Chapitre 2: A trop parler, on finit par se faire avoir.

Chapitre 2:

C'était un vieux château qui semblait dater de l'époque féodale. Ses pierres brunie par le temps,  voyaient des traces d'humidité verdâtre apparaitre sur la base même de l'édifice. Une large ouverture haute  de plusieurs mètres laissait la cour intérieur ouverte aux quatre vents. Les cuisines quoi que sommaire, avaient l'avantage de rendre la nourritures des soldats beaucoup plus appréciable et consistante que ce qu'ils avaient mangé ces derniers mois. Une infirmerie avait été installé des le début de la réquisition du château. Mais c'est avec un mécanisme et une froideur désagréable que les docteurs et infirmiers s'occupaient de leurs patients, ne les voyants, sans doute que comme des pièces d'un échiquier géant que le roi, manipulait à sa guise. Sans doute était-ce pour cela qu'ils ne cherchaient jamais à lier le moindre liens avec leurs blesser et leurs malades. Les pièces les plus " luxueuses" avaient été réservé aux hauts gradés, alors que les simples troufions, s'agglutinaient dans des dortoirs surchargé et peu confortable. Deux hautes tours rondes encadraient la porte d'entrée, et des fenêtres petites et étroite, voyaient de temps à autre les têtes des  soldats apparaitre derrière leurs vitres. Sans doute étaient-ils de garde et surveillaient-ils, qui entrait et qui sortait ? Mais selon toute vraisemblance cette même surveillance n'était pas de tout les instants et encore moins assidue, car à quelques mètres du château , était plus que visible la tête blond d'un hybride qui tentait sans grand résultat de se faire passer pour une humain.

Voir un tel être en soit était un exploit en soit. Car en général aucun être magique n'aimaient être vu par les humains. Les méprisants au dernier degré à cause de cette fichue manie qu'ils avaient de se battre pour un oui, où pour un non. Cela faisait bien longtemps qu'ils avaient tous abandonnés l'idée d'avoir le moindre liens avec eux.  Pourtant celui-ci semblait contredire tout les siens de part sa présence en ce lieu. Son regard bleue et curieux était resté longtemps fixé sur ce haut gradé grossier, qui déchargé ses nerfs sur ce type à cheveux vert. Ayant une acquitté visuel qui allait au delà de la norme humaine, il arrivait à percevoir à une telle distance l'état de santé déplorable, de ce type qui tremblait de colère des pieds à la tête. Son oeil à peine soigné était à l'air libre et les points de suture pas encore retiré. Son état de fatigue, physique et nerveuse lui crevait littéralement les yeux. Et c'est avec une curiosité bien juvénile qu'il se demandait comment il parvenait à tenir encore debout.

Et puis...ces cheveux vert ....c'était si étrange , même pour lui. Pourtant dans son monde à lui, il y avait des chevelures de toutes les couleurs tel que rose, violet, bleue de nuance diverse même, mais le vert restait extrêmement rare.

" Viridi ..attrape le."

A ces mots un long sourire plaisantin s'afficha en grand sur son visage. Cela lui rappelait quand son papy, le faisait chercher à travers le ville dans le but de lui faire , faire des corvées ennuyeuses.

" Les enfants, allez me chercher Sanji ! "

Ce qui devait être contraignant et agaçant pour ceux qui le cherchaient , se transformait toujours en jeu. A travers les habitations et les différents canaux, on pouvait le voir surgir ici et là ! Parfois sous forme humaine, et d'autre fois sous sa forme de renard. Il courait aussi rapide que le vent , et  aussi léger qu'une plume.  Il narguait toujours ceux qui pensait enfin le tenir, alors qu'au dernier moment , il leurs faisaient faut bon.  Il était souple, agile, rapide, magique et en pleine santé ! Rien à voir avec cet humain, maladif et blessé de partout. Il avait beau se venter d'être sur-entrainé , lui n'était pas impressionné et même il riait de ses vantardises.

- Zoro le faiseur de pluie rouge ? C'est vraiment trop long comme surnom ! Se moqua t-il d'un ton impertinent, en voyant apparaitre sur le front de son " adversaires ", une veine qui rapidement se mit à battre de colère.  Je vais t'appeler Marimo ! Tu sais ce que s'est au moin ? Où ton cerveau de simple petit humain ignore même ce mot ?

Silencieux, le regard dur. Zoro avançait d'un pas lent et franc à la fois vers ce qu'il pensait être sa prochaine victime. Observateur, il cherchait la manière la plus approprié pour s'approcher de ce renard, afin de l'attraper et de lui prouver au passage, que les humains ne sont pas tous des crétins incapable, comme ses semblables ce l'imagine depuis des siècles. Visiblement pas impressionné par lui, le soldat voyait ce renard blond, défaire de dessus son crâne le bandeau bleue qui cachait ses longues oreilles rousses.  Un bref étonnement le stoppa durant quelques secondes quand il vit ses dernière s'agiter un peu, afin sans doute d'entendre ce qui se passait aux alentours.

- Vous êtes des tricheurs, déclara le renard alors que ses yeux bleues se fermaient à demi en deux longues fentes. Un air rusée animait à présent son visage. Tu veux jouer à chat, et pourtant ton chef essaye d'envoyer d'autres des tiens dans ton dos.....

Immédiatement Zoro se retourna et vit en effet deux troupes de ses camarades de combats qui partaient dans des directions différentes. Selon toute vraisemblance son capitaine tentait d'attraper le renard à revers. Grondant un peu dans ses moustaches, Zoro préféra garder pour lui les noms d'oiseaux qui menaçaient de passer ses lèvres, et qui le ferait à coup sur atterrie au cachot si ils venaient à être entendu. Déjà qu'il avait eu grand peine à retenir ses coups face à son arrogant supérieur.  Lui et ses " amis soldats"  savaient qui ils étaient  Des faignants, des trouillards, qui exigeaient beaucoup de lui et de ses camarades, mais qui restaient bien en arrière et ne risquant pas même se prendre une écharde dans le doigts.  Et pourtant loin d'être honteux de leurs attitudes de couardises, il les voyait tous marcher avec arrogance, torse bombé l'air hautain. Tout ça parce qu'ils était  juste " au dessus " d'eux et que cela suffisait à les transformer en héros guerre.

" Les vraies héros sont ceux qui ont  sacrifier leurs vies." Pensait-il souvent.  Mais ça à quoi bon le dire quand on ne veut pas vous écouter.

Secouant un bref instant la tête afin de chasser ses pensées sombres, Zoro porta à nouveau son regard sur le renard, qui  n'avait toujours pas bougé de places. Les mains enfoncées dans les poches de son manteau, il continuait de le fixé, avec sur le visage un air de pitié et de moquerie mêlé. Si il avait cédé à ses nerfs, il lui aurait foncé dessus ne serait-ce que pour lui coller une bonne droite et lui retirer ainsi, son petit air supérieur. Mais ce type n'était pas n'importe qui, ou plutôt n'importe quoi...s'était un hybride un être magique, dont les réactions peuvent être varié et étonnante....voir même dangereuse.

- Même à plusieurs vous ne m'attraperez pas ! Déclara Sanji en sortant d'une bourse en cuire qui étaient attaché à sa ceinture, une longue tige à pipe. Le métal et le bois qui la composait semblait précieux.  Sans grande conviction le rusé frappa l'embout de sa pipe sur un briquet en métal avant de la bourrer de tabac, qu'il alluma rapidement.

Choqué de voir qu'il se fichait ouvertement de lui, Zoro sortit l'un de ses sabres  de son fourreau, puis le pointa en directions de l'être magique. Bien décidé à lui faire comprendre qu'être face à lui s'était  risquer la mort. A agir ainsi, il espérait si ce n'est de lui foutre la trouille au moins être prit au sérieu.  Pourtant l'attitude du renard ne changea pas, et un long sourire même orna rapidement son visage. D'un geste souple  et rapide à la fois Sanji se mit à gambader dans les airs, puis lorsqu'il jugea la hauteur suffisante, il s'installa en tailleur et continua de fumer en toute tranquillité.

- Et maintenant ridicule humain ! Comment tu vas faire pour m'attraper hein ? 

- Descend de là si t'es un Homme ! Gronda Zoro et vient te battre face à face au lieu de te sauver.

- Pourquoi je ferais ça ? Je suis  pas un " Homme" mais un hybride comme vous vous obstinez à le dire ! Ton petit crâne de mousse là déjà oublier ?  Demanda il dans un petit rire amusée en voltant au dessus de la tête du soldat.  Raah , vous foutez le camps ! Je veux pas jouer avec vous ! Déclara t-il soudainement, en balayant l'air d'un revers de mains, d'où une poussière brillante et bleuté s'échappa ! Immédiatement, les types se retrouvèrent à l'endroit même ou ils étaient quelques minutes au par avant. abasourdit ils clignaient de l'oeil en cherchant visiblement à comprendre ce qu'il venait de se passer ...Wouah la magie de papy est vraiment efficace, ria t-il de bon coeur !

- VIRIDI ! Gueula le capitaine au bord de la crise de nerf, à cause de l'arrogance de l'hybride. Avec fureur il  gesticulait dans tout les sens, et menaçait Zoro en agitant son poing de fureur. Si tu ne l'attrapes pas ! Tu peux faire une croix sur notre accord.

Mais l'arrogance à se soucie qu'il rends les êtres peut conscient du danger qui les entourent.  Flottant toujours dans les airs , tout en fumant tranquillement le blondinet eut à peine le temps de réagir, avant de voir une puissante colonne d'air  le frapper de plein fouet, l'envoyant valdinguer sur plusieurs mètres. Chutant au sol, mais n'étant pas blesser du tout, il avait réussi à garder entre ses dents sa longue tige à tabac.  Avec rapidité il s'était redressé puis avait observer son adversaire reprendre une position d'attaque avec à présent un sabre dans chacune de ses mains.

- T'es pas si mauvais finalement, tu sais faire des trucs avec tes deux joujoux. Reconnu Sanji qui pris le temps d'observer les lames brillantes de Zoro, avant de rependre. Mais à t'agiter comme ça  tu vas mourir, plus vite que prévus.

- Ferme-là ! Ordonna Zoro le visage terriblement dur, tandis que ses camarades soldats cherchaient de nouveau à les encercler, afin sans doute de réduire le champs d'actions de l'hybride. Avec rapidité le sabreur, courut en direction de son adversaire et abattit son interruption chacun de ses sabres en direction du blondinet qui arriva à tous les éviter.  S'agiter ainsi n'était certainement pas bon pour lui et ses blessures. Son oeil lui faisait un mal de chien et son longue cicatrice loin d'être guéri étaient certainement de nouveau entrain de saigner. Sans qu'il n'ait à ouvrir sa lourde veste,  ni même à regarder, il sentait le sang tremper ses bandages et ses vêtements.

- Arrête toi là. Je te l'ai dis,  tu vas crever plus vite que prévue, ordonna  le renard en parant un coup de sabre, en pausant son pied sur le plat de la lame.  Je veux juste m'amuser ..pas te tuer !

- Comment ça plus vite que prévu ? Questionna le vert en le repoussant si fort que le renard fit plusieurs pas en arrière, manquant même à peu de choses près de tomber dans la boue.

- Bah tu crois vraiment, que vos médecin humain son efficace ? Tu ne le vois pas ..Mais l'infection te gagne juste là ! Déclara le blondinet en pointant du doigts l'oeil même pas pansé de Zoro , ou les points de suture paraissaient même prêt à craquer, rapidement le blondinet se mit à humer l'air avant de reprendre.......l'infection ne se voit pas encore à vos yeux ..mais moi je le voit  et la sent très bien ! Et puis là aussi c'est pas mieux , continua t-il en pointant le torse du vert....tu pisses le sang et c'est pas franchement mieux soigné... 

Ne disant rien Zoro se demandait si l'individu disait la vérité, ou si il cherchait à le déstabiliser d'une quelconque manière en lui affirmant une mort prochaine. Optant pour la deuxième supposition, il attaqua en discontinu l'être magique qui plutôt que d'avoir peur, riait en boucle en lui affirmant qu'il était inutile d'insister. Toujours doté de cette souplesse qui devait être propre à ceux de son espèce, le renard semblait toujours prendre ses coups avec amusement. Un peu comme si il voyait réellement leurs affrontements comme un pure divertissement.  Son rire raisonnait dans ses oreilles comme le sons le plus incongrue qui soit. Non pas que ce dernier était étrange, ou même horrible à entendre. Mais pour lui qui avait passé tant de mois au front à ne voir que la guerre, la peur, les morts ..à sentir la faim, ainsi que la grande faucheuse roder toujours autour d'eux,  l'avait  rendu aussi dur que la pierre. Rire ne faisait plus partie de son vocabulaire, se détendre non plus...seul le devoir qu'on lui avait imposé régissait sa vie pour le moment.

Avancer et tuer l'ennemi.

Pour lui, son ennemi n'était qu'un silhouette dans le camps adverse. En aucun cas, il ne cherchait à voir leurs visages, ni à détailler leurs traits physiques. Car si il avait fait cela, il aurait très certainement desceller l'humain qui est en eux, et qui tout comme lui ne cherche qu'une seule choses dans cette affrontement ! En sortir vivant !

Alors dès les premiers affrontement, il s'était obstiné à ne voir que l'uniforme de ses adversaires, qui il fallait le reconnaitre était loin d'être discret. Leurs vestes étaient d'un bleu presque tape à l'oeil, et leurs casquettes noir bordé d'une ligne rouge. Idéal pour viser et tuer ! Sans doute leurs idiot de roi, ou du moins ceux qui avaient choisis leurs uniformes n'y avaient vu que l'esthétisme et rien d'autre.  Sa mécanique d'attaque avait été , rapide à adopter. Le moindre liseré rouge, qui passait devant ligne de mire de son mousquet, le faisait tirer ! Et hop ! Une victime, parmi tant d'autre.....

Mais cette être tout agaçant qu'il était, n'était en rien son ennemi.

Les coups pleuvaient de part et d'autre. Et à bien des occasions  Zoro pu gouter au puissant coup de pied que se sournois renard  était capable de donner.  Voulant sans doute le faire s'évanouir, il n'eut pas le temps de réaliser que le rusé, prenait soins d'éviter au maximum sa blessures la plus grave, et qui continuait de saigner en abondance. A présent le vert avait l'impression de voir des mouches voler devant ses yeux,  ou plutôt devant son oeil encore valide. L'autre qui avait été crevé, lui provoquait à intervalle régulière des petits pics de douleurs de plus en plus insupportable.  Ses camarades soldats avaient fini par les encercler et observaient l'hybride comme si s'était la choses ou l'être  le plus effrayant au monde. Chacun avaient son arme braqué sur la tête de l'être magique , alors qu'au loin toujours dans la cour du château, leurs supérieur gueulait le même ordre répétitif.

- Ne le tuez pas !! Capturez-le ..capturez-le !!

Sa tête bouillante d'une fièvre soudaine, lui faisait mal. Ses gestes loin de leurs précisons habituel, et qui lui avait valu d'être l'un des meilleurs sabreur du régiment, étaient à présent désordonnait. Sans grand effort Sanji déviait les coups de sabres d'un simple coup de pied. Tranquillement, il reculait dans la boue épaisse de leurs terrain de combat, allant sur la droite, ou alors sur la gauche pour éviter la moindre coupure, la moindre blessure. Mais ses yeux eux restaient fixé sur se soldat à cheveux vert qui s'épuisait de plus en plus, sans jamais abandonner.

- Brave petit troufion qui n'agit que par instinct, se moqua t-il mentalement ! 

  Écouter, exécuter ! Était-ce à présent sa seule manière de vivre  ?

 - Si oui, se disait le blondinet cela et bien triste.

Lui qui était si amusé au début, trouvait à présent l'épreuve pénible et  peu motivante, car certainement cet humain allait mourir d'une manière ou d'une autre.  Mais une choses était sur, sa vie ne tenait qu'à un file. Et lui bien qu'étant un renard ne jouait pas avec ses proies car ce n'était pas dans sa nature, ni dans sa manière de faire.  Alors il voulu lui conseiller, d'abandonner  et de laisser tomber tout cette histoire. Ainsi ils repartiraient chacun dans leurs pénates et tout rentrerait dans l'ordre.  Mais les choses ne se passèrent pas ainsi, ce Zoro qu'on lui avait donné en adversaire, était entrain de perdre conscience au fur et à mesure qu'il se vidait de son sang. Son regard bleue qui  était resté fixé sur ce mort vivant, abaissa durant quelques secondes sa vigilance. Et puis se fut rapide, un coup qui claque un douleur vive, et une balle qui traversa son épaule droite. Choqué de ressentir ce mal qu'il n'avait pour ainsi dire jamais connu dans sa petite vie paisible à l'abri du moindre danger. L'être magique se laissa lourdement tomber au sol, à même la boue. Sa main gauche passa sur sa blessure qui très vite fut envahi d'un sang rouge extrêmement sombre presque noir...

- Je l'ai eu ! gueula une voix perdu dans la masse des soldats qui les entouraient.

- Salaud d'humain ! Grogna le blondinet en montrant ses crocs pointu ! Vous êtes..

Ils n'eurent pas le temps de savoir ce qu'il était que l'être magique se prenait sur le coin du nez, ainsi que le crâne au passage, celui qui était surnommé Viridi et qui s'évanouissait de douleurs. Leurs tête s'entrechoquèrent avec une telle force que le blond crue sur l'instant voir une lumière blanche et devenir aveugle.  Lourd, ce soldat pourtant mal nourrit l'empêchait de bouger, de par son poids.

- On ne rigole plus à présent, hein ? Stupide animal, qui prend tout comme un jeu !

Courant comme un dément le capitaine s'était approché de cet être magique tant convoité , alors que des dizaines et des dizaines de mousquets étaient braqué sur lui. 

- Je ne suis pas un animal ! Gronda Sanji en repoussant le corps inerte de Zoro qui continuait de se vider de son sang. Occupez vous de lui ... il est entrain de mourir...si vous ne faites pas vite il ...

Ne pouvant achever sa phrases  car il venait de recevoir un puissant coup de crosse sur la tête, le rusée renard, se fit avoir par sa propre inconscience qui l'avait incité à trop s'approcher des humains. Rapidement il perdit connaissance et s'étala à son tour dans la boue froide et humide.  Dans son esprit la voix rude de son tuteur se faisait entendre.

" Je t'avais dis de ne pas t'approcher des humains."

Ce soir-là, les hauts gradé présent dans le château se fendirent d'une petite fêtes dans leurs beau quartier. Les soldats eux continuaient de se plier à leurs règles habituel qui les forçaient à accomplir le moindre acte à heures fixe et précises. Pourtant l'événement de la journée qui pour une fois, n'avait rien à voir avec la guerre les rendaient un peu bavard.

- Capitaine Berdamploy, vous avez su tirer votre épingle du jeu aujourd'hui. Et j'en suis sûr le roi sera très heureux de cette capture ! Ça lui fera un beau cadeaux, et ça lui remontera le moral.

Celui qui avait dis ça ,était un homme d'un âge avancé aux vues de ses cheveux blanc  sur son crane, et de son énorme moustache de la même couleur. Droit comme un " i "  et extrêmement grand ,il tenait dans ses mains ganté de blanc, un verre remplie d'un vin pétillant qui levait de temps à autre en flattant celui qu'il considérait être l'homme du jour.

- Je pensais mon commandant, que cette être magique pourrait nous être utile. Comme vous le savez, nos adversaires ont lier des pactes avec des êtres peu recommandable ...avec lui nous pourrions peut-être faire pressions sur les siens, et les forcer à s'allier à nous !

- C'est un possibilité parmi tant d'autre, murmura une voix glacial caché dans la pénombre de la pièce. Vous pouvez bien évidement tenter de faire pressions sur des êtres qui depuis des siècles refuses le moindre rapport avec les humains, récita t-il avec une pointe d'ironie... ou me laisser l'étudier de plus près...et extraire de ses veines sa substance magique....

Le capitaine et son supérieur se jetèrent un rapide coup d'oeil, et très vite une expression de malaise baigna leurs visage d'une sueur froide. Celui qui avait dis ça, était un médecin, un chercheur en tout et n'importe quoi ! Bref, un scientifique qui n'avait pas vraiment bonne réputation et qui pourtant avait au dessus de sa tête la protections totale et entière du roi.   C'était un homme grand, au visage en pointe et aux teint presque aussi pâle qu'un vampire...enfin si ils existaient encore.  Ses yeux étaient d'un bleue très claire, et son sourire affichait à lui seul les sentiments malsain et horrible qui pouvait le traverser parfois. Une longue chevelure d'un noir extrêmement intense, semblait danser continuellement dans son dos. De sa vie et de son passé on ne savaient rien. La seule choses que cet homme ne cessait de rabâcher, était son immense savoir, et le fait qu'il était " ami" avec le roi.

- Ah Daléhys vous ...vous étiez là .. ?S'étonna le commandant Adelbert en passant une main nerveuse dans son opulente moustache blanche. Vous ...vous seriez aimable de faire part de votre présence comme toutes personnes normal.

- Je ne suis pas à proprement parler " Normal" , ria le dénommée Daléhys en apparaissant dans la lumière de la pièce.... car je suis au dessus de vous ! 

- Oui, oui , ronchonna le vieux militaire, vous avez la protection du roi, récita t-il à la perfection en buvant d'une traite son verre d'alcool. On le sait !

- Exactement, et c'est moi qui vais vous dire, ce qu'on va faire de ce petit renard, idiot. Il va être mon petit jouet personnel ! Je vais extraire la substance magique de ses veines....et la cultiver pour ensuite l'injecter dans vos soldats ! Ainsi ils deviendront puissant ..bien plus puissant que le tas de misérable alcoolique qu'ils sont actuellement. Ainsi tout le royaumes des Hommes appartiendra au roi !

- Je croyais ce genre de choses impossible, marmonna le capitaine....la moindre transfusion sanguine entre hybride, être magique et humain est impossible...alors...un transfère magique...

- Mais qu'est-ce que vous en savez vous  ? Demanda le scientifique en s'approchant du gradé qui pour le coup se mit à transpirer à grosses goutes en voyant ce drôle de type trop près de lui. Votre esprit de macaque ne voit pas aussi  loin que moi ! Se moqua t-il en posant ses deux mains aux long doigts sur le crane de capitaine....vous êtes trop bêtes pour comprendre ce que je dis !  A mes yeux vous n'êtes qu'un singe qui parle ! Alors taisez-vous !

- Bi..bien faite comme bon vous sembles, coupa le commandant en essayant sans grand conviction de se donner des aires de "  c'est moi qui donne les ordres."  On..vous fait confiance...

 - Grand merci ! Ironisa le brun dans un rire froid et ignoble à entendre.

****

Combien de temps s'écoula entre son évanouissement, et maintenant ? Le chiffre était incertain et pourtant, il le savait, les jours qui suivirent son " combat" ne furent que brume et souvenir plein de doute. Trop faible pour reprendre conscience totalement, il avait pourtant senti son corps brûler comme si il avait été posé dans l'âtre d'une cheminer. Parfois il avait senti son esprit partir dans un délire incontrôlable qui l'avait mené à quelques souvenirs d'enfances. Il se revoyait, cacher derrière un brique à braque d'une caserne militaire et admirer l'habilité des soldats au maniement du sabre. Chaque parcelle de son être s'était imbibé de ce savoir qu'il avait su répéter à la perfection à force d'entrainement. Il se revoyait encore, courir dans les champs alors qu'il n'était pas encore âgée de dix ans. Les bras et les mains tendu de chaque côté, il s'amusait du bruit qu'il faisait en frappant du bout des doigts chaque épis de blé. Il s'entendait rire, face aux blagues et aux bêtises de ses camarades orphelins tout comme lui ! Il se souvenait de ses visites nocturne dans le garde mangé des prêtres qui les élevaient et qui avaient bien des trésors de gourmandises. Il se rappelait aussi, du regard sentencieux et plein de pitié, de ses tuteurs réputé saint-hommes et qui lui expliquaient combien il était mal de voler !   Il se rappelait aussi de l'obstination qu'il mettait à ne pas vouloir apprendre à lire et à écrire ! C'était là, une simple envie d'aller à l'inverse de ce qu'on attendait de lui, et les années passant, il avait du reconnaitre que le maigre savoir qu'il avait reçu, était au final bien utile. Il se souvenait encore une fois de ses tuteurs qui le visage inquiet avaient pausé leurs saintes mains sur son crâne, avant qu'il ne parte se battre.

" Nous prierons pour toi mon garçon ! Que le dieu dragon te protège. "

Dans ses délires, ou ses souvenirs se mêlaient au présent, il voyait près de lui dans une cage adjacente à la sienne,  ce renard qui s'était tant moqué de lui. Allongé à même le sol, d'une cave à peine éclairé, il avait peiné à distinguer les barreaux de leurs deux cages. Le renard à présent était comme un petit oiseaux  en cage, et qu'on chercherait à garder égoïstement pour soit.  Pourtant pas une seule fois, il ne l'avait vu  éveillé ! Ou alors peut-être  était-ce parce que ses moment d'éveil ne durait que peu de secondes. Mais à chaque fois qu'il l'avait vu,  il était endormi, avec..d'étrange tuyaux dans le bras et un peu partout qui menait à...qui menait à .....il ne savait ou, car la faiblesse de son état le replongeait immédiatement dans un sommeil plein de délire.

Le temps défilait à une vitesse qu'il ne pouvait mesurer. Lui aussi était enfermé dans une cage , dans une cellule souterraine...La raison avait été simple, il s'était évanouie avant de respecter sa part du marcher. Sournois et rancunier son supérieur s'était vengé malgré les protestations des autres soldats et l'avait comme promis enfermé dans un cachot. Les soins dont il avait besoin avait été plus que rudimentaire, et l'infection à cause de cela, ne quittait plus son corps enfiévré. Lui qui avait risqué sa vie un nombre incalculable de fois pour " la gloire et l'honneur de son pays " allait mourir  ainsi  sans que personne ne s'inquiète pour lui.Comme un misérable.

Après tout, pour beaucoup  il n'était qu'un nom dans la grande armée royal. Et encore se n'était même pas le siens  qui était inscrit sur sa plaque militaire mais un pseudonyme ridicule.Si un jours quelqu'un venait à découvrir la plaque qui pour le moment était autour de son cou, il penserait qu'un type appelé " Viridi "était mort au service du roi. Hors ce n'était pas le cas....tout était faux de la première  la dernière ligne. Il ne s'appelait pas Viridi, mais Roronoa Zoro. Et il n'allait pas mourir sur un champ de bataille en défendant sa vie, mais à cause de la rancune stupide d'un rond de cuire !

A nouveau il ouvrit son oeil unique ! Au loin, il voyait un type à cheveux noir, faire des tas de piqûres à se fichu renard qui ne disait rien.  Pourquoi ne disait-il rien ? Lui qui semblait être doté d'une bouche moqueuse et pleine d'ironie ? Rampent au sol, il s'approcha discrètement, du  font de sa cage, afin de voir celle qui était non loin de la sienne. Respirant difficilement car peu de force habitait son corps fatigué par l'infection, Zoro distingua dans le floue de sa vision qu'une sorte de muselière, avait été installé en travers de la bouche du blondinet. Un peu comme le mors d'un cheval.

- Aaah fichu renard d'or ! Toi et les tiens m'avaient toujours méprisé ! Et pris pour un fou ! A présent , je vais éliminer chaque misérable de votre peuplade d'animaux sauvage,...Ton sang de précieux petit prince .....va m'être utile dans cette tâche...

Secouant la tête, Zoro essaya de son mieux , de rester conscient au maximum. Ce type aux long cheveux noir dégageait une sorte d'aura meurtrière et sinistre qu'il n'avait jamais ressentis. Pas même au coeur des multiples batailles auquel il avait participé. C'était comme si il avait eu à faire au dieu des enfers en personnes. Sombre, sinistre, malsain, mauvais, méchant sadique...tout ces adjectif négatif n'étaient pas assez puissant pour décrire l'horreur que dégager cet être !

Enchainé et  muselé, le renard rusé, n'avait rien perdu de son arrogance, et gigotait dans tout les sens pour compliquer la tâche  du scientifique. Plus aucun tuyaux n'étaient relié à son corps, mais de lourdes chaines entravé à présent ses mouvements. Ne pouvant prendre sa forme animal, il n'avait, malgré la brutalité et la cruauté avec lequel il avait été traité, pas abandonné l'idée de s'en sortir un jour. Pourtant un puissant coup de poing donné par le scientifique lui même, s'abattit  sur sa mâchoire, le calmant ainsi durant quelques secondes. Lorsque Daléhys en eut fini avec lui, il détacha la muselière de son visage tout en gardant une arme à feu de plaquer sur le front de Sanji. D'un geste impérieux il pointa une gamelle de métal remplie d'une substance indéfinissable.

- Mort tu ne m'es d'aucune utilité, alors mange un peu , petit renard !

- Quand je sortirais d'ici, tu vas regretter tout ce que tu m'as fait ! Menaça Sanji, j'irais prévenir les miens ainsi que tout les êtres magique de ce monde qui prendront cause pour nous et botterons ton cul de démon ...

- J'ai hâte de voir ça ....ria comme un fou le brun.

Et puis sans rien dire de plus, le scientifique sorti du cahot éclairé que par deux troches dont les flammes vacillaient à cause de l'humidité ambiante. Lorsque la lourde porte claqua dans un bruit de métal infernal, le blondinet  mangea dans sa gamelle une partie de cette substance qui lui servait de repas. Ne prenant que quelques micro bouchée, une grimace de dégout orna bientôt son beau visage tuméfier.

- J'ai hâte de retrouver la cuisine de pépé ! Marmonna t-il à lui même. Ces humain son dégoutant.

A peine avait-il fini sa phrases qu'un gémissement se fit entendre dans la cage situé près de la sienne. Redressant la tête, tournant ses longues oreilles rousses dans tout les sens, il comprit rapidement d'où venait cette plainte de douleur. 

- Tu es réveillé, Marimo ? Demanda t-il avec dans ses mains la gamelle encore à demi remplie. Les tiens ton abandonné et ton laisser ici ! A subir l'infection qui continue de se propager en toi. Tout les autres, expliqua t-il en pointant le doigts en direction du plafond sans doute pour désigner ses camarades.... te croit mort. Tu n'existes plus aux yeux de ton royaumes.

- Pourquoi je ne meurs pas...alors ? Marmonna le vert encore à demi délirant à cause de la fièvre...

- Parce que ce n'est pas ton heure j'imagine !  Le Dieu Dragon ne veut pas de toi pour le moment alors fait avec....bon peu importe tout ça.... approche ...

Ouvrant de nouveau son oeil unique, Zoro vit le renard prendre le peu de nourriture qu'il y avait dans son assiette de métal, avant de  la malaxer dans ses mains pour en former rapidement une sorte de boulette toute ronde. Lorsque la consistance ou la forme lui sembla acceptable. Sanji tendit entre les barreaux son long bras mince, dont la main cachait en son creux la bouchée de nourriture qui arriva à peine dans la cage de Zoro....Faible, le vert rampa un peu plus près des barreaux, son estomac lui faisait soudainement un mal de chien. Lui démontrant sans doute par là même qu'il n'avait pas été nourrit depuis longtemps, de toute évidence on attendait tout simplement qu'il meurt....S'écroulant au sol, il parvient à se mettre sur le dos, tandis que le souffle court, il luttait comme un fou pour ne pas perdre conscience.

- J'ai ..si faim....marmonna t-il faiblement...

- Je sais bien, répliqua le blond, qui semblait ne pas pouvoir allonger son bras d'avantage. Ouvre la bouche ...aller grouille toi !! Avant que l'autre ordure ne revienne.

A peine arriva t-il à ouvrir la bouche qu'il sentit les long doigts du renard lui fourrer dans le gosier une bouché de nourritures dégoutante qui ressemblait à la même qu'il mangeait depuis des mois. Mâchant en essayant de contrôler ses réflexes de régurgitations, Zoro parvient à avaler l'infâme mixture, avant de pousser un lourd soupir de soulagement.

- "Donnes et tu recevras ! " " Soit bon, et tu seras récompensé."  " Protège les plus faibles, et tu seras tel un saint .."  Récita Zoro avant de rependre la parole.... Je vais recevoir la mort, en récompense de la protection que j'ai essayé d'assurer à mon peuple...

- La mort viendra que si tu ne fais rien pour lutter contre. Lui expliqua Sanji. Alors répond petit humain ! Veux-tu vivre ? Et m'aider à lutter contre la plus grande menace sur cette terre ? Ou veux-tu crever comme un ver de terre dans le fond de ce cachot mal odorant ?

Sa tête lui tournait l'esprit et la fièvre n'arrangeait rien à son état à demi divaguant. Pourtant depuis le plus profond de son âme , il s'entendit prononcer ses quelques paroles, qu'il avait mainte et mainte fois entendu, sur les champs de bataille. Prononcé par des mourants, il avait toujours cru voir là une dernière plainte avant de passer de vie à trépas.. A son tour il articula ses quelques mots...

- Je veux vivre, quoi qu'il m'en coûte !!

****

Et voila pour le chapitre numéro deux.

Ou l'affrontement entre Zoro et Sanji se fini par une mise au cachot des deux protagonistes. Un être sournois fait son apparition et sembles effrayer tout ceux qui croise son regard.

Qui j'espère vous a plu.





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