Chapitre 12: Accepter sa destinée.

Chapitre 12 :

Son cerveau devait sans doute digérer trop d'information d'un coup. Peut-être était-ce aussi pour cela, que Zoro avait l'impression désagréable que sa tête bourdonnait de tout un tas de choses, qui ne ce cessaient de tourner en boucle. Un peu comme un sac près à craquer, le soldat avait l'impression désagréable que dans peu de temps, son crane se fendrait en deux et que bientôt, son cerveau se ferait la malle, pour ne plus revenir. Sans doute aurait-il raison de fuir ainsi ? De s'éloigner d'un avenir sur lequel , il n'avait pas vraiment d'emprise.

A nouveau une ligne droite était tracée à ses pieds, et quoi qu'il fasse quoi qu'il dise , il serait d'une manière ou d'une autre contraint de l'emprunter un jours. Une fois de plus on lui imposait les choses, sans qu'il ne puisse rien faire contre. A présent, il serait le protecteur d'un renard manipulateur et menteur, qui avait fait semblant de vouloir être ami avec lui. Qu'allait-il faire dans ce destin qu'on lui imposait ? Quel serait ses actions , et aurait-il encore le droit de choisir quoi que ce soit en ce qui concernait sa propres vie ?

Sa fierté le poussait à rejeter le fait tout net d'être un jouet dans les mains d'un gamin blond, un peu trop dorloté par la vie. Pour lui il était évident que ce type, n'avait connu que le bonheur et la protection réconfortante, d'un entourage qui l'aime et l'admire même. Posé sur un pied d'estale depuis qu'il n'était qu'un bébé, le renard devait penser certainement que tout lui était du, et que personne en général ne lui refuserait quoi que ce soit. Sans doute son Koohé, ce crétin ronchon et désagréable au dernier degré devait-il être le seul à parfois, lui remettre les idées en place. A l'occasion, il devait certainement lui dégonfler sa petite tête bombé d'orgueil.

Zoro ne connaissait rien à la composition du palais princier, et à vrai dire même si ça avait été le cas, il n'aurait pas su où aller. Après avoir ouvert la porte dans un violent coup d'épaule, il avait senti une légère douleur naitre là, ou il y avait eu l'impacte. De toute évidence un nouveau bleue viendrait bientôt orner son corps meurtrie pas la guerre. Il avait fait quelques pas précipité dans un couloir, lorsqu'il s'arrêta soudainement dans sa course. Autour de lui des soldats qui quelques minutes auparavant l'avaient regarder avec bien de la méfiance dans le regard, l'encerclaient. Leurs épées avaient été sorties de leurs fourreaux et étaient à présent toutes pointées dans sa direction. Sans montrer la moindre crainte, le jeune homme avait pivoté sur lui même et de son oeil unique , il les avait tous observé sans que la moindre peur ne déforme, ne serait-ce qu'un peu les traits de son visage.

- Vous voulez vous battre ? Demanda t-il dans un calme qui le perturba lui même. Était-il capable d'avoir encore peur de la mort ?

C'était si étrange de ressentir une telle sérénité face à autant de personne qui en voulaient à sa vie, alors que paradoxalement, son cerveau continuait de s'agiter sous les informations qu'il venait d'apprendre.

- Oh là, on se calme par ici ! Intervient Marco dans une belle envolée qui laissa voir à l'humain ses deux magnifiques ailes aux couleurs azuré et flamboyante.

- Maitre Marco, cet homme est...

- Il est le protégé du prince, mettez vous bien ça dans la tête, les amis  ! Coupa dans un grand sourire l'homme à la crête blonde, tout en levant les mains en signe de protection. Vous n'avez pas le droit de lever la main dessus ! Continua t-il d'expliquer avec son calme pour le moins déconcertant.

Il y eu à ces paroles quelques murmures ou il était difficile de savoir si il en ressortait de l'animosité ou autre chose. Toujours est-il que rapidement le groupe de soldat du palais rangea leurs épées , avant de très vite reprendre la place qui était la leurs. Raide et debout comme des piquets, aucun d'eux ne bougea plus. Ce qui à peu de chose près aurait pu les faire ressembler à des statues de marbres. Clignant de l'oeil, Zoro observa à nouveau les alentours avant de voir au bout du couloir qu'il venait d'emprunter, la présence du prince et de son Koohé. Presque immédiatement son regard se fit dur, tandis que grincheux faisait de grand pas dans leurs direction. Très certainement il n'allait pas tarder à lui crier encore fois dessus tout un tas de reproche, dont il n'avait pour le moment absolument rien à foutre.

- Law, je t'ai dis que je m'occupais de lui pour le moment ! Le coupa dans son élan Marco dont le ton calme, cachait une pointe d'agacement. Il a appris beaucoup de choses aujourd'hui, il ressort d'une terrible épreuve ou il était à deux doigts de mourir. En plus de tout cela, il doit faire le deuil de sa vie d'avant. Il n'a pas besoin que tu ajoutes à tout ceci ta mauvaise humeur et ta colère.

- Non mais Marco pour qui tu te ...

- Laisse le faire ! Ordonna aussitôt Sanji en direction de son Koohé, avant de faire un geste dans sa direction afin qu'il revienne près de lui. La journée a été chargé. Arrêtons là pour le moment. Soit un peu compatissant Law..Marco je te le confis..

Sans rien ajouter de plus, et sans même jeter un regard à l'humain, le renard dont les longues oreilles rousses étaient couchées en arrière tourna les talons, afin sans doute de retourner près de Papy. Après avoir grondé un mots auquel Zoro ne comprit pas grand chose, Law fit de même non sans lancer un regard désagréable en direction du Soldat qui ne se gêna pas pour le lui rendre.

- Quel grossièreté, commenta l'homme oiseau en voyant la silhouette du loups disparaitre derrière la lourde porte. D'un geste las, il agita la tête de droite au gauche, en signe de réprobation. Faut vraiment qu'il fasse un travail sur son caractère de cochon ...

- Tu vas essayer de me convaincre que ton prince n'est pas un manipulateur ? Questionna le soldat dans un regard chargé de doute. C'est peine perdu, crois moi.

- C'est la colère qui te fait parler pour le moment ! Sourit paisiblement Marco en avançant le long d'un couloir, où Zoro n'avait encore jamais mis les pieds. D'un simple mouvement de la main il incita l'humain à le suivre. Mon prince est aussi, ton prince à présent, taquina t-il..c'est ce que tu as dis tout à l'heure.

- Ce n'est pas moi qui ait dit ça...enfin je n'ai pas eu la volonté réel de dire ces mots..C'est son sang qui trompe mes attentions et mes paroles....c'est...

Sans terminer sa phrase, Zoro poussa un gros soupir d'agacement afin que la colère ne vienne pas agiter un peu plus son esprit déjà bien perturbé par toutes ses informations. Décidant de ne plus dire quoi que ce soit pour le moment, il s'obstina à garder les lèvres scellées, tandis que le paisible Marco, tentait de toute évidence de partager avec lui sa tranquillité naturel.

Ils marchèrent durant quelques courtes minutes le long d'un couloir, ou comme toujours les passants qu'ils croisaient, faisaient des commentaires sur l'humain qui dorénavant habiterait les lieux. Certain avaient une peur visible de lui, et c'est à peine si ils osaient croiser son regard vert. Décidant de ne pas y faire attention, ni de répliquer quoi que ce soit, car gronder ne ferait qu'accentuer le malaise entre lui et les hybrides, Zoro décida de faire comme si il n'y avait personne autour de lui. Du moins pour aujourd'hui ,car après tout à présent il avait toute sa vie, pour leur faire comprendre qu'il n'était pas un être assoiffé de sang et de meurtre...

Et puis, pendant que son regard restait fixé sur le dos de Marco, ils passèrent tous les deux une large porte blanche vitrée, et arrivèrent sur une vaste place dallé de pierre blanche et lumineuse. Le soleil malgré l'hiver approchant, était d'une clarté éclatante. Sur l'instant Zoro cligna de l'oeil avant de s'habituer à cette luminosité quasi aveuglante. Il y avait sur ce parvis, une fontaine immense ou des dieux étranges crachaient à travers des jarres qu'ils avaient entre les mains, de l'eau clair et scintillante. Autour de cette fontaine, il y avait des bancs de pierre, savamment travaillé et dont les formes aux courbes rondes, ajoutaient à la beauté des lieux. Autour de la fontaine , il y avait différent chemins dallés eux aussi de la même pierre blanche, et qui menaient tous à des jardins luxuriant et un peu touffu. Les plantes qui s'y trouvaient , étaient pour la plupart inconnus du soldat, qui l'oeil à présent grand ouvert, admirait l'incroyable beauté des lieux.

Sans rien dire d'autre, à part une expression de pur admiration qui s'exprima à travers ses lèvres par un grand " waouh". Zoro avait la sensation qu'il n'aurait jamais assez de toute une vie pour admirer le lieu.

- J'aime beaucoup cet endroit, commenta Marco en prenant place sur le bord de la fontaine, où il s'y installa en tailleur. D'un geste nonchalant il invita Zoro à prendre place. Sans doute pensait-il qu'un endroit aussi beau et reposant aiderait à mettre un peu de calme dans ses nerfs à vifs.

La bouche à demi grande ouverte, l'homme s'installa sur un banc situé en face de Marco. L'ambiance était calme, et seule les glouglous de l'eau de la fontaine donnaient une sorte de musique naturel à l'endroit quasi féérique. Le ciel azure, était envahi par quelques nuages blancs bien dodus. Les saisons étaient elles différentes, dans ce monde ? Cette question dont il ne chercha pas vraiment la réponse, s'évanouit bientôt de son cerveau...

- C'est incroyablement tranquille ici, reconnu le vert au bout d'un long moment, en montant son regard sur Marco qui souriait paisiblement. Je comprends tout à fait que tu apprécies cet endroit.

- J'aime me ressourcer ici quand j'en ai besoin. D'un geste vague de la main, il désigna le reste du tronc dorée de l'arbre immense, où était logé le palais princier.

A nouveau quelques minutes s'écoulèrent sans qu'aucun des deux ne cherchent à briser ce semi silence, qu'il y avait entre eux. Dans les cieux des oiseaux chantaient joyeusement ,  certain plus audacieux venaient se poser aux pieds même de Marco. Avec curiosité ils observaient l'homme oiseau en agitant leurs petites têtes coloré dans tout les sens. A les voir agir ainsi, on avait l'impression qu'ils le connaissaient parfaitement.

- On ne peux pas échapper à son destin, marmonna Zoro avec fatalité. Pas vrai ?

- Quand il est aussi important c'est difficile de le détourner en effet, sourit l'homme à la crête blonde, tandis qu'un oiseau venait s'installer sur son crâne, au coeur même de ses cheveux. Hey, l'ami, gronda t-il mollement sans pour autant chasser le moineau..je ne suis pas un nid..

Un léger rire amusé passa les lèvres du soldat en voyant cette amusante petite scénette. Il avait l'impression étrange que cela faisait une éternité qu'il n'avait pas ri. Et ce sons qui sortit de sa gorge lui parut assez singulier sur le moment, un peu comme si il avait été émit par quelqu'un d'autre que lui.

- Je voulais juste avoir pour une fois le contrôle de ma vie. Je n'ai jamais fait en sorte de m'opposer à ce qu'on me dictait. Je me suis toujours contenté de suivre le chemin, qu'on avait tracé pour moi. J'ai mis sous silence bien des choses...et je me suis contenté de faire tout les jours une suite d'actions, qui me confortait dans l'idée d'être monsieur tout le monde....d'être normal.... Et puis..je suis mort....enfin je crois..., expliqua t-il en passant la main dans ses cheveux vert pris d'une soudaine incertitude, qui ne dura pas longtemps.  En faite non, j'en suis sur ! Je suis mort un instant, je le sais. Et je ne sais plus ce que j'ai vu là-bas...mais quand j'en suis sorti pour revenir à la vie... je me suis dit que cette fois-ci, je ne me mentirais plus. Je serais moi même et pas ce qu'on veut que je sois. Je prendrais mes propres décisions. Je ferais mes choix et vivrait comme je l'entends....j'y ai cru, j'y ai vraiment cru.....et puis finalement.....

- C'est vrai qu'avec ce lien qui te lie au Prince, les grandes lignes de ta vie futur sont plus ou moins tracées. Mais ce n'est pour autant que tu n'auras le droit à aucun décision. Intervient Marco qui fixait son regard aimable sur sa face. Ta vie t'appartient malgré tout...à toi de gérer la manière dont tu aideras le Prince à assumer son destin. Ce choix te reviens...

- Votre Prince est un manipulateur, et un menteur ! Gronda avec humeur Zoro les sourcils froncé, en détournant le regard qu'il posa sur un parterre de fleur. Il a fait semblant de prendre soins de moi, alors qu'au final c'était une contrainte. Quand il a refusé de m'abandonner, quand j'étais mourant, j'avoue...je me suis dis..peut-être ai-je trouvé dans cet être , un réel ami....mes amitiés jusqu'ici n'ont été que superficiel.....Mais je me suis trompé..une fois encore....c'était un devoir qu'il assumait...une obligation, car il avait commit l'erreur de me faire boire son sang...C'est tout. Je ne suis qu'un outil utile à sa protection et rien de plus.

- C'est encore la colère qui anime tes mots Zoro. Commenta Marco. Je comprends tout à fait que tu sois furieux surtout avec ce qu'on vient de t'apprendre. Mais regarde le prince, il...

- Il, quoi ? Il en a bavé à avoir ainsi tout le monde à ses pieds ? C'est dur pour lui de vivre dans le luxe, et de voir tout le monde se plier en quatre aux moindres de ses caprices et de ses désires? C'est difficile d'être gâté, et dorloté, admiré et aimé ...c'est ça ce que tu vas me faire croire ?

- Il est seul ! Répondit simplement Marco en fermant lentement les yeux.. Il nous à nous..mais il reste " Seul" malgré tout. Son destin a lui aussi à est tracé ! Et il l'assume depuis qu'il est bébé. Il vit avec la question constante de savoir, si ceux qui l'entour son amicale avec lui, parce qu'il est Sanji... Ou alors parce qu'il est le Prince renard, l'élu. Il ne peut jamais savoir si ceux qui interagissent avec lui son sincères à 100%, ou bien si ils cherchent un quelconque avantage en devenant ami avec lui. Son destin est de mourir pour nous ! C'est aussi simple que cela. Il le sait depuis toujours, et il garde malgré tout son sourire et sa bonne humeur. Il ne se plaint pas et assume avec courage cette affreuse et lourde vérité...

-.....

- Quand il était petit, je me souviens qu'il a demandé à Papy, si la personne qui boira son sang sera son ami. Il était à espérer que l'être qui ferait ça...serait la personne la plus proche de lui, et la plus sincère.... Il ne te voit pas du tout comme un outil, ni comme un bouclier face aux danger futur.

- Il est seul...répéta Zoro, dans une étrange grimace. Comme si cette compassion soudaine qui naissait en lui l'agacé.

- J'ai vu dans ses yeux un désespoir fou, quand il a cru que tu allais mourir, ajouta l'homme oiseau, dont le petit volatile avait quitté son crane pour venir se poser tranquillement dans le creux de ses mains. Je pense pas qu'un désespoir pareil, soit la preuve que le Prince se fiche de ta vie..et de qui tu es. Je pense que tu devrais profiter, du temps qu'il reste avant sa majorité, pour apprendre à connaitre notre prince. Sanji est un bon garçon, même si il est un peu taquin, et farceur...ça reste quelqu'un de profondément gentil, et qui cherche toujours à protéger les plus faibles....Il a de grande qualités.

- Je..

- Ne décide rien tant que ton esprit n'est pas au calme. Attend un peu avant de faire un choix quand à ton futur.

D'un simple mouvement de tête, Zoro reconnu la sagesse des propos de Marco. Sans rien ajouter de plus il resta assis sur se banc, l'esprit encombré par ses propres pensées. Mais aussi par les choses que son vis à vis venait de lui révéler, et qui étaient de sacrés bon arguments. Vivre en sachant qu'un jour on devrait peut être mourir pour les autres, ne devait pas être un élément facile à gérer dans sa vie de tout les jours. Au contraire cela devait même être très pesant. Et pourtant, oui, pourtant le rusé renard, affichait la mine d'un gamin insouciant et gâtait par la vie. Le poids sur ses épaules était sans doute beaucoup plus lourd que le sien. Et sans doute l'esprit du vert aurait pu partir encore plus loin dans l'analyse, si un bruit d'agitation dans les buissons ne l'avait pas interpelé.

A peine le bruit eut-il le temps de se répéter une fois de plus , que Marco prit l'initiative de se relever du bord de la fontaine, et de fixer l'endroit d'où provenait l'agitation. Un rire moqueur et discret passa ses lèvres, alors qu'une ombre, du moins c'est ce qu'il avait semblé au vu de la rapidité d'action de la chose qui sortit du fourrage. Cette fois-ci se fut un pure rire moqueur qui se fit entendre de Marco. D'un battement d'aile il s'était retrouvé à plusieurs mètres au dessus de leurs têtes. Étonné Zoro s'était à son tour relevé du banc, ou après avoir observé avec une pointe de curiosité l'hybride qui les avait rejoints de cette étrange façon.

- Mais qu'est-ce que....bredouilla t-il avant de voir, un hybride encore différent de ceux qu'il avait vu jusque-là.

C'était un type de bonne taille, d'une carrure assez conséquente, et dont les cheveux noir intense encadraient un visage , orné de taches de rousseurs. Sur son crâne se trouvaient deux  courtes oreilles de chat, qui s'agitaient furieusement à chaque battement d'aile de l'homme oiseau.

- Raaah, encore raté ! Se plaignit le chat en tapant du pied, l'air un peu boudeur. T'as un putain d'instinct c'est vraiment très chiant !

- C'est parce que tu n'es qu'un gamin, ricana paisiblement Marco toujours à bonne distance de l'homme chat ! Mais dont la façon d'agir semblait narguer le nouveau venu.

- Ah ! S'exclama soudainement le type aux cheveux noir en se tournant en direction de Zoro. Vous êtes l'humain du prince pas vrai ? Enchanté moi c'est Ace, déclara t-il d'un ton tellement amicale que l'homme en fut parfaitement déconcerté? D'un geste rapide il lui avait secoué la main, agitant par là même furieusement son bras. Tout le monde ne parle que de vous ici ! Vous n'avez pas l'air du monstre qu'on nous d'écrit...

- Vous êtes un chat ....ne put que répliquer Zoro, avant de se reprendre un peu honteux.  Euh, désolé. Je... oui, je suis l'humain que votre prince à obliger à être à son service. Et non je ne suis pas un monstre.

- Obligé ? Répéta avec incrédulité le dénommé Ace, vraiment ?

Au même instant Hildegarde qui avait suivi les indications donné par les soldats, arrivait dans  le jardin. Avec politesse elle s'inclina avant de s'approcher de Zoro. En la voyant agir, il était plus qu'évident que son instinct de " sourie ", lui faisait craindre la présence féline du dénommé Ace.

- Je mange pas les souries, précisa ce dernier comme si il avait compris la peur de la jeune femme.

- Dé..désolée. Maitre Zoro, voulez vous bien me suivre, afin que je vous présente vos appartement ? Questionna t-elle respectueusement.

- Oui, bien sûr, accepta ce dernier. Mais ...t'es obligé de dire " Maitre " ? Demanda t-il un peu mal à l'aise face à  cette appellation un peu pompeuse. Car ça ne me met vraiment mal à l'aise.

- L'étiquette l'impose ! Répondit-elle simplement, je ne peux pas déroger à cette règle. Vous me suivez ? Reprit-elle en désignant de la main la porte menant au couloir, qu'ils avaient emprunté un peu plutôt.

D'un mouvement de tête Marco toujours en plein vole l'encouragea à la suivre. Son sourire était toujours présent, et c'est même avec un certain amusement, qu'il semblait prendre l'attaque dont il avait été victime. Comme si il avait s'agit là, d'un simple jeu.

- A plus tard, lança t-il avant que l'humain ne disparaisse totalement dans le couloir.

- Tu vas rester, là-haut encore longtemps ? Questionna Ace, qui le fixait de son regard sombre et avec une pointe d'intensité. C'est fichu pour cette fois, je ne tenterais rien d'autre...

-....

- Quoi tu ne me crois pas ? Je ne mens pas ! Je ne mens jamais ! S'emporta un peu l'homme chat, en s'installant sur le banc où était Zoro, puis en croisant les jambes. Avec tranquillités voir même une petite pointe d'arrogance, il allongea ses bras musclées le long de l'adossoir. De son regard sombre le jeune homme, vit bientôt Marco se poser au sol à quelques mètres de lui. Comme si il cherchait toujours à imposer un écart entre eux deux.

- Tu me compliques la vie tu sais, reconnu avec amusement le jeune homme.

- Tu n'as cas accepter l'évidence Ace. Tu ne m'attraperas jamais ! Alors retourne chez toi, auprès des tiens.

- Ah ah ah, tu rêves totalement mon petit oiseau, se moqua Ace. J'ai dis que tu serais mon compagnons et tu le seras ! Parce qu'on va super bien ensemble ! Alors gare à toi si je t'attrape, ria t-il comme si il parlait là d'un jeu, un peu enfantin.

- C'est pas la modestie qui t'étouffe petit ! Ria à son tour l'homme oiseau. Trop de chose nous sépare et..mon devoir et de...

- Aaaah ! Je veux rien entendre de tout ça, coupa une fois de plus l'homme chat en posant les mains sur ses oreilles duveteuse! On a passé un marché, tu dois le respecter.  Et si je t'attrape tu arrêteras de me fuir, et tu nous accorderas une chance.

- C'est vrai j'ai dis ça.  Mais encore faudrait-il que tu m'attrapes, provoqua Marco en s'approchant de son vis à vis, dont il ébouriffa le crane et les oreilles au passage. Et ça tu n'y arriveras jamais.

- Nyaa ! Fait pas ça , j'ai l'impression d'être un chaton quand tu fais ce genre de chose ! Je suis pas un môme, je suis un adulte à présent !

Je sais bien.. Tu as le droit à une tentative par jours, répéta Marco toujours aussi souriant. C'est fichu pour aujourd'hui.

Hildegarde lui avait expliqué de sa voix douce, voir même un peu fluette, que sa chambre serait située au même étage que celui du prince.  En temps ordinaire personne n'avait le droit de loger dans la même aile du château que celui du renard. L'étiquette l'interdisait tout simplement. Cette exception à la règle, s'expliquait tout simplement par le simple fait que son destin à présent était étroitement lié au blondinet.  Sans doute le faire habiter si près de ce renard rusé et menteur, avait pour but de pouvoir le protéger en tout temps , et en toute heures. C'était logique devait reconnaitre Zoro. Mais pour le moment il avait encore bien du mal avec l'idée d'accomplir un destin, ainsi qu'une tâche qu'on lui imposait.

" Il est seul." Répéta dans son esprit la voix de Marco.

Sans rien dire, et sans même en ressentir le besoin Zoro avait suivi celle qui était à présent sa  " servante personnel ".  Aucun mots ne passait ses lèvres, aucune interrogation, aucune surprise ni curiosité ne venait envahir son esprit toujours trop plein pour le moment. Après avoir grimpé un long escalier moyennement éclairé. Ce qui le fit trébucher une fois car il n'avait pas encore pris l'habitude de se diriger qu'avec un seul oeil. Ils arrivèrent sur un étage au luxe parfaitement démesuré. Enfin pour le simple soldat qu'il était.

Le sol paraissait être dallé de carreaux de marbres clair, les murs étaient envahi de peintures épiques, représentent des batailles datant de plusieurs siècles, et dont le cadre était fait d'or. De larges fenêtres illuminés cette étage fait toute en rondeur, et paraissait déboucher sur un long balcon, qui de ce qu'il voyait semblait circulaire lui aussi.  Des plantes vertes étaient disposé un peu partout, et certaine paraissaient pousser dans tout les sens. Elles étaient éclatantes de beautés et de couleurs vives. Cet endroit semblait si calme, pas un bruit ne se faisait entendre, aucun sons, aucun murmure fait pas des soldats méfiant envers lui. Il y avait une tranquillité, qui certainement plairait à Zoro, qui n'était pas du genre à vouloir constamment être entouré de monde.

- Ici, ce sont les appartements du prince Sanji, expliqua Hildegarde en désignant de la main, une porte haute, aux décorations artistiques dorée à l'or fin. La votre est juste ici. Je tiens à vous prévenir que même si vous êtes le futur Persdhaa du Prince vous n'avez pas le droit d'y aller sans avoir une bonne raison.

- De toute façon je n'ai aucune envie de mettre les pieds là dedans, marmonna le vert en haussant les épaules.

La servante à l'apparence de sourie, sembla s'amuser un peu par les propos de l'humain qui était à présent " son maitre". Sans doute avait-elle l'impression étrange que ce dernier boudait un peu comme un grands bébé, un peu lunatique.  Aussi ne releva t-elle pas les propos de l'humain, et lui désigna plutôt une haute porte moins ouvragé que celle du prince, mais toute aussi belle, au vu  de la noblesse de son bois.

- Suivez moi, Maitre  Zoro.

Dans une grimace à l'entente de ce titre qui le mettait un peu mal à l'aise, le sabreur suivi la jeune hybride à son service.  Quand les deux battants de la porte furent ouvert Zoro crut sur le moment que sa mâchoire allait tomber au sols. Lui qui n'était qu'un petit orphelin, et qui n'avait jamais, au grand jamais gouté un moindre luxe. Voyait devant son oeil grand ouvert , une chambre immense, à la décoration raffiné et somptueuse.

La pièce était légèrement circulaire, et quatre grandes fenêtres encadrées de lourds rideaux de velours bleue foncé,  laissaient passer la lumière de l'extérieur.  Des lampes aux formes étranges pendaient au plafond, ou ornaient les meubles aux belles courbe. Les poignets semblaient être faits en or pure.  Il y avait sur un mur situé à la droite de la porte d'entrée, des étagères ou s'étalaient quelques rares livres. A moitié vide , elles semblaient avoir été installé à la hâte.

- Je n'ai pas encore eu le temps de remplir, les étagères de votre bibliothèque personnel, expliqua Hildegarde comme si elle avait suivi le files des pensées de Zoro. Je voulais attendre de connaitre un peu plus vos gouts en matière de lecture, pour pouvoir y mettre des œuvres littéraires qui seraient à votre convenance. 

- C'est..c'est gentil, bafouilla un peu l'humain encore secoué par ce déluge de luxe, auquel il avait le droit. Lui le petit forgerons dont tout le monde se fout en général.

Encore incrédule, il passa la main dans ses cheveux vert , puis fit quelques pas à l'intérieur de sa chambre, avant de tourner un peu sur lui même. Le lit n'était pas seulement grands, il était parfaitement immense ! Trois ou quatre types sa tailles auraient pu dormir à l'aise dedans sans êtres gêné par les autres. Et même si il n'avait pas l'habitude de recevoir autant de bien fait, voir cet immense plumards visiblement confortable, et dotait de draps soyeux et de couvertures moelleuses le fit sourire, comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Rien qu'en l'observant Zoro avait une envie brusque d'y faire une sieste juste pour confirmer , la bonne impression qu'il en avait rien qu'en l'observant.

- Ici, le coupa Hildegarde dans sa contemplation obsédante de sa futur couche, vous avez un pièce dédié à votre garde robe. Pour le moment vous n'avez pas ..grand chose à vous mettre sur le dos, et les vêtements d'humain avec lequel vous êtes arrivée ont était jeté. Si vous le voulez bien Maitre Zoro, nous verront dans la semaine ce qui vous plairez le mieux. Je tiens à ce que vous portez des choses qui vous plaise et sont à votre gout.

- Oh là là, s'exclama Zoro encore plus gêné. Tu te compliques la vie ne prend pas les choses avec autant de sérieux...Ce...ce ne sont que des vêtements.

- Vous êtes destiné à protéger le prince, vous ne pouvez pas rester dans des vêtements indigne de votre rang à présent, expliqua t-elle tout sourire. Votre laissé aller potentiel, pourrait rejaillir sur le Prince lui même et lui porter préjudice. Je me sentirais honteuse si une telle choses arrivait.

- Hum....fit Zoro. Bon et bien, je suivrais tes conseilles alors, accepta t-il avant de voir Hildegarde sourire de soulagement. Mais t'attends pas à ce que je sois un férue de mode , ou de truc comme ça ..ce n'est pas mon truc du tout.

- Je saurais vous conseiller, assura t-elle, avant de se diriger en direction d'une autre porte qui menait à une salle de bain.

Celle-ci était carrelé de couleurs claire, et une baignoire aux proportions toujours aussi dingue, trônait au beau milieu de la pièce. Une fenêtre assez haute, et qui préservait ainsi son intimité, était encadré de rideau léger et vaporeux. Un lavabo au dessus duquel , était accroché un miroir lui renvoya l'espace d'un instant son reflet, qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Sans rien dire Zoro s'approcha de cette image de lui même qui lui était renvoyée avec une cruelle vérité. La cicatrice de son oeil crevé était beaucoup plus fine ,que la dernière fois qu'il l'avait vu.  L'expression de ses traits démontrait à eux seul qu'il en avait vu de toute les couleurs durant sa vie, et  avait chassé le peu d'insouciance qu'il avait avant d'entrer dans l'armée du roi, et de voir toutes ces horreurs.  Avec prudence, car il ne voulait pas déchirer le vêtement qu'il portait, il tira sur le cols de sa tunique et vie la balafre qui à présent habillait son torse. Sans rien dire, sans rien prononcer ..il secoua la tête lentement de droite à gauche..

- Pas étonnant que les tiens, aient si peur de moi, marmonna Zoro en se tournant en direction de Hildegarde. Je fais peur..

- Il faut juste leurs laisser le temps de s'habituer à vous , Maitre. Je suis sur que dans quelques temps, ils ne feront plus attention à votre présence et que très vite, vous serez considérer comme l'un des notre.

- Tu n'as pas peur de moi ?

- Absolument pas. Je crois en la foi que le prince à en vous. Vous me semblait être une personne digne de confiance.

D'un geste inconscient de la main, la sourie ouvrit un placard ou était parfaitement aligné tout un tas de serviettes de toilettes aux couleurs diverses. Dans un rangement juste au dessus, se trouvait des flacons avec des liquides coloré. Un sourire apparut sur le visage de l'humain, il se rappelait que la fois ou le fichu renard était à moitié entrée dans son sac magique , pour en ressortir se genre de flacon qui contenait un savons liquide et agréablement odorant.

****

Il était tard lorsque Sanji regagna sa chambre. Chemin faisant il avait réactivé Aaaah afin sans doute d'entendre quelqu'un lui parler sans lui faire de reproche. Oh bien sûr, Papy avait été plus souple quand à sa bêtises, et avait même affirmé qu'il avait senti chez son humain, une grande valeur guerrière.

- Peut-être que tu n'avais pas totalement tord de croire à ton instinct. Avait reconnu le vieux bélier en lui tapotant le crâne d'un main comme si il était gamin. Alors que de l'autre il caressait sa très longue barbe.

Ces quelques mots à vrai dire l'avait soulagé de sa culpabilité. Mais Law comme toujours, l'avait ramener sur terre et avait martelé d'une voix ferme, que ce ne pouvait déboucher que sur un désastre. Que les humains étaient viles, et qu'il ne pouvait en aucun cas les aider dans leurs causes. Dans un certain sens, Sanji comprenait parfaitement la haine que son Koohé avait des humains.  Car c'était eux qui avaient massacrée sa famille alors sous formes animal, afin de récupérer leurs peaux et d'en faire des vêtements ou il ne savait quoi d'autre. Mais son obstination à ne pas vouloir admettre que Zoro était différent des autres, commençait à lui peser sur les nerfs.

- L'avenir te prouvera que tu as tord ! Lui avait-il rétorqué avec ardeur en frappant encore une fois son index sur son buste. J'ai confiance en mon humain. Tu le juges avec ta haine, pas avec ta logique habituel. Et même si tu n'as aucune affection pour lui, mais plutôt de la méfiance.  Je comptes sur toi pour m'aider à l'intégrer d'avantage à notre monde. Compris ?

- Comme si je pouvais te refuser quoi que ce soit ! Idiot, avait ronchonné Law. Je suis bien obligé d'écouter tes ordres...je t'aiderais tu t'en doute bien.

- Ce n'est pas le prince qui te le demande, mais moi ton ami ! Avait répliqué d'un ton un peu déçu Sanji en baissant la tête ainsi que ses longues oreilles rousses .

- Hum... avait grondé Law, en détournant ses yeux gris qui étaient alors posés sur le visage du prince. Fait pas cette tête là, je me sens coupable après et je n'aime pas ça. Je t'aiderais quoi que tu me demandes.

- Je suis heureux de l'entendre, s'était il un peu trop pressé d'accepter avec bonheur.

- Mais jamais je n'aurai confiance en l'humain.

- Bon sang, t'es chiant !!

- Non c'est toi qui est chiant, à jamais écouter !

- Tu crois êtres agréable à toujours faire la tête ? T'es pas drôle Law, et tes vieux avant l'heure !!

- Qui est vieux ? S'indigna le loup comme si l'insulte elle même venait de le gifler.Toi t'es qu'un bébé qui ne grandira jamais !! JA-MAIS !

S'en était suivi à la suite de cela une dispute terrible entre eux deux, mais surtout idiote,  ou papy avait été contraint de sévir. Étant beaucoup plus grand que ses deux jeunes hybrides un peu trop vif dans leurs disputes, il les avaient maintenu chacun en l'air, par le cols de leurs vêtements en les soulevant du sols.

- On avait vraiment l'air de deux chiots, riait à présent le Prince en repensant à la scène.

D'un geste las, il avait poussé la porte de sa chambre qui était scandaleusement grande. Dans un grincement un peu désagréable cette dernière se referma derrière lui, tandis que Aaaah à présent réveillé s'activait autour de lui.

- Je suis content d'apprendre que l'humain est sorti d'affaire. Il était tellement mal la dernière fois que je l'ai vue. J'ai cru qu'il allait mourir.

- Law est un merveilleux médecin, malgré son caractère de crétin grognons. Il n'y avait que lui sur terre qui était capable de le sortir de là.

- Il me fait si peur, commenta Aaaah en vibrant, ce qui était là sa manière de frissonner.

N'allant pas se coucher tout de suite, malgré la fatigue qu'il ressentait , le blondinet alla en direction de la porte fenêtre de sa chambre. Après l'avoir actionné, il entra sur le balcon et porta son regard bleue sur la voute céleste remplie d'étoile scintillante.

- Le ciel est beau Maitre.

- Oui, je suis bien d'accord avec toi, reconnu Sanji en sentant son petit messager magique se poser sur son épaule. Ma vie s'achèvera quand mon destin sera accomplie.... c'est qu'on dit... Et alors je n'aurai plus l'occasion de contempler un tel spectacle. C'est triste n'est-ce pas  ? La vie est belle Aaaah, retient ça , et si pour la préservé je dois disparaitre, je le ferais. Car mon peuple mérite bien que je meurs pour lui...pas vrai ?

- C'est si affreux ce que vous dites mon prince. Murmura Aaaah, Si vous disparaissez, je veux le faire avec vous. Car vous serez à jamais mon seul et unique Maitre.

A quelques mètres de lui, sur ce balcon qui faisait le tour de l'étage aux formes arrondit, se trouvait Zoro. Assis sur un fauteuil confortablement moelleux, il savourait avec délice un verre d'alcool local son Hildegarde lui avait servie. Lui aussi était resté là à contempler ce magnifique ciel étoilé. A l'abri derrière des plantes décoratives, il avait écouté le rusé renard, parler à cette petite pipelette de Aaaah.  Une forme de révolte s'était aussitôt éveillé en lui, quand il l'avait entendu, le renard dire qu'il mourrait pour les autres  et que de toute manière s'était comme ça et que c'était bien ainsi. Lui si joyeux, et si souriant n'aspirait pas plus  à la vie, que ça ?

" Depuis petit  on lui dit qu'il doit mourir pour le bien des autres."  Songea  Zoro, c'est ce que Marco lui avait dis dans les grandes lignes. " Il est seul..."

- Non, taquina le renard  en direction de Aaaah, quand je serais mort tu devras survivre. Et tu auras un boulot à faire, pour moi.

- Un boulot ? Répéta la petite sphère en verre avec curiosité...

- Tu devras enquiquiner Law pour le restant de ses jours...ria t-il d'un ton dégagé, en s'accoudant sur la rambarde du balcon. 

Zoro continuait d'observer la scène, bien à l'abri caché derrière les plantes vertes qui lui servait de paravent. Aaaah s'agitait dans les airs à cette mission qu'il ne voulait pas du tout accomplir. Et le renard riait, riait et riait encore. Il parlait de sa mort futur comme d'un fait inéluctable, et impossible à fuir. Il parlait comme si aucun autre destin ne lui était possible...comme si il avait fini par croire qu'il avait l'obligation de mourir. Et que c'était bien ainsi...

Ce simple fait révolta Zoro du plus profonds de son être. D'un geste brusque il s'était relevé de son siège puis avait posé son verre sur une table basse situé non loin de lui. Avec la même rudesse il poussa la plante qui délimitait à elle seul son coté du balcon de celui du prince, et alla en direction de ce dernier. Surpris par se remu ménage, Sanji avait fait un bon avant de fixer son regard bleue sur celui que tout le monde voyait comme étant son humain. Aaaah tout heureux de voir ce dernier s'agitait en volant dans tout les sens dans les airs, et affirmant qu'il avait bonne mine.

-Tu vivras ! Gronda en guise de préambule le soldat. Il se tenait bien droit sur ses jambes, et ses bras étaient croisés sur son large torse. Tu vivras et ceux qu'importe ce que dis les prédictions sur ta destinée.

- On ne change pas le destin, souffla le blondinet en frissonnant légèrement sous le souffle de la brise fraiche de la nuit.

- Ça c'est qu'on t'a dis. Mais même si je ne te pardonne pas de m'avoir ainsi piégé. J'ai décidé d'assumer,  ma destinée. Je serais ton ...truc là...ton protecteur ultime...et crois moi si je dis que  je protégerais ta vie, c'est que je le ferais.  Tu auras un avenir autre qu'une mort au bout du chemin. Tu m'as sauvé la vie, je sauverais la tienne.

- Mais ...bredouilla le renards les yeux écarquillés..

- Tu vivras, tant que je serais près de toi !

*****

Et voilà pour le chapitre 12. Ou Marco est sa simplicité arrive à faire comprendre bien des choses à Zoro. Ou Ace fait une apparition bondissante ( comme le chat qu'il est). Et ou Sanji réalise qu'il ne s'est vraiment pas trompé en choisissant son humain en guise de protecteur.

J'espère que ce chapitre vous à plu.







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