Chapitre 16 : Une menace qui plane.
Chapitre 16 :
Malgré la flamme magique qui tournait autour d'eux dans le but évident de les réchauffer. Zoro parvenait à ressentir le froid de l'hiver. Chacun de ses mouvements respiratoires lui donnait l'impression d'avaler une énorme goulée d'air glacé. Petit à petit, la présence du feu magique ne sembla plus assez puissante pour lui faire ressentir la moindre petite source de chaleur. Ses poumons paraissaient comme se figer dans ce souffle glacé, qu'il avalait à chaque fois qu'il respirait.
Ce froid, qui gel jusqu'à l'âme lui rappelait le souvenir horrible des tranchées, mais aussi de ses camarades soldats qui parfois souffraient d'atroces engelures. Leurs doigts dénués de gants étaient devenu bleue, car à cause de ce froid presque polaire leurs circulations sanguine ne parvenaient plus à aller aussi loin dans leurs mains. Certain malgré la douleur horrible qu'ils ressentaient, y avaient vu là une forme d'espoir. Peut-être pensaient-ils avec de telles blessures ils seraient enfin réformé en rendu à la vie active.
" Qu'est-ce que quelques doigts en comparaison d'une vie sauve, auprès de ma femme et de mes enfants." Lui murmura à l'esprit un souvenir du passer.
Sur son épaule, le poids de la tête du renard se faisait toujours ressentir. C'était comme si ce point précis ne ressentait pas la morsure de l'hiver, et gardait une chaleurs constante. Ce dernier d'ailleurs , lui avait affirmé qu'il lui ferait de nouveau aimer la vie. Mais aussi voir de nouveau ses couleurs chatoyantes qu'il avait presque oublié. Sans doute agissait-il ainsi par culpabilité de l'avoir privé d'un destin , dans lequel il aurait voulu avoir au moins son mot à dire? Très certainement, ce disait Zoro. Ou alors était-ce parce que depuis qu'il était bébé, ce petit renard sournois avait toujours cru que son futur protecteur serait le seul, et vrai ami qu'il aurait ?
Des questions et des réponses, ils y en avaient plein. Pourtant le soldat ne chercha pas vraiment à les accorder entre elles. Le silence dans le parc était totale et les murmures lointain de la populace locale ne parvenaient que difficilement à ses oreilles. L'oiseau rouge qu'il avait observait un moment était partie dans le ciel, avant de revenir se poser sur une branche d'un arbre qui lui faisait face. Son éclat chatoyant tranchait terriblement avec les couleurs fade de l'hiver.
- Pourquoi fais-tu cela ? Questionna Zoro d'un ton dans lequel on ne percevait ni mauvaise humeur, ni reproche. Juste de l'interrogation, mêlé à une pointe d'embarras.
- De quoi ? Demanda d'une voix paisible le prince doré, qui semblait très à l'aise là, ou sa tête était posée délicatement. Ses yeux qui s'étaient fermés un instant se rouvrirent lentement. Le charme de ce moment simple était entrain de s'évanouir, et cela assombrir un bref instant son coeur qui pulsait à un beau rythme.
- Ça ? Insista l'humain en agitant un peu brusquement ses épaules. A ce geste dénué de délicatesse, Sanji arriva à se contraindre à se redresser totalement sur son siège de pierre. Avec tranquillité il passa la main sur sa nuque qui avait été un peu malmenée face à se haussement d'épaules.
Sans aucun mouvement d'humeur, Sanji se dressa sur ses jambes, avant de faire disparaitre dans un mouvement habile de la main, la flamme magique. A la suite de cela, le froid leurs parurent soudainement plus mordant et plus cruelle. Mais la réponse à cette question un peu vague, ne vient pas tout de suite. Sans doute n'avait-il pas de vrai explication à fournir pour ce geste simple qu'il avait eu envie de faire. Ou alors peut-être que comme à son habitude il n'avait tout simplement pas envie de fournir la moindre explication...
- Je vois. Tu en fais qu'à ta tête comme toujours, maugréa le soldat aux cheveux vert soudainement de mauvaise humeur. Mais n'oublie pas que même si je suis ton protecteur, je ne suis pas ton jouet, ni ton serviteur. Je ...je ne suis pas ton objet.
- Mais enfin ce n'était qu'un geste un peu tendre voyons. Répondit enfin le blondinet un peu choqué par se brusque changement d'humeur. Ne soit pas continuellement sur la défensive Zoro. Lui sourit simplement le prince avant d'allumer à nouveau sa longue tige de tabac. Tu es si méfiant envers tout ! Est-ce que la tendresse est interdite chez les humains ?
Son regard à nouveau était espiègle.
A son tour Zoro se redressa sur ses jambes, puis chassa d'un vigoureux coup de main les quelques traces de neige restés accrochées à ses vêtements. Son regard n'était pas des plus aimable et pourtant , même si le prince voulait lui faire voir que la vie était belle, sa méfiance naturelle ne put s'empêcher de répondre présent. Revenant en lui au grand galop tel un cheval de course. Lui qui à son réveil de cet presque mort, avait affirmé qu'il ne fuirait plus quoi que ce soit ni qui que ce soit , se trouvait à cet instant bien peu en phase avec ses affirmations.
- Je te l'ai déjà dit, s'agaça le sabreur en croisant les bras sur sa large poitrine. C'est mal vu chez les humains qu'un homme appui ainsi sa tête sur l'épaule d'un autre homme, expliqua t-il une fois de plus, avec en lui une étrange bouffé de colère qu'il ne comprenait pas lui même. Que vont dire les gens d'ici, si ils voient leurs précieux petit prince faire ça, avec " son " humain de surcroit ?
Trop longtemps il s'était caché...trop longtemps...il avait gardé ce secret....
- Quoi que je face je suis jugé sur mes actes. Si à jamais je devais agir selon l'humeur de chacun habitant ici. Argumenta le renard en soufflant une longue bouffé du fumée qui disparut dans la vent. Je t'avoue bien volontiers que je serais un peu perdu, et incapable de satisfaire tout le monde. J'aime mon peuple, mais pas au point de tenter de plaire dans mes actions à chaque âmes vivant ici.
N'ayant rien dire face à cela, Zoro suivit le prince qui ouvrait la marche en direction d'un lieu sans doute inconnu. Le ciel était à nouveau sombre, et lentement la neige se mit à tomber. A nouveau le soldat avait la désagréable sensation que la bonne humeur qu'il avait ressentit tout à l'heure était partie. La joie ne voulait-elle pas de lui ?
- Tu n'es pas dans le monde des humains, lui rappela Sanji en désignant de sa tige de tabac qu'il fumait toujours, un couple de femme hybride qui marchaient main dans la main. Leurs liens tendres étaient plus que visible, et pourtant autour personne ne semblaient choqué, ni même les juger.
A nouveau l'humain plongea dans ses souvenirs d'enfances. Celui qui de toute sa vie l'avait le plus marqué. Il se revoyait du haut de ses 11 ans environs. Comme souvent il avait été observer discrètement dans la caserne de la cité, les soldats s'entrainer au maniement du sabre. Les yeux brillant, il en était ressorti le coeur pleins d'admiration face à cette art pour lequel son coeur battait. Dans sa tête il se voyait plus grand, être aussi fort que ces hommes délites. Et son esprit juvénile avait même espérer, être même plus fort qu'eux. Plus tard serait, un manieur de sabre d'exception.
Alors qu'il déambulait d'un pas pressé dans les rues pavées de la ville, il avait vu un attroupement se former près d'une bâtisse où des petits appartements vétuste étaient loués aux plus modestes. Des cries, et des mots vulgaires étaient jeté à la face deux personnes qui de sa taille d'enfant il ne pouvait voir. Les gens de la cité, eux si paisible et tranquille en temps ordinaire ,semblaient s'être transformer en bêtes assoiffée de sang. Curieux malgré tout, il n'avait pas fuit face à cette troupe haineuse et agressive, qui avait de quoi en effrayer plus d'un. Avec quelques difficultés, il s'était faufilé entre les passants serrés les uns contre les autres, comme des sardines.
- Honte à vous , hurlaient des voix dont les visages auquel ils appartenaient ne lui était que difficilement visible. Et le souvenir flou de ces même visages lui parurent encore plus difficile à revoir, dans sa mémoire d'adulte..
Deux policiers armées de leurs matraque tentaient de maintenir éloigné, cette brise de colère et de haine qui avait envahi les habitants de la capitale de Sylandre. Avec quelques efforts tout en se mettant sur la pointe des pieds, le jeune Zoro était parvenu à voir que derrière eux se tenaient deux hommes, dont l'un avait le visage tuméfier et sanglant. Le second avaient semble t-il pris quelques coups au visage lui aussi, mais tout deux avaient le point commun d'avoir des menottes aux poignets.
- Qu'est-ce qu'ils ont fait, demanda t-il sans entendre la moindre réponse.
Un troisième policier visiblement un peu plus haut gradé que les autres, arriva alors en soufflant comme un forcené dans son sifflet. Le bruit aiguë avait au moins eu le mérite de calmer un peu , cet meute d'humain affamé de haine. Les mains sur les oreilles, le jeune garçon parvient à voir ceux qui étaient derrière les agents de polices.
- Chéri, disait le moins blessé des deux " criminels " ...répond moi...
- Oh ? Mais ..C'est juste des amoureux, commenta à voix haute le jeune Zoro, qui de ses yeux d'enfant ne comprenait pas pourquoi les gens semblaient si en colère.
- Calmez-vous ! Hurla le haut gradé dont les moustaches en forme de guidon lui donnait fière allure. C'est à la police du royaume de mener ces criminels en prison.
Pendant que les hommes de l'ordre tentaient de maintenir cette troupe furieuse, quelqu'un parmi eux jeta un cailloux qui frappa avec force l'un des hommes déjà mal en point. Un cri de douleurs se fit entendre sans que cela n'inquiète, ni n'émeuve qui que ce soit. Le second voulu se jeter au sol près de lui pour lui venir en aide, et sans doute empêcher le sang de perler de cette plait près de son front. Mais l'un des policiers, lui flanqua un vigoureux coup de bâton dans le ventre, le faisant ainsi s'écrouler au sol.
Arrivant à s'échapper de cette foule de fou furieux. Le jeune garçon qu'était à l'époque le soldat s'approcha du blessé et sortit de sa poche un mouchoir tout froissé.
- Ça va aller, dit il un peu impressionné par cet scène.
Le blessés l'avait regardé d'un air fatigué, mais touché à la fois. Pourtant, il parvient à lui murmurer à voix basse une recommandation, que le fougueux garnement ne voulait pas écouter.
- Ne fait pas ça petit....je...je vais bien...
- Mais non, vous n'allez pas bien, vous êtes tout plein de sang...
Rapidement le petit Zoro tenta d'éponger de son mieux le front plein de sang. Un faible murmure sembla le remercier...l'homme souffrait tellement qu'il semblait perdre sa voix. Pourquoi tout le monde était il en colère contre lui et l'autre homme ? Ils n'avaient pourtant pas l'air d'horrible criminel. Ni d'un assassin, ni de voleur.. ni de rien qui pouvait provoquer une éventuelle peur. Les policiers un peu surpris par son geste, trouvaient ce môme aux cheveux vert sacrément gonflé d'oser ainsi agir devant eux. Afin de mettre fin à cette mascarade, d'eux d'entre eux prirent ceux qui étaient étiqueté comme des " criminels ", et les firent monter dans une fourgonnette bleue foncé aux fenêtres grillagé, et que certain appelait " panier à salade". Satisfait de ne plus les voir, la populace commença à se disperser et à reprendre leurs activités comme si de rien n'était. Leurs visages qui avaient été si haineux, repris une expression plus détendu et naturel. Parfois une parole se faisait entendre, et venait frapper l'esprit de ce tout jeune garçon d'alors....
- Où irions nous, si on laissait faire ce genre de chose se faire sans rien dire ? Déclara une femme d'une voix forte et pleine d'acidité.
- Un homme s'est fait pour aller avec une femme ! Rien d'autre ! Ajouta un homme à ses côtés, sans doute son mari.
- L'enfer les attendent ! Conclut un autre tout près d'eux.
Le gradé qui était resté sur place, avait observé Zoro qui avait été repoussé avec rudesse par ses collègues, lorsque les deux blessés avaient été embarqué. Avec vigueurs il s'était relevé après une chute un peu brutal puis avait épousseté son pantalon loin d'être propre. L'un des sourcils du gradé était relevé et exprimait à lui seul une intense réflexion. Son regard marrons s'était planté de les prunelles verte de l'enfant, quand elles s'étaient croisée. Il y avait une telle dureté soudaine, que le jeune garçon en avait presque eut peur et avait reculé de quelques pas. Étonnement c'était le gardien de l'ordre qui lui faisait peur, et non pas ces " criminels ". Des frissons avaient couru le long de son dos, et l'avait fait trembler de manière irraisonné.
- Tu ne devrais pas avoir pitié des malades de leurs espèces mon garçon, l'avait-il averti de sa voix grave, tout en agitant un doigts sentencieux.
- Mais, ce ne sont que des amoureux. C'est pas grave, avait répliqué le futur soldat en avouant là une pensée pleine d'innocence. Pourquoi leurs taper dessus comme ça ? Ils n'ont pas volé, ni fait du mal à quelqu'un.
- Parce que c'est un crime immonde que d'être amoureux de l'un de ses semblables hommes ...Avec vigueur le policier l'avait pris par les épaules puis l'avait un peu secoué. Sans doute les propos innocents du jeune enfant l'avait choqué et mis en colère . Très certainement l'adulte devait penser que agir ainsi, aurait fait rentrer ses idées horribles dans le crâne du jeune Zoro. Seul l'enfer attend ce genre de personne ! Retient bien ça petit ! Tout ceux qui sont comme ça , sont des malades ...et des vicieux...Ils souillent l'âme et la vie que le dieu dragon leurs à donné. C'est un terrible crime...
A cet instant précis, le petit Zoro n'avait pas vu un être humain se tenir devant lui, mais une sorte de monstre. Ou du moins son dérivé. Ses yeux marrons à l'origine avaient brillé d'une lueur sombre et aussi profonde que les abysses de l'enfer. Sa voix à ces quelques mots terriblement froid et dure, lui parurent aussi tranchant qu'un couteau parfaitement aiguisé !
Cette mésaventure, le jeune garçon en avait parlé peu après cela à ses tuteurs, qui bien qu'horrifiés par les actes brutaux qui leurs avaient été compté, paraissaient d'accord avec certaines idées proféré par le policier. Somme toute, prirent-ils quand même le temps de tempérer un peu leurs propos horribles, en affirmant tout de même que la violence ne menait à rien, mais que la prière délivraient " ces gens là " du" mal " qui les ronges.
A l'adolescence lorsqu'il avait compris qu'il glissait lentement mais surement sur ce chemin interdit par la loi des Hommes, mais aussi du dieu dragon - enfin d'après ce qu'on lui avait dis- Zoro s'était senti perdu et au bord du précipice. Petit à petit, il avait eu l'impression étrange de devenir un criminel , sans réellement commettre de forfait grave contre qui que ce soit. Il avait compris que son amour, ou plutôt ses préférences étaient un peu différent, et cela l'avait rendu malade d'inquiétude. Il s'était alors mis à prier avec une ferveur qui était inconnu de lui même. Et le jeune homme qui avant ne faisait cela que par contrainte, avait passé des journées à genoux dans le sanctuaire de l'orphelinat à supplier à mains jointes que le dieu dragon le fasse redevenir à la normal. Il ne voulait pas aller en prison, ni être enfermé dans un hôpital psychiatrique, ni qu'on lui cri dessus comme on l'avait fait sur ces pauvres gars.
Mais ses suppliques et ses demandes envers la déité ne furent pas écouté, ni entendu. Et il dut en grandissant vivre comme un paria, et se cacher pour ne pas devenir " un monstre ", comme l'aurait très certainement catalogué les gens de la ville. Il avait alors simulé la vie d'un petit forgerons heureux de sa condition. Heureusement pour lui, il ne s'était jamais fait attrapé par qui que ce soit, lors de ses virés nocturne. Mais malgré tout le jour venu, il avait toujours eu l'impression d'être un imposteur aux yeux de tout ceux qu'il croisait.
Se souvenir vivace qui lui était soudainement revenu dans son esprit, il le confia à mot ouvert auprès du prince renards. Sans qu'il n'arrive une seule fois à s'empêcher sa bouche de lâcher se lourds souvenir , ainsi que son lourds secret. Il avait tout dis, se choquant lui même de se laisser ainsi aller.
Peut-être cherchait il ainsi à faire comprendre à ce têtue de sournois renard, pourquoi ce qu'il faisait, dans ses gestes un peu trop chaleureux le mettaient aussi mal à l'aise. Depuis très jeune on lui avait appris à renier sa nature profonde, et à se voir comme un être horrible et dégoutant. Tout ça parce qu'il n'entrait pas dans cette " norme" ridicule et idiote. Il avait passé des années à croire qu'il était un monstre , parce que son amour était un peu différent des autres. Et cela avaient laissé de terrible traces dans son âme, déjà passablement meurtrie. Personne n'avait pris le temps de lui dire, que tout ceci n'était qu'un tissus d'imbécilité sans logique. Et surtout poussé par un excès de vertu mal placé.
Aimer est le don le plus beau qu'il est été donné de vivre. Et ceux peu importe ce qu'en pensent les autres.
Choqué, Sanji était resté debout les yeux écarquillés la bouche à demi ouverte, en entendant le terrible souvenir. Dans une certaine mesure, il était heureux que l'humain lui face assez confiance pour lui confier l'un de ses plus lourd secret. Mais lire la douleur et l'inquiétude qui avait pesé durant si longtemps de l'âme de ce dernier , chassa en un claquement de doigts cette joie un peu puéril qui lui était venue. Entre ses doigts fins , Sanji tenait sa tige à tabac qui paraissait se consumer toute seule. Avec de telles blessures dans l'esprit. Il était tout à fait compréhensible que sa gestuel trop affective le mette ainsi mal l'aise. Lui qui n'avait pas vécu se genre de préjugé, car après tout il n'y en avait pas dans son monde. Du moins à ce niveau là, n'avait jamais cru que sa manière de faire, pouvait mettre un gaillard aussi solide et fort, dans un tel abysse de malêtre.
A nouveau le renard doré aspira une longue bouffée de fumée, qu'il laissa s'échapper par ses narines.
Debout les bras les longs de son corps musculeux, Zoro ne disait rien de plus, et continuait de braquer son oeil sur le sol recouvert de neige. Le renard pour une fois gardait sa bouche bavarde, muette. Ainsi que la multitude de mot qui étaient entrain de tourner dans son esprit. Était-il choqué par ses révélations ? Ou ne savait-il quoi dire ? Son ironie et ses petites provocations habituelles semblèrent s'être envolé comme emporté par le vent, elles aussi.
- Je n'ai jamais lu, quelques part que le dieu dragon avait affirmé que l'amour n'avait qu'une seule forme. Lâcha enfin le prince en aspirant une nouvelle et longue bouffée de fumée. Les Hommes sont de cruels menteur.
Lentement son visage s'était levé vers le ciel, et le vent glacé mêlé à la neige, agitât ses cheveux blond, tandis que ses longues oreilles rousses s'agitaient sous ce désagrément. Devant eux un chat noir ( un vrai) passa, d'un pas paisible et serein. Ses petites pattes sombres laissait des petites traces dans la neige. Un peu surprit les deux acolytes virent l'animal au regard vert clair et intense, se poster devant le soldat et le fixer avec une étrange obstination.
" Nyaa ! Où ? Et quand le dieu dragon a t-il dis, que l'amour n'avait qu'une seule forme ?"
Ces mots étrange comme venu de nulle part lui vinrent à l'esprit lorsque son oeil unique se posa sur l'animal au jolie pelage sombre. L'attitude de ce dernier était semble t'il un peu arrogante, mais remonta en lui , un souvenir floue qu'il n'arrivait pas à décrypter totalement. Fouillant un peu plus profondément dans sa mémoire, Zoro tenta avec de grosses difficulté de se rappeler, d'où lui venait ces propos. Doucement l'humain s'accroupit puis tendis la main en direction du félin, qui l'observait toujours avec intensité. Avec prudence il passa la main sur le crâne doux de l'animal, qui après avoir frotté sa petite tête noire contre la paume un peu fraiche du soldat, reprit sa marche comme si de rien n'était.
Une fois de plus le silence était présent entre eux deux. Et communiquer paraissait assez difficile. Du moins pour l'un d'entre eux, car à ce moment précis, le jeune homme aux trois sabres comprit, qu'indirectement il venait de révéler a son compagnon renard, son plus lourd secret. Lentement il se redressa de sa position accroupit et fixa le buisson derrière lequel le chat venait de disparaitre. Étrangement l'animal lui rappelait quelques choses, ou peut-être même quelqu'un, mais Zoro n'arrivait pas à savoir quoi précisément.
- Écoute petit hu... je veux dire, se reprit le prince qui avait fini de fumer. Zoro.. l'appela t-il pour l'inciter à se retourner vers lui. D'un geste simple, il prit le bras de l'humain et l'encouragea à lui faire face. Tu veux mon point de vu sur tout ceci ? Je serais sérieux, promit-il dans un léger rire.
D'un geste faible de la tête, Zoro répondit à la question par la positive. Sur son menton il sentait l'autre main du prince qui l'incitait à le regarder droit dans les yeux.
- Je suis sincèrement désolé que tu sois passé par de tel tourment, durant ta vie de jeune homme. Mais je ne suis absolument pas d'accord avec ce que ces humains t'ont mis dans le crâne. J'ai lu tout les livres Saint du Dieu dragon , car après tout je ..et bien je suis né de sa lumière. Mais pas une seule fois, petit humain... je veux dire Zoro, se reprit-il encore une fois. Je n'ai lu de loi prononcer par lui même, et qui affirmerait qu'aimer quelqu'un de son genre était un crime... Tu comprends ce que je veux dire ? Ces lois sont mensongères, cruelles et injustes.
- ...
Sa main qui était sur le bras du soldat glissa légèrement pour prendre la main de ce dernier. D'un geste simple , il se mit à sourire avant de reprendre la parole.
- Ce n'est pas parce que je fais ça, expliqua le blondinet et en désignant leurs deux mains unis d'un mouvement de menton que, je vais être foudroyer sur place. Ne te tourmente plus pour des lois, que l'excès de vertu à fait naitre dans ton peuple. Les humains semblent toujours se mettre des barrières pour empêcher quiconque de penser par soit même. L'indépendance d'esprit fait peur au plus grand. Que ce soit des rois ou des membres du clergé. Mais soit heureux d'être qui tu es ! Et ne te vois pas comme un criminel, parce que tu aimes les hommes ! D'accord ?
Ce fut dans l'esprit de cet homme qui malgré son âge relativement jeune avait déjà vécu des choses bien sombres, comme si une lumière pure et plaine de clarté venait frappait son esprit. Comme si les ténèbres de son coeur et qui engluait même son cerveau, était chassé par un simple revers de main. Choqué que se fichu renard apaise ainsi les remords qu'il avait toujours ressenti à être lui même, Zoro resta un long moment debout, totalement interloqué, sans même avoir envi de reprendre la totale liberté de sa main. Son acolyte bavard et taquin parut à cet instant briller dans la grisaille de l'hiver.
A cet instant précis, le soldat avait l'impression de redécouvrir celui qu'il ne cessait d'appeler mentalement, " fichu renard." Son sourire sincère et ses paroles dénués du moindre mensonge, et de la moindre pitié, paraissait libérer son âme alourdit par une culpabilité qui n'avait pas lieu d'être.
- Merci, bredouilla enfin Zoro en détournant le visage. Je veux dire...pour tes paroles...elles...elles m'ont fait du bien.
- Elles sont sincère tu sais, je n'ai fait que dire la vérité. Les mensonges peuvent être un vrai poison. La preuve en est, que tu as souffert inutilement pour rien durant une grande partie de ta vie. Mais ici chez nous, ce que les humains voient comme un crime, et vu comme de l'amour ! Et l'amour est pour moi le plus beau des sentiments, une telle chose ne peut être vu comme le mal, selon moi.
- Peut-être, reconnu le soldat , il me faudra encore du temps pour...ne plus être dans les remords je pense.
- J'imagine, sourit une fois de plus le renard qui en profitait pour garder la main de son humain dans la sienne. A nouveau son regard se fit taquin, tandis que comme toujours il incitait l'homme à le suivre. Allons boire quelques choses, ma bouche se délecterait bien d'une petite bière.
- Bonne idée, essaya de s'enthousiasmer Zoro, avant de remarquer la mine espiègle de son parfois sournois compagnons. Quoi ?
- Étaient-ils beau tes amants ? A quoi ressemblaient-ils ? Quémanda t-il plus par curiosité que par envie de le mettre mal à l'aise.
Décident sans doute de répondre sur le même ton, Zoro essaya de prendre un ton dégagé tandis qu'il récupérait la totale liberté de mouvement de sa main.
- C'est parce que t'es vierge que tu me poses autant de questions ? Tu vies "ça " par procurations ?
- PURE... bouda le jeune prince ! Je suis pure ! C'est plus acceptable à entendre.
Boudant un peu sur cette allusion à sa virginité forcé. Le renard, cependant ne tient par rigueur à son ami humain. Et très vite il le traina derrière lui en direction d'une taverne ou cette fois-ci il préféra remettre sa capuche sur ses oreilles. La journée n'était pas fini , et il comptait bien s'amuser encore un peu, avant d'affronter cette semaine chargé de cours et de dure labeur, qui les aideraient dans leurs destins futur.
*****
Cette matinée là, ne fut pas pour autant dénuée d'informations en ce qui concerne Papy, Marco et Law. Le plus sage et le plus vieux d'entre eux, était installé dans son énorme siège qui à cause de sa taille aurait pu faire croire à un trône. De l'une de ses mains pleines d'âge , il caressait son immense barbe blanche. Ses yeux rosées étaient plongés dans le lointain démontrant qu'à cet instant précis , il était entrain de réfléchir à ce que venait de lui raconter le loup rouge.
Debout devant ces trois personnages , se tenait le loup rouge qui avait tant fait mauvaise impression à Zoro. A peine était-il arrivé, qu'il avait refusé par fierté , un siège que lui avait proposé un serviteur. Fière au delà de tout, il n'aimait en aucun cas être pris en pitié. Pourtant même si sa posture était bien droite, quelques blessures ici et là, démontrait que son travail, ainsi que celui de ses soldats n'avaient pas été dénué de combats.
Son regard aiguisé comme des lames de couteaux s'étaient posée tour à tour, sur les trois qui l'écoutaient. Parfois, il s'arrêtait sur l'un d'entre eux, mais reprenait vite le cour de son long monologue.
Kidd faisait parti d'une des nombreuses troupes d'élites, dont la charge était de surveiller, et au besoin de défendre les frontières de leurs monde. Parfois , lui tout comme ceux des autres troupes, il arrivait à attraper ici et là quelques informations intéressante. Depuis trois ans il était devenu le capitaine de sa troupe, et était respecté par chacun de ses soldats. Par la peur , penseront certainement beaucoup, mais se ne fut pas que ça, qui força ces combattants à tant d'admiration. Car malgré la rudesse de son attitude, Kidd était un bon capitaine qui faisait attention à ses soldats. Même si parfois il leurs criaient dessus lorsque l'un d'entre eux faisait des conneries inutile.
A l'age de 18 ans, Kidd avait passé une épreuve visant à ce spécialiser dans un pouvoir magique précis. Certain, comme un certain chat chassant le Phoenix, avait passé l'épreuve du feu était devenu l'un de ses pratiquants. D'autre de l'eau, de la glace , et encore moult possibilité dont l'énumération prendrait des heures.
Kidd avait choisi un pouvoir que beaucoup trouvaient tordu. Le magnétisme. Chaque épreuve se divisé en trois parties. Durant chacune d'entre elles, le participant devait, arriver à dominer cette matière un peu spécial dans des conditions extrême. Et cela n'était en rien facile, car à peine la personne pensait-elle à abandonner qu'elle était aussitôt éjecté de la zone de l'épreuve. Aussi fallait-il avoir un mentale solide, un volonté de fer, et une envie intense de faire ses preuves. Malgré bien des difficultés, Kidd avait su se rendre Maitre de cette matière et devenir l'un des possesseur rare de se pouvoir unique.
Sans doute ce pouvoir qu'il avait depuis près de 5 ans en avait-il la maitrise totale et parfaite. Et cela lui fut bien utile lors de certaines situations qu'il conta ce jours là, à Papy...et accessoirement aux deux autres.
- Nous nous sommes approché du champs de bataille humain, expliqua t-il de sa voix grave mais qui semblait perdre toute agressivité face au vieux hybride bélier. Nous avions entendu dire, que la bataille décisive entre Calandre et Sylandre allaient débuter et que la fin de la guerre allait se jouer là. Je me suis dis que voir ce qui se passerait là-bas, nous serait utile.
- Tu as eu raison , reconnu Papy qui une fois de plus demanda à Eustass d'un simple mouvement de main de s'assoir.
- Pas besoin..marmonna ce dernier, je suis solide.
- Tu es blessé et fatigué, ronchonna Law en le fixant de son regard gris et cerné. Assis toi !
Maugréant dans ses moustaches le loup rouge accepta enfin le siège qui lui était proposé pour la seconde fois. Têtu comme jamais, il dut reconnaitre en lui même, que finalement se n'était pas si mal de prendre le temps de s'installer. Surtout si le siège était aussi confortable. Laissant de coté ses idées de confort, il reprit le dialogue...
- J'ai appris que Emérialle, se cache sous le nom de Daléhys, et est devenu le conseillé du roi de Sylandre. Jusqu'ici, cette même cité perdait de plus en plus ses nombreuses batailles qui l'opposait à son ennemie de toujours. Pour moi, ce dernier affrontement marquerait la chute de Sylandre et mettrait fin à leurs stupide guerre d'humain...
- Sanji nous a dit que Emérialle était de retour sous les traits d'un conseillé du roi humain, se souvient alors Marco pensif lui aussi.
A nouveau un grondement se fit entendre de la part du loup. Était-ce le fait d'avoir était coupé ainsi dans son monologue, qui l'agacé ainsi et donnait l'impression que ses cheveux se dressaient de colère sur sa tête. Ou alors la simple évocation du prince ? Cela personne ne sut vraiment répondre à cela, ...enfin presque. Toujours est-il qu'à nouveau le capitaine reprit.
- Calandre surpassait en puissance, Sylandre. De part leurs nombres d'hommes, leurs armements. Mais aussi leurs magie. Les sorcières du sud, ont accepté de leurs prêter mains fortes en échange de la protection totale et absolue du roi Léandre.
- Les sorcières, renifla avec mépris Law. Elles sont si viles et si prête à tout pour de l'argent, qu'elles n'ont aucun respect, ni honneur.
- Bref, le coupa Kidd de plus en plus agacé par ces interruptions. La puissance était du coté de Calandre. Les deux armées s'étaient réuni sur l'immense plaine de Dyvette. Ils se faisaient face à face. Moi et mes hommes observions avec attention ce qui allait se passer. L'armée de Sylandre paraissait minuscule face à celle qui lui faisait face. Il y eut alors ce calme typique avant chaque affrontement. Et puis des cris d'humains qui se jetèrent les uns contres les autres....Un rire alors se fit entendre du loup rouge....c'est toujours amusant des les voir s'écharper ainsi...ricana t'il avec méchanceté.
- Kidd mon garçon, le gronda un peu Papy radoucissant immédiatement l'humeur de ce jeune hybride un peu agressif. Ne soit pas si cruel. Le dieu dragon à donné la vie à chacun d'entre nous. Toutes vies est précieuses.
- La mienne plus que la leurs, râla ce dernier....avant de marmonner une vague excuse un peu honteuse, face au regard un peu peiné du vieil hybride... Hum..bref... Cela faisait un quart d'heure qu'ils se battaient..les morts pleuvaient du coté de Sylandre, comme une journée d'automne. J'étais près à partir de là avec mes hommes, car pour moi tout était joué. Et puis se fut soudain...il y eut une sorte de grondement sorti tout droit des entrailles de la terre....une sorte de marée brumeuse et sombre à envahi le champs de bataille. L'air était devenu irrespirable et nauséabonde. Mes hommes et moi, avons dû nous mettre en hauteur des arbres , car cet air suffoquant nous parvenait malgré la distance qui nous séparaient..... La plaine de Dyvette fut noir de mort en un rien de temps. Toute l'armée de Calandre fut vaincu à cet instant. Sa totalité fut décimé en quelques secondes à peines. Ce souffle sombre...C'était celui de la mort....Celui de Emérialle.....Je...j'en suis sur et certain.
- Tu es sur que c'était lui, demanda Papy, en s'accoudant sur son siège puis en fixant avec intensité Kidd qui secoua vivement la tête de façon positive.
- J'en suis sur et certain ! Assura t-il , en passant une main un peu tremblante dans ses cheveux écarlates. Je suis pas du genre à flipper comme une fillette, grognassa t-il avec fierté. Mais ..lorsque l'armée de Sylandre qui étrangement a été épargné par se souffle, a constaté la mort de leurs adversaires...chacun d'entre nous a pu entendre le rire le plus atroce qui est jamais été donné d'entendre....Plissant les yeux, son regard aussi rouge que ses cheveux semblait se plonger dans le souvenir de ce jours précis. C'était comme un rire abominable...froid, cruel, et chargé d'une menace qui en clin d'oeil fait paniquer de peur n'importe qui. Aiguë et grave comme si, mille morts se moquaient de nous ... Les êtres vivants... Et malgré les hourras, des humains.....Je ne pouvais pas faire face à leurs joies. L'aura d'Emérialle était trop présente et me terrorisait sur place.....Je veux....dire......s'enflamma soudainement Kidd en se redressant de toute sa taille, puis en frappant sa poitrine de son poing solide. Moi, MOI, j'ai eu peur.....Alors que ..je n'ai peur de rien ....Jamais ! Cria t-il le regard exorbité.
- Que s'est-il passé ensuite ? Demanda Marco en s'approchant du loup écarlate ,puis en lui faisant une tape sur l'épaule, comme pour l'inciter à plus de calme. Respire et reprend toi.
- Mes soldats et moi même avons dû fuir peu après cela, car ....les soldats humains boosté par je ne sais quel drogues.. ou force démoniaque de ce monstre, nous fonçaient dessus. Reprit Kidd en passant une main nerveuse sur ses yeux. Je dis humain, mais ...ils n'en avaient que la forme. Je ne sais pas ce que ce démons à fait sur eux...Mais ils n'étaient plus normaux, ça c'est certain .... ils étaient plus rapide que nous, et plus fort aussi....alors que les humains sont si lents et faible en général.....Ils nous ont rattrapé et on a dû se battre pour défendre nos vies... A cette explication, le capitaine ouvrit la lourde veste qui était sur ses épaules et démontra sur son flan gauche, un tas de cicatrice mal soigné et pensé à la vas-vite. A cause de ce salopard ...les humains ont acquit une force qu'ils n'ont pas en temps ordinaire... J'ai peur que nos frontières, ainsi que toutes celles des différents peuples magique ne soient menacées.....
- Comment vous en êtes vous sortie ? Demanda Law en s'approchant du loup rouge puis en examinant les blessures de ce dernier. Une grimace se forma sur son visage, démontrant combien ces dernières n'étaient pas belles du tout.
- On a put atteindre la forêt endormit...J'ai quand même perdu 10 hommes....ils sont morts..écharpée..Même les bêtes les plus sauvages, n'agissent pas ainsi. Ils sont mort atrocement. La forêt endormit semble les tenir à distance pour le moment....mais pour combien de temps ?
- Les jours sombres arrivent plutôt que prévue, murmura Papy en se redressant de sa haute taille. D'un geste lent et mesuré il s'approcha de Kidd, puis posa l'une de ses mains bienveillante sur son crâne. A ce geste ce dernier agita sa queue de loup, tel un chiot heureux d'être flattait. Tu as fais du bon travail mon garçon, toi et tes hommes allez rester un peu en repos ici. Je vais faire en sorte que les autres patrouilles reviennent au plus vite dans notre principauté ..... Pour le moment nous ne pouvons rien faire contre Emérialle... Sanji n'ait pas encore majeur et sa magie est encore en parti scellé !
- Pfff....comme si un bébé sans cervelle pouvait nous sauver, bougonna Kidd dans une grimace de mépris tout en détournant la tête.
- Ce n'est pas un bébé sans cervelle ! Le reprit immédiatement Law toujours près à défendre son jeune prince. Même si parfois la légèreté de ce dernier lui mettait les nerfs en pelote. Il est dissipé c'est vrai , mais près à tout pour nous, et pour accomplir son destin. Ne parle pas du prince comme ça !
- T'es le premier à le descendre en flèche à la moindre de ces conneries, se moqua Kidd dans un rire chargé d'ironie. Et là tu me fais la leçon. T'es un marrant toi.
- Ça suffit les enfants, les calmas aussitôt Papy. Law va soigner Kidd et ne vous bagarrez pas en cour de route. Je vais réfléchir à tout ce qui a été dis ici ! Ne dites rien à Sanji pour le moment, c'est un ordre. Je m'en chargerais moi même ! A présent, laissez moi seul les enfants..toi aussi Marco.
Au même instant dans une tavernes caché sous sa capuche qui dissimulait en partie son identité le prince renard, profitait de cet après-midi hivernal, ou il apprenait à connaitre d'avantage son futur protecteur. Ce dernier encore un peu perturbé par toutes les choses qu'il avait fini par lui révéler , reconnaissait en son fort intérieur que ce fichu renard était quand même quelqu'un de bien.
- J'ai une idée, s'exclama soudainement Sanji en reposant un peu brutalement sa chope de bière sur la lourde table en bois autour du quels ils étaient installé.
- Laquelle ? Questionna Zoro toujours sujet au doute quand aux idées du prince renard. D'un rapide coup d'oeil il vit la queue rousse s'animer dans tout les sens, signe qu'il était très heureux de l'éclaire de génie qui venait de frapper son crane.
- Et bien voila, le fit mariner un peu le taquin blondinet en prenant des pauses volontaire dans le but de l'enquiquiner un peu. Voyant que son humain, n'était pas près de céder face à ses nerfs. Il reprit, en s'approchant un peu de son vis à vis à se vautrant à demi sur la table. A partir d'aujourd'hui, on prendra tout nos repas du soir ensemble ! Ainsi je ne serais plus seul dans mon coin, et toi non plus ? Ok ?
- Est-ce que j'ai au moins mon mot à dire, là dessus ? Questionna Zoro qui vida sa bière rapidement, avant de la claquer involontairement sur la table.
- Bien sûr que non, ria Sanji en tapotant de ses longs doigts le bout du nez du soldat.
" Il est seul." lui rappela en souvenir la voix de Marco.
Passant la main sur la nuque, l'homme aux trois sabres fit semblant de prendre énormément sur lui pour ne pas s'énerver. Car après tout lui aussi avait le droit de l'enquiquiner comme lui le faisait déjà depuis longtemps. Après avoir poussé un long souffle digne d'un comédien de théatre, il rouvrit son oeil unique et le posa sur le visage souriant du blondinet, dont la queue rousse s'agitait toujours dans tout les sens.
- Bon ok. Sourit à son tour l'homme aux cheveux vert avant de poser la main dans les cheveux blond de son vis à vis, pas très éloigné de lui. On va faire ainsi. Après tout on est tout les deux dans la même galère, et mieux te connaitre me donnera l'opportunité de mieux te protéger.
- Ah ..euh..bafouilla le prince renard surpris par la réaction presque tendre du Soldat. Ses yeux bleues clignaient d'étonnement, tandis que pour la première fois depuis leurs rencontre il percevait une expression chaleureuse et sincère chez l'humain.
- Quoi ? Fit ce dernier étonné par ce soudain mutisme qui n'était pas habituel au prince. J'ai un truc sur le visage ?
- Non rien ! Assura ce dernier en reprenant place sur sa chaise de manière un peu plus convenable. Dans son coeur battait une émotion qui le fit presque chavirer. La dernière fois qu'il avait ressenti cela, c'était en présence de ce même homme ,lorsqu'il l'avait fixé avec autorité, en lui affirmant qu'il ne mourrait pas !
Rabaissant un peu plus sa capuche sur son visage, le Prince chercha à travers ce geste à cacher la rougeur qu'il avait sentit s'emparer de ses joues. Cette fois-ci les paroles de l'humain semblèrent entrer un peu plus profondément dans son coeur.
- Rentrons petit hu... Je veux dire Zoro ! Une lourde semaine de travail nous attends.
- Oui , rentrons, répéta ce dernier.
*****
Et voila pour le chapitre 16. Ou Sanji apprend de Zoro, les choses cruelles qui ont jalonné son passé. Et ou il apprend à ce dernier que l'amour n'est pas une choses dont il faut avoir honte. A présent les deux acolytes apprenne à mieux à ce connaitre et plus se faire confiance.
De son côté Kidd, expliqua la situation critique qui est à l'extérieur, de leurs domaines magique. Et donne à Papy bien des choses à ruminer et à penser.
( Oui je sais on a pas encore vu Ace, mais on le reverra vous en faite pas)
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