Elle griffonne sans contrôle, ses mots sur le papier,
Les pensées coulent, sans savoir comment les exprimer.
Son esprit est vide, incapable de les traduire,
En partant, il a pris cette part de mon être, sans rien dire.

La férocité en moi s'est évanouie, disparue,
Les moyens de combat, ne sont plus à ma vue.
Je ne vois plus l'intérêt de me battre pour rien,
Je n'ai pas confiance en moi, pour garder le bien.

Ils m'échappent tous, comme si je ne valais rien,
Déchiré, réduit à une option, sans lendemain.
Mes sacrifices, mon intérêt, tout en vain,
Jamais choisi d'aimer, toujours laissé en chagrin.

Suis-je déroutant, à tes yeux, je me demande,
Poussé par toi, je me sens frustré, triste, en bande.
Impliqué dans des choses qui ne me ressemblent pas,
Je suis devenu tout, sauf ce que je suis en réalité, hélas.

Pour te plaire, j'ai simulé, tout sur moi-même,
Fermant les yeux, chaque fois que tu me blesses, même.
Espérant que tu deviendrais, mon prince, mon cher bourreau,
Mais je réalise maintenant, que ce n'était qu'un rêve trop beau.

Dans l'écho de mes erreurs, j'ai cru que je devais changer pour être aimée davantage. Mais maintenant, je m'élève telle une étoile, et je redécouvre ma propre valeur, ma propre lumière. Je ne confonds plus l'essence et le goût, je me délecte de ma véritable essence, avec amour, avec douceur. Je suis la poésie de mon être, la symphonie de mon âme, et je m'aime, je m'enflamme.