Chapitre 22 : Bal [|partie 1]
Attention ce chapitre est très long ! Alors installez vous bien et bonne lecture.
Chapitre 22 :
C'était un temps ou le ciel était dégageait de tout nuages sombres. Seul quelques résistants d'une belle couleurs blanche, arrivaient à stagner au dessus du pays magique, sans se faire chasser pour le moment. Le vent quoi que fraie avait décidé de prendre un peu de repos, et cela fut agréablement apprécié par tout ceux qui le subissait au quotidien. Seules les températures continuaient d'être glacial, et de laisser ici et là, quelques plaques de verglas, parfois caché par un tas de neige.
Dans la ville d'en bas, la fébrilité agitait la population impatiente de faire la fête. Certain voyait déjà une jolie monticule de grosses bûche de bois être dressé au beau milieux de l'ile principal. Autour se trouvait divers restaurateurs ambulant qui pour une fois avaient quitté l'ilot des "1000 saveurs" pour se placer à cet endroit stratégique. Une petite estrade avait été installé dans les jours précédent, promettant ainsi une fêtes des plus joyeuse.
Au Palais princier les choses se déroulaient de manière bien différente de d'habitude. Tout d'abord, de nombreuses chambres avaient été préparé pour les futures invité venant des différent royaumes magique, au cas où désireraient se reposer un peu avant de partir. Depuis très tôt le matin, les cuisines étaient surchargé de travail, car le nombre de bouche à satisfaire étaient si important, que les cuisiniers devaient en plus composer avec les divers régimes alimentaires de chacun. Mais même si c'était là une tâche qui leurs demanderaient de nombreuses heures de travail ainsi que beaucoup d'effort. Le fait simple qu'on reconnaisse encore leurs savoir faire en matière de gastronomie suffisaient à les encourager à faire mieux que l'année précédente.
Comme tout les week-end depuis qu'il était arrivé dans ce monde Zoro s'autorisa un moment de détente qu'il appréciait de plus en plus. A savoir, prendre une bon bain chaud, qui délasserait ses muscles des sévères séances d'entrainements qu'il s'imposait. Comme toujours Hildegarde avait sû, y mettre des sels de bain spéciaux à l'odeur délicieuse, mais qui avait le bénéfice de détendre et de soulager d'éventuel douleurs du corps.
- Ça vous fera le plus grand bien, assura t-elle lorsque tout fût près.
Mais le problème qu'avait le soldat à force de subir continuellement le sans gêne du prince, même si ça c'était un peu calmé ces derniers jours. Était, qu'à présent il avait pris l'habitude de toujours vérifier un peu partout, afin de s'assurer que le renard ne se cacherait pas dans le moindre endroit dans le but possible de le surprendre. Car ce genre de blague idiote, le blondinet l'avait déjà fait plusieurs fois, et comme toujours l'homme aux trois sabres avait fini par lui crié dessus. Mais fière de ses farces en général, le jeune prince s'était contenté de rire, en lui tapotant l'épaule.
" Ne te fâche pas pour si peu ! "
C'est donc après avoir fait le tour complet de sa salle de bain, et s'être assuré d'être bien seul et tranquille, que le jeune homme se décida enfin à plonger dans l'eau idéalement chaude. Un long souffle de bien être, et de soulagement passa rapidement ses lèvres sans qu'il ne cherche même à le retenir. A quoi bon faire ça de toute manière, puisqu'il était seul et en paix. Avec tranquillité l'homme aux cheveux vert allongea les bras le long de sa très large baignoire personnel , et se contenta d'observer durant un temps, les bulles s'élever et voleter devant son nez. Il avait tout son temps, et comptait bien en profiter. Après tout la fêtes n'était prévue que pour le soir, rien ne pressé et c'était très bien comme ça.
Après avoir fait quelques ablutions, Zoro entendit des voix provenir de sa chambre. Tendant l'oreille et ne bougeant plus, que quelques discussion un peu vive avait lieu dans la partie habitable de ses appartements. Sans doute sa fidèle Hildegarde qui conseillait à se turbulent de prince de bien vouloir revenir plus tard, quand il aurait fini ? Sans aucun doute ! Mais rapidement les voix cessèrent un bref instant, tout juste eut-il le temps d'entendre sa servante prononcer quelques paroles d'un ton un peu affligé.
" Mon maitre va être en colère si vous le dérangeait."
Un voix grave, répliqua dieu sait quoi à cette dernière qui visiblement n'arriva pas à contraindre le visiteur à aller voir ailleurs, si il y était. La poignet de porte de la salle de bain s'activa donc, et très ville le soldat qui n'était plus aussi détendu qu'au début, fixa l'entrée avec bien dans l'agacement dans le regard.
- Espèce de crétin de renard, gronda t-il par avance. Je t'ai dis un millions de fois de ne pas entrer quand je suis dans mon bain. Les humains n'aiment pas être dérangé dans ces moments là !!
Mais l'être qui entra ainsi sans aucune gêne n'était pas le prince au beau cheveux lumineux et dorée, mais ce qui semblait être son contraire physique. C'est à dire le sombre et ténébreux loup à la toison noir. Ce dernier, d'ailleurs argumenta auprès de Zoro que dans ce monde la pudeur était tout de même assez limité, et que d'ailleurs lui se fichait totalement de le voir à poile. Mais fort heureusement pour l'humain la mousse de son bain était encore assez épaisse et présent, pour ne pas être vue dans son plus simple appareil.
- Mais qu'est-ce que tu fais ici toi ? Râla Zoro le regard mauvais et interrogateur à la fois, tandis qu'Hildegarde du couloir, s'excusait d'une voix forte pour ne pas avoir su le retenir. T'es pas gêné dit donc. Toi et ton prince vous me faite chier à entrer ici comme dans un moulin gronda t-il à replongeant à demi dans l'eau chaud et pleine de bulles.
- Oh ça va ! Ne t'enflamme pas pour si peu de chose! Se moqua le médecin tatoué en s'approchant un peu plus du soldat. Sur son épaule il portait une sorte de besace qui rappela fortement au vert, le fameux sac magique qu'avait eu Sanji durant leurs périples.
- Vous êtes d'un sans gênes vous les hybride ça me dépasse totalement. Fou le camp ! S'emporta Zoro en pointant du doigts la porte d'entrée, en se retenant de se relever et de le mettre lui même à la porte.
- Non, répondit simplement le Koohé du prince dont les yeux gris semblaient devenir de plus en plus rieur au fur et à mesure que l'irritation chez Zoro croissait.
D'un geste presque élégant, le loup alla s'installer sur le bord de la baignoire avant de poser la main sur l'épaule de l'humain, sans doute afin de l'inciter à ne pas bouger de là. Toujours sans fournir d'explication, Law se mit à fouiller dans son sac magique, car de toute évidence s'en était un puisqu'il arriva à enfoncer dedans son bras jusqu'à l'épaule.
- Arrête de râler, répéta t-il en farfouillant dans le sac, sans vraiment regarder Zoro, dont la colère semblait surchauffer la pièce. Tu t'emballes pour rien, tu crois quoi ? Que je ne t'ai jamais vu à poile ? Quand t'étais mourant idiot, c'est qui à changer les pelures qui te servaient de vêtement ? Moi ! Désolé si ça froisse ta pudeur d'humain.
- DE QUOI ? S'indigna encore plus le vert, dont les éclats de voix parvenait jusqu'à sa servante, qui était entrain de faire un peu de ménage dans l'appartement.
- Tu m'intéresses pas, donc rabat un peu ton caquet, tu me gonfles. Si je suis là, ce n'est pas pour toi, mais pour Sanji Expliqua d'un ton détendu avec toute de même une pointe d'amusement, car voir le soldat aussi énervé semblait le divertir comme un môme.
- Je vois pas le rapport entre ta présence ici, et le prince qui n'est même pas là ! Répliqua Zoro, en respirant profondément, afin de reprendre le contrôle de ses nerfs.
- Tu es son cavalier, répliqua Law en sortant une sorte de pot du sac ,dans un étrange bruit de " pop". Ah voilà....sourit-il avant de poser à nouveau le regard sur Zoro qui cligna de l'oeil en le voyant faire. Tu es son cavalier, répéta t-il. Je veux qui tu sois parfais, pour lui ! Et que tu correspondes aux attentes qu'il a de toi.
- Quelles attentes ? Questionna Zoro en reculant dans sa large baignoire, afin d'être hors d'attente du loup noir. Je ne veux pas,
de vos parfums, ça sens trop fort et...
- Cette soirée est très importante à ses yeux, et ne me fait pas croire que tu ne t'en doutes pas ! Pour une fois, il a une chance que tout se passe bien. Alors ne fait pas l'enfant et vient ici ! Ordonna Law en pointant du doigts l'endroit le plus proche de lui dans la baignoire.
- Ça non alors......
- Viens là !! S'agaça Law peu patient. C'est juste une pommade, un soins pour la peau que je fourni à énormément de personne au palais. Ça donne une belle peau, lumineuse, lisse et soigné. Ça fera du bien à ta vilaine peau d'humain. Tu es le cavalier du prince, tu te dois d'être présentable.
- De une, ma vilaine peau d'humain te dit bien des choses. Se retient tout de même de hurler le soldat. Et de deux , c'est lui qui t'as demandé de faire ça ?
- Non, c'est ma propre initiative, assura Law. Alors dépêche toi de faire ce que je te dis, et de venir ici ! Qu'on en finisse.
- Non! Refusa le vert. Je ne suis pas une femme moi....je ne mets pas ce genre de truc sur la figure.
- T'as pas ton mot à dire !!
- Si je suis chez moi là, alors oust espèce de loup dégénéré.
Tendant le bras à plusieurs reprise Law tenta d'attraper Zoro dans son bain, et qui étrangement dans un tel endroit arrivait à l'éviter. Parfois d'un geste rapide, il parvenait même à repousser la main du sombre loup, quand il manquait de l'attraper, de sa main un peu trop pleine de griffes à son gout.
- Je t'ai eu, ricana tout de même d'un air lugubre Law, dans un sourire qui donnait à croire qu'il n'allait pas tarder à charcuter l'humain. Avec rapidité, il posa l'autre main sur l'épaule de Zoro et le força à s'approcher de lui. Tu bouges pas, y en a pas pour longtemps....T'as vilaine peau d'humain sera un peu plus acceptable après ça.
- Encore une fois, tu sais ce qu'elle te dit ma vilaine peau d'humain, s'indigna aussitôt le vert en ruant dans la baignoire avec une telle force, que bientôt il y eu plein d'eau au sol.
Mais ce ne fut pas là , la seul conséquence puisque le sombre loup à trop agripper l'humain, tomba tête la première dans l'énorme baignoire. Un " boom" se fit entendre et rapidement, une petite bosse commença à apparaitre sur le front pâle du docteur.
Au même instant dans l'entrée des appartements de Zoro, se trouvait le prince lui même. Un air joyeux et heureux, semblait irradier de sa personne. Persuadé que cette année la fête de l'hiver serait beaucoup mieux que les précédentes, il avait eu envie malgré le trouble qui l'animait dernièrement de passer la journée avec son humain. En le voyant arriver Hildegarde, pensa avec justesse que le bazar ambiant allait monter d'un cran. Malgré ses demandes et ses encouragement visant à le faire revenir plus tard voir son Maitre. Sanji fidèle à lui même n'écouta pas, puis se dirigea en direction de la pièce d'eau, où des éclats de voix commençaient à lui parvenir. De temps à autre on pouvait voir sur son crâne ses longues oreilles rousses s'agiter dans tout les sens, comme pour mieux identifier le bruit. Son pas fut alors plus rapide, ses yeux bleue étaient écarquillés. La pauvre servante, de son côté était un peu malheureuse à la simple idée, qu'elle ne pouvait pas préserver le calme dont son maitre avait besoin.
Lorsque Sanji mit le pied dans la salle de bain, il vit tout d'abord une énorme flaque au sols. Très vite son regard azure s'éloigna de la flaque, pour se porter sur la baignoire où en effet se trouvait son humain, mais aussi son Koohé qui était tombé dedans tout habillé. D'un air mauvais, il tentait de libérer l'un de ses poignet que l'homme tenait fermement dans l'une de ses mains, tandis que de l'autre c'était lui qui tenait le poignet de Zoro. La bataille entre eux n'avaient pas cessé un instant.
- Qu'est-ce que.....souffla le blondinet le regard choqué devant cette scène. Rapidement le renard crut sentir son coeur chuter à une vitesse vertigineuse dans un puits sans font. Le choque était si violent, qu'il crut sur l'instant que son palpitant allait éclater.
- Je ne veux pas de ta pommade pour cocotte, imbécile de loup !!!!! S'emporta Zoro qui ne lâchait pas prise, fout le camps de mon bain.
- Mais essais de comprendre, abruti d'humain que je fais ça pour le prince, pas pour toi. Pour lui, tu dois être parf....
Sa phrase à peine formulée, mais pas achevé s'arrêta là, lorsque le médecin sentit deux mains puissantes attraper le col de sa tunique noir trempée comme une soupe. Surpris, il écarquilla ses long yeux gris chargé de cils noir, puis vit avec surprise que c'était justement son prince qui cherchait à le sortir de là. L'air autour d'eux semblait étrangement chargé, d'une onde magique pleine de courroux, et de colère.
- C'est mon homme, claqua tel un coup de fouet la voix du prince renard. Perdu dans ce quiproquo, il ne se rendait même pas compte qu'il ne cherchait pas à contrôler sa magie, ni ses mots d'ailleurs. Son front était collé à celui de Law, et son regard si chargé de fureur sur ce qu'il pensait avoir vu, qu'il n'avait en rien à cet instant l'air du gentil petit prince habituel. C'est..MON..homme....! Ne marche pas sur mes plates-bandes ...
Abasourdit par cette brusquerie soudaine qu'il n'avait pas vu venir. Le médecin pétrifié de sentir ainsi une telle magie pleine de colère, n'osa pas ouvrir la bouche sur l'instant. Comme si son esprit pourtant assez dure en général, n'osait pas s'opposer à celle du prince doré.
- Hey, hey ,hey! s'écria rapidement Zoro étonné, d'une de l'arrivée soudaine de Sanji dans sa salle de bain. Et de deux, de la rage fulgurante qui habitait ce dernier, et dont il ne comprenait pas la cause. Le plus étonnant encore dans tout ceci, était la facilité avec laquelle le blondinet souleva Law en dehors, de la baignoire. Comme si il avait été aussi léger qu'un simple fétu de paille......Mais qu'est-ce que tu t'imagines ? Calme toi bordel...
-Je.....marmonna enfin le loup noir, toujours prit au dépourvu, les mains crispées sur les poignets de Sanji. Jamais il ne l'avait vu aussi en colère contre lui. Ses sourcils froncé, son regard bleue glacé donnait l'impression de chercher à le foudroyer sur place.
A présent Law était totalement plaqué sur le sol, incapable de bouger, avec son prince juste au dessus de son visage et qui ne comptaient pas desserrer les doigts.
- Je voulais juste faire en sorte que...que ton humain soit ..présentable pour toi ...pour ce soir .....c'est tout..Rien de plus, s'entendit se justifier d'un ton si emprunt de crainte, qu'il n'arriva pas à reconnaitre sa propre voix....
C'était quoi ça ? Cette peur soudaine qui roulait dans son dos ? Alors que pourtant , l'être qui lui faisait face était son petit prince. Son presque frère, l'être à qui il avait consacré sa vie, et qui avait toujours paru comme un enfant à ses yeux. Mais là, il était tel ...un prédateur fou de rage devant une proie. Pour la première fois de toute sa vie, le médecin prit conscience à quel point son prince n'était plus un gamin. Sans doute les sentiments que ce dernier avait développé en direction de son protecteur, ajouta à la colère et donc à la force de Sanji...mais cette facilité avec lequel il l'avait sorti du bain pour le coucher au sol, ...comme le ferait un vrai loup, avec l'un de ses semblables dans le but évident de le soumettre, le troubla énormément, et arriva même à provoquer de sévère sueur froide qui roulèrent le long de son dos.
De son côté Zoro était parvenu à prendre, une serviette complètement trempée mais qu'il noua néanmoins autour de sa taille. D'un geste rapide, il s'approcha du Prince qui continuait de maintenir Law au sol en le fusillant de ses yeux bleu doté d'un l'éclat qui paraissait aussi froid que la glace. C'était comme si son cerveau était noyé dans sa fureur. D'un geste rapide le soldat frappa sur l'épaule du prince dorée....puis tendit devant son regard la fameuse pommade que Law avait essayé de lui mettre sur le visage...
- Il voulait juste que je mette ce machin là, sur la tronche....il faisait ça pour toi, idiot. Le gronda Zoro en posant le pot de pommade sur le carrelage puis en attrapant le jeune homme par les épaules, afin de le tirer vers l'arrière.
Ce geste simple, eut au moins le mérite de faire desserrer les doigts du prince qui, reprit petit à petit ses esprits. Clignant des yeux , Sanji observa Law totalement trempée et qui se redressait en position assise tout en massant son cou encore une fois maltraité. Choqué de s'être ainsi laissé à une telle pulsion de violence et de jalousie, car c'était surtout cela qui l'avait poussé à agir ainsi. Le jeune prince renard, passa rapidement du blanc pâle naturel de sa carnation de peau, à un rouge cramoisie. Zoro de son coté avait préféré garder un bras qui passait autour des épaules du blond en passant sous son cou, tandis que l'autre ceinturait sa taille...Comme près à agir si il redevenait agressif.
- Il voulait juste...que je sois digne de toi, pour ce soir....murmura Zoro après un long silence chargé de malaise.
- Va falloir arrêter de me maltraiter le cou, bougonna le médecin du prince en sentant rapidement ce dernier redevenir le gamin qu'il était il n'y a pas de cela si longtemps. D'un air penaud le renard se jeta au cou de son Koohé comme le ferait un enfant plein de peine, avec un parent.
- Je suis désolé, je ...je voulais pas agir ainsi, renifla t-il en refoulant plus loin en lui même, des larmes de honte. Je ne voulais pas te faire mal..mais ...je ....j'ai cru que .....que ..vous....
- Je ne marche pas sur tes plate bandes, souffla à voix basse près de son oreille Law. Je voulais le rendre " beau " pour toi..pour que ta soirée soit parfaite, et comme tu en rêves.
D'un geste habituel, un peu comme il le faisait quand Sanji était encore un enfant, le loup noir lui tapotait le dos, en le gardant contre lui. En le voyant agir ainsi Zoro comprit combien, Law avait passé sa vie à prendre soins du prince. Visiblement et ceux même si, il arrivait souvent qu'ils se disputent tout le deux, le médecin était bien plus un point de repaire pour Sanji, que ne l'était Papy au final. Même si chacun d'eux avaient un énorme respect pour l'ancien.
- Est-ce que....est-ce que tout va bien ? Questionna après quelques secondes d'hésitation Hildegarde sans oser jeter un oeil dans la salle de bain.
- Tout vas bien, je m'occupe de ça ! Ne t'inquiète pas ! Assura Zoro en se relevant du sol sur lequel il était assis.
De son oeil unique, il observa le prince renard qui semblait toujours mortifier et honteux de ce qu'il venait de faire. De toute évidence, ses nerfs et sa colère l'avait un peu dépassé. Pourtant un détail, resta graver dans l'esprit du soldat, qui fidèle à lui même ne préféra pas en faire la moindre référence pour le moment. Le prince devenait-il de plus en plus possessif à son égard ? Était-ce normal ? Est-ce que cela se justifiait par le simple fait qu'il serait bientôt son futur Persdhaa ? Ou la réponse à ces questions étaient toutes autres. D'un air indécis quand à quoi penser de tout ça, Zoro passa la main dans ses cheveux trempés avant de laisser passer un long souffle las. Finalement la détente auquel il avait espéré le matin en se levant, ne dura pas bien longtemps.
- Hey ! Gronda t-il en sortant de ses pensées, en voyant Sanji et Law près à sortir de là. Pas question qu'Hildegarde nettoie le bordel que vous avez mit !!!
- Oh ça va, l'humain ce n'est rien !!! Se moqua Law, sans se retourner tandis qu'une main dans le dos du blondinet il incitait ce dernier à avancer devant lui. D'un geste rapide de son autre main le docteur après avoir formulé quelques formules magiques arriva à faire disparaitre en un rien de temps toute l'eau qui s'était éparpillée au sol. A peu de chose près on pouvait croire que la pièce n'avait jamais été utilisé.
Finalement Zoro eut l'extrême privilège de pouvoir s'habiller tranquillement sans être dérangé par qui que ce soit. Un vrai miracle au vu de la façon dont la journée avait commencé. Cependant et ce parce qu'il aimait avoir la paix, et surtout qu'il en avait assez des prises de têtes récurrente. Il dût capituler après de longues minutes de lutte et de refus, et laisser ce crétin de Law, lui mettre cette saloperie de pommade sur la peau. Il fallait dire aussi, que ses protestations avaient de moins en moins d'impact puisque qu'en plus du loup, Sanji s'était incrusté dans la " conversation" et cherchait à le convaincre à tout prix. Sans doute et ça Zoro en était presque certain, le renard faisait-il tout ça, dans le but évident de s'amuser à le voir être tout pleine de crème idiote, pour bonne femme complexé. Hildegarde aussi avait émis une simple petite recommandation, d'une voix calme et paisible. Après ça, comment lui pouvait-il lutter contre eux trois.
- Arrête de rire! Grommela Zoro en voyant le loup noir, avoir un étrange rictus amusé. On dirait deux petites filles qui jouent à la poupée. Bougonna t-il assis sur une chaises, les bras croisées sur le torse tandis que les deux zigotos gigotaient autour de lui.
- Deux petites filles ? S'exclamèrent d'une voix indigné le renard et son Koohé...non mais oh !
- Tu devrais avoir honte d'insulter ainsi ton prince, se moqua avec excès le blondinet en prenant un air profondément offusqué.
- C'est à moi d'être offusqué par toutes vos bêtises ! Déjà que, expliqua Zoro en pointant le blondinet du doigts, à toi tout seul tes chiant, mais allié à celui là, désigna t-il dans un mouvement de menton le loup noir, c'est encore pire.
- Bon je te laisse, t'occuper du reste, s'exclama le docteur en observant l'heure qu'affichait sa montre. J'ai des trucs à faire...on se revoit plus tard.
- Ok, répondit simplement Sanji , tandis que dans son dos le soldat essuyait son visage avec une serviette de toilette , afin sans doute de se débarrasser de la pommade, qu'on lui avaient un peu trop tartiné sur le visage.
Quand le loup fut sorti, un petit silence régna dans la pièce. Hildegarde toujours attentive prit le soins de sortir des appartements de son maitre, prétextant aller chercher les vêtements de cérémonie que devrait mettre Zoro lors de la fête. Assis sur son siège, le jeune homme aux cheveux vert poussa à long soupir, savourant le calme, et le silence soudain avec une belle gourmandise. Le petit prince de son coté, n'osait visiblement pas se retourner dans sa direction, car à présent qu'ils étaient tout les deux, il ne savait plus trop comment réagir.
- Tu as honte de ta réaction, de toute à l'heure ? Questionna l'homme aux trois sabres assez perspicace.
- Un peu....
- A l'avenir il faudra que tu es un parfait contrôle de tes émotions et de ta magie. T'es censé sauvé le monde, pas t'en prendre au premier qui agit de façon qui te déplait.
- J'ai alors encore beaucoup de travail, essaya de rire le renard dorée.
D'un geste paisible le vert se releva de son siège puis, contourna le prince qui restait debout comme un piquet, et s'obstinait à lui tourner le dos. D'un geste doux, il posa ses deux mains sur les épaules de Sanji dont le regard fixait à présent le sol.
- C'est normal, qu'un prince renard soit aussi possessif avec son futur protecteur ? Ou.....hésita le vert ...ou bien, il y a une autre explication... Enfin tu vois ?
Son coeur soudainement se mit à frémir dans sa poitrine. Cette perte de contrôle qu'il avait eu de lui même, approchait un peu trop l'humain de son plus tendre secret. La respiration rapide, le jeune hybride ne sut comment se sortir de cette galère dans lequel il s'était plongé lui même. Alors comme toujours, et comme il le faisait depuis longtemps, il arriva à afficher sur son visage un sourire de façade, qu'il essaya de rendre un peu espiègle.
- C'est à cause du début de lien du sang, qu'il y a entre toi et moi. Mentit-il avec une énorme aplomb. C'est juste ça....j'ai dis "mon homme " mais je voulais dire " mon humain" ma langue à juste ripé, se força t-il a rire....
- T'es sûr ? Douta Zoro en fronçant les sourcils, signe qu'il avait un peu de mal à avaler cette couleuvre.
- Oui, j'en suis sûr. Que veux-tu que ce soit d'autre hein ? Questionna t'il en penchant un peu la tête sur le côté.
- Je.. je ne sais pas, répondit avec perplexité le vert. Mon cerveau doit me jouer des tours. J'ai cru... Des trucs idiots...
A nouveau un silence gênant et pesant régna dans la large pièce illuminé d'un pâle soleil d'hivers. Aucun bruit ne se faisait entendre, tandis que les deux protagonistes pour une fois paraissaient incapable de parler.
- Je dois aller voir Papy, murmura soudainement le Prince qui avait besoin de se recentrer sur lui même, pour ne pas commettre d'impair. J'ai deux trois choses à lui demander pour ce soir..précisa t-il en se dirigeant en direction de la porte d'entrée....on se revoi ce soir ...ok ?
- Je croyais que tu n'avais rien à faire, s'étonna l'humain en le suivant du regard. Tu as dis que tu voulais passer la journée avec moi ?
- Euh ouais, mais tu sais comme je suis tête en l'air parfois. Désolé et..
- Tu me laisses donc seul ? Affirma le soldat avec une pointe de déception, avant de se reprendre. Enfin.. Bon c'est pas grave..
- Je ..je vais essayé de faire vite.....bredouilla le blondinet en baissant la tête.
Sans rien ajouter de plus le prince renard, franchit la porte laissant ainsi la soldat dans un silence de plomb. A l'extérieur, un nuage imposant passa devant l'astre solaire , atténuant ainsi la discrète lumière qui passait par la large fenêtre de sa chambre. C'était étrange pour le soldat cette envie de ne pas rester seul, mais c'était aussi perturbant pour lui. Car, l'envie qu'il avait parfois d'être avec cette petite tête de linotte de renard, il n'arrivait jamais à savoir si ça venait réellement de lui, ou de cet instinct de protection qui à présent habitait en lui. Mais une chose était certaine, le vide était immense quand il n'était pas là.
L'après-midi passa, sans que le prince ne montre le bout de son nez. De cette journée lente et monotone le jeune protecteur en profita pour se reposer, et faire une très longue sieste qui eut le mérite de faire taire tout les questions qui tournaient en boucle dans son esprit.
18 heures sonna à la petite horloge mécanique, accroché au mur de son appartement. Un bouquin énorme était posé sur les genoux de l'humain, qui confortablement installé sur son lit continuait d'apprendre plein de chose sur le passé, des précédents princes renards et de leurs protecteurs. Sans doute cette lecture terriblement intéressante aurait pu durée encore longtemps, si Hildegarde chargé de vêtement parfaitement plié, n'était pas entrée un peu en trombe dans son appartement.
- Maitre vous êtes un peu en retard sur vos préparatifs. Le prince et ses serviteurs s'activent en face....déclara t-elle pour une fois peu précise dans son vocabulaire. Il va être près avant vous, et c'est très impolie de faire attendre un prince.
D'un pas rapide, la jeune servante à l'apparence de sourie passa derrière un large paravant en bois sculpté, puis déposa sur un tabouret, les vêtements de cérémonie de son maitre. Toujours aussi vive, elle sortit de là et pris des mains de Zoro l'énorme bouquin, il qu'était entrain de lire.
- Allez, allez, disait-elle en faisant de grand geste de la main pour qu'il s'active. Vous devez vous presser un peu ! Enfilez les vêtements que je vous ai apportées...j'y mettrais un peu d'ordre ensuite.
- Du calme, bailla mollement le vert en passant la main devant sa bouche. Ne soit pas si nerveuse....
Tournant dans la pièce comme si sa vie, ou plutôt son honneur était en danger. Hildegarde attendait avec une patiente toute relative que son maitre ait fini d'enfiler les vêtements précieux qu'elle avait elle même choisie. De tout son coeur, elle espérait que son choix serait judicieux, et ferait ainsi honneur à celui qui les porteraient, mais aussi honneur au prince. Parfois elle entendait Zoro grommeler se retenant visiblement de jurer, car à coup sûr il savait qu'elle le reprendrait. Mais lorsqu'il sortit enfin de derrière le paravant, le jeune homme n'avait pas du tout l'air à l'aise.
Un pantalon noir enserrer ses jambes, tandis que des bottes parfaitement ciré arrivait en dessous de ses genoux. Une tunique d'un bordeaux un peu sombre habillait son buste large et virile. Ouverte jusque au milieux de la poitrine une chemise blanche cachait sa peau naturellement mate. Autour de son cou un long tissu blanc que Zoro ne savait trop comment attacher pendait un peu lamentablement. A sa taille se trouver une fine ceinture de cuire noir toute aussi mal attachée. Rapidement Hildegarde arriva pour corriger tout ces petites défauts vestimentaire. Mais un sourire de pure satisfaction ornait, les lèvres de la jeune hybride qui à présent se satisfaisait de son choix.
D'un geste rapide elle noua la ceinture tel que le protocole l'exigeait, puis donna forme la cravate de linge blanc. Lorsqu'elle eut fini, Hildegarde essaya de donner un peu de bouffant au tissu afin d'être exactement comme elle le voulait. Pendant ce temps Zoro tel un enfant incapable de rester calme une minute, s'agitait un peu. Parfois il avait voulu aider " Hildegarde "qui gentiment lui avait fait une petite tape légère sur la main, car de son aide , elle n'en avait pas besoin.
Sans qu'il n'est le temps de dire ouf, la jeune femme entreprit de mettre un peu d'ordre dans ses cheveux rendu hirsute par un mauvais plis prit durant sa sieste. Avec rapidité elle les avaient brossé et dominé jusqu'à ce que ce soit exactement comme elle le voulait.
- Vous êtes très beau ainsi Maitre, assura Hildegarde dans un grand sourire, les mains jointes devant elle. De toute évidence elle était très fière de son travail.
- Oh..euh arrête tu vas finir par me mettre mal à l'aise, bredouilla le soldat pas habitué à être ainsi parait de si beau vêtement, et surtout d'une tel qualités. Ils sont si beau, que j'ai presque peur de respirer dedans, plaisanta t-il en passant la main dans ses cheveux un bref instant.
Au même instant, quelqu'un frappa à la porte. Peu habitué à ça, car à vrai dire le peu de personne qui venait ici, entrait comme bon leurs semble, Hildegarde se hâta d'ouvrir. Un grincement de porte se fit entendre, avant de très vite être suivi par un long " oh "d'admiration. Ouvrant le battant en grand la jeune hybride laissa entrer le Prince qui était vêtue de la tête au pied de ses plus beau vêtements.
Une chemise d'un blanc éclatant était posée sur les épaules du jeune prince renard. Bordé de file d'or et turquoise à elle seule , elle comptait des heures et des heures de travail. Son cols un peu haut enserré légèrement son cou, d'une cravate de tissus fin et dont le bouffant reposait sur son buste. Sur son épaule gauche se trouvait une courte cape bleue turquoise qui arrivait au niveau de sa cuisse, et qui était attaché par un jolie cordon doré. Une ceinture large de tissus dont la couleur était identique à la cape, était au niveau de sa taille. Un pantalon d'un blanc éclatant, enserrait ses cuisses, dont les mollets étaient habillés de bottes noir parfaitement cirées.
Élégant était le seul mot qui à cet instant pouvait correspondre au prince. Et même pour quelqu'un comme Zoro et qui n'avait pas grand chose à faire de la mode, il ne trouvait aucun défaut dans l'allure de ce dernier. Pour une fois il se sentait un peu gêné face au renard, débordant d'allure et de beauté. Il aurait voulu le complimenter sur sa tenue, mais un petit malaise venu d'il ne sait où, le rendait gauche et maladroit.
- C'est euh...bien ta tenue, lâcha t-il en secouant la tête face au ridicules de ses mots. Je veux dire, se reprit-il en se grattant la joue d'un air un peu mal à l'aise. Tu es très be..élégant.
- Tu allais dire beau, essaya de la taquiner le blondinet, dans un grands sourire, heureux d'avoir pu profiter de cet après-midi où il avait su regagner du calme, mais aussi de la discipline dans ses sentiments.
- Non, pas du tout, réfuta dans une moue boudeuse le vert.
- Je suis donc laid vêtue ainsi ? Fit semblant de conclure le renard en baissant volontairement ses longues oreilles rousses.
- N...non je n'ai pas dis que tu étais laid, au contraire, qui dirait ça ? S'agita un peu le soldat avant de réaliser qu'il s'était fait avoir. Oh ...petit malin, ce qui tu ne ferais pas pour avoir un compliment !!
- Tu veux que je te compliment ? continua sur le même ton le blondinet en passant son bras sous celui de son protecteur. Tu veux ?
- Non, je m'en fiche qu'on me trouve beau ou pas. Je ne suis pas attaché à ses choses moi..
- Tu me plait beaucoup , lâcha le renard avant d'écarquiller les yeux en grands face à ses mots qui lui avaient échappés ...enfin, se reprit-il. Tu plais à mes yeux....tu sais bien qu'ils aiment voir de jolies choses et ..enfin tu es élégants...et ....et ..
- Ça va, ça va ne te force pas. Ria étrangement l'humain comme si il n'avait vu là qu'une blague faite par l'espiègle petit prince.
- Mais je me force pas. Murmura t'il en se disant qu'au contraire son charme virile lui plaisait énormément.
La salle ou avait lieu le bal de l'hiver était situé à un degré au dessus de leurs étages. Pour y accéder leurs hommes devaient, emprunter un autre escalier, que ceux menant à leurs appartements.
C'était une pièce large et immense et qui n'était utilisé que lors de grand événement comme celui-ci. Durant des jours, et des jours des serviteurs fort agiles de leurs doigts s'étaient occupés de la décoration, dont une partie était animé par la magie. Immense et ronde, la pièce avait à sa gauche une sorte de petite scène sur lequel avait été installé un orchestre. Des lanternes de toutes tailles et de formes rondes pendaient du plafond, et se balançaient légèrement lorsqu'une brise même légère soufflait sur elles. Des illuminations magique de couleurs bleuté et blanche stagnaient au plafond haut et vouté, et donnait l'impression que des étoiles étaient directement venu du ciel pour venir s'y loger.
Des plantes blanches à l'apparence givrées par le froid, encadraient les nombreuses ouvertures arcboutés et haute de plusieurs mètres, ainsi que les fenêtres. Des tables rondes et larges étaient disposées ici et là, et étaient décorées de bougies, de couverts d'argents et d'assiettes d'ors. Le sol paraissait être en verre, mais d'une solidité à toute épreuve. La lumière ne laissait place à aucune obscurité, et donnait à l'endroit un coté féérique. A d'autre coin de l'immense salle, on pouvait voir plusieurs larges sièges recouvert d'épais tissus bleue et blanc, afin que les bavards puissent s'installer paisiblement pour discuter. Au centre de la pièce, se trouvait une fontaine de marbre blanc, d'où raisonnait joliment la musique de l'eau qui coule. Des lotus blanc flottaient à la surface du bassin et voguaient avec tranquillité.
Lorsque Zoro entra dans la pièce avec à son bras, le prince qui continuait parfois de bafouiller un compliment, ou quelques paroles mal habiles, crut sur l'instant entrer dans une foret magique faite de givre de végétation blanche et brillante comme du cristal. Jamais de sa vie , il n'avait vu un telle chose, et à vrai dire pas un mot n'arriva à passer ses lèvres, malgré les nombreux compliments qui traversait son esprit.
Les invitées principaux n'étaient pas encore arrivée, mais quelques résidant du palais étaient déjà là, et s'amusait un peu. Les serviteurs continuaient de s'activer dans tout les sens, et demandaient parfois quelques conseils à Papy qui de sa haute taille les dominaient totalement. Sa barbe paraissait plus blanche et plus brillante que d'habitude, mais l'air festif qui régnait dans la pièce paraissait lui faire plaisir.
- Oooh bah mon vieux que c'est beau, s'exclama une voix derrière eux qui détonna un peu par sa franchise.
Se retournant comme un seul homme, Sanji et Zoro purent se rendre compte que Marco élégamment vêtue de vêtement de couleur prune et bleue, était accompagné de l'espiègle chat qui lui avait tant fait la chasse. Ace, observait de ses grands yeux noir tout se beau monde qui défilait devant lui. Avec une mine un peu déçu il observa ses vêtements dont la composition simple semblait sur le moment le complexémer un peu. Un pantalon noir, des bottines noir et haute et une chemise blanche était là, les vêtements de bonne qualité , mais aussi le seul luxe qu'il avait pu se permettre. Rougissant face à ce constat, sa gêne s'accentua en voyant le prince à qui pourtant il avait souhaité parler, encore une fois - et autre chose qu'un simple salut- s'approcher d'eux avec son protecteur. Tout deux étaient si élégant, qu'il n'osa pas vraiment lever les yeux.
- T'es très bien, comme ça je t'assures, murmura près de son oreille Marco en le faisant rougir. Lèves les yeux, tu as l'air de quelqu'un qu'on oblige à venir, sourit-il.
- Ace, c'est bien toi ? Questionna le renard dans un grand sourire les bras toujours accroché à celui de Zoro. Heureux de voir que tu as su attraper Marco. Le nombre de fois ou on m'a raconté tes incursions au château m'ont beaucoup amusé.
-Ah bah...je ...je en faite ..je ...bredouilla le brun dont l'arrogance avait disparut. Je voulais vraiment l'attraper pour qu'il passe plus de temps avec moi, lâcha t-il enfin en poussant un long souffle.
- Ne soit pas si paniqué, et amuse toi tant que tu le veux dans mon palais, sourit Sanji afin de le rassurer. Tu es le bienvenu ici, et reste tout autant que tu veux. Pas vrai Marco ? Questionna t-il dans un regard chargé d'espièglerie, et peut autre aussi de sous entendu.
- Ne me lance pas sur ce genre de terrain , mon cher prince, affirma avec politesse l'homme oiseau, en jetant un regard rapide en direction de Zoro, qui à son tour saluait Ace. Papy n'est pas le seul à constater des choses et..
- Chut, j'ai compris j'arrête, s'agita t-il à voix basse en parlant rapidement. Mais fait en sorte qu'il reste à l'aise parmi nous. Le pauvre est tout stressé.
- Je serais m'occuper de mon cavalier, prince Sanji, promis le paisible Phoenix, en passant un bras dans le dos , du jeune chat noir pas encore tout à fait détendu. Gêne qui d'ailleurs monta d'un cran quand il sentit la main de l'homme oiseau se poser sur sa taille...Tu as soif, tu veux boire quelque chose ? Questionna Marco.
- Non, affirma t-il tandis que sa tête allait de haute en bas. Je veux dire ..un peu..
- Ah ah ah, allons-y alors, l'invita à le suivre Marco.
Quelques minutes passèrent ainsi, durant lequel le prince doré dut saluer et discuter un cour moment avec tout les habitants du palais, et qui en temps ordinaire n'avait pas l'occasion de parler aussi longtemps avec lui. Durant ce temps Zoro, ne disait rien et observait tout ce beau monde discuter entre eux. Les nobles du château encore un peu réticent à discuter avec lui semblaient parfois se forcer à lui accorder un mot.
Mais respectueux comme le lui avait appris Hildegarde, il répondait toujours d'une voix calme. Et puis ce fut l'heure de l'arrivée des différents délégation magique. Un large portail ouvert près de l'entrée principal avait été installé. Rex le fameux hybride à demi chien qui avait déclenché un terrible fou rire chez le soldat, était chargé de s'en occuper. D'une voix forte et puissante il annonça la venu des seigneurs nains. Rapidement Papy s'approcha près à les accueillir avec à ses coté Sanji qui aurait dû laisser comme le voulait le protocole son cavalier et protecteur à trois pas derrière lui, mais qu'il imposa à ses côtés. Law lui même n'était pas à ses côté mais dans la foule des curieux.
- Ce n'est pas eux qui décident ce que je fais dans mon palais, argumenta avec justesse Sanji auprès de l'ancien, quand il lui en fit la remarque.
Au même moment la lumière du portail s'activa dans des nuances de couleurs marrons orange et blanche. Rapidement un nain doté d'une belle barbe rousse frisé agrémenté de quelques nattes, apparut. Quelques rides étaient présente sur son visage à la peau un peu abimé par les heures passé devant leurs précieuses forges. A sa suite arrivait rapidement un groupe de personne au lourd costume et dont l'un portait sur son crane une lourde couronne en métal incrusté de pierre précieuse. Plus âgés que les autres, ses cheveux sans doute blond vénitiens à l'origine étaient à présent blanc. Ses lourds bottes en métal raisonnaient à chacun de ses pas.
- Roi Drerlom , s'inclina Sanji une main posée sur le coeur, je suis honoré de vous recevoir à cette occasion de la fête de l'hiver. Soyez le bienvenu parmi nous.
- Tout le plaisir et pour moi et les miens, Prince Sanji. Répondit le roi nain d'une voix incroyablement grave presque caverneuse. C'est toujours un plaisir pour les miens que de venir festoyer avec vous et les votre à l'occasion des fêtes de l'hiver. Je me suis permis d'apporter en guise de présent, notre meilleur bière, ajouta t-il en direction de Papy avec un air un peu amusé sur le visage.
- Majesté, rien ne saurait me faire plus grande plaisir, que de gouter à l'une de vos spécialité, répondit l'ancien le regard un peu brillant de gourmandise.
Il y eut des petits rires amusant venant des autres invitées nains, tandis que quelques uns d'entre eut sortaient du portail un immense tonneaux de bière, qui sans doute devait être sacrément lourd. Et pourtant à les voir agir, on avait l'impression que ce qu'ils transportait là, n'était pas plus lourds qu'une simple chaise. Ce qui démontrait l'incroyable force physique dont étaient doté les nains. Sans réellement faire attention à Zoro, le groupe alla un peu plus dans la pièce, afin de laisser le loisir aux autres invités de venir.
Il y eut les fées, minuscules et brillantes de diverse couleurs telle des petites lumières. Lorsqu'on concentrait un peu son regard pour les observer, on pouvait admirer le beauté ainsi que leurs grâces. Mais c'est qui les caractérisaient le plus, n'était pas leurs capacité à voler, ni leurs jolies ailes, mais surtout l'espièglerie qui les habitaient constamment. Elles aimaient rires et plaisanter, et rien que pour cela, elles s'entendaient parfaitement avec les seigneurs nains.
Il fallut encore quelques minutes d'attentes pour que enfin les derniers invités à savoir les seigneurs Elfes n'arrivent.
- Toujours à faire leurs intéressant ceux là, marmonna un nain assez jeune et qui n'avait pas attendu pour se servir une bonne bière.
Au même instant Rex annoncé la venu imminente de ces derniers. Immédiatement Sanji sentit comme une grosse panique l'envahir soudainement. Ses mains sans qu'il ne s'en rend compte tremblaient légèrement à la simple idée, que le terrible et glacial Fëanturi ne viennent encore lui balancer ses quatre vérités au visage, en l'humiliant comme toutes les années précédents devant tout le monde.
- Ça va aller, souffla à son oreille Zoro, respire profondément.
La lumière du portail se mit à briller d'une forte lumière blanche agrémenté de couleurs argenté et ors, et puis enfin. Arriva la délégation Elfe. A vrai dire, jamais Zoro n'en avait vu un de ses propres yeux. Et seul des légendes les concernant trainaient ici et là. Mais jamais de toute sa vie, il n'avait vu d'êtres aussi beau. Grand minces, pour les hommes, belle et délicate telle des roses pour les femmes. Leurs cheveux doté de belle longueurs allaient du blanc le plus brillant et noir le plus étincelant. Mais toutes avaient une légèreté hors norme. Leurs peaux étaient délicate et fraîches et aussi doux qu'un pétale.
La reine Elfe se présenta avec la grâce qui était la sienne, et laissa l'humain la bouche grande ouverte, ce qui ne l'offusqua pas vraiment. Ses yeux étaient d'un bleu profond chargé de siècle, et sa chevelure noire descendaient jusqu'à ses chevilles, et étaient agrémenté de petites fleurs blanches. Jamais chevelure n'avait été plus belle parure.
- Soyez bénie , jeune prince Sanji. Murmura t-elle d'une voix chantante avant de déposer un baiser sur son front. Chacun savait dans ce monde que c'était là , un présent qui valait toute les richesses de ce monde.
- Merci majesté d'honorer mon humble palais de votre présence. Souffla Sanji en s'inclinant encore plus bas, un peu perturbé par cette bénédiction. J'espère que les festivités seront à votre convenance. N'hésitez pas à prononcer le moindre de vos désire, nous ferons tout pour que vous vous sentiez ici, comme chez vous.
- Est-ce l'humain que vous avez choisi pour protecteur ? demanda la reine Elfe en plongeant son regard chargé de millénaire dans la prunelle verte de Zoro, qui arriva à soutenir le regard par il ne savait qu'elle prodige, tant il était impressionné.
- Oui, je vous présente Roronoa Zoro, il est très courageux et digne et..
- La force et la volonté anime son regard. Murmura t-elle comme prise d'une étrange trans qui ne dura que peu de temps. Je compte sur vous pour accomplir votre devoir jeune homme, déclara t-elle en direction du vert qui baissa la tête avec politesse. Vous saurez remonter à vous seul l'image que nous avons des humains, dans le monde magique.
- Je le protégerais jusqu'à mon dernier souffle, majesté déclara t-il avant de sentir la main délicate de cette être incroyable sur son épaule. Jamais il n'aurait cru être troublé par un tel personnage...
- Fëanturi, demanda comme souvent la reine en tournant son regard en direction de Papy, tandis que le reste de sa délégation entrée plus en avant dans la salle de bal. Va des à présent évaluer l'évolution du prince, si vous le permettez !
Et voilà, le pire moment de la soirée allait arriver. La reine était la plus belle personne qu'il avait jamais vu de toute sa vie, et chaque rencontre avec elle l'avait laissé sans voix. Mais toujours, elle demandait l'évaluation de Fëanturi sur son évolution magique. Ce dernier d'ailleurs se présenta devant le prince renard, qui tenta de dominer en lui, l'appréhension qu'il avait à cet instant. Le regard glacial et clair de l'elfe se posa comme à chaque fois dans le prunelle azure de Sanji. D'un geste délicat de la main, il prit le mentons de ce dernier entre ses doigts, afin d'éviter que ce dernier ne détourne le regard...il y eut un silence ponctué que par les répliques des nains, qui détestaient cette façon d'agir qu'avaient les elfes. Se moquant un peu d'eux, car l'entente était assez limité ..certain s'amusaient à mimer la façon de faire de l'elfe et faisait des déclarations du genre..
- Firk, mon ami je sens que cette année, tu vas encore abuser de la bière! déclara un nain d'une voix roque et qui rouler les " R" quand il parlait. Des rires se firent immédiatement entendre tandis que les fées amusées s'agitaient dans les airs.
Mais Fëanturi , les ignora et resta un long moment à analyser le prince renard. Et puis son regard presque cristallin, s'écarquilla lentement d'un étonnement qui lui état peu commun.
- Vous avez tellement changé depuis l'année dernière, déclara t-il avec une pointe de profonde surprise qui marqua un peu tout le monde, et amena un moins le silence. Enfin, vous avez éveillé les capacités qui était en vous, et que vous gâchiez dans vos frivolités enfantine. Cette façon dont vous avez chassez le mal, du corps de l'un des votres est proprement étonnant et si en avance sur vos possibilité ....Vous êtes si différent...... Une puissance encore plus énorme que ce qu'est la votre actuellement paraitra à votre majorité. Il faudra bien de la sagesse, et de la force mental pour la dominer..
Faisant une courte pause dans son long récit, l'elfe reprit.
- Cette volonté actuel est poussé, par ce que je souhaitais que vous trouviez...Cette chose qui vous pousse à vous élever au dessus des votre, et à affronter votre destin....Ou plutôt...non pas cette chose. Hésita t'il en plissant ses yeux glacial... non plutôt... Souffla t'il en dérivant son regard un bref instant sur Zoro avant de revenir sur Sanji.... cette personne.....Cette émotion....est si forte et puissante....qu'elle reste dans votre tête continuellement, et agit sur vous de façon bénéfique....cette émotion c'est ...C'est...
- Ne le dite pas, murmura dans un souffle à peine audible le prince renard. S'il vous plaît...
- Fëanturi, coupa la reine Elfe avec un étrange mélange de calme et d'autorité. J'ai vue cette même émotion, mais ce n'est pas à toi le dire. Cela concerne la vie privée du prince, tu ne peux te permettre de divulguer ainsi ses secrets ....Si ton analyse du prince est positive et bonne, arrêtons là.
- Bien ma reine....Prince Sanji votre avenir, et le notre par la même occasion, n'est plus aussi sombre que ce que je voyais auparavant, sourit pour une fois le terrible Elfe à la personnalité si froide. Vous pouvez être fière des efforts qui vous avez fourni.
Avec délicatesse l'elfe relâcha le menton du prince qui choqué par autant de paroles positive dite à son encontre, avait l'impression étrange que tout ceci n'était pas réel. N'osant rien dire, le jeune renard préféra garder le silence, tandis que discrètement Zoro venait lui prendre la main, comme pour s'assurer que tout allait bien pour lui. Ce simple geste eut le don de le calmer, mais de lui fournir un surcroit de joie qui baigna d'avantage son coeur d'un agréable excès de bonheur. D'un pas léger Fëanturi se décala pour poser son regard dérangeant sur le soldat. Par instinct l'elfe comprit qu'il ne valait mieux pas le maintenir en sa merci, comme il l'avait fait avec le prince renard.
- Vous n'êtes pas un humain ordinaire...il y a dans votre ombres, des forces qui vous protèges...Soyez digne, du destin que le dieu dragon a tracé pour vous.
Enfin s'arrêta ce moment que Sanji en général redoutait. Très vite les invitées entrèrent un peu plus dans la salle, et commencèrent à communiquer entre eux. Une musique douce s'éleva et à présent plus personne ne faisaient vraiment attention au prince. Même si beaucoup commentaient vivement l'étrange éloge faite par Fëanturi. Jamais ce dernier n'avait été aussi positive à son encontre.
Un miracle avait-il eu lieux durant cette année écoulé ?
- Oh bon sang, se retient de s'écrier de joie Sanji quand ils furent libéré de toute obligation. Jamais il n'avait été comme ça avec moi...C'est ...c'est dingue, je savais que cette année la fête de l'hiver serait génial, sourit-il en levant son regard pétillant de joie sur son cavalier.
- Je suis content pour toi, assura Zoro en posant sa main sur la joue de son espiègle compère. Je t'avais dis que si tu travaillais dur tu serais récompensé.
- C'est vrai, reconnu ce dernier en posant sa main sur celle de son humain, et qui était toujours sur sa joue. Ton arrivée dans ma vie est la chose la plus bénéfique qui me soit arrivée, reconnu, t-il en baissant un peu le regard en direction du sol.
A l'abri d'un pilier, le prince et son futur protecteur n'étaient que peu visible de leurs invités. Dans sa poitrine le jeune renard peu habitué à sentir un sentiment aussi doux que l'amour, ne se rendait pas compte du simple fait que la joie qui l'étreignait diminuait le contrôle qu'il avait eu sur ses sentiments dernièrement.
- Grâce à toi ...j'ai l'espoir d'un avenir, car à présent que je te connais je ne souhaite pas juste accomplir mon destin et mourir. Si...tu es assez indulgent pour me permettre ce vœux qui vient du plus profond de mon être....je souhaite juste que tu restes à mes cotés, car mon bonheur se situe là,...murmura t-il d'un ton un peu plus bas en posant la main au niveau de son coeur. Tu es je crois....la source de ma force......et ....souffla t'il en s'approchant du visage du soldat qui paraissait abasourdit par toutes ces éloges et flatteries de ce taquin de renard....
- Qu'est-ce que......prononça à peine l'homme aux trois sabres, en sentant contre ses lèvres, celles beaucoup plus douce du prince Sanji.
******
Et voilà pour le chapitre 22 , qui nous démontre la forte jalousie dont peut être capable notre petit prince. Mais aussi, la force qui semble de plus en plus croitre en lui.
J'ai tellement de chose que j'ai envie de raconter durant se bals que j'ai décidé de le couper en deux. Afin de profiter un peu plus des différents êtres magique, car c'est dommages des nommées sans réellement les utiliser non ?
J'espère que ce choix ne vous dérange pas ! ( sinon tant pis c'est comme ça xD)
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