Chapitre 14: Dispute entre humain et loup.

Chapitre 14:

" Je vais vivre ma vie."

Il avait hurlé ces mots avec l'énergie du désespoir. Il voulait y croire à cette phrase que le soldat humain lui avait forcé à dire, ou plutôt à crier. Il voulait y croire comme on croit en dieu. Comme on croit en sa propre valeur. Il voulait se persuader qu'avec un peu de volonté , beaucoup de travaille et de prudence, lui aussi aurait le droit à un avenir autre, qu'une mort prématuré.

Sa poitrine se soulevait à un rythme régulier mais rapide tout de même. Un peu comme si il venait de faire un marathon, ou quelques choses de particulièrement épuisant. Ses mains pâles étaient toujours posées sur le visage sérieux et sévère de Zoro dont le regard vert ne le quitta pas un instant. Afin de garder encore un peu ce contact physique, Sanji ne voulait pas que ses mains se détachent de cette face pleine de certitude. Car l'assurance que dégageait l'homme aux cheveux verts lui laissait un espoir de vivre plus longtemps que prévu. Comment cer humain parvenait-il à tout chambouler comme ça dans sa vie, jusqu'ici parfaitement réglé ? Lui qui n'avait aucun pouvoir magique, aucune particularité qui faisait de lui un être exceptionnel. Venait perturber sa vie, et semblait même balayer d'un simple revers de main, ce que lui le renard doré avait fini par accepter avec fatalité.

Le silence dans la chambre du soldat était à présent intense. Le regard émeraude de l'humain restait fixé sur l'hybride qui bien qu'étant de nature confiante et espiègle avait laissé voir ce soir là, une certaine faiblesse. Lui qui gardait toujour une certaine forme d'arrogance, et qui laisser croire que son caractère était extrêmement solide, avait laissé paraitre la peur de ce destin sur lequel il n'avait pas le moindre contrôle.

Vivre..

Il suffisait pour lui de l'entendre prononcer ce mot, pour qu'il y croit un peu. Il suffisait pour lui de percevoir la certitude dans le ton de sa voix grave, pour qu'il arrive lui aussi à ce dire qu'il ne serait pas qu'un sacrifice. Dans sa poitrine les battements de son coeur qui s'étaient soudainement accéléré face à ses cries, avaient pris une cadence de plus en plus intense. Ses frappes cardiaque étaient si puissante qu'il avait l'impression que cela se répercutaient partout dans son corps, et martelait même son propre cerveau. Ses mains aux doigts long et fin restaient posées sur les joues du soldat, qui bien qu'ayant toujours son air dur et grave d'affiché sur le visage, ne semblait pas trop agacé, ou gêné par ce geste. A le voir aussi droit et calme, on avait l'impression qu'il avait compris que le détresse réelle du prince, était restée trop longtemps caché au fond de son âme. Et que crier et s'avouer enfin à haute voix cette envie de vivre qui était en lui, avait demandé une énergie considérable, qui avait fini par le perturber plus qu'il ne l'aurait cru.

Zoro percevait dans l'âme du renard, une douleur qu'il devait avoir depuis qu'il était né. Comment vivre sereinement, et avec le sourire aux lèvres ? Quand tous ceux qui sont autour de toi attendent ton ultime sacrifice, et donc ta mort. Comment rire, sourire et parler avec ceux qui parfois t'apprécie superficiellement. Comment savoir si l'attention de chacun envers toi est sincère ou non ? Comment ne pas devenir dingue, en vivant ainsi, sans savoir ce qui est réel ou illusoire ?

Sans doute Zoro comprenait-il à cet instant, que bien qu'ayant vécu dans ce beau palais, avec un quotidien moins compliqué que le siens. La vie du renard n'avait eut au final rien d'enviable à la sienne. Vivre pour mourir, sans chercher à s'accorder le moindre rêve, le moindre destin, la moindre envie d'avenir. Vivre pour chercher la mort..était un concept impossible à admettre et à imaginer. Même pour une soldat comme lui, qui en avait vu des horreurs durant la guerre. Car là aussi bien des vies, et des avenirs avaient été gâché.

Étonnement le souvenir de Mouse lui revient à l'esprit. C'était lors de ces fois, ou le soldat au visage long, passait dans un état de désespoir intense et qu'il venait se plaindre auprès de lui. Sans doute avait-il toujours fait ça, car Zoro était resté calme et silencieux face à ses jérémiades récurante. Les autres soldat eux, avaient fini par le prendre en grippe et n'avaient plus supporter d'avantage, ses plaintes quotidiennes sur ce qu'ils subissaient eux même.

" Tu comprends ", lui avait dit une fois Mouse pendant qu'ils étaient coincé dans une tranchée boueuse, à subir les assauts désagréable d'une pluie froide qui les gelaient jusqu'aux os. " Je veux juste vivre, je ne veux pas forcément être riche. Mais je veux avoir le droit de choisir mon destin et ma vie. Je ne veux plus qu'une haute autorité décide que je dois me sacrifier pour elle. Je veux avoir un avenir."

Se souvenir passa durant une fraction de seconde dans l'esprit du vert, et pourtant cela fut suffisant, pour lui rappeler cet instant, comme si il l'avait vécu la veille même. D'un geste rapide il avait posées ses mains , sur celle du renard qui étaient restées sur ses joues, avant de les décoller lentement de son visage.

- Je me donnerais tout les moyens possible pour te protéger et défendre ta vie, puisque c'est désormais mon rôle. Mais toi, tu dois aussi te donner les possibilités d'affronter ton destin sans mourir pour autant. Alors...

-A..Alors, répéta Sanji encore un peu chamboulé par cet intense échange. A nouveau il chercha dans un geste involontaire à poser de nouveau ses mains sur le visage du soldat, qui le frein une fois de plus dans son mouvement, en lui attrapant les poignets.

- Alors... arrête de fuir tes responsabilités, comme ne cesse de s'en plaindre ton Koohe. Je ne m'y connais pas en magie, mais je suis sûr que la tienne peut, ou plutôt, doit être plus puissante que celle de ton peuple pas vrai ? Sans attendre de réponse, l'humain continua son discours. Développe la et surpasse tes prédécesseurs. Vas au delà même, plus loin que ce que tu peux faire....soit rigoureux et acharnée.... Ainsi je suis sûr tu augmenteras tes chances de survies.

Un vent froid et glacée se fit attendre au moment même ou le soldat achevait sa phrase. Et donna aux deux compères des frissons plus que désagréable.

- Il y a peu, tu étais si en colère contre moi, bredouilla Sanji qui encore une fois chercha à garder le moindre contact physique avec son futur protecteur. A nouveau il parvient à poser la main sur la joue de Zoro qui se mit à pousser une profond souffle agacée. Tu m'en voulais énormément de t'avoir...disons ....marmonna t-il toujours près jouer sûr les mots...dissimuler certaine choses...

- ....m'avoir menti....contredit immédiatement le vert, qui abandonna l'idée de virer la main froide du sournois renard sur sa joue.

- Hum... fit le blondinet sans répondre oui ou non. Dans tout les cas, ton regard était colérique lorsqu'il se posait sur moi. Tu avais de la méfiance, et de la rancune envers moi....Pourquoi cherches tu à me sauver de mon destin fatal ? Tu me hais pas vrai ?

- Je ne sais pas vraiment....mais même si tu m'énerves je ne te hais pas... Je... je me dis sans doute, qu'aucun destin ne peut être pleinement vécu, grâce au sacrifice d'un autre. Commença à expliquer Zoro. Je trouve assez révoltant qu'on te voit comme un beau gibier à engraisser avant de te jeter en pâture au monstre, sans que cela ne révolte qui que ce soit ici...Je n'aime pas l'idée que ton peuple trouve ça normal. Moi, et mes compagnons de tranchées...on a été du gibier pour notre pays...rien de plus, rien de moins. Des noms gravés sur une plaque, et vite oublié...Je pense que cette fatalité qui est la tienne est injuste...et que je ne veux plus laisser les choses se faire sans y prendre part.

- Beau gibier ? Répéta le prince en prenant à nouveau son visage taquin. Ses yeux bleue ressemblèrent de nouveau à deux longues fentes. Ses oreilles rousses jusqu'ici couchées sur l'arrière de son crâne se redressèrent. Tu me trouves donc be...

- Mais c'est aussi, le coupa Zoro sans lui laisser le loisir de terminer sa phrase. Parce que je sens dans mon esprit que je dois agir ainsi. Comme si au final ce destin que tu m'as imposé était réellement le miens. Sans doute me suis-je fait une raison face à tout ceci. Je me dis c'était peut-être pour moi la route qui doit être la mienne ? Je ne sais pas comment expliquer cela, ni cette impression que j'ai, reconnu le sabreur en passant la main dans ses cheveux court..mais c'est ainsi.... je ne fuirais pas mes responsabilités, car j'en ai assez de fuir et de subir ...

Ayant dis cela, le soldat retourna s'assoir dans le confortable siège ou il était quelques minutes aupartavant. Sur la petite table basse, l'assiette ou traînaient à peine quelques bouchées de clafoutis aux cerises bleue, attendaient avec tranquillité d'être dévorée. Le renard lui resta encore quelques instant debout. Un peu chamboulé, lui qui s'était pointé en ce lieu avec calme, et peut être une petite pointe de taquinerie à l'esprit, venait à se sentir plus perturbé et perdu que jamais.

Dans ce long chemin qu'on avait tracé à ses pieds à peine ses premières secondes de vies écoulée, Sanji avait toujours que cru qu'aucune autre route ne lui serait accordée. Et pourtant, là ! A cet instant précis, cet humain qu'il avait croisé au hasard de son voyage, était entrain de creuser une autre voie pour lui. Peut-être celle-ci serait plus périlleuse, sans doute même très compliqué. Mais l'espoir de vie qui brillait faiblement au bout, serait à présent le moteur qui l'encouragerais à se surpasser.

Sortant enfin de ses nombreuses pensées, Sanji clignât des yeux un instant avant de se retourner en direction du soldat, qui ne prononçait plus un mots. Et pour cause...

- Quoi ? T'as tout mangé ? S'étonna le renard choqué par une telle gloutonnerie. Et si je voulais en reprendre une part ?

- Bah fallait être plus rapide hein , répondit en toute simplicité Zoro. Et puis te plaint pas, tu as encore ta part, précisa t-il en pointant du doigts son assiette à demi pleine.

- Je plains cette pauvre Hildegarde, reconnu le blondinet en reprenant place sûr son siège. Apprendre les bonnes manières et la bien séance à un ours dans ton genre, doit être un véritable tour de force...

- C'est ça fait le malin, marmonna le vert qui visiblement ne se sentait pas coupable de son acte de gourmandise.

Ce soir là, les deux êtres liés par un destin commun n'échangèrent que peu de parole. Et lorsque enfin le jeune prince prit congé de l'humain. Il alla dans sa chambre avec une vison neuve mais encore un peu brouillonne de l'avenir. Peut-être qu'en effet si il se donnait la peine d'être un peu plus sérieux dans ses études de la magies et autres, il aurait le droit à un avenir autre qu'une mort certaine. Peut-être aurait-il le loisir, comme le plus humble de ses sujets de programmer un futur qu'on ne lui avait jamais accordé.

Se sentant étrangement heureux, malgré le moment intense qu'il avait vécu, avec l'humain. Ce soir là, le Prince renard s'endormit en murmurant un mot, un prénom, qui représentait plein d'espoir pour lui.

Zoro...

Les jours qui suivirent furent comme la semaine précédente chargé, et bien remplies. Petit à petit l'humain parvenait auprès des soldats et autres personnalités présente et vivant au château à chasser les aprioris que ces derniers avaient à son sujet. Dès qu'il en avait le temps, il allait dans la salle d'entrainement réservé au soldat, avec l'aide d'Hildegarde qui intérieurement s'affligeait de son étrange sens dans l'orientation. Pedro l'aidait à combler les lacunes et difficulté lier à son oeil manquant, et qui faussait parfois son jugement sur les distances.

Sa santé était de nouveau au beau fixe, et plus aucune infection ne lui encombrait les poumons, et ne menaçait sa vie. En plus de Pedro qui s'avéra être parfaitement sympathique, Marco ne mit pas bien longtemps à se lier d'amitié avec lui. Calme et détendu, l'homme oiseau se fichait éperdument du simple fait qu'il ne soit qu'un humain, et allait même parfois jusqu'à s'entrainer avec lui. Rapide, vif, et surtout ayant la capacité de volé, il était compliqué pour Zoro d'aborder se combat d'entrainement avec simplicité, au vu des particularités de l'hybride ailés. Mais cela avait le don au moins de rendre le combats attrayant et surtout distrayant.

- Pourquoi ne passes tu pas plus de temps avec le prince ? Lui demanda une fois Pedro qui les avaient observé en plaint combats en lançant parfois ici et là quelques commentaires utile en direction du soldat.

- Il a à faire de son côté je suppose, répondit simplement ce dernier dans un haussement d'épaule. Temps que je ne suis pas obligé d'aller avec lui quelques part, j'imagine qu'il n'a pas besoin de moi.

Assis à même le sol, Zoro observait de son oeil vert, quelques gardes s'entrainer avec bien peu de sérieux. Un souffle mis amusée, mis agacé se fit entendre de sa part. Depuis ce fameux soir, ils ne s'étaient pas revu une seule fois, ni même croisée sur le palier de l'étage ou l'un et l'autre résidaient. L'attitude du renard rusé, comme il continuait de l'appeler mentalement était toujours aussi peu compréhensif pour lui. A nouveau il but une gorgée de la bouteille d'eau que sa servante lui avait confié en le menant ici. Amusé, il se rappelait encore de la façon sérieuse avec lequel elle lui avait conseiller de bien penser à s'hydrater.

- Une vraie maman poule, avait-il supposé avec amusement dans son esprit.

- Oula , s'exclama soudainement Marco en passant la main dans sa crête blonde. Son visage jusqu'ici souriant passa, à un sérieux soudain.

Devant eux arrivait à grandes enjambées par l'immense porte d'entrée, le médecin personnel du prince. Son air sérieux, son sourire absent, et ses cernes sombres sous ses yeux, il n'avait à ce moment précis absolument pas l'air aimable pour deux sous. Sentant qu'il allait comme toujours se prendre un tas de reproche de la part de ce grincheux de loup, Zoro s'était redressé sur ses jambes et bras croisées sur la poitrine, attendait avec une certaine indifférence que ce type antipathique déverse sur lui les mêmes reproches habituel.

- Qu'est-ce que t'as fait au prince ? Questionna de but en blanc l'homme aux cheveux sombre et hirsute, et dont la casquette blanche et noir était pour une fois absente de son crane.

- Moi ? S'exclama le soldat réellement surpris, en clignant de l'oeil. Mais rien ! Je ne l'ai pas vue depuis plusieurs jours ?

Suspicieux comme toujours Law, le fixa un long moment de ses yeux gris , tandis que près d'eux Marco et Pedro se posaient bien des questions quand à la santé du prince. Sans rien dire, le docteur à demi loup, continua d'observer la moindre mimique de cet humain, pour lequel il n'avait que peu de sympathie.

- Tu sembles sincère, marmonna t-il en croisant à son tour les bras sur sa poitrine, dont les tatouages étaient visibles par l'échancrure de sa chemise à peine fermée.

- Pourquoi je mentirais ! Gronda Zoro dans un froncement de sourcil, avant de reprendre. Qu'est-ce qu'il a, pour que tu me poses une telle question ? Il est malade ? S'inquiéta t-il sans qu'il ne parvienne à contrôler cet étrange sentiment de panique que l'accablait soudainement.

- Non sa santé est parfaite, Murmura le brun en détournant le regard. Sans rien ajouter de plus il tourna les talons comme si il était près à quitter les lieux.

- ET là ! S'exclama alors Zoro en l'attrapant par le bras. Tu peux pas, partir comme ça, comme si de rien était.

- C'est vrai ça, ajouta Marco les mains enfoncées dans ses poches. Tu nous fais nous inquiéter pour rien là.

- Le prince Sanji, va-il réellement bien ? Questionna Pedro soupçonneux en allumant une cigarette, qui fut vite écrabouillé par Law.

- C'est mauvais pour la santé, houspilla t-il le regard sévère.

- Mêle toi de tes affaires, marmonna le guépard un peu agacé, avant d'en allumer une autre.

- Le prince va bien, c'est juste que ....reprit Law comme si de rien n'était. ...qu'il ne cherche plus à fuir comme avant...qu'il ne s'échappe plus du palais comme il en avait l'habitude
Il... Il étudie comme un acharné. A croire qu'on lui à retourné le cerveau, ou qu'on à changé sa personnalité. C'est très étrange ....

- Il étudie réellement ? S'exclamèrent d'une seule et même voix Pedro et Marco comme choqué par cette annonce. A voir leurs réactions on aurait pu croire qu'un cataclysme prochain venait de leurs être annoncé.

- Bande d'excessif, pensa Zoro en levant l'oeil au ciel.

- Comme je vous dis, assura le médecin dans un mouvement de tête. Moi qui passe mon temps à lui courir après, pour qu'il assume son emploie du temps, vous comprenez mon étonnement pas vrai ?

Sans rien dire les deux autres secouèrent vigoureusement la tête de haut en bas. Une lueur compatissante brillait même dans leurs yeux, car eux comme tous ceux vivant au château, avaient été témoin du nombres de fois incalculable ou Law, avait cherché le jeune prince, qui comme toujours s'était enfui, pour ne pas assumer son emploie du temps un peu chargé.

- Quel cinéma ! Grognassa le soldat humain en rangeant ses sabres sur sa hanche droite. Plutôt que de geindre comme des fillettes, soyez heureux qu'il ait décidé d'assumer sa tâche avec sérieux.

- Je vois, comprit aussitôt l'homme loup en tournant la tête si rapidement qu'il fit cliqueter les anneaux pendu à ses oreilles. C'est toi le responsable de ça pas vrai ? Qu'est-ce que tu lui à dis pour qu'il change ainsi ? J'aime pas l'idée qu'au moindre de tes mots il change ainsi...

- Je lui ai juste dit que, si il voulait survivre, il devait s'améliorer en magie et dépasser ses prédécesseurs. Je ferais tout pour assumer le rôle qu'il m'a imposé et le sauverai de la mort que vous lui promettait tous, ajouta t-il en lançant un regard circulaire à ses acolytes qui pour certain baissèrent un peu la tête de malaise. Mais si il veut vivre, il doit aussi s'en donner les moyens ......

- Tu n'es qu'un humain ! S'écria le médecin en montrant ses crocs pointu et impressionnant. Qu'est ce que tu peux faire, pour aider notre Prince à survivre hein ? Tu n'as ni pouvoir, ni rien d'exceptionnel....Tu lui promets des choses que tu ne pourras pas tenir ....

- Law..intervient Marco, tandis que les soldats qui jusqu'ici s'entrainaient, s'arrêtèrent soudainement en entendant les éclats de voix du loup. D'un geste discret de la main Pedro leurs demanda de rester à leurs place et de ce taire. La tension à cet instant était assez tendu sans qu'en plus, elle ne créait un attroupement.

- Je ne suis qu'un humain c'est vrai. Reconnu Zoro le visage sévère en attrapant le loup par le col de sa chemise, mais j'ai foi en ce que je dis. Je lui dois la vie...Je sais ce que s'est que d'attendre la mort. C'est un sentiment qui pourrie l'âme et l'esprit, et amenuise la moindre envie de vivre et de se battre. Je ne veux plus voir qui que ce soit mourir devant moi en ayant que des regrets au cœurs. Je veux qu'il se batte en donnant son maximum.. je veux qu'il croit en lui, et en ses choix. Je veux qu'il décide par lui même.... je ne veux pas qu'il se force à sourire en disant tranquillement comme si c'était normal ...

" Je vais mourir pour mon peuple, mais c'est pas grave je suis content."

- Personne ne peu dire ça, sans avoir une once de peine et de regret dans le coeur. Il se bat pour votre avenir, mais aussi pour le siens. Car contrairement à ce que vous croyez tous dans ce pays ......c'est un être vivant par un gibier. Je déteste cette fausse affection que certain lui témoigne, alors qu'ils se contentent tous d'attendre qu'il crève pour leurs biens, car sa mort signifie la vie pour eux. Des faux sourire, j'en ai vu ici et ça me file la gerbe, s'indigna le soldat dans une mine dégouté.....Les humains sont peut-être violent et barbare.....Mais avec votre attitude envers votre prince...que vous attendez patiemment de voir mourir pour vous. Vous ne valez pas mieux que nous.. Alors un conseil , arrête tout de suite de me regarder de haut, et de te croire au dessus de moi.....on est tous dans le même bateau.

Le silence dans la salle d'entrainement était à présent si pesant et si chargé de honte et de regret, que ceux qui présent n'osaient croiser le regard des autres. Hors mit Zoro et Law qui semblaient vouloir se tuer du regard, tous baissaient la tête avec sur le visage un air pitoyable qui démontrait le remord qui habitait leurs âme. Un peu comme Hildegarde bien peu d'entre eux, voulaient admettre que leurs attitude envers le prince était parfois un peu hypocrite, et peu sincère. Tous ne voyaient que la surface du prince, mais ne cherchaient pas plus à le connaitre réellement.

- Tu crois vraiment que l'idée qu'il meurt me fait plaisir ? s'enflamma Law piquet au vif par les propos acerbes du Soldat. Pour qui tu me prends ? S'emporta t-il en repoussant les mains du l'humain qui continuaient à tirer sur son col de chemise. Tu crois que moi, je peux attendre qu'il meurt sans la moindre peine au coeur ? Que je me fiche de sa vie et de son existence ? C'est ça ? Pauvre imbécile d'humain prétentieux.

D'un geste brusque et puissant à la fois, le médecin personnel du prince renard, avait repoussé de ses mains Zoro qui ne s'était pas attendu à reculer d'autant de pas , face à ce loup grincheux.

- Depuis que j'ai 6 ans je le suis comme son ombre et je m'occupe de lui...il est ma seul famille...S'exclama Law hors de lui le regard exorbité par la colère. Je ne veux pas qu'il meurt ! Mais je ne veux pas non plus, que tu lui fasses des fausses promesses que tu serais incapable de tenir. Ce qui l'attend..enfin ce qui vous attends, va au delà de ce que tu imagines ! Dire que tu vas le sauver, ne veux pas dire que tu y arriveras !

- J'y arriverais ! insista l'homme aux trois sabre le regard de plus en plus dur. Autour d'eux les spectateurs involontaire de cette prise de bec, n'osaient plus dire un mot, ni réagir de crainte sans doute d'être pris dans la tempête.

- Ah ouais ? Se moqua Law dans un reniflement de mépris ! Très bien. Dis moi comment ? Allez quoi dit moi ! Pour être si sur de toi, et de tes jolies mots, tu as certainement un plan, une idée ? Tu as sans doute compris qui était Emérialle, et comment il était ? Hein pas vrai ?

- .....

- Et bah allez quoi, Monsieur le malin ! Dit moi ton super plan , pour sauver Sanji ! Allez ! Dit le ! Hurlait à présent le médecin en approchant son visage furieux si près de celui de l'humain que ce dernier eut la désagréable sensation d'être un peu trop proche de ses crocs impressionnant.

- Je trouverais ! Marmonna avec agacement Zoro ! Éloigne toi de mon visage, tout de suite !!

- Pff..quand tu auras trouvé une idée, ou la moindre piste pouvant mener à bien ton projet de sauver Notre prince, tu pourras l'ouvrir. En attendant ! Ferme là au lieux de donner des conseils sur des histoires que tu connais à peine.

- Bon allez ça suffit tout les deux intervient enfin, Marco en passant entre les deux chamailleurs afin de les éloigner l'un de l'autre. La possibilité qu'ils en viennent à se battre n'était absolument pas envisageable pour le moment. Law..s'il te plait recule ! Demanda l'homme oiseau en posant la main sur l'épaule du loup ténébreux, sinon papy va te passer un savons.

- .....

- Vois le bon coté des choses, essaya de tempérer le Phoenix dans un sourire un peu forcé. Le prince étudie avec sérieux c'est toujours ça de gagner.

- Hmm, fit le docteur en s'éloignant de quelques pas du petit groupe présent dans la salle. N'essaie plus de me faire la moral, compris l'humain ? Je le connais mieux que toi, car il est ma famille. Toi tu es une erreur sur son parcoure rien d'autre.

- Et toi une erreur de la nature, avec ton caractère de merde ! Fou le camps et ne me parle plus ! Bordel de ...

Après avoir lancé une flopée de juron, qui pour la plupart étaient inconnus des hybrides présent, l'atmosphère dans la salle d'entrainement repris une ambiance un peu moins tendu et irrespirable. Sans rien ajouter de plus Law était sortie de la pièce, pour aller comme à son habitude voir si Sanji continuait d'étudier avec attention. Sa mâchoire cependant restait crispée par la colère, et l'indignation face au paroles cruel du soldat, mais malgré tout emprunte d'une vérités froide.

- Je sais bien que tous ne sont pas sincère envers lui, marmonna t-il à lui même...mais ne me mets pas dans le même panier qu'eux.

Avec autant de témoin d'une telle scène de ménage entre le Koohé du prince renard, et le futur Persdhaa de ce dernier. Il ne fut pas étonnant que tout ceux vivant au palais, soient au courant de ce qui s'était passé. Indifférent face à tout ça, Zoro avait continué sa journée comme elle avait été organisé par Hildegard, et ignora superbement ceux qui faisaient de commentaires parfois acerbes sur son passage. Ayant conscience qu'il ne pourrait pas gagner la confiance d'un peuple en si peu de temps, l'homme aux cheveux vert , se contenta pour le moment de garder le silence et de digerer les reproches que lui avait fait ce maudit Loup.

- Ce type finira vieux garçon avec son sale caractère, pensa à voix haute Zoro, quelques jours plus tard, pendant que sa calme suivante tentait de lui apprendre quelques règles de bonne manière.

- Vous pensez encore au seigneur Law ? Demanda la jeune femme, toujours aussi calme et pausé.

- Oui, reconnu le soldat en poussant un souffle agacé. Ce type m'a pris en grippe dès le début. Je veux juste sauver le prince ! Répéta Zoro qui avait l'impression de passer ses journées à dire cela. Je vois pas pourquoi, il voit mes actions comme quelques choses de négatifs....

- Je ne puis vous dire ce qui se passe dans l'esprit du seigneur Law, avoua la suivante au visage de sourie. Mais ce que je peux vous dire c'est que ..

- Que ? Répéta Zoro en s'attendant à recevoir une information importante...

- C'est que vous êtes un élève bien peu attentifs. Mettez de coté toutes cette histoire, et reprenons le cours de bien séance.

- C'est ennuyant, marmonna du bout des lèvres Zoro, tel un gamin réfractaire à toute éducation.

- J'en ai conscience mais c'est nécessaire Maitre..

Les jours passèrent en toutes tranquillité sous le froid intense de l'hiver qui s'était installé sur tout le pays. Des épaisses couches de neige envahissaient les rues et les toit des maisons encontre bas de l'immense arbre ou était située le palais princier. Les nombreux canaux étaient en partis gelé. Parfois il était facile de voir, un habitant tenter de libérer sa maison du poids important de la couche neigeuse qui envahissaient le sommet de sa demeures. Le vent glacé gelait sévèrement ceux qui mettaient le nez dehors. Mais habitué à ce type d'hivers rigoureux, les habitants de la belle citée magique ne faisaient que peu de cas, de ces températures un peu basse et fraiche.

Le froid n'était pas quelques choses qui pouvait atteindre le humeur et les nerfs de l'humain. Habituée à vivre dans des conditions abominable lorsqu'il était sur le champs de bataille. Le simple fait d'avoir un toit au dessus de la tête empêchait, sa nature même de se plaindre pour ce qu'il voyait comme étant un détail.

Plusieurs jours s'était écoulé dans un emploie du temps très chargé. La cours de bonne manière malgré le calme et la douceur d'Hildegarde était le ce qu'il appréciait le moins au monde. C'était comme si sa nature même se rebellait contre ces contraintes qu'on essayait de lui fourrer dans le crane. Éviter de prononcer le moindre gros mot, semblait être un véritable tour de force, mais avec des efforts considérable, il arrivait à limiter un certain nombre d'injure de passer ses lèvres. Durant tout ce temps, pas une seule fois Zoro ne vit le Prince renard lui roder autour. Étonné car il s'attendait en tout franchise à l'avoir régulièrement dans les jambes, ou à l'entendre babiller et le taquiner dès qu'il en avait l'occasion. Cette distance qu'il y avait entre eux l'étonna quelques peu. Sans doute ce dernier continué étudier avec acharnement la magie, comme l'avait déclarer Law, avant leurs dispute ?

Ce jours-là, le soldat eut l'agréable surprise d'apprendre dès son petit déjeuner, toujours aussi généreux et délicieux que ce serait pour lui un jour de repos. Avec un long sourire Hildegarde avait profité de la joie non feinte de son Maitre.

- Vous aussi avez le droit à un peu de repos, affirma t-elle souriante. Depuis votre arrivée parmi nous, vous n'avez eut que bien peu de temps pour souffler. Ce congé est amplement méritée.

C'est vrai que dans quelques petits jours à peine ,cela ferait un mois qu'il était arrivé dans ce pays qui serait à présent le siens. Le sentiment des habitants quand à ça présence en ce lieu avait un peu évolué . Mais beaucoup encore ne le voyait que comme un horrible humain, qui n'avait rien à faire chez eux. Et cette pensée que certains avaient,de lui, se justifiait par un passé cruel et barbare de ses ancêtres qui n'avaient vu chez ces hybrides que le côté animal, sans y voir l'humanité qui les habitaient. D'autre lui accordait leurs confiance, comme Marco et Pedro ainsi qu'une grande partie des soldats du château avec lequel il s'entrainait régulièrement.

Dans l'immense salle de bain qui était la sienne, Zoro profitait avec délice d'un délicieux bain bien chaud dans lequel ses muscles mit à rude épreuve par ses entrainement acharné, en profitaient pour se détendre un peu. Calme serein, il savourait cet instant comme on profite d'une gourmandise ou d'un délice. L'œil fermé, chacun de ses bras étaient allongés sur le large rebord de son immense baignoire. Et puis il y eut le bruit typique de quelqu'un frappant à la porte.

- Non merci Hildegarde, je peux me débrouiller seul pour sortir de mon bain. Je ne suis ni handicapé, ni impotent, et encore moins un enfant ! Prend ta journée comme je te l'ai demandé.

Aucune réponse ne se fit entendre, et pourtant la poignet de porte de sa salle de bain personnel s'activa vers le bas. Étonné car le soldat humain savait que sa suivante n'était pas du genre à ne pas écouter ses demandes, l'homme pris une position moins détendu dans son bain. Tendant le bras à l'extérieur, afin de s'emparer d'une confortable et et longue serviette de bain, Zoro vit bientôt la porte s'ouvrir. Sans doute avait-il oublié que dans ce monde beaucoup étaient peu choqué à la vision d'un autre être nue comme un vers. Seul le respects homme femme était identique à celui des Hommes.

- Hey ! Mais qu'est-ce que...eut à peine le temps de gronder Zoro avant de voir une petite tête blonde, doté de deux longues oreilles rousses, apparaitre par entrebâillement de la porte.

- Salut ! Fit tout simplement Sanji dans un grand sourire, en agitant la main, puis en passant la porte qu'il referma derrière lui. Comment ça va ?

- T'es vraiment sans gêne toi ! S'emporta Zoro en s'installant à nouveau de son bain! Tu vois pas que je n'ai pas fini de prendre mon bain ? Sort de là !!

- Ah ! Fit le rusé renard en frappant du poing dans sa main. Désolé j'avais oublié que ça te gênait ce genre de chose. Bon peu importe ! Sourit-il en s'installant sur le rebord de la baignoire démontrant ainsi qu'il avait décidé comme souvent d'en faire qu'à sa tête.

- Il y a pas, de peu importe !! Sort d'ici ! Je t'ai déjà dis que les humains n'ont pas pour habitude de se laisser reluquer par d'autre !

- Raaah fait pas ton rabat-joie ! Je t'ai dis que regarder, ce n'est pas vouloir consommer, assura le prince dont les longs yeux bleue ressemblaient à deux fentes.

- Ton regard ne correspond pas à tes mots ! bougonna le vert en essayant de se détendre dans son bain, sans y parvenir pour autant.

- Peu importe mon regard, avoua Sanji toujours sans gêne. J'imagine que parmi toutes les informations que tu as appris dernièrement, ils sont tous passé au dessus de certains détails.

- Ah ? Lesquels ?

- Hum, comment dire ? murmura le renard pensif, en tapotant son index sur son menton tout en prenant un air pensif. Disons pour rester polie, que jusqu'à la cérémonie qui aura lieux à mes 21 ans, là ou ma magie sera pleinement active. Je n'ai pas le droit de " consommer " quoi que ce soit .....

- Pardon ? S'étrangla Zoro comme si il venait d'avaler un gros morceau de viande de travers. Je suis pas sur d'avoir bien compris là.

- Tout au plus on m'accorde le droit à quelques bisous, si je devais avoir quelqu'un dans ma vie ....Mais bon ....difficile de savoir dans mon cas si la personne avec qui je suis s'intéresse sincèrement à moi, ou si c'est juste parce que je suis " le prince..."

- Non, non mais attend là ! Le coupa l'humain qui poussé par la curiosité, avait oublié un peu sa gêne. Je t'ai vu jouer de ton charme, et faire le séducteur.....et tu me dis que ..

- Que je suis " pure" , le coupa le blondinet en faisant des guillemets avec ses doigts, les joues roses. D'après les écrits ancien le renard dorée que je suis dois rester ..

- Puceau ?

- Je préfère dire "pure" si ça ne te dérange ! Ça parait moins insultant dit comme ça, gronda Sanji agacé et un peu mal à l'aise face à la réaction de Zoro. C'est ainsi , et je n'y peu rien. Mais , reprit-il le regard pétillant, rien ne m'interdit de flirter un tout petit peu ..tant que je m'arrête au simple baiser...

- T'es venu jusque dans ma salle de bain, pendant que je prends mon bain, juste pour me dire que tu es encore vierge ?

- Pure !! Insista Sanji avec agacement en frappant le rebord de la baignoire avec ses mains. Pure. Et toi tu..

- Je ne te raconterais rien de ma vie à ce sujet là ! Le coupa aussitôt le soldat. Dit moi plutôt pourquoi, je dois subir ton sans gêne de si beau matin !

- Hummm, fit le blondinet prit dans ses crises de taquineries aiguë. Tu ne sembles pas avoir le regard, ni les réactions de quelqu'un qui est encore "pure" ....commenta t-il en prenant le menton de son humain, pour le forcer le regarder dans les yeux. Je viens de te révéler un gros secret. Tu pourrais au moins me dire..si tu as eu beaucoup de petites copines ? Étaient-elles jolies ?

- Pourquoi t'es là ? ignora Zoro de plus en plus agacé, car tout doucement le renard s'approchait de détails secret de sa vie, qu'il ne voulait en aucun cas exposer face à ce bavard curieux. Même si dans leurs univers, ses préférences étaient pour le moins banale.

Il y eut un silence de quelques secondes durant lequel le regard bleue du prince renard sembla le traverser de part en part. Un peu comme si en faisant cela, il cherchait à lire en lui. Laissant sa main trainer à la surface de l'eau, il fit quelques clapotis sans intérêt afin de voir la réaction de son futur protecteur. Lentement un sourire s'étira sur son visage...

- Tu te rappels de ce que j'ai dis ? Chez nous, l'amour est l'amour. Tant qu'il est consenti et entre adultes , on se fiche de qui ça concerne...

- Je m'en rappel très bien! Marmonna le vert en détournant à présent le regard, les joues écarlates. Pourquoi t'es là ! Insista t-il.

- Je vois.. je n'insiste pas plus, le rassura Sanji en tapotant le crâne à cheveux vert du soldat. Je suis venu te voir, car je veux faire un tour en ville. Tu n'as pas encore eut l'occasion de visiter la cité, et j'aimerais te la montrer moi même !

- Et ça ne pouvais pas attendre ,que je sorte de la salle de bain ça ? C'était si urgent que ça pour que tu viennes me déranger ici ?

- Roh arrête de râler pour pas grand chose ! Mes yeux avaient envie de voir des jolies courbes en cette matinée, je ne pouvais tout de même pas leurs refuser cela, plaisanta le blondinet à demi amusée en voyant le visage du soldat humain devenir rouge foncé. Allez termine de te préparer ! On passe la journée ensemble !

- Je crains le pire, reconnu Zoro en pointant du doigts la porte de la salle de bain.

- Mais non , on va bien s'amuser aujourd'hui, je te le garantie.

*****

Et voila pour le chapitre 14 que j'ai mis bien du temps à écrire.

Zoro semble s'habituer petit à petit à sa vie dans ce nouveau monde. Mais son entente avec Law reste toujours conflictuel. Sanji de son coté se décide enfin à ne plus fuir son emploie du temps, et décide de se mettre à la tâche pour avoir des chances de survie.

J'espère que ce chapitre vous a plu.

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