignant de l'oeil, le temps dans ce lieu était si agréable, qu'il avait l'impression d'être en pleine été. Mais je croyais que votre rôle était de guider, ceux qui arrivent ici et rien d'autre ?
- Oui c'est vrai c'est mon rôle, et l'essence même de mon travail. Reconnu le Maitre des lieux en inclinant la tête tout en tenant son chapeau haut de forme. Nya, mais vois tu jeune tigre. Continua Mélio, en agitant toujours sa canne , qui cette fois-ci fauchait lentement l'herbe de la plaine. Dans les temps très ancien, il arrivait à de rare occasions que les dieux secondaires, accordent un soutient à des êtes exceptionnels Nya ! C'est ce qui d'ailleurs à créer par la suite dans votre monde, ce que vous appelez, " mythe et légende". Même si en vérité se sont de vrais histoires, et non pas des comtes de fées.
- Les dieux secondaires,..ce sont bien les divinités dédié à chaque peuple. N'est-ce pas ? Questionna Zoro songeur.
- Nyaaa, s'exclama dans un grand sourire Mélio en tapotant la tête de Zoro, comme si il avait été un gentil petit garçon bien studieux. Tu t'es drôlement instruit, depuis notre première entrevu. C'est bien chat..euh ça. complimenta t-il. Nya en effet, c'est bien d'eux dont je veux parler. Ma mémoire sur leurs disparitions jadis est étrangement altéré...Nya pour une raison qui m'échappe d'ailleurs....hum..Mais trêves de bavardage inutile. Nya ! Comme tu n'es nullement mourant, je ne peux pas te garder trop longtemps ici.
- Attendez, Je risque ma peau à rester là ? S'inquiéta un peu le vert en se stoppant dans sa marche.
- Et bien oui !!! Répondit simplement Mélio en haussant les épaules, avant de prendre. Écoute Nya, comme je suis la seule divinité capable de traverser les rêves de tout le monde. J'ai dû discuter avec le dieu dragon à travers l'un de ses songes. Nyaaa c'était un tel honneur, si tu savais....Bon, ce n'est pas la première fois que je fais chat....Mais c'est le dieu dragon tout de même...celui qui m'a donné cette apparence divine....Il est..
- Vous vous dispersez là !
- Nya , c'est vrai ! S'exclama avec surprise Mélio. Je disais donc, j'ai eu l'insigne honneur de discuter avec le dieu Dragon, qui m'a accordé le droit de te donner mon " soutient". Lui comme beaucoup d'autres, souhaite voir la fin d'Emérialle, mais aussi de cet éternel cycle répétitif. Je puis donc en guise de "soutient" t'offrir une sorte de don..
- Un don ? Répéta Zoro surpris en se grattant l'arrière de la tête, avant de très vite grogner contre sa longue queue de tigre, qu'il n'arrivait toujours pas à gérer. Pourquoi vous n'offrez pas votre don à Sanji, c'est lui qui en a le plus besoin..pas moi.
- Oh, mais ce n'est pas un don pour le combat. Nya...hum ? Mon ami, ne vois pas ta queue de félin comme un corps étranger, mais plutôt comme un membre de ton anatomie ...ainsi tu arrêteras de te chamailler avec...Nya ah ah ah. Bref....ce que je t'accorde comme " soutient ", vous aidera dans la recherche des armes ayant appartenu aux dieux secondaires durant leurs guerre contre Emérialle.
Sans rien ajouter de plus. Mélio lâcha sa canne de gentleman qui restait debout toute seule, un peu comme si elle était douée de vie. Après cela, il prit la main de Zoro entre ses pattes noire, et toutes douces. Son regard d'un vert clair brillant se posa sur l'intérieur de la paume du soldat, et se mirent rapidement à diffuser une légère lumière. Aussitôt le soldat crut ressentir une sorte d'intense brûlure....qui le fit rapidement grimacer de douleur. Mais la poigne du divin félin était telle, qu'il ne pouvait se soustraire à cette désagréable épreuve. Quelques secondes, qui ressemblèrent rapidement à des minutes s'écoulèrent...
- Et voila Nya, fanfaronna Mélio en lâchant la main, puis en reprenant sa canne qui donna l'impression de lui sauter dans la main. Avec ça tu sauras toujours si vous êtes proches, ou pas d'une arme divine....cette marque réagira toujours à leurs approche, ou en leurs présences...
Après avoir secoué la main, dans un juron qu'il jugea prudent de garder entre ses lèvres, Zoro observa sa paume. Surpris, il put y voir comme une sorte de tatouage magique, qui représentait une patte de chat avec à l'intérieur du coussinet principal, un oeil de félin ressemblant incroyablement à ceux de Mélio.
- Ça fait bizarre...répondit simplement l'humain dans une moue incertaine.
- Soit reconnaissant petit ingrat, Nya ! S'indigna Mélio un peu vexé. Tu devrais être honoré, plutôt que de bouder comme un enfant ! Je te disais donc, cette marque scintillera dès que vous serez proche d'une arme divine...la luminosité augmentera au fur et à mesure que vous serez proche. C'est tout ce que je peux t'accorder comme aide. Le renard doré...Celui que vous appelez Sanji, a bien trop de poids sur les épaules pour qu'en plus je lui ajoute cela !
- Je vois, murmura Zoro avant de tendre la main en direction de Mélio qui la prit aussitôt. Je vous remercie de votre confiance ! Je serais m'en montrer digne !
- J'en suis tout à fait convaincu Nya. Cependant dit toi bien qu'en ayant cette marque dans la main, vos amis comprendrons, si ils sont un peu malin, que tu as le soutient d'une divinité telle que moi. Nya, même si je ne suis pas la plus importante, ni la plus puissante, reconnait que se sera très classe. Nya ah ah ah...Mais au moins c'est moi, qui me serait ouvertement déclaré à vous. L'idée d'être bêtement repéré était entrain de mettre ma fierté d'être divin un peu à mal..Nya ah ah ah !
- Vous prenez toujours tout avec amusement, sourit de nouveau le vert en observant encore une fois l'intérieur de sa main. Mais moi l'orphelin...le soldat..suis très honoré du rôle qui est le mien près de Sanji, mais aussi de ce soutient que vous m'accordez, à travers cette marque. Sur mon honneur, je jure d'en être digne.
- Tout comme le dieu Dragon. Je crois en toi mon garçon, ainsi que dans le renard dorée que tu protèges. Nya ! Je vais te renvoyer dans le monde des vivants, sans altérer ta mémoire sur nos différentes rencontres, car j'en suis certain si je fais ça...Cette fois-ci votre ami Elfe, va réussir à percevoir mon identité dans ton ombre. Mais garde toi bien de dire, que je suis un gentil petit minou...je suis un dieu après tout..
- Je me garderais bien de faire une telle chose, ria nerveusement Zoro. Je n'ai pas du tout envie d'attirer votre colère.
- C'est une très bonne chose ! Nya ! Allez part d'ici Roronoa Zoro, ton corps a repris sa vigueur de jadis. Et moi je t'ai fait offert mon " soutient.." Part accomplir ta tâche de protecteur !
A peine Mélio eut-il le temps de finir sa phase que le bout de sa canne toucha le torse du soldat. A sa surface, il y eu quelques ondulation typique à une goute d'eau, tombant dans une étendue d'eau calme. Immédiatement l'ancien humain eut l'impression d'être aspiré dans un tourbillons d'air. Sa tête, son corps, son être en entier en vérité s'agitait dans tout les sens, et donnait même l'impression d'agir telle une toupie. Un cri se fit entendre de sa part, car à perdre ainsi toute notion, de haut et de bas, le jeune homme avait l'impression que bientôt son cerveau allait s'échapper de ses oreilles.
L'expérience dura un temps qu'il n'arriva pas à chiffrer, car comme toujours quand il se trouvait entre les rêves et le monde " magique " de Mélio , il perdait toute notion du temps. Il y eu alors, comme un étrange claquement. Un peu comme le ferait une porte qu'on ferme un peu violemment. Son corps lui parut de nouveau lourd, et pourtant sa tête et son esprit, sembla tout doucement s'alléger. Il ne ressentait plus de douleurs, plus de souffrance...seule une puissante envie de se réveiller l'agitait à présent. Tout doucement Zoro sentit la chaleur de son lit, la douceur de ses draps, ainsi que le moelleux de son matelas. Ses paupières s'ouvrirent lentement, sur une semi pénombre. Tout d'abord il vit les rideaux de le fenêtre qui étaient face à son lit, et qui étaient à moitiés tirés. De là, une lumière discrète filtrait paisiblement....
Le soldat cligna des yeux un instant avant d'oser se mouvoir un peu. Son corps paraissait un peu ankylosé par un certain manque d'activité. Il voulu, se redresser et s'appuyer sur ses coudes, quand il sentit enfin qu'une main tenait la sienne. Son regard vert, remonta sur cette peau si pâle qui tranchait avec la sienne, longea un bras recouvert d'un riche tissu bleue brodé d'or, et arriva enfin sur le visage de son prince, qui avait fini par s'endormir dans une position un peu étrange.
De toute évidence Sanji était resté assis sur une chaise situé près du lit de Zoro. Mais la fatigue le surprenant, son corps était parti en avant et seul le matelas, où il avait à moitié atterri l'empêcha de chuter lourdement au sol. Sa main tout le long était resté accrochée à la sienne. Près de lui une seconde chaise vide était visible. Très certainement celle d'Hildegarde, conclut Zoro qui connaissait parfaitement la fidélité de sa servante.
Dans un geste doux, le protecteur reprit le contrôle totale de sa main qui alla presque immédiatement caresser les doux cheveux en désordre de son amant. Sur son passage ses oreilles d'or à présent elles aussi, commencèrent à bouger un peu réveillant ainsi leurs propriétaire.
- Hum....fit le renard qui n'avait pas vraiment bougé de son étrange position.
Avec une certaine lenteur ses yeux chargés de long cils noirs se mouvèrent. Après quelques secondes, ou son esprit sembla un peu perdu, il se redressa soudainement en poussant une longue plainte à cause des courbatures lié à sa manière particulière de dormir. Ses yeux bleue bientôt croisèrent celui d'un beau vert de son protecteur, qui était resté assis dans son lit, le laissant se réveiller tranquillement.
- Enfin, tu ouvres les yeux, marmotta un peu ému le prince, avant de prendre une grande inspiration. J'ai cru que ma magie t'avait tuée pour de bon ! Déclara t-il la voix grelottante...avant de grimper à genoux sur le lit, pour ensuite encercler le cou de son amant de ses bras.
- Je suis désolé, souffla Zoro près de la longue oreille dorée qui tremblota sous son souffle, puis en le gardant tout contre lui. Je ne voulais pas t'inquiéter autant.
Il n'y eu à ses excuses qu'un vague marmonnement, que le jeune tigre n'arriva pas à déchiffrer entre les reniflement, et les larmes de son amoureux. Soulagé en réalisant qu'il n'avait pas tué son " homme " à cause de sa magie, Sanji laissa enfin parler les angoisses, qu'il avaient contenu en lui durant trois jours. Des larmes de soulagement se mirent à envahir ses yeux azure, tandis que tendrement Zoro lui embrassait la joue. Parfois, le vert faisait semblant de le " gronder " ..En lui disant..
- Allez, calme toi, je suis là à présent..ne pleure plus enfin..
Quand après un bref repos, Hildegarde revient près de son maitre pour veiller sur lui, cette dernière poussa un profond cris de surprise et de soulagement mêlés. Ses mains fines étaient montées devant sa bouche, tandis que d'un petit pas pressé, elle s'approcha de son Maitre à demi humain à présent, et qui avait toujours son petit prince accroché à son cou. Les yeux remplies de larmes, la jeune hybride la salua avec une émotion et une joie difficile à contenir.
- Maitre Zoro, je suis si heureuse de vous voir enfin éveillé, reconnue t'elle en se mouchant discrètement. Je suis si soulagée.
- Je m'excuse de t'avoir causé autant de soucie à toi aussi, souffla t-il d'une voix un peu étranglé...Bon sang...Sanji..lâche moi tu m'étouffes.
- C'est pour te punir de m'avoir inquiété de la sorte durant trois jours ! Subit en silence, provoqua le blondinet dans un petit rire bien plus agréable à entendre que des larmes.
Sans doute était-ce parce que Hildegarde était un peu chamboulée par la joie de revoir son maitre éveillé et en bonne santé, qu'elle ne s'offusqua pas de cette étrange scénette qui se passait sous ses yeux. Mais rapidement, la jeune hybride reprit ses habitudes, et alla chercher en toute hâte une bon petit déjeuner pour son maitre, mais aussi pour le prince qui avait bien peu mangé dernièrement. A présent un long sourire ornait son visage, car à nouveau son Maître était là.
D'ailleurs à peine ces deux là eurent-ils le temps de prendre leurs petits déjeuner, ou sans que Zoro n'ait le temps de parler une seconde, Sanji lui raconta tout ce qui s'était passé pendant qu'il dormait, que Law déboula avec ce sang gêne assez caractéristique chez les hybrides. Dans l'une de ses main, il tenait le sac magique dans lequel il avait dû mettre toute un tas de choses dedans, au vu du bazar qu'il fit en fouillant dedans.
- Décidément, les nouvelles vont vites ici, constata le soldat surpris.
Après l'avoir vaguement salué, un peu comme si ils ne s'étaient pas vu depuis seulement cinq minutes. Le loup commença à l'examiner, sous le regard étonné de Sanji. Rapidement, Law commença à sortir tout un tas d'attirail super bizarre auquel l'humain qu'était encore un peu Zoro, n'avait jamais eu à faire. En silence, et malgré le fait qu'avec une certaine colère sa queue de tigre frappait le sol avec agacement. Il le laissa faire en répondant aux questions que le loup noir lui lançait de sa voix grave et profonde.
- Bon, c'est ce que je pensais ! T'es oreilles d'humain à présent ne sont là que pour faire jolies !!! Celle de ta part féline apparut pendant la cérémonie des liens du sang, ont pris le relais...Tu auras donc une bien meilleurs ouïe !!
- C'est vraiment bizarre, marmonna Zoro en claquant des doigts près de ses oreilles d'homme, avant de réaliser que en effet, le sons était perçu par celle qui étaient félines. Encore étonné, il palpa ces dernières et qui étaient relativement douces.
- Tu ne t'en rends pas compte non plus, car étrangement tu t'y es vite habitué mais ta vue aussi à augmentée. Elle est cinq fois supérieur à celle des humains. J'imagine que c'est parce que tu es encore un peu dans le cirage, que tu ne réalises pas encore tout ça...les tigres ont aussi une très bonne vue la nuit...il faudra qu'on teste ça ....
- Moi j'ai une question, les interrompis Sanji en levant la main tel un écolier. Sans attendre la moindre permission, il se leva de son siège puis prit l'une des mains de Zoro dans la sienne et qu'il incita à garder grande ouverte. C'est quoi ça ? J'ai tout lu sur la cérémonie des liens du sang, et ...ça ne peux pas venir de là, ça j'en suis certain !!
- Ah ! fit Zoro se souvent soudainement de tout ce qui s'était passé avec Mélio...que ces soit lorsqu'il avait failli mourir, ou même dernièrement. C'est une longue histoire. Et si s'est possible j'aimerais la raconté ça tout le monde...je veux dire Papy, Marco, Fëanturi etc..
- Ce symbole me dit quelque chose, observa Law en plissant ses longs yeux gris, signe d'intense réflexion. Il resta ainsi quelques secondes avant de capituler en gigotant la tête de droite à gauche. Je vais prévenir Papy et tout le monde. Toi, termine de te préparer.....et rejoint nous dès que tu peux. ok ?
- D'accord , assura Zoro en voyant Law se diriger en direction de la porte d'entrée. Dans l'une de ses mains il tenait son sac, magique et de l'autre la main de Sanji qui avait fini de déjeuner. Ce dernier d'ailleurs semblait peu apprécier cette façon d'agir.
- Je sais ce que tu as en tête dernièrement ! Et non je te laisserais pas rester avec ton humain pendant qu'il prends son bain, comprit avec facilité Law. T'attendra pour te débarrasser de ta pureté .... Je sens qu'il est important de parler de ce symbole..
- Tu dis n'importe quoi ! Je ne pense pas qu'à ça non plus, bouda le prince dorée en voyant son humain, lui lancer un simple " à tout de suite." Hey, tu pourrais me soutenir toi aussi !
- Tu veux que je demandes à Fëanturi de sonder ton esprit ? Pour savoir si j'ai tord dans ce que je dis, ou si j'ai raison ? Hum ?
- ......non..........capitula Sanji mal à l'aise le regard fuyant. Pas question qu'il fasse ça ...
- On est donc d'accord !
- Law ?.....questionna peu après cela le renard dorée, tandis qu'à présent ils évoluaient le long d'un hall, où tous ceux qu'ils croisaient se courbaient respectueusement sur son passage.
- Quoi ? Marmonna le loup en descendant une petite volée de marche, puis en relâchant enfin la main de Sanji.
- J'ai bien le droit de dormir avec lui hein ? Je veux dire...je suis plus obligé d'aller dans ma chambre tout les soirs et ...
- Tu sais bien que tu as le droit. Pourquoi tu me poses la question ? S'impatienta le sombre loup.
- Je sais pas.....sans doute parce que t'entendre confirmer ça ..me rassure en quelques sorte, supposa Sanji en haussant les épaules. Dis Law ?
- Humm ...Quoi ? S'impatienta une fois de plus ce dernier, qui avait toujours l'impression que Sanji régressait à l'age d'un jeune chiot, quand il ne cessait dire en boucle " Law ? Dis Law".
- Si tu as le temps...tu euh ...pourrais .....euh......aah...s'exclama t-il en voyant un serviteur assez près d'eux, le saluer humblement. Oui, oui ..bon..bonne journée à vous aussi ! Bredouilla t-il tendu et rougissant...
- Je sens que tu vas me faire une demande idiote. T'as beau être reconnu comme " Adulte" ...il y a des fois ou comme là, tu sembles ne pas avoir changer d'un pouce, constata le docteur en s'arrêtant au beau milieu d'un couloir vide. Qu'est-ce que tu veux ?
- D...donne moi des indications..., marmotta le jeune prince en faisant des guillemets avec ses doigts...pour....pour...bien passer de la théorie à la pratique...
- Pratique de quoi ? Répéta un peu bêtement le loup en faisant une étrange grimace d'incompréhension. Oh...! Fit-il soudainement comme si la lumière venait de jaillir dans son esprit. Écoutes...je ne veux pas m'immiscer jusque là, dans ta vie personnel ! T'es adulte à présent...et si Zoro est quelqu'un de bien....
- Y a pas de " si ", corrigea le prince en agitant son index. C'est quelqu'un de bien...
- Et bah justement, comme c'est quelqu'un de bien tout se passera bien ! lâcha Law en voyant au loin Fëanturi prendre le couloir menant à la salle, où Papy passait le plus clair de son temps.
- Mais....., insista l'obtus blondinet, il est expérimenté et moi pas du tout ......
- Et alors ? Répliqua le docteur aux yeux gris en reprenant sa marche. Très vite Sanji suivit son pas, il avait l'air pensif et inquiet. Personne ne né expérimenté pour ce genre de chose, et même, un peu pour tout dans la vie....tout le monde est débutant....alors ne t'en fait pas !
- ...hum t'as peut-être raison...
- Mais oui, j'ai raison, sourit avec une pointe de taquinerie le médecin, en ébouriffant les cheveux blond de ce petit prince sur qui il veillait depuis qu'il était bébé. C'est fou ce que ça te porte sur les nerfs, cette virginité prolongé...l'asticota t-il un peu pour le plaisir..
- Si t'avais un amant aussi beau et charmant, que le mien, mais que t'avais à peine le droit de le toucher...toi aussi tu serais sur le nerfs, répliqua le Prince avant de prendre une air un peu sournois et plaisantin. En un clin d'oeil, ses yeux prirent l'apparence de deux longues fentes. Enfin toi , tu as deux beau mâles qui te court après...ça doit être dur d'être aussi irrésistible !
- Tu.....s'exclama avec force Law en rougissant soudainement, les yeux écarquillés...Dis n'importe quoi... je ne vois pas de quoi tu parles !!!
- C'est ça ! Entre Kidd, qui depuis qu'il est sorti de l'infirmerie, cherche à passer du temps avec toi pour se faire pardonner de son attitude passé ! Et Fëanturi, qui ne cesse de te complimenter, et d'être galant à ton encontre, tu vas pas me faire croire que...
- Mêle toi de tes affaires, petit puceau ! S'emporta pour de bon Law ! Soudainement, il accéléra le pas, un peu comme si il cherchait à distancer Sanji d'une quelconque façon. Ce qui était totalement inutile...
- Heeeey, t'es dégueulasse de me dire ça ! T'as pas le droit de me parler sur ce ton ! Répliqua le prince moqueur, et qui arrivait avec facilité à le suivre. Un comme si cette rapidité avec lequel marchait son médecin était totalement insignifiante à ses yeux. En plus t'es sssiiiiii lent....
- Je suis pas à moitié divin comme toi moi ! Sale môme ! Mais à l'inverse de toi, je suis un Adulte un vrai ! Pas un bébé géant !
- Siiii lent, oh là là je m'ennuie.
Lorsque peu après cela, quand Zoro eut fini de se préparer. Et qu'avec l'aide de pipelette qui avait dormis bien longtemps, il alla rejoindre Papy ainsi que tout le monde dans la large salle circulaire. Une étrange ambiance tendu régnait entre Sanji et Law qui se fusillaient du regard. Sans interruption les deux hybrides s'étaient disputés sur des bêtises, et autre détails ridicule, qui fit souffler d'indignation le sage bélier. Grondant un peu, il avait pourtant pu faire taire, Law et Sanji sans qu'ils ne cherchent à reprendre les hostilités.
Dans un coin de la pièce Kidd encore un peu mal en point, était assis sur un large siège, et dévisageait parfois l'Elfe quand il se montrait à son goûts un peu trop aimable avec son ancien amant. Décidant pourtant de ne pas laisser parler sa jalousie naturel, qui plus d'une fois avait fait s'éloigner Law de lui. Il ruminait avec colère le simple fait qu'un être aussi beau que L'elfe s'intéresse à son ancien amour.
Cependant, jamais L'elfe n'était excessif avec le brun. Juste peut-être un excès de politesse et de sourire toute au plus. Parfois l'elfe savait prendre ses distances, afin sans doute de ne pas être trop pesant dans son attitude avec le loup noir.
Lorsque tout le monde fut plus ou moins réuni, autour de Zoro dont le retour fut saluer avec beaucoup de joies. Ce dernier après avoir de nouveau endormi Pipelette, montra qu'il avait encore bien du mal à supporter sa queue de tigre, qui parfois paraissaient s'emmêler dans ses jambes. Plus d'une fois d'ailleurs en le voyant faire, et rejeter ce qu'il qualifiait de " chose" , Kidd se retient de rire et de se moquer un peu.
- Mon garçon, intervient Papy qui avait l'impression de voir un toutou courir après sa propre queue. Laisses...ça de coté, et dit nous, ce que tu es venu nous compter.
- Ah, pardon ! S'excusa t-il un peu honteux, en massant sa nuque avant de tendre la main et d'exhiber sa paume dans lequel se trouvait le tatouage magique de Mélio. Mon sommeil n'a pas été inutile du tout, certifia t-il. Croyez moi !
- C'est donc bien ce que je pensais, intervient Fëanturi en s'avançant un peu, puis en prenant la main de Zoro, qu'il examina un instant de son regard chargé de perspicacité . D'un geste souple ses longs doigts effilés, effleurèrent la marque et ferma les yeux un court instant.
- Non, mais quel crâneur, ne put s'empêcher de lâcher le loup rouge, en laissant s'échapper un long souffle roque indigné. Quoi ? Fit-il en sentant Law le regarder intensément. Je...hum pardon ! Bredouilla t-il en croisant les bras sur son large torse, avant de détourner un peu la tête.
- J'avais perçu dès notre première rencontre, une présence cachée dans ton ombre. Commença à expliquer, l'Elfe qui ne fit pas grand cas, de l'intervention de Kidd. Je n'étais pas tout à fait sûr de moi, c'est pour cela que j'ai pris la précaution de garder mes doutes pour moi même. Mais cette marque dans votre main, et celle du divin Mélio ! Le gardien du monde qui séparent celui des vivants, des morts !
- Mélio ? S'exclamèrent avec surprises l'assemblée.
- C'est tout à fait ça ! Confirma Zoro dans un bref mouvement de tête. Pour faire simple , il m'a dit qu'il m'offrait son "soutient " en m'offrant cette marque. Il m'a dit qu'elle nous aidera à trouver les armes , que les dieux anciens ont utilisé lors de la toute première grande guerre contre les force d'Emérialle.
- En quoi peut-elle nous aider réellement ? Intervient Kidd qui s'était levé , et observait à présent d'un air incrédule la paume de main de Zoro.
- Nous ? Répéta le soldat en le regardant de travers, tout en levant un sourcils de surprise. Parce que tu comptes nous aider ? Toi, qui n'a même pas été foutu de dire un simple, Merci à Sanji, quand il t'a sauver du bourbier dans lequel tu t'étais enfermé !
- Encore à ruminer ça ? Sourit d'un air narquois le loup rouge ! " Je lui en doit une" , comme il me l'a déjà mainte et mainte fois dit, durant ton petit dodo ! Ridicule tigre de pacotille. Je paierais ma dette envers lui à ma manière, c'est à dire en me battant.
- Donc tu préfères risquer ta peau, plutôt que de dire tout simplement, merci ? Ricana avec provocation le vert. Tu parles d'une foutu fierté mal placé. Même moi, je n'ai jamais été jusque là ! C'est dingue !!
- Commencez pas, tout les deux. Intervient Sanji en posant sa main sur l'épaule de Zoro. Arrête ça, et reprend ton ré....
- Je ne l'accepterais pas parmi nous, si il ne te montre pas un minimum de respect. Pas question, qu'il reprenne cette attitude ridicule qui lui fait croire, qu'il est au dessus de tout le monde, et surtout de toi ! Non !!!
- Ah ah ah, ria le paisible Marco dont les mains étaient enfoncées dans ses poches de pantalon. A présent que les liens du sang sont établie, Zoro supportera de moins en moins qu'on manque de respect au Prince, c'est inscrit en lui à maintenant.
- Allez, remercie le ! Ordonna Zoro en fronçant les sourcils. Je croyais que tu n'avais aucunement foi en lui , et qu'ont été tous foutu, si le monde reposait sur ses seules épaules ? C'est bien ce que tu as dis, non ? S'agaça t-il d'avantage en sentant le regard rouge se poser avec colère sur son visage. Pourquoi, je t'accepterais dans cette quêtes importante, où mon prince risque de mourir ! Alors que tu n'as pas foi en lui ? Comment avoir confiance en toi, si tu ne reconnais toujours pas sa valeur, et son destin ? Je dois m'assurer de sa protection, et pour le moment j'ai aucune confiance en toi....il est donc pas question que tu restes proches de lui...
- Zoro, je t'ai dis que je préférais le laisser venir de lui même ! Lui expliqua Sanji, en tirant sur son bras pour qu'il le regarde LUI, et arrête de fusilier du regard, le loup rouge.
- C'est stupide d'attendre ça ! Il est fière, si il peut éviter de le faire, il le fera !Comprit rapidement le soldat dans un sourire mauvais. Je refuse de laisser les choses, ce faire selon son bon vouloir, ça à durée trop longtemps ce petit manège. Gronda le vert dont la queue de tigre frappait avec colère le sol.
- Kidd, intervient à son tour, Law en venant se poster devant son ancien amant. Si tu crois au destin de Sanji et en notre quêtes, tu seras le bienvenue parmi nous. Mais tu sais...si tu ne crois pas un minimum en lui, ne viens pas...
- Croyez vous à présent dans la destinée du prince Renard ? Demanda avec tranquillité Fëanturi, en désignant d'un geste gracieux de la main Sanji. Avez vous foi en son destin, ainsi qu'en ses capacités ?
Hésitant quand à quoi dire, le loup rouge à qui il manquait un bout d'oreille, pris une pause. Il était évident quand on l'observait, que ses habitudes du passé, semblaient parfois vouloir revenir au grand galop. Mais aussi que d'une certain manière, il tentait de lutter contre, pour ne plus se montrer aussi désagréable, et irascible qu'il l'avait été dans le passé. Le capitaine prit une profonde inspiration après être resté un certain temps pensif, puis il fit un pas en direction du renard doré.
- Je paierais la dette que j'ai envers toi, et je .....je ....te remercie d'avoir sauvé un misérable de mon espèce ! Lâcha t-il en baissant la tête, car faire ce genre de chose était définitivement pas inscrit dans sa nature profonde. Et cela sembla réellement le mettre mal à l'aise. Pourtant il alla jusqu'au bout de ce qu'il tenait à dire.
- J'ai compris mes erreurs, et j'ai eu le temps de comprendre à quel point....mon attitude était stupide. Je ... suis désolé, d'avoir été aussi impolie envers toi, continua t-il en s'inclinant devant le Prince renard..et je suis désolé de tout ce que je t'ai fais subir dans le passé en cherchant à t'humilier...Je veux vraiment prendre part à votre quêtes car...j'ai toujours risqué ma vie, pour mon peuple...Et je veux continuer à préserver la paix qui règne ici.
Il y eut un long silence, qui suivi cette longue tirade que Kidd eut bien du mal à libérer par ses lèvres. Satisfait d'entendre cela, Zoro poussa un étrange soupire de soulagement. Sanji de son coté, serra sa main un peu comme une sorte de signe de réconciliation. Mais sur le visage du loup noir, un long sourire accueilli cet acte de repentir, visiblement sincère chez son ancien amant.
- Savoir reconnaitre ses tords et une marque de sagesse. conclut calmement Fëanturi. Soyez fière de ce que vous avez fait aujourd'hui. Votre force, est la bienvenue parmi nous.
Sans rien dire Kidd fit un vague mouvement de tête, mais ne répondit pas à la politesse que venait pourtant de lui faire l'Elfe. Ce dernier sachant pourquoi, il agissait ainsi n'en tient pas vraiment rigueur car il trouvait ça trop puéril de s'arrêter là-dessus.
A nouveau les conversations reprirent, sur la marque de Mélio, affichait dans le coeur de la main même du soldat. Après quelques questions et supposition faites ici et là, Zoro compta sa première rencontre avec le divin félin. Parfois le jeune homme percevait dans le regard de ceux qui étaient à présent les siens, comme une sorte d'admiration mêlé à bien de la curiosité sur ce qu'il avait vécu.
- Tu portes dans ta main le symbole de Mélio, c'est une très grande marque d'estime, soit en digne mon ami, lui sourit l'Elfe en inclinant légèrement la tête.
- A présent les enfants, intervient Papy en caressent sa longue barbe blanche toujours aussi bien peigné. Nous savons quel est notre prochaine étape. Chercher les armes divine, laissé jadis par les dieux secondaires. Je vais de ce pas rédiger un message à nos alliés, afin de leurs faire part de cette piste. Peut-être sauront-ils nous aider d'une quelconque façon.
- Je pense, que mes souverains qui sont bien plus sage et âgé que moi, sauront nous venir en aide. Si vous le permettez l'ancien, dit-il en direction du vieil Hybride, j'irais moi même leurs porter votre message.
- Si tel est votre désire, Seigneur Elfe je n'y vois aucun problème, peut-être pourriez vous apporter en plus de mes mots, quelques précisions qui leurs seront, j'imagine fort utile.
Visiblement d'accord avec les paroles du sage Papy, l'elfe se tourna ensuite en direction de Sanji et posa sur lui un regard plein d'interrogation.
-Qu..quoi ? Vous me demandez la permission ? S'étonna le prince en clignant des yeux, toujours aussi peu habitué de voir Fëanturi lui être aussi fidèle. Surtout après toutes ces années ou il avait eu peur de lui. Bien entendu vous pouvez y aller. Sourit-il un peu nerveusement en posant la main sur l'épaule de ce dernier, qui en fit de même. Je suis certain que la sagesse, ainsi que le savoir de votre peuple nous sera d'une grande utilité.
- Je saurais être rapide Prince, assura l'Elfe.
La réunion improvisé s'arrêta ainsi sur ces quelques mots. Papy qui n'était pas du genre à remettre à demain ce qu'il pouvait faire aujourd'hui, se mit à la tâche pour rédiger une lettre à l'attention des différents peuple magique allié à leurs causes. Et pendant que certains quittaient la pièce pour profiter du léger redoux extérieur, d'autre continuait de rester silencieux et d'observer ce qui se passait.
- Cet saleté d'Elfe, gronda en lui même Kidd qui observait Fëanturi discuter avec Law, mais aussi avec Marco. Il m'énerve !!
- Mon ami, se retourna presque immédiatement Fëanturi, qui toujours aussi perspicace, ressentait l'hostilité de Kidd à son égard, aussi nettement que si il savait reçu, une claque en plein visage. Ayez l'amabilité de ne plus me regarder avec une telle haine, je ne suis point votre ennemi...quoi que vous en pensez. Et je n'aime pas qu'un enfant tel que vous, essai de m'imposer sa colère.
- Enfant ? S'indigna le loup rouge en se levant de son siège puis en avançant en direction du sage Elfe. J'ai l'air d'un môme peut-être? questionna le capitaine en réalisant que maitriser sa colère, ainsi que sa jalousie lui prendrait encore beaucoup, beaucoup de temps.
- Évidement avec ses 1958 ans, on est tous des enfants pour lui Kidd, ria joyeusement Marco en passant tranquillement entre ce dernier et Fëanturi. T'as encore beaucoup travail à faire sur toi même si tu veux mon avis. On a pas de temps à perdre avec des conflits interne, sourit toujours l'homme oiseau.
- Justement, j'en veux pas de ton avis, râla le loup rouge en croisant une fois de plus les bras sur son large torse, son regard pourpre dévia du beau visage elfique pour aller sur celui de Law. Si c'est ça à présent qui te plait....tu me déçois..
- Ne recommence pas à prendre ce ton là avec moi, répondit Law avec une pointe de lassitude. Me donne pas envie de t'enfermer à nouveau dans ton petit crâne ...
- Comme si c'était en ton pouvoir, ricana le loup rouge avec une pointe de provocation qu'il n'arrivait décidément pas à chasser. Reconnaitre la valeur du prince, et l'aider dans sa quête ne le fera pas changer en docile petit agneau...Et toi, dit-il en direction de L'elfe..Je ne t'apprécie pas.
- Si puéril, fit simplement L'elfe au beau cheveux blond clair.
Ayant dit cela, Kidd toisa du regard une dernière fois Fëanturi qui parut parfaitement impacible à cette tentative puéril d'intimidation, puis sortie de la large pièce circulaire. Avec agacement Law observa la silhouette de son ancien amant passer la large porte restée ouverte, avant de bouger lentement la tête de droite à gauche.
- J'imagine qu'on change pas en un claquement de doigts, essaya t-il de se convaincre.
Avec un plaisir non dissimulé Zoro put prendre une grande goulée d'air fraie durant leurs balade dans la jardin princier. Mais il pu en plus de cela dégourdir ses longues jambes, qui de toute évidence avaient besoin d'un peu d'exercices. Parfois lorsqu'ils croisaient un habitant du palais, ou même un serviteur, ces derniers le saluait avec un respect presque égale à celui de Sanji. Sans doute était-ce aussi parce qu'ils ressemblaient à présent un peu plus à un hybride, que Zoro n'avait plus la sensation d'être vu comme l'une des pires erreurs du prince. Pourtant, et ce malgré le fait que son reflet lui renvoyait à présent une image bien différente. Il refusait malgré tout de rejeter son humanité. Il était différent, sertes mais restait malgré tout fidèle à ses origines humaine.
Ce soir là, Les deux amoureux purent à nouveau diner ensemble en tête à tête, comme ils l'avaient déjà mainte fois fait par le passé. Visiblement volubile, le prince ce soir là, ne cessa de parler de tout un tas de chose qui n'avaient pas toujours de liens entre eux. De temps à autre, car c'était là sa nature, il taquinait un peu Zoro, dont les crocs présent dans sa bouche, le faisait parfois parler avec un léger chuintement.
Hildegarde qui avait veillée sur lui telle une mère sur son enfants, n'arrivait plus à tenir debout, à présent qu'elle était certaine que son maitre allait parfaitement bien, et était même en parfaite santé. Après avoir respectueusement salué Zoro et Sanji, la jeune femme hybride alla prendre un repos bien méritée.
Les heures continuèrent de défiler, se prolongeant jusqu'à une heure tardive dans cette nuit d'encre , où la lune ne voulu pas se montrer. Il y eu durant ce laps de temps, des discussions profonde, mais aussi des plaisanteries, et des silences qui étrangement semblaient bavard. Et puis il y eu des instants plus doux, plus savoureux.
Le prince n'y tenant plus viens à s'assoir sur les genoux de son protecteur. A nouveau il avait passé ses bras autour de son cou, tandis que d'une main ferme le tigre le retenait dans le but évident de l'empêcher de glisser au sol. Sa main devenue curieuse avait glissée de l'arrière de la cuisse ou elle était reste sage comme une image, pour remonter doucement jusqu'au fessier. Un regard curieux , des joues rosissante fur là, l'expression adorable qui fit chavirer son coeur d'homme. Ne pouvant plus y résister le vert s'était jeté sur les lèvres tentatrice de son petit renard, qui échangea avec lui le baisé le plus voluptueux, le plus exaltant qui lui eut été donné de vivre de toute sa vie. Était-ce uniquement l'amour qui faisait ça ? Ou était-ce parce qu'à présent Sanji était à demi divin. Un frisson courut alors le long de son épine dorsale lorsque le soldat laissa voguer son imagination...
- Zoro, souffla Sanji d'une voix rendu ému par un second baisé qui parut encore plus intense que le tout premier. Je peux......dormir avec toi cette nuit ?
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Et voilà pour le chapitre 28 : Oui je sais je le termine cruellement ! Mais ça aurait fini par être beaucoup trop long. Bon comme vous pouvez le voir Mélio a de nouveau montré sa frimousse de félin, pour apporter un grand soutient à Zoro, et Sanji dans leurs quêtes contre Emérialle.
Kidd apprends à dire pardon, mais cherche un peu trop l'hostilité avec Fëanturi qui ne voit là qu'un loup un peu trop gamin, pour qu'il perde son temps avec lui. Cependant malgré son fort caractère il cherchent à changer un peu ..Même si pour cela il a encore bien du travail.
J'avoue je n'arrive pas à le rendre aimable Kidd XD..
J'espère que ce chapitre vous aura plu.
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