Chapitre 13 : Prendre ses marques.
Chapitre 13 :
" Tu vivras tant que je serais près de toi."
A vrai dire de toute sa vie, aucune phrase ne l'avait fait frissonner jusqu'à la racine des cheveux comme celle-ci. Surpris le renard avait observé l'humain, qui serait dorénavant son protecteur. Dans son iris verte il pouvait encore y lire la méfiance que ce dernier avait à son sujet. Méfiance peut-être un peu mérité vue comment il avait plus d'une fois réussi à l'entourlouper. Pourtant, les propos de l'humain était à l'opposé de ce que son regard dégageait. Chaque mots un peu brusque que lui avait asséné Zoro, avait été lancé avec la plus grande des croyances, et des certitudes. Comme si rien au monde ne pouvait le détourner de ses affirmations.
Et lui le prince renard, qui était né des cieux, et qui avait grandis avec la cruelle vérité qu'il ne vivrait pas vieux, et mourrait pour son peuple. En était presque à vouloir y croire, avec la plus grande des ferveurs. De bavard excessif, il en était devenu muet pour pas dire aphasique. Le choque d'une telle affirmation, alors qu'au final ce n'était là que des mots lancé en l'air, l'avait presque rendu fébrile pour pas dire émotifs. Une étrange émotion était montée aux bord de ses grands yeux bleue, et menaçait de briser cette armures qui lui donnait l'apparence que rien ne l'inquiétait, et qu'il assumait toujours tout avec le plus grand des sourire.
Ses lèvres tentèrent de se mouvoir un peu. Afin peut-être de prononcer quelques choses, un mot une bravade peut être, pour montrer qu'il n'était pas un pleurnichard, mais au contraire quelqu'un qui assume son destin en entier. Mais rien ne vient, pas une seule syllabe, pas un seul sons n'arriva à franchir la barrière de sa bouche. Le regard dur et plein d'assurance de Zoro paraissait le clouer sur place, tel une image affiché sur un mur.
La nuit étoilé les avaient observé dans cet instant, ou l'un de sa voix grave promettait à l'autre de le protéger et d'assumer un rôle qui lui avait été imposé. Le silence de ce début de nuit, aurait pu être totale, si Aaaah dont les babillages excessifs et qui agaçaient même son maitre, n'avait pas fait des commentaires divers et variés. Sans doute la petite sphère magique emportait dans sa joie de voir l'humain vivant, ne se rendait pas compte, que ses interventions un peu excessive, cassaient cet instant important dans les vies de ces deux êtres.
- Vous n'avez plus cet affreux teint blafard, affirma avec une certaine joie le petit être magique en tournant autour de la tête de Zoro. Vous êtes bien mieux ainsi.
- Aaaah..
- Je suis content que vous acceptiez de protéger le prince, il le mérite. Il a tant fait pour vous alors que vous alliez mourir.
- Aaaah !
- Même si vous êtes un humain, j'espère qu'il sera en sécurité, avec vous à ses cotés ! Êtes vous fort , à présent que vous n'êtes plus mourant ? Vous l'êtes, n'est-ce pas ?
- Bon Sang ! Aaaah ! Tait-toi ! Arriva enfin à s'exprimer Sanji qui l'espace d'un instant avait cru perdre sa langue.
Sans rien ajouter de plus, le Prince renard fit quelques pas en avant, puis éteignit le petit bavard volant, qui resta endormit dans le creux de ses deux mains réuni. Le silence à nouveau revient entre les deux compères . Sur son visage le blondinet avait l'impression de sentir le regard aiguisé et sévère de son désormais protecteur. Ce dernier avait finalement fini par accepter le destin qu'il lui avait imposé. Cependant il y avait dans l'aura que dégageait ce dernier, encore de la colère. Il lui en voulait toujours, c'était certain pour lui. Et peut-être avait-il un peu raison.
- Tu sais ...tenta de dire Sanji, afin de relancer la conversation..
- Je vais me coucher ! Le coupa Zoro en lui tournant le dos. J'assume l'avenir que tu m'imposes, mais je ne te fais toujours pas confiance. Tu es trop menteur, et trop manipulateur pour que j'arrive à avoir une totale confiance en toi. Alors à partir de ce soir je ne veux que de l'honnêteté et de la franchise.
-O..ok..bien sur...
A nouveau le soldat n'avait rien ajouté de plus, puis après avoir franchi le léger mur végétal qui séparait le balcon en deux, il disparut du regard bleue du Renard. Debout, les yeux rivet sur l'endroit où l'Homme s'était tenu, Sanji se choquait lui même de cette façon d'agir qui était la sienne. Il n'avait pas pu dire grand chose, et s'était même contenté d'accepter les ordres que cet humain venait de lui asséner. Vivre, et ne pas mourir! Cette idée, beaucoup à vrai dire sur cette belle planète, auraient été d'accord avec ça. Mais que pouvait-il faire face à cet avenir déjà tracé depuis toujours ! Lui, le simple humain que pouvait-il contre la puissance du Destin ?
Un souffle amusé et aussi léger que le vent passa ses lèvres, et s'envola certainement en direction des cieux. La force qu'il avait lu en lui, durant leurs captivités n'était pas un fait de son imagination, se certifia le blondinet.
Il se rappelait d'une vision brève qu'il avait eu, après que ce monstre de " Daléhys" lui est prélevé un peu de sang durant leurs incarcération. Son esprit en proie à la confusion , et aux drogues qu'il lui avait administré, avait eu comme effet sur lui, de provoquer une sorte d'instant de pur lucidité. Et pourtant cela n'avait durée que quelques courtes secondes. Juste le temps pour une chandelle de s'éteindre sous la puissance d'un souffle. Et pourtant il l'avait vu, aussi clairement que si la scène s'était déroulé devant ses yeux. Il l'avait vu lui ! Ce guerrier aux cheveux vert se tenir droit et fière à ses côtés sur une route sombre et à peine éclairé. Il s'était vu marcher sur ce chemin sombre, en direction d'une lumière si aveuglante qu'elle lui avait paru impossible à supporter même en songe.
C'était là qu'il avait compris que cet homme serait son protecteur, son Persdhaa. A présent qu'il était certain de ne pas s'être trompé. Sanji comprit qu'il devrait dans un premier temps gagner la confiance qu'il avait perdu auprès de Zoro. Si tout le monde dans le domaine le voyait comme un Prince et le mettait sur un pied d'estale , visiblement le sabreur avait à l'inverse une vison assez terre à terre de sa personne. De toute évidence, il ne faisait que peu de cas de son titre, et ne le voyait uniquement que comme un être magique, capricieux, malin mais menteur. Pour lui il était Monsieur tout le monde , et cela lui plaisait car au moins il savait que le vert serait toujours sincère avec lui.
- Je te prouverais que je suis digne de confiance, murmura le blondinet en levant à nouveau son beau regard sur le mur végétal. Ses yeux ordinairement grand et expressif, ressemblait à deux longues fentes qui donnaient à son visage une expression espiègle.
Et puis enfin le sommeil, et la fatigue commença à le saisir, et comme tout son peuple qui était située au pied de l'immense arbre magique ou était son palais. Le jeune prince alla se coucher, non s'en répéter jusqu'à l'agacement, des bâillements conséquent.
L'hiver arrivait, c'est ce que lui avait vaguement dit Aaaah durant leurs voyages. Et si la veille le temps avaient été des plus radieux et ensoleillé. Il fut parfaitement différent le lendemain matin. La nuit au début douce et belle, était devenu de plus en plus fraiche et avait fini par faire baisser dangereusement les températures. Le temps et les saisons étaient ainsi dans ce royaumes soudain et surprenant.
Lorsque Zoro avait observé ce vaste lit qui était à présent le sien une certitude lui vient aussitôt. Là-dedans, il allait bien dormir c'était sur et certain.
Les rayons du soleil parvenaient péniblement à traverser, la mer d nuage gris et blanc qui inondaient le ciel. La fraicheur des températures faisait frissonner ceux qui avaient mis le nez dehors. Mais malgré ce détail météorologique, Zoro arriva avec de grands difficulté à émerger de dessous son tas de couverture moelleuse et chaude. Étalé de tout son long, dans cette immense lit. Il avait passé là , la meilleur des nuits de toute sa vie.
Sur une table basse situé près de la fenêtre de sa chambre, Hildegarde lui avait déjà servi un copieux petit déjeuner. Avec bien de la peine, car elle voyait son " Maitre " dormir aussi profondément qu'un bébé, elle s'était obligé à le réveiller.
- Vous avez plein de chose à faire aujourd'hui, vous devez vous lever, Maitre Zoro.
- Hmmm...ronchonna un peu ce dernier en s'installant en position assise dans son lit. Sans doute voulut-il dire quelques choses, mais seul un bâillement digne d'un ours passa ses lèvres.
- Tenez, le prévient la servante à l'apparence de sourie, en lui tendant une robe de chambre de couleur bleue nuit. Il fait un peu fraie ce matin, car l'hiver est arrivé.
- J'ai passé ...marmonna le soldat dont la tension n'était pas bien élever. La meilleur nuit de toute mon existence..
- Je suis heureuse de l'apprendre, assura Hildegarde dans un discret sourire. Vous avez le visage de quelqu'un de parfaitement reposé.
Le pas un peu trainant, se frottant le visage à l'occasion dans l'espoir intense de se réveiller d'avantage, le vert se dirigea en direction du petite déjeuner, que sa servante personnel lui avait servie. A cette simple vu son estomac se mit à faire un véritable vacarme qui amusa la jeune hybride, qui alla ouvrir en grand les rideaux de velours. Aussitôt une lumière discrète et pale inonda la pièce.
- J'ai fait venir des vêtements un peu plus chaud pour la journée d'aujourd'hui. Comme l'hiver est arrivée, il risque de faire de plus en plus froid à présent. Vous êtes encore en convalescence vous ne devez surtout pas attraper le moindre mal.
- Hum.. c'est sûr, j'ai pas envie d'avoir encore à faire à ce loup désagréable....qui me voit comme son ennemi, bougonna le vert la bouche pleine.
- Maitre Zoro , je pense qu'il serait préférable pour la bien séance, que vous ne parliez pas la bouche pleine. Proposa d'une voix paisible la jeune femme. C'est impolie, et vous risquez de vous attirer des commentaires désagréable à votre encontre sur de telle...habitude. Et cela risque de retomber sur le prince.
- Désolé, marmonna le soldat un peu honteux de ces mauvaises manières qu'il finit par prendre en devenant soldat.
Un peu confus Zoro garda le silence durant quelques minutes. Les plats qui lui était servie en cette matinée un peu fraiche, était bien différent de ce qu'il avait l'habitude de manger. Et pourtant loin d'être dégouté, se fut au contraire avec bien de l'appétit, que le sabreur les dégustas. Sans l'ombre d'un doute la guerre avait laissé des traces, même quand à sa manière de manger. Et dehors des mauvaises manières qu'il avait toujours plus ou moins eut . Si on l'observait avec attention, on avait l'impression d'avoir à faire à un type qui durant longtemps n'avait pas mangé à sa faim. Devenu glouton par la privation , il mangeait sans prendre le temps réelle de mâcher. Il avalait a grande vitesse tout ces délicieux plats, afin certainement de se remplir l'estomac au plus vite. Comme pour être sûr inconsciemment qu'au moins aujourd'hui son estomac serait plein.
Sans rien dire Hildegarde l'observait faire, et comprenait un peu le pourquoi d'une telle avidité de nourriture au vue de ce qu'elle avait entendu, sur la vie de son maitre. La guerre fait des ravages dans le coeur et les esprit de ceux qui la font, mais aussi de ceux qui la subissent.
- A partir d'aujourd'hui vous aurez des cours de bien séance avec moi même. Afin que votre attitudes et vos manières soient excellentes et ne vous nuisent pas. Cela est nécessaire, insista la sourie dans un grand sourire en voyant son futur élève bouder un peu. Afin que le choix du prince, de vous faire confiance et de vous prendre comme protecteur, ne soit pas remis en cause.
- Tu sais, autant te le dire, je serais pas le meilleur des élèves, mais ....marmonna Zoro pas emballé par l'idée de subir des cours de bonne manière. Je ferais des efforts..
- J'en suis certaine, assura Hildegarde en relevant la tête du papier qu'elle était entrain de lire. J'ai confiance en vous. Affirma t-elle avant de rependre sa longue liste de recommandation. Vous aurez aussi durant la semaine plusieurs heures d'entrainements, dans la salle prévus à cette effet. Je vous y conduirait moi même. C'est le seigneur Law qui a ajouté cela dans votre emploie du temps... il précise que cela sera utile pour une meilleur protections du prince, mais que ça vous aidera aussi à vous habituer à .....à voir ...
- Que d'un oeil. Acheva le soldat. Hum.. il n'a pas tord, il m'arrive encore de mal juger les distances.
- Papy tiens à vous donner des cours sur l'histoire de notre pays, et surtout, tout ce qui concerne le destin du prince. Il tient ce que vous compreniez exactement et plus parfaitement possible le rôle qui sera bientôt et officiellement le votre. Je vous apporterais moi même quelques livres, sur l'histoire de notre pays, et des dieux de ce monde. Et puis..
Et la liste des choses à faire dura ainsi encore et encore. Durant de longue minutes, Zoro le menton appuyé dans le creux de sa main, écoutait sa servante lui prédire un quotidien des plus chargé, et réglé au millimètre près. Lui qui avait toujours été un élève dissipé, compris qu'il devrait contraindre à son esprit un peu libre, à plus de discipline.
- Et le Renard ? Enfin, se reprit-il , et le prince ?
- Le prince ? Répéta la servante en clignant des yeux, car elle ne comprenait pas vraiment où voulait en venir Zoro.
- Oui, je suis son protecteur...enfin pas officiellement encore..mais je suis pas censé lui coller au cul pour éviter tout danger ?
- Maitre Zoro..votre langage ...
- Ah désolé, s'excusa une fois de plus le sabreur.
- Si le prince décide de faire un tour en ville ou ailleurs, en effet vous devrez l'accompagner. Si il demande à ce que vous soyez près de lui pour n'importe quelle raison, vous devrez y aller... Et si ..
- En gros si il claque des doigts, je dois me taire et y aller ? Maugréa le vert, en fronçant des sourcils à cette simple idée. Tu parles d'un avenir..
- Maitre Zoro, vous savez la santé et la vie du prince et très importante pour nous, expliqua la jeune hybride. L'idée que quelqu'un soit toujours près de lui pour éviter tout danger, rassurera le peuple, et vous fera même mieux accepter par ce dernier.
- Vous tenez à sa vie jusqu'à ce qu'il la sacrifie pour vous pas vrai ? Ne put s'empêcher d'ironiser le soldat en se redressant sur sa chaise. Parfois de ce que j'entends ici et là, j'ai l'impression qu'il est une sorte de bétail qu'on engraisse , avant d'être emmené à l'abattoir. L'intérêt de son peuple pour lui me parait superficiels.
Ouvrant la bouche sur la cruelle vérité de ces mots, Hildegarde voulu détromper sur l'instant son tout nouveau Maitre sur ce qu'il venait d'affirmer. Les yeux écarquillés elle le voyait se lever de son siège, tandis que sa pupille verte ne se détachait pas de sa personne. Malgré le mal que cela lui fit, la jeune servante préféra garder le silence, plutôt que d'ajouter quoi que ce soit de plus, et qui risquait de compliquer d'avantage la conversation. Comme beaucoup dans leurs monde, elle aimait le prince, car elle savait qu'une fois la destiné de ce dernier accomplie, ils seraient tous sûr et certain de rester en vies, et de ne plus prendre le risque d'être noyé dans les ténèbres de Emérialle( Daléhys). Mais jamais elle n'avait pensée au Renard en tant que personne à part entière. Jamais elle n'avait cherchée à savoir plus que ce qu'il fallait sur lui. Afin peut être de ne pas s'attacher ,et de pas culpabiliser sur le soulagement indirect que provoquerais sa mort, lorsque le mal serait chassé. Elle le respectait énormément et était prête à se plier en quatre pour lui,...mais elle en avait conscience, elle restait comme tous les autres dans leurs monde, une hypocrite qui l'aimait pas intérêt.
- Je suis désolé, s'exclama Zoro en perçant le lourd silence. Un peu confus il passait une main gêné sur son crâne à cheveux vert. J'ai été dur dans mes propos, je n'aurai pas dû te dire ça. Tu es quelqu'un de bien j'en suis, sur , se força t-il à sourire en direction de sa servante personnelle.. je t'ai jugé sans te connaitre....
- Ce n'est rien, ne vous excusez pas Maitre, sourit en façade Hildegarde qui se sentait un peu coupable de penser comme tout le monde.
Cette première semaine passé au Palais Princier passa aussi rapidement qu'un simple claquement de doigts. Les cours sur l'histoire de ce pays, qui bon grès malgré serait à présent le siens, ne fut pas aussi ennuyeux que ne l'aurait cru Zoro. Écouter le sage mais immense " Papy " lui compter cela avait quelques choses d'agréable. Sans doute était-ce à cause du calme, et de la sagesse que dégageait le vieil hybride que le jeune homme se sentait aussi tranquille pendant ses cours ? Ou alors était-ce l'étrange affection que le vieux bélier lui offrait ? A le voir agir on avait l'impression que " Papy", aimait et affectionnait tout ceux qui étaient dans leurs monde. D'ailleurs c'était pour cela que tout le monde l'appelait " Papy " parce qu'il était un peu vu comme l'ancêtre de tout le monde. Il avait dans son attitude digne et sage, des allures de patriarche affectueux et qui cherche à préserver le bien être des siens. Près de lui Zoro apprit beaucoup de chose sur la légende lié au prince renard. Le pire étant...
- Aucun Renard doré n'a survécu à son affrontement avec Emérialle le maudit. Les siècles et les combats ont eu beau se succéder, jamais aucun d'entre eux n'a pu survivre. Mais tous ont su sceller le mal qui menaçait notre monde.
- Et bien, s'était alors exclamé Zoro avec une pointe d'arrogance en se redressant de sa chaise ou il s'était installé. Les choses changerons avec moi ! Votre prince ne mourra pas, si je suis à ses côtés. Il sera l'exception qui confirme la règle.
- Ah ah ah, avait ri Marco qui était présent ce jours là. Ce gamin a peut-être raison de dire cela. Peut-être que cette fois-ci le prince renard survivra !! En tout cas c'est ce que j'espère.
Ses entrainements au combat avaient lieux dans une salle souterraine, ou les nombreux soldats et garde du royaume venaient s'entrainer eux aussi. La première fois qu'il y avait mis les pieds un groupe de garde du palais était présent. Méfiant envers ses capacités d'humain, ils l'avaient observé comme on regarde un déchet jeté sur les bords d'une route. Calme et sur de lui, Zoro avait sorti l'un de ses sabres qui jusque là lui avait été confisqué, et de la pointe de sa lame avait désigné dans un grand arc de cercle tous les moqueurs, qui le regardaient avec dédains.
- Venez donc voir si je suis faible, avait souris simplement l'homme aux cheveux vert. Allez !
Rapidement le bruit avait courut le long des couloirs que l'humain du prince défiait tous les soldats du palais princier. Et comme toujours Marco un peu curieux était venu y jeter un oeil. Law qui hésitait quant à quoi penser de tout cela, s'était pointé en espérant ne pas avoir trop de blesser à soigner. Sanji aussi était venu, mais s'était fait discret afin que sa présence ne perturbe en rien son protecteur, ni ceux qui le défiait. Il voulait voir comment l'homme se battait quand il était au sommet de ses capacités et sa forme.
Le chef du groupe de soldat s'appelait Pedro. Comme quelques hybrides vivant dans ce monde, au lieux de tenir plus de l'humain que de l'animal s'était l'inverse qui s'était produit chez lui. Et Pedro à qui il manquait un oeil à lui aussi, avait la physique d'un Jaguar, une opulente chevelure blonde et une fâcheuse tendance à fumer cigarette sur cigarette. Loin d'être petit , il représentait de par ses 2m33 une sacrée performance au combat. Sa voix était grave et douce à la fois, et il était évident pour Zoro que cet homme n'était en rien un lâche , ou un faible. Il semblait même être plutôt droit et décidé dans ses choix. Alors Pedro avait instauré lui même les règles du combat....
- Vous ne vous battrez qu'avec le plats de vos lames, nous ne voulons pas de mort inutile, et encore moins, perdre le futur " Persdhaa" du prince. Si l'un d'entre vous déroge à l'un de ses règles messieurs, vous plierez bagage sur le champs et serait viré immédiatement ! Est-ce compris !
Un " oui "bruyant mais un peu amère avait tonné dans la large salle d'entrainement. Et puis le combat avait débuté. Debout au beau milieux de la pièce, Zoro avait décidé de ne sortir que deux de ses sabres et attendait avec un sourire ironique d'afficher sur le visage que le futur perdant viennent prendre place face à lui.
Si les soldats l'avaient pris pour un stupide humain faible au dernier degré, et peu apte à protéger leurs prince. Leurs nombreux préjugé s'évanouirent rapidement en voyant , leurs compagnons tomber au sol en se tenant les côtes de douleurs, ou tout simplement évanouie à coup de pommeau d'épée tombé sur leurs crânes. Habile, mais pas encore tout à fait à l'aise avec les distances il arrivait tout de même que parfois, il se prenne un coup dans l'estomac, ou même sur le flanc. Mais son savoir faire au combat était toujours là, et prouvait que ce n'était pas pour rien qu'il avait été reconnu parmi les siens, comme meilleurs sabreur du pays.
- Alors t'en penses quoi ? Demanda Marco en direction de Pedro qui observait le combat avec sérieux. Il est pas mal le petit pas vrai ?
- Il a un tallent inné au maniement du sabre, c'est indéniable. Il fait encore des erreurs car il n'est pas habitué à ne voir que d'un oeil...mais une fois cet handicape pallié il sera un combattant hors paire.
- On compte sur toi mon vieux pour l'aider à palier à ce petit problème, affirma joyeusement l'homme oiseau en faisant une grande frappe sur l'épaule du Jaguar !
- Je ne sais pas si je peux lui apprendre quoi que ce soit, mais si je peux l'aider. Je le ferais.
A la fin de cette petite baston collective, Zoro se retrouva avec quelque bleues sur le corps issue de faute d'inattention. Mais aussi avec en plus, la naissance d'un respect certain des soldats à son égard. Heureux d'avoir pu se donner à font s'en prendre aucune vie. Il avait rengainé ses sabres, puis avait tendu la main à ses adversaires d'un jours, et qui l'acceptaient avec plaisir. Ainsi sa réputation d'humain fort mais juste, et non barbare et assoiffé de sang, comme s'imaginaient la plupart des hybrides commença à naitre au sein de la principauté. Bien sur cela ne ferait pas disparaitre en un rien de temps les préjugés sur lui, mais au moins ces derniers diminueraient-ils un peu.
- Tu vois, murmura à voix basse Sanji près de la longue oreille noir de Law qui observai avec sévérité le soldat humain. Je te l'avais dis qu'il était fort.. tu me crois à présent. Il a de l'honneur, il aurait pu les humilier d'avantage pour les punir de l'avoir pris de haut, mais il n'en a rien fait...
- Et alors ? Marmonna avec humeur le médecin en tirant un peu plus sur la capuche qui dissimulait le visage de Sanji. Cache toi mieux si tu ne veux pas qu'on te reconnaisse.
- Tu ne veux pas admettre qu'il est fort, hein ? Pas vrai ? Ria le blondinet en lui donnant des petits coup de coude ! C'est un humain et tu ne les aimes pas...ça je peux le comprendre au vue de ton histoire. Mais ce n'est pas lui le fautif de ce qui est arrivé à ta famille....
- Sortons de là ! Se contenta de répondre Law toujours aussi sourd aux moindres arguments que lui soumettait Sanji. D'un geste souple de la main, il attrapa le poignet du renard, puis l'incita à le suivre à l'extérieur de la salle d'entrainement. Tu le défends alors qu'il n'a pas confiance en toi.... C'est plutôt ironique non ?
- Je gagnerais à nouveau sa confiance, marmotta le renard la mine boudeuse. Tu verras....Il...a dit que je ne mourrais pas comme c'est prévu..Dans mon destin...et je veux croire à ça......
- J'aimerais sincèrement qu'il arrive à faire ce qu'il t'a promis....mais....ne mise pas que là-dessus Sanji, murmura d'un ton sombre le loup. Il ne reste qu'un humain, sans pouvoir magique et sans rien d'autre que sa fougue, et ses lames pour t'aider dans ta tâche...
- Je l'ai " vue "....tu le sais ! Et je sais que ce rêve n'était pas un simple songe sans importance ...son rôle sera différent des autres Persdhaa...Tu verras, l'avenir nous dira que j'avais raison de croire en lui. Zoro et moi marqueront l'histoire de notre pays...
- Ouais et bien en attendant ! Améliore toi en magie et dans tout tes cours ou tu tires au flanc, pour aller t'amuser....Je sais qu'aujourd'hui tu as quitté discrètement le château, pour aller avec l'aide Marco...quel idiot celui-là... faire la cueillette des cerises bleues...c'est pas à toi de faire ça !!!
- Law, t'en a pas marre de râler, gueuler, gronder, et ronchonner ? Regarde là, se moqua Sanji dont les yeux étaient remplie de malice. Pile entre tes sourcils de grincheux, il y a des rides qui commencent à apparaitre !! Tu vas être vieux avant l'heure tu sais !!!
- Je ne suis pas vieux !!
L'hiver continuait de prendre ses quartiers, et ce Week-end là, une épaisse couche de neige tombas sur tout les pays. Le ciel devenu gris ne comptait pas à ce jours, laisser la moindre chance au soleil de montrer ses rayons dorés. Cette première semaine passait au palais princier ne fut pas aussi désagréable que ce qu'aurait pu croire Zoro. Bien sûr il avait eu des " cours " en tout genre, et apprendre la bien séance n'était certainement pas la première de ses passions. Mais durant ses premiers jours dans cette principauté, il avait pu au moins gagner un peu plus de respect envers ceux qui ne le voyaient que comme un monstre agressif. Et démontrer à ceux qui voulaient voir, la détermination qui était la sienne lorsqu'il était question de combat.
Hildegarde s'avéra rapidement être une personne de confiance et qui assumait son rôle à la perfection. Toujours prête à accomplir la moindre de ses demandes, elle savait en plus de son travail quotidien gérer son emploie du temps. Souriante douce et calme, il n'était pas rare qu'elle lui explique en détail une coutume, ou bien une habitude qui avaient lieu dans ce monde , mais dont lui simple humain ignorait tout. Dans la petit bibliothèque de sa chambre, elle avait fait ramener quelques ouvrages propres à l'histoire du pays, mais aussi d'autre qui le touchait de près car, ils parlaient directement de la légende du renard dorée. Avant de se coucher il lisait l'un des bouquins durant quelques heures tout en savourant un verre d'alcool que lui avait fait découvrir sa servante.
Ici la vie n'était pas si désagréable...
Ce soir là, tandis qu'il venait de s'installer dans l'un des fauteuils confortable de sa chambre, Zoro entendit toquer à sa porte. Sans vraiment prendre la peine de relever le nez du livre , qu'il s'apprêtait à ouvrir, il invita le, ou bien la curieuse à entrer.
- Waouh, elle est pas mal ta chambre ! S'exclama le jeune prince en entrant dans la pièce, avant de faire un tour sur lui même pour tout regarder en détail. Dans l'une de ses mains ,il tenait ce qui ressemblait à une tarte, mais dont un torchon blanc cacher le dessus..
- Je trouvais bizarre de ne pas t'avoir vu de la semaine, lança en guise de bonsoir Zoro qui posa son livre sur la table basse qui lui faisait face. Qu'est-ce que tu veux ?
- Et bien, commença à dire Sanji avant de voir Hildegarde apparaitre en entendant son maitre discuter avec quelqu'un.
- Prince Sanji ? Bredouilla t-elle comme prise au dépourvu, avant de baisser la tête de te faire une profonde révérence.
- Oh Bonsoir ! Fit le prince dans un charmant sourire en l'invitant à se redresser! Tu veux bien nous apporter ce qu'il faut pour savourer ça ? Questionna t-il d'un air mystérieux en soulevant le tissus blanc, ou seul la jeune femme eut le droit de jeter un oeil !
- Prince Sanji ..vous êtes encore aller en cuisine ? Mais ce n'est pas digne de vous..
- Mais si, mais si ! Et puis j'aime bien cuisiner, sourit-il le regard un peu séduisant. Tu veux bien ..
- Oh oui tout de suite, bafouilla à présent Hildegarde un peu rouge. Ce qui étonna Zoro, qui bien que la connaissant depuis peu, ne l'avait jamais vu paniquer une seule fois. Droite calme et sur de ce qu'elle faisait, il avait vite eu l'impression qu'il en fallait beaucoup pour l'impressionner..Et pourtant la simple présence de ce fichu renard, et de son sourire enjôleur avait suffi à lui faire perdre ses moyens.
Amusée et agacé à la fois par cette démonstration inutile de son charme, Zoro s'était contenté de pousser un souffle agacé en observant la scène. D'un geste impatient, il avait pris son verre d'alcool entre ses mains, puis en avait bu une gorgée.
- Je croyais, que tu n'avais pas le droit de venir dans ma chambre ? s'étonna le soldat en gardant son oeil braqué sur la silhouette élancé du prince qui ce soir là portait une tunique bleue foncé, illustré de nuage blanc. Entre ses doigts il tenait sa tige à tabac qu'il coinçait parfois entre ses lèvres dans le but évident de fumer. Sur ses épaules une veste de soie légère et blanche était présente. Il y avait dans la démarche du prince une aisance et une souplesse qui le frappa plus à cet instant, que lors de leurs semaines de fuite.
- Moi j'ai le droit d'aller ou je veux, c'est toi qui n'a pas le droit de venir dans mes appartements ! Corrigea le renard dont les oreilles bien droite démontrait à quel point il était à l'aise dans ce lieux. Je suis le Prince, pas grand chose m'est interdit.
- Law pourtant te gronde souvent , taquina le vert dans un sourire provoquant..
- Hum.....C'est son rôle et sa nature, il ne changera plus à présent. Mais au moins il me garde dans le droit chemin, et empêche mon esprit un peu trop libre de s'éparpiller, expliqua t-il en prenant place dans un fauteuil. Alors comment c'est passé cette première semaine ?
- Ça t'intéresse vraiment ? Soupçonna le vert le regard incrédule.
- Oui, bien sûr ! Notre destin est lié et..
- A qui la faute..
- Il est normal, reprit le blondinet comme si de rien était. De m'intéresser à ton bien être..euh enfin à ton adaptation dans notre monde, se reprit-il étrangement mal à l'aise.
- Même si je t'en veux toujours de m'avoir manipuler, admit Zoro en détournant la tête, afin de jeter un oeil en direction de la fenêtre ou les rideaux n'avaient pas encore été tirés. Jamais je n'ai vécu aussi confortablement de toute ma vie. J'ai aussi appris plein de chose sur l'histoire de ce pays et de ceux qui ton précédé...
- Ah, murmura le blondinet en se servant un verre, tandis que Hildegarde déposait deux assiettes sur la table basses, des cuillère et de quoi couper la tarte...laisse je vais le faire Hildegarde...T'en fait pas, le couteau ne me sautera pas au visage, je peux le faire moi même ! Prend ta soiré.
- Mais...bredouilla la jeune femme un peu perturbée de ne pas respecter le protocole.
- Il a raison , intervient Zoro, repose toi un peu...
- Bon, accepta la sourie en s'inclinant avant de prendre congé. Bonne soirée messieurs....
Une fois que la servante eut quitté les lieux, Sanji coupa ce qui ressemblait à un clafouti aux cerise bleue. La couleur du dessert était pour le moins étonnant pour un humain, et pourtant la délicieuse odeur qui s'en dégageait, ne portait pas à la méfiance quand à son gout. D'un geste tranquille le renard servit deux tranches généreuses...
- Tu as compris que tu ne pouvais rien contre mon destin pas vrai, petit humain ?
- Tout d'abord ! Arrête de m'appeler " petit humain " j'ai l'impression d'être un animal de compagnie. Appel moi " Zoro" ! Ensuite, je me fiche de ce que dise les écrits de ceux qui ton précédé, continua t-il d'expliquer en prenant un gros morceau de tarte.... oh bordel c'est délicieux !
- Ravies que ça te plaise ! La cuisine est mon passe temps favori. A cause de ce que je suis, je n'ai pas le droit de cuisiner...
- C'est idiot..ça va pas te tuer de faire un gâteau de temps en temps, si ça te plait..surtout ...si c'est aussi bon ! Affirma le vert en prenant un autre morceau qu'il engloutit rapidement. Y a trop de règle à respecter ici ! C'est étouffant ! Mais ...putain c'est bon ce truc !
- Je suis assez d'accord avec toi ! L'étiquette qui régit le palais est un peu étouffante. J'ai réussi à faire sauter certaine règle qui m'agaçait. Mais je peux pas trop changer les choses non plu...
- Pourquoi ça ? T'es un prince, c'est toi la personnalité la plus haute de ce pays ! Tu peux décider d'abroger des lois si tu en as envie. Non ?
- Moi je ne vois pas ce titre comme celui d'une haute personnalité, mais comme d'une jolie étiquette qui cache la vérité ! Prince, et plus agréable à entendre que " L'élu au sacrifice". Je mourrais en me battant pour le bien de ce monde. Et pour que les ténèbres n'absorbent pas mes amis, mon peuple...ainsi que tout ceux existant sur cette terre. Je suis la lumière et Emérialle les ténèbres, l'équilibre entre les deux doit être maintenu.
- Je vois..murmura Zoro en le fixant droit dans les yeux. C'est qui, qui parle là ? Toi, ou ceux qui ton dit ça depuis que tu es né ?
- Quoi ? S'étonna le renard le visage surpris en clignant rapidement des paupières, la cuillère encore en l'air avec dedans un morceau de tarte. Qu'est-ce que tu veux dire ?
- On peut changé son destin j'en suis certain, assura Zoro le regard franc. L'histoire n'est pas qu'une suite de répétition immuable, enfin c'est ce que je pense. Si tu te contentes de faire ce qu'on te dit. Oui ! Tu mourras et tu pourras dire adieux à tout ceux que tu veux faire, ainsi qu'à tout t'es rêves. Mais donne toi l'envie de vivre , et tu te battras pour ton devoir entant que renard dorée, mais aussi pour toi même! Ta vie est aussi précieuse que toute celle ici présente dans ce pays et dans ce monde !
- ......
- J'aurais dû mourir et pourtant j'y ai échappé plusieurs fois. En parti grâce à toi et à l'autre fichu loup qui m'a sauvé la peau. Mais je vois là, la preuve que l'acharnement, peu changer le courbe du destin. Je suis ton protecteur, enfin je le serai officiellement bientôt, je ne te laisserais pas crevé , comme un vulgaire sacrifice.
- A..arrête de dire ça, bredouilla le renard un peu perdu par ces propos qui le touchait au plus profond de lui même. Je vais ..je vais finir par y croire.... et..
Assis dans le fauteuil les longues oreilles rousses du renard s'étaient couchées sur l'arrière de son crâne. Son regard bleue qui en entrant était plein d'espièglerie et de taquinerie, s'était mué dans une expression de détresse et d'inquiétude à la fois. La cuillère qu'il tenait avait été reposé dans son assiette, tandis qu'une boule d'émotion menaçait de le noyer. Et puis le bruit brutal et sourd d'une siège qu'on recule se fit entendre. D'un geste impatient Zoro s'était précipité sur le renard, qu'il avait cru plus solide que cela , et le souleva de son fauteuil en l'attrapant pas le col de sa tunique qui se froissa entre ses doigts.
- Bon sang ! Rugit le vert le regard furieux ! Secoue toi et crois en moi ! J'ai une dette envers toi, tu m'as sauver la vie, tu vivras !
- Mais le destin ..
- Je l'emmerde le destin, imbécile de renard !! Allez Répète après moi !!! " Je vais vivre ma vie."
- Je...bredouilla dans un hoquet le blondinet, qui s'était par reflex accroché aux bras musculeux du soldat.. je.. Mais...
- DIT LE !! Hurlait à présent Zoro en le secouant un peu ! Je n'accepterais aucune autre fin pour toi que celle ci ! Dit le ! " Je vais vivre ma vie "... Allez !!
- Je ....je vais..
Comment était-ce possible ? Que ce simple humain, ignorant encore il y a peu, tout de leurs coutumes, et de leurs histoire en soit là, à chambouler toutes ses croyances. Sa voix rude dégageait une telle certitude, que lui le taquin et le provocateur, n'arrivait même pas à le contre dire. Zoro avait encore de la défiance à son égard, et pourtant malgré cela, et malgré tout les mauvais tour qu'il lui avait fait, il cherchait à tout pris à lui éviter une fin fatal.
- JE VAIS VIVRE MA VIE ! Hurla soudainement à s'en éclater la gorge Sanji. JE VAIS VIVRE MA VIE !!! Répéta t-il en montant ses mains sur le visage du vert, sur lequel elles se posèrent. De son regard bleue, il fixait avec une intensité brulante l'humain qui arrivait à lui faire croire qu'il pouvait avoir une influence sur son destin et que lui aussi avait le droit de vouloir vivre.
- Ne revient jamais sur cette décision, ordonna presque Zoro qui sentait ce renard ordinairement trop sûr de lui, s'accrocher à lui, comme un noyé à la vie. D'accord ?
- Je vivrais tant que tu seras à mes cotés !
****
Et voila pour le chapitre 13, dans lequel malgré son emploie du temps chargé, Zoro prend ses marques dans le palais princier.
Comme vous pouvez le remarquer Zoro et bien décidé à changer le destin du Prince Sanji, qui semble s'être laissé aller à l'idée de mourir. Le mot " sacrifice ne plaisant pas à ses oreilles, il contraint se " fichu " renard à osé croire en l'avenir.
Sanji ne s'attendait pas à ce que petit humain le secoue comme il le fait, et chamboule ainsi sa vie, mais aussi ses croyances sur son avenir. A présent et ceux même si la discorde existe encore entre eux, une chose et sur ! Ils lutteront ensemble contre leur destin !
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