Chapitre 23 : Bal [partie 2]

!! Attention !! Ce chapitre ( le dernier de l'année) est assez long. Alors encore une fois installez vous confortablement, et laissez vous guider par leurs histoires. ^^

Chapitre 23 :

Il y avait dans la musique qui s'élevait dans la salle du bal, une douceur qui semblait apaiser les cœurs. Sans doute était-ce les violons et leurs sons plein de magnificences, qui donnait à chacun des nombreux convives présent des envies un peu festives. Des envies de s'amuser, de boire et de rire, sans que l'ombre inquiétante d'Emérialle ne vienne même un instant assombrir leurs bonnes humeurs.

Après que les derniers membres de la délégation Elfe soient arrivée. Touts les invitées  commencèrent à se mêler les uns au autres. Des groupes de discussion apparurent ici et là, tandis que quelques nains joyeux proposaient à Papy, Marco ainsi qu'à l'invité de ce dernier, de déguster cette bonne bière dont ils étaient si fière. La reine Elfe et son époux s'entretenaient avec le roi nain, ainsi que la minuscule petite reine des Fées sur l'analyse qu'avait fait Fëanturi. Un brouhaha, s'éleva lentement promettant une soirée pleine d'amusement et joies.

Près d'un pilier à la circonférence importante nuls ici présent pouvait distinguer la présence du Prince et de son protecteur. Le jeu de lumière et d'ombre fait lors de la décoration des lieux, avait involontairement donné à ces deux êtres, un endroit paisible sans que rien, ni personne ne puissent les déranger.

Sanji ne connaissait pas l'ivresse que pouvait provoquer l'alcool. Mais ce soir là, il ressentit rapidement celle lié à la joies de ne pas avoir été démoli devant tout le monde, par cet Elfe au regard glacial et à la voix si paisible, mais pleine de franchise. Pour une fois, ce dernier avait fait l'éloge de ses progrès, avec en plus dans son regard bleue d'acier, un étonnement qui avait sû satisfaire l'orgueil du prince. Fëanturi avait même paru plus qu'étonné sur la manière dont Sanji avait réussi à chasser l'âme noir d'Emérialle du corps de Kidd.

Cette année, la première depuis qu'il était "né"  le jeune renard doré n'était pas passé, pour l'habituel petit prince tire au flanc qui déçois tout le monde. Et qui laissait à croire aux grands de ce monde, que leurs avenir étaient fichus d'avance. Il était redevenu de par ces quelques mots élogieux, l'espoir pour l'avenir. Et ça, même encore à cet l'instant le renard se saoulait d'avoir ainsi était flatté plutôt que détruit. Il serait leurs sauveurs à tous , et cette simple phrase, se souhait qui était en lui depuis qu'il était nouveau né,  ne le quitterait certainement jamais. Pas avant que son destin ne se soit accomplie.

Mais l'euphorie poussé par cet âge, où on ne mesure pas toujours la porté de nos actes, et de nos paroles, le poussa à plus de confidences sur ce qui baignait son cœurs depuis quelques jours. Le sourire aux lèvres, la visage rayonnant d'une joies qui lui allait bien, il avait avoué un souhait parmi tant d'autre auprès à son humain.

" Je souhaites juste que tu restes à mes côtés...."

Oui, l'idée de survivre potentiellement à Emérialle sans Zoro près de lui, ne lui donnait pas une vison de l'avenir, cet idéale auquel chacun espère. Mais son coeur gonflé de joie, et d'euphorie le poussa à  encore moins de sagesse, et à un peu plus d'audace. Son visage au fur et à mesure que ses mots franchissaient ses lèvres, s'était rapproché tout doucement de celui du soldat, qui l'avait observé faire, sans reculer un instant. Pourtant malgré le calme apparent que dégageait le vert, Zoro semblait assez étonné par touts ces compliments que le prince déversait à foison sur lui.  Un peu comme si, il avait l'impression de ne pas les mériter.

Durant tout ce temps, son oeil unique s'était attaché à la moindre des expressions qui s'affichaient sur le visage de son compère.  Mais aussi à chacun de ses sourires et de ses frivolités, qui le caractérisait si bien. Un sourire aurait pu orner son propre visage, ou parfois des expressions de dureté et de sévérité se faisait voir. Mais une surprise chassa rapidement ses rictus habituellement dure pour se muer en une surprise réelle, quand il sentit soudainement les lèvres du prince renard se poser délicatement contre les siennes.

Il y avait dans ce simple et même très innocent baiser, une maladresse presque touchante. De toute évidence et malgré ses vantardises du passer, le renard n'avait pas autant flirté que ce qu'il avait laissé à croire. Les bras à moitiés levés comme bloqué dans leurs élans.  Les mains rudes du soldat ne surent pendant quelques secondes quoi faire, ni comment agir. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti la douceur simple d'un baisé, qu'en ressentant cette douce sensation, son coeur se mit à faire des bons dans son large torse. Avec tout ce qu'il avait vécu ces dernières années.  Avec toutes les horreurs qu'il avait vu, le soldat avait l'impression que la dernière fois que ses lèvres s'étaient posées sur celle d'un autre, remontait à plusieurs siècles au moins. Comme si au final, ces souvenirs lointain datait d'une autre vie. Et peut-être était-ce en un sens un peu vrai.

Enfin ses mains qui paraissaient s'être figées dans les airs comme pétrifiée, se décidèrent à agir. Et plutôt que de repousser ou d'éloigner avec rudesse ce fougueux renard, comme il eut envie de le faire l'espace d'une seconde. Elles se posèrent sur la taille de ce dernier, avant que bientôt ses bras ne si enroules comme pour dissuader son turbulent compagnon de prendre la fuite, lorsqu'il se rendrait compte de ce que son impétuosité l'avait poussée à faire.

Dans la poitrine de renard doré, un vacarme de tout les diables provoqué par son coeur agité, donnait l'impression de raisonner tel un orchestre dans tout son corps. Ses mains tremblantes étaient restées posées sur les joues mattes de son protecteur. Sentir ses lèvres contre les siennes avaient ajouté à son ivresse dénuée d'alcool. Et le fait de ne point être repoussé par celui vers qui son coeur allait, ajouta encore un peu plus à son euphorie. Autour de sa taille, Sanji avait senti les bras musculeux s'y enrouler. Immédiatement ses propres bras s'étaient alors enroulés autour du cou et des épaules de l'humain. Il ne pouvait plus vraiment fuir.  D'ailleurs, ce n'est pas vraiment ce qu'il cherchait à faire à ce moment précis.

Ses lèvres bien peu expérimentée en vérité, se mouvèrent avec une certaine maladresse afin que cet instant de semi extase s'éternise encore un petit peu. Afin peut-être que cette bulle de bonheur perdure encore un petit peu, avant que la réalité ne vienne le rattraper. Mais lentement la musique, les brouhaha des discussions, les rires, et autre l'agitation des nombreux invités commencèrent à s'infiltrer dans ses longues oreilles rousses qui bientôt s'agitèrent. 

- Où est le prince  ? Demanda la voix tonitruante de Firk , l'un des nombreux invités de la délégation nain.

Cette simple question venue de loin dans la salle de réception, il l'entendit parfaitement comme si elle avait été faite qu'à quelques mètres de lui. Et en un instant le charme fut interrompu. L'ivresse lié à sa joie fut chassé pour faire face à une sobriété soudaine qui le frappa de plein fouet. Ses bras gracile libérèrent la nuque autour duquel ils étaient noués. Ses grands yeux bleue azure s'ouvrirent en grand sur le visage à demi étonné, mais surtout confus du soldat, qui semblait tout aussi dépassé que lui par les événements. 

- Oh non ...qu'est-ce que j'ai fait ? Paniqua soudainement le prince doré le visage écarlate, en remontant l'une de ses mains devant sa bouche. Qu'est-ce qu'il m'a pris ? Je...je....

Brusquement pris dans une violente panique, le jeune homme tenta de reculer de quelques pas, afin de remettre une distance un peu plus raisonnable entre eux deux. Pourtant, les bras de l'humain restèrent toujours noués autour de sa taille, chiffonnant un peu son beau vêtement d'apparat. De son oeil unique doté d'une belle couleur émeraude. Zoro l'observait paniquer et rougir de plus en plus intensément. Lui, plus calme et plus mature arrivait à maintenir un certain contrôle sur lui même, malgré les nombreuses questions qui bourdonnaient dans son cerveau.  A présent Zoro connaissait assez bien le Prince, pour savoir que prit dans une telle panique soudain, il allait chercher à fuir d'une quelconque manière.

Mais depuis quelques jours, il avait bien trop de doute quand à la possessivité du prince à son sujet. Bien trop de questionnement dernièrement le plongeait dans d'intense réflexion, quand à la façon d'agir de celui qu'il nommait au début " le rusé".  Il n'était pas idiot, ni aveugle. Zoro avait bien remarqué que cette possessivité qui animait de plus en plus le prince dernièrement, n'avait rien à  voir avec le "début de leurs liens du sang".  D'ailleurs quand ce dernier s'était servi de cette excuse pour expliquer son attitude le matin même,  Zoro n'était pas parvenu à avaler cette couleuvre transpirant le mensonge. Pourtant il avait fait comme ci, car il avait su sentir chez Sanji, une tristesse ainsi qu'une certaine forme d'appréhension lié à ses sentiments qu'il développait à son égard.

- Tu peux me lâcher s'il te plait ? Demanda le renard, en le faisant sortir un peu de son analyse. Ses mains s'étaient posées sur chacun de ses bras musclés, qu'il tentait de faire lâcher prise.  Le visage d'un rouge inédit lui donnait presque l'impression d'avoir pris feu.

- Non car tu vas fuir, affirma Zoro d'une voix calme et paisible afin de ne pas ajouter à la panique de son acolyte. Je te connais assez à présent, pour savoir que quand tu es mal à l'aise, tu as tendance à prendre la poudre d'escampette.

- N'importe quoi, je ..j'allais pas fuir ..mentit de façon peu convaincante Sanji en détournant le regard un bref instant, avant de se contraindre à poser de nouveau son regard azure dans la prunelle verte du son protecteur.

A nouveau le rouge se mit à envahir ses joues, et rapidement ses mains vinrent à cacher son visage, car affronter le regard de son protecteur le plongeait dans l'embarra. Ses cheveux blond s'agitèrent un peu à ses mouvements désordonné et ondulèrent doucement sur son visage écarlate. Lui qui était parvenu à contraindre plus ou moins ses sentiments au silence dernièrement.  C'était bêtement laisser aller, à cause de quelques compliments fait par le terrible Elfe. A présent c'était sur et certain, Zoro devait avoir compris à présent, combien son âme mais surtout son coeur s'était attaché à lui. Sans doute à le serrer ainsi contre lui, devait-il même sentir les forts battements qui frappaient sa cage thoracique ? 

- Bon allez, lâche moi ! Demanda t-il une seconde fois les mains tremblantes cachant toujours son visage. Je dois ....Je dois parler un minimum avec nos invités, sinon ils risqueraient d'être vexés et...

Sans mots dire, le vert relâcha un peu sa prise , mais toujours décidé à ne pas le laisser partir pour autant. Ou plutôt à ne pas le laisser fuir, Zoro prit le temps d'attraper la main du prince,  avant de la garder dans la sienne. Son calme apparent cachait habilement le simple fait que dans son large torse, un coeur qui battaient au moins à 100 à l'heure. Un peu perdu entre sa propre personnalité. Mais aussi entre, son devoir de protection qu'il avait envers Sanji, depuis qu'il avait bu quelques goutes de son sang si particulier. Zoro ne parvenait pas vraiment à savoir où, était " son instinct". Et où était parfois ses propres envies, ainsi que ses propres choix, mais aussi sentiment ! Qu'est-ce qui lui appartenait ? Qu'est-ce qui résultait directement de son titre de futur " Protecteur '' ?

Réalisant qu'un silence gêné risquait de s'éterniser, il prit l'initiative de parler.

- Ce matin, cette façon que tu as eu de plaquer Law au sol en criant " c'est mon homme." Commença t-il à dire d'un ton calme.  Ça n'avait rien à voir avec le début des liens du sang, n'est-ce pas ?

- Je me doutais que tu ne m'avais pas cru quand je t'ai dis ça, ria nerveusement Sanji qui observait le sol à présent. Non, en effet ça n'avait rien à voir. J'ai cru....que Law te faisait des avances...c'était...idiot...

-  Tu sais, ce n'est pas parce que je ne dis rien, que je ne vois rien. Expliqua toujours avec tranquillité le soldat, qui durant quelques secondes observa leurs deux mains unis. Jamais dans le monde des hommes, il aurait osé faire une chose pareil. Depuis quelques temps..Je me poses des questions sur...

- Pas la peine de continuer, coupa le renard doré en faisant un mouvement brusque de la main afin de la libérer. Lorsque se fut fait, il recula de quelques pas. Je n'ai jamais été crédible en faite. C'est ça ? Même si je refusais de le voir et de l'admettre...Inconsciemment, je savais que mes réactions bizarres devaient te donner quelques doutes sur.....bredouilla t-il en relevant à nouveau son regard sur le visage calme de Zoro. ...sur mes sentiments...

- Ça ne fait pas longtemps que j'ai des doutes, reconnu le soldat dans un bref mouvement de tête, avant de faire un pas en avant. Écoute....

- Alors....alors....paniqua une fois de plus le blondinet, toujours aussi rouge.. Tu as compris que j'étais amoureux de toi ? Murmura t-il en passant l'une de ses mains sur son crâne blond et qui fit sur son passage se coucher ses deux longues oreilles rousses.

Cette agitation, cette frousse toute logique pour lui qui n'avait jamais vécu ça, était tout à fait compréhensible...même pour Zoro qui ne cherchait en aucun cas à lui faire le moindre reproche. Mais prit dans cette foule d'émotion forte, le prince ne s'en rendait même pas compte.

- Et bien, oui c'est vrai...c'est tout à fait ça, et je n'y peux rien, repris t-il en déglutissant avec quelques difficultés. C'est tout à fait ça....je suis tombé amoureux de toi. Juste comme ça, expliqua t-il en claquant des doigts. C'est la première fois que ça m'arrive, et c'est perturbant. Je n'ai aucun contrôle là-dessus. C'est en moi et c'est accroché à ma peau ......je me sens si gauche et si idiots.

Il fit une très courte pause, avant de rependre.

- J'ai eu du mal à regagner ta confiance, ...j'ai eu du mal à avoir un peu d'amitié avec toi, car tu m'en voulait tellement... Je n'ai jamais rien voulu te dire, car je ne veux pas perdre ce lien que j'ai réussi à construire avec toi, en avouant mes sentiments....

- Écoute je ne ....

- J'ai à faire, le coupa Sanji qui semblait ne plus pouvoir supporter d'avantage cette pression. Affronter la mort semblait plus facile pour lui, plutôt que d'affronter l'amour. En quelques enjambées, il s'éloigna de cette cachette qu'était l'immense pilier. Je m'excuse de t'avoir imposé ce minable petit bisou.....ainsi que mes sentiments...Désolé..

- Mais...arrête de tirer des conclusions, s'exclama le soldat en essayant de le rattraper et qui à ces quelques éclats de voix, fit se retourner quelques convives un peu curieux. Sanji, reviens je..

Sans pouvoir finir sa phrase, Zoro vit le prince s'éloigner dans la foule des invitées, où il fut très vite alpagué par un groupe d'être magique. Toujours aussi maitre de lui même, Zoro l'observa un instant, avant de passer la main sur son buste, au niveau de son coeur qui ne cessait de s'agiter dans sa poitrine. Fermant les yeux un court instant, il réalisa combien il était attaché au prince.  Bien sûr il ne voulait que son bonheur, et de tout cœur même. Il voulait qu'il survive à son destin potentiellement fatale. Mais il devait aussi faire le tri, entre les émotions qui étaient les siennes et celles liées à son devoir, ou plutôt à son instinct. Mais aussi à ce que son côté protecteur ressentait par réflexe...A son tour il s'éloigna du pilier qui les avaient un peu caché, et fit quelques pas dans la salle de réception, où bientôt le bourdonnement des discussions, des rires et de la musique se mirent à envahir ses oreilles.

A une table, il vit des nains discuter joyeusement avec Marco , et Ace qui semblait un peu plus à l'aise. Quelques couples dansaient joliment au rythme de la musique. La reine Elfe, avait été rejoint par son royal époux, et qui jusqu'ici c'était montré fort discret. Jamais Zoro n'avait vu d'être aussi beau que ces derniers, et cela encore une fois le déstabilisa un peu. Le roi pourtant, malgré son calme, tourna la tête en direction de l'humain qui l'observait depuis un peu trop longtemps. C'était comme si en une fraction de seconde, il s'était rendu compte que l'Homme le regardait avec une forte d'intensité.

C'était un homme grands comme tout les siens, d'une peau pâle et lumineuse. Ses yeux étaient dotés d'iris d'un bleue si pure et si clair, qu'elle paraissait presque transparentes. Son apparence physique semblait jeune, mais l'intensité de son regard, tout comme celui de sa reine, démontrait un âge plus qu'avancé que tout ceux ici présent. Ses cheveux étaient long d'un noir intense et cependant brillant.

- Vous ne devriez pas, observer avec autant d'insistance mon roi, le coupa dans son observation Fëanturi, qui avait su s'approcher de lui, sans attirer son attention.

Entre ses mains délicate, il tenait une coupe d'alcool pétillant à la couleur rosé. Zoro l'observa un instant. Près de lui un serveur lui proposa une boisson identique à celle de l'Elfe, et qu'il accepta.

- Je ne cherchais pas à être grossier, je suis désolé. Mais les humains n'ont pas vu d'êtres magiques depuis un grand nombre d'années. C'est assez impressionnant pour moi de voir autant de personnalité aussi importante réuni dans un seul endroit.

- Je comprends, admit du bout des lèvres l'Elfe glacial, en faisant quelques pas en direction de la fontaine. D'un simple regard, il invita Zoro à le suivre. Vous m'avez l'air perdu en effet, mais cela ne sembla pas vraiment à voir avec notre présences ici, déduit-il facilement avant de comprendre que le soldat ne dirait rien à ce sujet. Je vois..je n'insisterais donc pas.. Mais dite moi, reprit-il comme si de rien n'était.  Même les nains vous impressionne ? Questionna t-il en voyant un groupe de ceux qu'il venait de nommer rire avec force, et faire d'étrange pitreries, qui amusaient énormément tout le monde. A commencer par les fées.

- Oui, bien sûr eux aussi, ria un peu Zoro en voyant ces derniers s'amuser follement. Alors c'est donc vrai ? Les nains et les Elfes ont quelques difficultés à s'entendre.

-  C'est un peu vrai. Mais ce ne sont que des chamailleries de surface. Admit Fëanturi en faisant un gracieux mouvement de tête.  Malgré notre mésentente, nous nous soutenons dans les moments difficile. Et puis ce sont d'admirable orfèvres, ainsi que des combattant redoutable. Néanmoins, ils sont si bruyant.....et si peu discipliné , et parfois même très impolie.

- Et vous monsieur l'Elfe coincé, bougonna un nain qui avait visiblement une bonne ouïe, et une barbe rousse flamboyante. Vous êtes un vrai glaçon. Rien que votre présence détruit en moi, la moindre envie de faire la fête. Et gel le sang qui coule dans mes veines. Affirma t-il tandis que ses compatriotes riaient face à sa longue tirade.

- Cela veut donc dire, qu'un rien peu déstabiliser un être aussi solide que vous alors  ? Sourit Fëanturi d'un air un peu malicieux. Je ne vous croyais pas comme cela Vardok. C'est une réelle surprise pour moi.

Il y eut de la part du dénommé Vardok un étrange grognement grossier, très vite suivi d'un marmonnement en langue des nains, et qui fit légèrement pâlir l'elfe qui de toute évidence se senti un peu insulté. Mais plutôt que de provoquer le moindre incident, et ne voulant surtout pas perdre de temps dans une dispute peu productive et utile, Fëanturi le laissa dans son coin et oublia rapidement cette querelle sans intérêt. Ses gestes avaient une grâce constante qui déstabilisait toujours Zoro. Lorsqu'ils furent prêt de la fontaine, l'elfe reprit la parole, tout en posant son regard sur l'eau qui paraissait chanter à chaque écoulement.

- Contez moi, la façon dont vous et le prince vous vous êtes rencontré ? Demanda t-il en prenant place sur l'un des fauteuils situé près de la fontaine. Je n'en ai entendu que des bribes et des résumés fort peu rassasiant à ma curiosité.

- Je ne sais pas raconter les histoires, comme vous le feriez....avoua  Zoro, en lançant un regard lointain en direction du prince dont il ne pouvait voir que le dos.

- Ce n'est pas grave, faite le à votre façon, je saurais mi adapter ! Assura Fëanturi. Vous savez, j'ai souvent été dur avec le prince par le passé.  Mais c'était surtout pour éveiller en lui, une certaine colère à mon égard qui le pousserait à se surpasser. Ce n'était pas bien grave pour moi, si il en venait à me détester, car je souhaitais que cet enfant apprenne à éveiller, cette force puissante qui est en lui...et dont il n'avait pas conscience....

- Enfant ? S'étonna l'humain qui ne voyait pas vraiment le renard ainsi, même si parfois ses réaction pouvaient être puéril....mais...

- J'ai 1958 ans, mon amis. J'ai vécu bon nombre de catastrophe, et connu bon nombre de prince renard. Et celui si du haut de ses 20 ans n'est qu'un petit enfant pour moi. Lorsqu'il n'était encore qu'un nourrissons , j'ai pu lire en lui, l'exception qu'il pouvait être par rapport à ses prédécesseurs ....Souffla t-il comme plongeait dans le passé...mais laissons là, ces histoires de jadis, et contez moi s'il vous plait, votre rencontre avec le prince. Je n'ai pas entendu d'histoire d'Homme depuis des siècles.

-  Et bien d'accord, vu qu'il me fuit, marmonna Zoro en voyant au loin Sanji discuter avec un autre  groupe d'être magique. Je peux vous racontez comment tout cela s'est passé, puisque mon cavalier m'a fait faut bon.

- Oh, il reviendra ne vous en faite pas. Son coeur brûle trop du besoin de votre présence à ses cotés, pour respirer trop longtemps loin de vous. Assura l'Elfe en buvant une gorgée de la coupe d'alcool qu'il tenait entre ses doigts gracieux.

Pendant ce temps Sanji avait profité de cet éloignement de Zoro pour reprendre un semblant de calme, sur ses nerfs ainsi que sur l'agitation qui animait  son coeur. Entre ses mains il tenait une généreuse choppe de bière que Firk lui avait un peu imposé. Non loin de lui Papy, profitait de cette délicieuse boisson parfaitement brassé, et bavardait joyeusement avec le roi Drerlom. Un rire parfois tonitruant de l'un ou de l'autre se faisaient entendre, et démontrait ainsi combien ces deux êtres étaient amis depuis fort longtemps. Autour d'eux la musique avait pris un rythme un peu plus soutenu et voyait  apparaitre ici et là quelques couples de danseurs. D'autres préféraient manger un morceau. Mais au moins une chose était certaine, la fête se déroulait avec une belle ambiance, et une bonne humeur plus qu'agréable à constater.

Pour une fois Sanji n'était pas la source de toutes les discussions.  Et lorsqu'il croisait le regard d'un invité important tel que le roi et la reine Elfe. Il ne descellait pas en eux, ni dans les autres d'ailleurs la déception habituel lié à son manque d'évolution. Au contraire même. Le simple fait d'avoir étonné Fëanturi avait fait naitre chez tout le monde, en plus de l'étonnement, une nouvelle forme de respect.

- Prince Sanji, le coupa dans ses réflexions la minuscule petite reine de fée, prénommée Maeve, et qui était vêtue d'une robe qui faisait pensée à une rose. Avec élégance elle voletait devant ses yeux dans un jolie scintillement dorée. Qu'avez vous donc fait de votre cavalier humain. J'étais très curieuse d'apprendre à la connaitre.

- Oh, euh je l'ai abandonné un instant, pour venir discuter un peu avec mes invitées. Expliqua évasivement Sanji dans un sourire crispé. Mais n'ayez pas peur de lui. Il n'est pas méchant, comme on se l'imagine quand on parle des humains.

- Nous n'avons pas vu d'humain depuis si longtemps, que je n'ose plus m'en approcher. C'est assez triste. Reconnu t-elle en baissant un peu la tête. Mais à l'inverse votre humain à l'air assez à l'aise, avec le monde magique, constata t-elle en pointant son minuscule doigts en direction de la fontaine, ou Zoro discutait avec Fëanturi.

- Oui, il s'est vite habitué, au notre monde...murmura Sanji dans un sourire un peu forcé, tandis qu'un frisson d'inquiétude roulait dans son dos, au simple fait que son protecteur discutait avec le terrible Elfe.

- Qu'est-ce qui vous chagrine ? Demanda de sa jolie petite voix Maeve.  Cette année, il y eut que des éloges faite à votre égard, et pourtant vous paraissez être au bord d'un précipice, questionna la petite reine, en venant se poser dans le creux des mains du renard.

- Le prince est triste ? Demanda une autre fée qui à son tour attira l'attention de toutes ses congénères.  Oh pourquoi ? firent-elles d'une seules et même voix.

 Rapidement Sanji vit voleter autour de lui une grande partie de la délégation des fées. Dans le creux de ses mains était toujours présente la petite reine, qui s'amusait de voir ses petites sujettes s'inquiéter ainsi pour le prince pour qui elles avaient beaucoup d'affection. A vrai dire, ça avait toujours était ainsi entre lui et elles. Les fées en général n'avait fait que peu attention au discours de l'Elfe sur l'évolution des pouvoirs du prince renard. Elles adoraient simplement être en sa présence, et ne se gênaient jamais pour être près de lui, dès qu'elles en avaient l'occasion. Espiègle et parfois taquines, certaines lui proposèrent même de le rétrécir à leurs tailles, afin qu'il trouve une charmante épouse parmi l'une d'entre elles. Généralement Sanji prenait ça comme une boutade car c'était ainsi qu'était faite cette amusante proposition. Certaine malgré tout, était un peu prise sous son charme bien malgré elles, et regrettaient un peu cette impossibilité d'avoir un si beau compagnon en guise d'époux.

- Ah là là, commenta Law qui était un témoin éloigné de cette scène, tandis qu'il discutait avec quelques invités. Elles sont toujours aussi dingues de lui.

- Allez faite nous un beau sourire, afin que ne repartions de cette soirée avec la joie de vous avoir vu heureux, demanda l'une des petites fées. Vous êtes si adorable lorsque vous souriez.

- Oui, oui un sourire, répétèrent d'autres en s'agitant de plus belle dans les airs, tandis que d'un pas paisible Law se rapprochait du prince, dont il distingua avec aisance la tristesse qui habitait son coeur, malgré son sourire de surface.

- Aaah non, fit la reine des fées en voyant le loup sombre arriver. Apprenez jeune loup, plaisanta t-elle, que pour venir faire cercle avec nous autour du prince, il faut un minimum sourire. Et je ne vous en crois pas trop capable, car d'aussi loin que je vous connaisse, je ne vous ai jamais vu en faire un seul.

- C'est sans doute, parce que lorsque je souris, on me prête toujours de mauvaise attention, alors que ce n'est pas le cas en général. Expliqua le médecin en désignant rapidement les crocs qui ornaient sa bouche. Et puis,  je ne suis pas apte à sourire sur commande, majesté ! Me pardonnez vous ? Questionna t-il d'un ton dégagé que Law prenait rarement, mais qui était habituel lorsqu'il discutait avec les espiègles petites fées.

- Je vous pardonne, assura le petite reine en volant près du sombre loup, avant de lui tapoté le crane de sa minuscule petite main.  Car bien que vous soyez  un peu ténébreux, vous restez malgré tout un fort jolie garçon.

- Vous me flattez, assura Law en s'inclinant un peu face à cette politesse.  Mais, me permettez vous de vous emprunter un instant le prince ? J'ai à discuter avec lui, de chose importante.

- D'accord, mais vous nous le rendez très vite , d'accord ? Demandèrent-elles à l'unisson. 

Pourtant à peine Sanji s'était-il éloigné de petit groupe, qu'ils virent rapidement les fées s'éparpiller dans toute la salle, et discuter un peu avec tout les invités présents. Dans le monde magique il n'y avait pas plus sociable, taquines et amicale qu'elles. D'ailleurs Sanji avait toujours apprécié d'être en leurs présences car indépendante, elles aimaient toujours se fier à leurs propres impressions.

Quand le prince et son Koohé, s'éloignèrent assez pour être assurée d'une certaine tranquillité, ils s'installèrent sur l'un des nombreux divans présent ici et là, et qui donnait aux nombreux bavards des espaces paisibles, où discuter discrètement dans une ambiance quasi feutré.

- Pourquoi tu restes seul ? Demanda de but en blanc Law tout en croisant les bras. Je sais que cette soirée, était importante pour toi. Depuis des jours, tu attends ce moment avec impatience. Tu t'es même fait beau pour lui, pourquoi tu n'es pas avec l'humain ? Tu voulais tellement y aller avec lui.

- Je....j'ai tout gâché....marmonna Sanji en époussetant sa manche qui était recouverte de poussière de fée scintillante. Je suis une triple andouilles...

- Allons bon, ironisa Law en levant son regard gris en direction du ciel. Pourquoi tu dis ça ?

Sans attendre, parce que parler d'absolument tout, ou presque avec son Koohé était beaucoup plus facile pour lui. Sanji décrit en détail tout ce qui s'était passé entre lui et son protecteur. Le rouge aux joues tout  de même , il avoua même le petit baisé volé, mais aussi la discussion compliqué qui s'en était suivi. Silencieux et calme Law qui s'était fait à l'idée que son protégé, était amoureux de l'humain, attendait que l'histoire qui lui était conté arrive à son terme.

- Attend, attends ! S'exclama t-il en agitant ses mains tatouées devant lui. Pourquoi tu as fuis ? Attend je rependre. Pourquoi tu as ENCORE fuis ? Je comprends pas là..

- Je..j'ai eu peur d'être rejeté !! Quoi ? Me regarde pas comme si j'étais un gamin idiot. J'ai pas peur de la mort, tu le sais...Car je me suis fais à cette idée depuis bien longtemps maintenant...Mais...l'amour ça fait peur, murmura Sanji en se tortillant les doigts...c'est impossible à contrôler...Et vivre avec tout ce que j'ai dans le coeur, sans qu'il ne ressente la même chose c'est...

- Non mais quel idiot !! Murmura Law en massant ses tempes, avant de se laisser un peu glisser d'avantage dans le confortable divan. T'es idiots !!! Vraiment , vraiment idiot !! C'est dingue...

- Ça va ! Arrête de dire ça, s'emporta Sanji en se redressant de son siège attirant ainsi un peu l'attention de quelques convives. Si tu voulais qu'on parle juste pour me dire ça , c'était franchement pas la peine de me déranger !! Oh moins je riais avec les fées...pas comme toi qui me houspille tout le temps.

- Assis toi, au lieu de faire un énième caprice, le gronda Law en l'attrapant par la main et en l'incitant dans un geste un peu brusque à s'assoir à nouveau. Lorsque se fut fait, il prit une profonde inspiration afin peut-être de garder son calme. Comment ? Où et quand   ? Tu as entendu ou même ressenti rien qu'un peu,  le moindre rejet de sa part...Hum ?

- Euh...bredouilla Sanji en fronçant un peu des sourcils, puis en se grattant la joue, comme pour se rappeler du moment ou il avait ressenti tout ça.. Et bien..je ...euh...

- Écoute, tu ne connais rien à toutes ces choses, car jusqu'ici tu n'as eu que des parasites qui ont rodé autour de toi, grognassa à demi Law, qui se souvenait parfaitement de tous ces idiots et idiotes qu'il avait chassé lui même. J'ai un peu plus d'expérience que toi et laisse moi te dire..

-  Avec Kidd tu as eu cette expérience ? Essaya de taquiner le prince la mine à demi espiègle..

- Laisse moi te dire, reprit Law les joues un peu rose, que si il avait voulu te rejeter, il t'aurai repousser dès que tu l'aurais embrassé. Il ne t'aurai pas laisser faire plus d'une demi seconde, et t'aurait certainement engueulé aussitôt. Est-ce qu'il a fait ça ?

-..non..

- Non en effet. Est-ce qu'il t'a crié dessus ? Est-ce qu'il s'est indigné, ou mieux ! Est-ce qu'il t'as dis un truc du genre . " Ne refait jamais ça ? "  Hum  ? Insista d'avantage le sombre loup en levant un sourcils interrogatif. Allez répond !

- Non, il n'a rien fait de tout cela, dût admettre le prince en niant de la tête de droite à gauche. Rapidement il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, et observa Zoro qui discutait toujours avec Fëanturi.

- C'est pour ça que je dis que tu es un idiot. Je ne prétends pas parler à sa place, ni déduire quoi que ce soit. Mais fuir n'apporte rien d'autre que du regret. Bon, ou mauvais cette conversation tu dois l'avoir avec lui, car de toute manière vous êtes liés, et le serez d'avantage à ta majorité, expliqua Law en se relevant de son siège puis en tendant la main en direction de son petit prince. Tu sais que je tiens à toi comme si tu étais mon frère. Je ne veux que ton bonheur...alors s'il te plait, ne fuit pas cette conversation et ne gâche pas ta soirée, juste parce que tu as peur de ce qui pourrait se passer.

- Mais...si il ne veut pas de moi ?..bredouilla avec obstination ce dernier...

- Et si il voulait bien de toi ?

En entendant les suppositions de son Koohé le visage du prince renard reprit rapidement une couleur rouge. Gêné, il plaqua l'une de ses mains sur sa joues tandis que de l'autre, il tentait de s'éventer en affirmant, qu'il faisait drôlement chaud dans la salle de réception. Décidant d'attendre quelques minutes afin que Sanji reprenne un semblant de calme, Law l'incita peu après cela, à rejoindre Zoro qui était toujours en compagnie de Fëanturi. Ce dernier d'ailleur en le voyant arriver avec le sombre loup, se mit à sourire doucement. D'un geste discret de la main, il fit comprendre au deux nouveaux venus de ne pas faire plus de bruit , sans doute afin de laisser l'Homme le temps de terminer sa phrase.

- ...au final, était entrain de dire Zoro en achevant son histoire, et qui ne sentait pas les deux présences dans son dos. Je lui en ai voulu, mais ce n'est plus vraiment le cas maintenant. Le simple fait de le connaitre m'a donné envie de vivre ma vie comme je l'entends. Et ça je ne l'avais jamais fait. Vivre, sans que je ne me cache, ni ne me mentes....Il m'a sauvé la vie plusieurs fois et je le suis d'une extrême reconnaissance pour cela. Je le protégerais coute que coute à l'avenir. Je ne veux pas qu'il meurt......faisant une courte pause Zoro reprit.... Mais vous savez, parfois  je voudrais juste comprendre, si tout ce qui me traverse, ...si mes émotions, mes pensées mes.....sentiments viennent de moi ou...

- Les liens du sang , instaure chez le protecteur un besoin puissant de protection en direction du prince renard, afin qu'il accomplisse sa tâche sacrée.  L'interrompit l'Elfe en s'excusant peu après.  Rien d'autre qu'un instinct de protection, que ce soit physique ou verbale , affirma t-il en se redressant avec grâce de son siège.

D'un geste élégant, il posa sa main délicate sur l'épaule de l'humain qui leva son regard sur son noble visage.

- Et ça vous , vous en doutiez depuis le début. Mais  votre éducation sévère chez les humains, vous à fait prendre en grippe l'idée  même d'aimer....Mais au final, n'est-ce pas le meilleurs des moteurs pour avancer dans la vie ? L'amour est la poésie du coeur, et ne peut être que beau et merveilleux.

-.....

- Je vois que vous ne niez pas mes paroles, c'est donc que vous êtes d'accord avec moi, déduit l'Elfe dans un bref sourire. Seigneur Law, s'exclama t-il soudainement en faisant se retourner Zoro sur son siège, échangeons un peu nos compagnons de discussion voulez-vous ?

De son pas élégant , Fëanturi s'approcha du sombre loup, avant d'inviter Sanji dans un geste gracieux de la main,  à prendre sa place près de Zoro. Son regard pour une fois n'était pas aussi, froid qu'à l'ordinaire. Un peu hésitant le prince doré se força à avancer en direction de Zoro qui le vit approcher de lui, avec toujours sur son visage cette expression gêné. L'elfe pendant ce temps, marcha près de Law, en direction du couple royal Elfe qui prenaient le temps de se restaurer un peu, en compagnie de papy, et du roi nain.

- Je n'aime pas quand tu fuis, murmura Zoro en voyant Sanji prendre place sur un divan face à lui. Un peu agacé, car il s'était retrouvé un peu bête à avoir ainsi était abandonné sur place, devant quelques regards curieux, il passa la main sur sa nuque avant de pousser un soupir las, un peu exagéré.

- Je suis désolé. Je ne sais pas gérer ce genre de situation, c'est...nouveau pour moi, balbutia le blondinet en laissant son doigts courir le long du tissu du divan. Brièvement il lança un regard en direction de Zoro qui l'observait avec intensité. Quand leurs yeux se croisèrent, un sourire naquit sur les lèvres du soldat, tandis qu'une fois de plus le rouge s'intensifia sur les joues du prince.

- Je pensais que rien n'était capable de te couper le sifflé , essaya de plaisanter Zoro en se levant de son siège, avant de faire quelques pas en direction de celui que tout le monde voyait comme " l'élu". T'es si bavard d'habitude... obtus et sans gêne aussi....

-  Je suis entrain de cuire dans ma honte, bredouilla Sanji la tête toujours baissé, le regard obstinément focalisé sur ses doigts qui glissaient le long du tissu du canapé. N'en rajoute pas avec tes critiques....

- Dit le moi, en face au lieux de baisser la tête comme un enfant, objecta le vert en voyant son acolyte faire une sorte de soubresaut d'indignation lorsqu'il fut comparé à un enfant.

Relevant la tête, le prince doré s'apprêtait à lancer une réplique un peu scandalisé, quand il vit face à lui une main tendue. Surpris  il cligna des yeux, avant de voir que tel que le lui avait appris Hildegarde, l'humain l'invitait à danser. Lentement sa bouche s'entrouvrit de surprise..

- Pour personne d'autre que toi, je ne me serais forcé à apprendre à danser, car et bien j'en suis sur à présent je déteste ça. 

-  Pour  moi ? Répéta Sanji dans un souffle à peine audible...

- Oui, pour toi j'ai appris à danser, confirma le vert en sentant la main de son " invité " se poser dans la sienne. Je n'aime pas danser, et n'éprouve qu'une passion limité pour cette pratique. Mais..j'ai vu de la tristesse dans ton regard, quand un soir j'ai laissé entendre que de toute manière on ne danserait pas...

- Oui, j'avais été un peu déçu, c'est vrai. Mais jamais je ne t'aurai forcé là main tu sais..., admit Sanji en sentant à nouveau cette étrange bulle qu'il avait cru ressentir lorsqu'ils s'étaient plus ou moins embrassé.

C'était comme si tout ce qui était autour d'eux avaient disparu, et que seul la présence de son protecteur était important à ses yeux. Ce qui était un peu vrai d'ailleurs. Son coeur pourtant malgré tout cela continuait de s'agiter comme un forcené et lui donnait la désagréable sensation de vouloir fuir son thorax.  Sa tête jusqu'ici lourde d'inquiétude, parut s'alléger soudainement. Après avoir fait quelques pas, ils arrivèrent dans un endroit assez discret mais pas invisible au moindres regards. Sur sa taille le renard sentit bientôt une main ferme y être poser, tandis que l'autre restait fermement dans celle du sabreur. Celle qui était libre alla prendre place sur l'épaule solide de  Zoro, qui murmura une mise en garde qui l'amusa.

- Fait attention à tes pieds, je promets pas de ne pas les piétiner...

La musique prit alors une intonation lente et harmonieuse qui parut s'adapter à leurs mouvements. Bien qu'étant pas seul à danser dans cette immense espace de réception, les yeux des curieux et des invitées se posèrent à l'occasion sur eux, avant de très vite reprendre ce qu'ils  avaient interrompu l'espace d'un instant. Comme le lui avait dit Hildegarde, dans ce monde personne ne faisait de jugement négatif sur deux hommes entrains de danser.

- Tu te débrouilles plutôt bien à présent. En comparaison de ce que j'avais vu avec la pauvre Hildegarde, commenta le blondinet qui avais l'agréable sensation de tournoyer avec élégance avec son partenaire de danse.

Aucun mots ne passa les lèvres du vert, juste une sorte de petit rire discret et fataliste sur cette réalité pure. Pourtant la main du soldat et qui était posée sur la taille du blondinet, incita ce dernier à se serrer un peu plus contre lui. Sur son épaule, le sabreur sentit Sanji hésiter quelques instant avant d'oser appuyer son menton dessus.

- Tu as cru que j'allais te haïr pas vrai ? Demanda  Zoro, à voix basse.

- Oui, j'en étais même certain. Je trouvais ça même assez logique...j'ai fais tant de chose qui ton déplus.

- Tu ne te l'ai pas dit, mais parfois moi aussi j'étais un peu perdu dans ce que je ressentais ! Avoua encore une fois le soldat qui cette fois-ci faillit marcher sur les pieds du prince. Oh pardon...

- Ce n'est rien, bredouilla ce dernier le souffle court. Tu ressens .....quoi ...?

- Et bien au début, j'ai cru que c'était de la reconnaissance car, et bien tu m'as sauvé la vie plusieurs fois. Et puis j'ai pensé ensuite, que c'était ....ce demi liens non achevé qui agissait à ma place. Mais ...

- Mais....?

- Mais force est de constater, que même si parfois ton sans gêne m'agace vraiment... avoua  Zoro en entendant le renard rire. Hey, je ne rigole pas ! fit-il semblant de s'indigner, avant de reprendre.... hors mis tout ça, et cette possessivité que je trouve un peu ..hum...impressionnante et flippante... je réalise, que le moteur qui agite ma vie dernièrement n'est pas  simplement le fait de vouloir tout bonnement protéger ta vie.

- Qu...qu'est-ce que tu racontes...n'osa croire, le jeune prince renard  en enfouissant son visage dans le cou solide du l'humain, tandis que son corps était agité de léger tremblement. Ses longues oreilles rousses après avoir involontairement chatouillé la joue de Zoro se couchèrent sur l'arrière du crâne doré.

- Cette vie qui est la tienne, je veux la sauver c'est vrai. Je veux que tu es un avenir, et que tu vives vieux, pas comme tes prédécesseurs ....mais j'aimerais aussi vivre cela près de toi. Et ça j'en ai pris conscience que récemment. C'est moi qui ressent ça tu comprends ?Questionna Zoro en relâchant la main du prince afin de le serrer dans ses bras.  Je ne fais pas là, qu'accomplir un ordre inscrit dans mon sang. Mais plutôt une envie qui vient du plus profond de mon être, et que j'ose enfin assumer pour la première fois de toute ma vie.

S'écartant un bref instant , le prince planta son regard incrédule sur le visage étonnement rougissant de son protecteur. Malgré les mots pleins d'assurances que lui murmurait Zoro au creux de l'oreille , ce dernier n'avait pas l'air plus sûr que lui dans une telle situation. Sa bouche formait une étrange moue gêné, et qui fit sourire un bref instant Sanji.

- Tu ...tu m'aimes aussi ? Demanda Sanji d'une voix chargé d'émotion .. C'est ce que tu essais de me dire ?

- C'est ce qui semblerait, taquina le vert avant de voir des larmes glisser sur les joues du prince. Sans doute étaient-elles la cause, de toutes cette pression qu'il s'était mit dernièrement ? Ou alors l'expression simple d'un bonheur, qu'il croyait lui être interdit, de par son devoir à venir. Ne pleure pas....murmura Zoro en s'arrêtant un instant dans  leurs mouvements avant de prendre le visage du blondinet entre ses mains. Sourit car ce soir la vie est belle...

A peine, eut-il fini de dire ça que Zoro se pencha un peu avant de s'emparer des lèvres du prince, qui se mit à faire un léger bon de surprise face à ce soudains baisé un peu fougueux. Oui ce soir, la vie était belle, et les laissaient vivre sans doute l'instant le plus fort et le plus intense en émotion de toutes leurs existences. Car ce soir, l'un comme l'autre avaient le droit d'aimer, et d'être aimé, sincèrement, sans que rien ni personne se dresse contre eux.

****

Et voilà, pour le chapitre 23, qui marque la seconde partie du bal. Sans doute y aura t-il en troisième, mais je dois encore y réfléchir.

J'espère sincèrement qu'il vous à plu, car sans vous mentir je me suis littéralement pris la tête, sur les potentiels réaction de Zoro et Sanji face à leurs émotions. Je ne voulais surtout pas répété un schéma d'écriture qui existe dans mes autres histoires. J'espère donc, avoir un temps soit peu été original.

Hum, sinon j'aimerais à l'avenir faire intervenir un peu plus Fëanturi, que pensez vous de l'idée ?

Sur ceux c'était le dernier chapitre de l'année 2020... le prochain en 2021.










Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top