Une visite opportune
Hello les Choupinettes,
Voilà on y est. Dernier chapitre avant l'épilogue la semaine prochaine.
Jespère qu'il va vous plaire et conlure l'histoire de nos amoureux d'Atlanta. C'est toujours triste pour moi de devoir dire au revoir à mes protagonistes... mais c'est la vie. D'autres vont suivre et encore d'autres... enfin je me le souhaite 😂.
Je veux vous remercier encore une fois pour votre fidélité, votre bienveillance envers moi et mes histoires, vous êtes des lectrices merveileuses que chaque auteurs rêvent d'avoir.
MERCI BEAUCOUP
Je vous laisse à votre lecture.
Kiss ❤️😘
Chris
Harlow
— Bon je dois raccrocher Kendra.
Cela doit faire une bonne heure que je suis en communication avec ma meilleure amie. Kendra n'est pas à Atlanta en ce moment. Elle est partie en vacances pour deux semaines dans une île des Caraïbes et j'avais besoin de lui raconter comment s'était passée la rencontre chez Isaac hier soir. Elle l'aurait exigé de toute façon, j'ai simplement pris les devant.
— Ok. Moi aussi... j'ai Matt...
— C'est Mike, j'entends hurler sûrement du lit de la chambre d'hôtel qu'occupe mon amie. Kendra étant sur l'immense terrasse qui domine l'océan, la baie grande ouverte ce qui permet à Mike de se faire entendre..
Je ris de bon cœur, me faisant oublier quelques secondes la tension qui ne me quitte pas depuis hier soir, de la méprise de ma meilleure amie.
— Ne change surtout pas K.
— Aucun risque. Et puis je suis douée pour leur faire oublier comment ils s'appellent.
Je prends une mine écoeurée qu'elle peut voir puisque nous sommes en face time.
— Pas besoin de détails.
— Dommage c'est un bon coup... Matt.
— Mike ! putain Kendra.
Je pouffe.
— Au moins lui se souvient de ton prénom.
— C'est parce que je l'ai fait broder sur le shorty que je portais cette nuit.
Je lève les yeux au plafond.
— Ne pense pas que mon cerveau dopé à la dopamine ait occulté que tu ne m'as rien raconté sur la façon dont Isaac s'occupe de...
Je fais le geste de lui mettre une main sur sa bouche mais me ravise au dernier moment. Kendra est morte de rire.
— J'ai un indice finalement, rit-elle de plus belle, joues rouges et tes yeux qui pétillent dès que le prénom de Isaac est prononcé.
Finalement je suis devenue comme toutes ces filles dont je me moquais au lycée.
Un coup discret donné contre le battant de la porte de mon bureau oriente mon regard vers mon assistante qui l'entrouvre.
— Une minute Pénélope.
Celle-ci hoche la tête en refermant la porte derrière elle.
— Elle attend toujours son Ulysse ?
Impossible de retenir mon rire.
— Tu es incorrigible. Et pour répondre à ta question j'en sais rien.
— Elle peut toujours tricoter, elle n'aura jamais celui pour qui elle le fait.
Kendra parle d'Isaac. La première fois qu'il est venu me chercher, j'ai cru qu'elle allait tomber dans les pommes. J'ai dû claquer des doigts pour qu'elle revienne à l'instant présent. Isaac forcément était plié en deux, encore plus quand je lui ai avoué son prénom. Et depuis c'est un sujet de moquerie entre ma meilleure amie et mon mec. Aucune retenue quand ils sont ensemble ces deux-là.
— Je pense qu'elle a compris oui.
— Tu veux dire avant, ou après, qu'il t'ai sauté précisément sur le bureau où repose ton ordinateur qui nous sert à communiquer ?
Je souris à l'évocation de cette fois-là, où Isaac a viré tout ce qui trouvé dessus et m'a fait l'amour sans se soucier que l'on nous entende. Il me semble que la porte n'était même pas fermée à clef, n'importe qui aurait pu nous surprendre et j'avoue sans honte que cela à augmenté mon désir. D'ailleurs il l'a remarqué et n'a pas manqué de me promettre de remettre ça.
— Après je pense.
Kendra sourit.
— Allez, je te laisse rejoindre ton... quoi d'ailleurs ?
— Plan cul vacancier.
Tyler a l'air d'être passé aux oubliettes.
Son pote James aussi.
Se rappelle à moi, cette petite voix pénible.
Je n'argumente pas ce fait. Il n'avait aucune chance face à Isaac de toute manière.
— Bye ma chérie, profites-en bien.
— Je t'embrasse ma pétasse.
— Moi aussi.
Je coupe la communication et prévient mon assistante que j'ai terminé.
— Quelqu'un à l'accueil demande à vous voir.
— Qui est-ce ? je la questionne. Je n'ai pas de rendez-vous cette après-midi.
Par acquis de conscience, j'ouvre la fenêtre de mon agenda sur mon Mac.
— Elle refuse de révéler son identité et insiste pour vous rencontrer.
Intriguée, je lui demande de me suivre et nous sortons de mon bureau afin d'aller voir qui est cette personne qui s'obstine à vouloir rester dans l'anonymat. L'idée que ce soit Kim qui se ramène m'effleure, mais elle est vite occultée, quand je me souviens que les vigiles ont ordre de lui bloquer le passage.
— Merci Pénélope, je m'en occupe, fais-je une fois dans le couloir qui mène à l'entrée du bâtiment.
En passant devant le bureau de ma tante je jette un oeil par la porte entrouverte, mais celui-ci est vide. Je me souviens qu'elle devait déjeuner avec Henry et Isaac. Je continue mon chemin, et quand j'arrive au niveau du palier qui domine le hall, je ne mets pas longtemps à repérer celle qui s'amuse à faire tourner en bourrique les filles de l'accueil.
Faith.
Droite, sûre d'elle, montrant son impatience en tapotant le comptoir de ses ongles manucurés.
Se sentant sûrement observée, elle lève la tête et nos regards se croisent.
Colère pour moi.
Haine pour elle.
Elle se penche afin de dire quelque chose à April qui lève à son tour ses yeux vers moi. D'un hochement de tête, je lui donne l'autorisation de faire monter Faith.
Je fais le chemin inverse en précisant au passage à Pénélope d'accompagner ma visiteuse impromptue jusqu'à la salle de réunion. Je passe par mon bureau afin de récupérer mon téléphone portable puis je me dirige vers le lieu indiqué à mon assistante.
— Je ne pensais pas que tu me recevrais.
— Bonjour Faith, la salué-je en me retournant, laissant la vue de la rue pour me concentrer sur elle.
— Ouais, salut.
— C'est ton problème depuis toujours, tu te fis trop aux apparences, Faith. Je te l'ai souvent répété.
Des bribes de la conversation que nous avions eue à ce sujet il y a des années me reviennent en mémoire. Faith n'a toujours vu que la façade des gens. Elle n'a jamais cherché à approfondir. Ceci-dit, avec le recul je pense qu'elle s'en fout. Connaître véritablement les personnes qu'elle côtoie ne l'intéresse pas. Faith a sa propre table des dix commandements. Le premier étant le montant du compte en banque, le second la place qu'aucune sa proie dans la société grâce au premier et les huit autres suivent une loi propre à sa logique.
Je me cale contre la table en verre, les bras croisés sans lâcher des yeux mon ancienne amie.
Je patiente, attendant qu'elle me donne la raison de sa visite. J'en ai une vague idée.
Faith tire un fauteuil pour s'asseoir, je hausse un sourcil.
— Quoi ? tu ne me proposes pas de le faire.
— Je n'ai pas toute la journée Faith, alors si tu pouvais m'expliquer ce qui t'emmène jusqu'ici.
Finalement j'ai craqué la première.
— C'est vrai que la princesse Jenkins a...
— Bon écoute moi attentivement, fais-je en lui coupant la parole, tout en me décollant du bord de la table sur laquelle j'étais appuyée pour me poster face à elle. Je ne connais pas le motif de ta visite improvisée et honnêtement je m'en tape Faith. J 'ai du travail qui m'attend et ...
— Moi par contre j'ai tout mon temps, me nargue-t-elle en auscultant sa manucure. Puisque à cause de toi je n'en ai plus, crache-t-elle hargneuse.
Nous y voilà.
Henry l'a virée en même temps que Kim.
— Pas à cause de moi Faith. Tu es l'unique responsable. Pour une fois assume tes actes au lieu de toujours retourner la faute sur les autres. Je ne suis pour rien dans ton éviction de chez Foster Financial.
Elle crispe ses poings sur ses genoux en me lançant un regard glaçant.
Je recule par précaution. Mouvement qui ne lui échappe pas.
— Tu as peur de moi ? princesse ?
— Arrête de m'appeler comme ça. Il n'y en a qu'un qui en a le droit... tu sais, celui qui n'a jamais voulu de toi justement.
Ce n'est pas très intelligent de ma part de la provoquer, mais elle doit sentir que nous sommes à égalité. Plus jamais je ne lui laisserais croire qu'elle a le dessus sur moi.
— Et pour répondre à ta question, non, je n'ai pas peur de toi. Tu ne m'as jamais impressionnée Faith, même quand nous étions adolescentes. C'était plutôt marrant de te voir te débattre afin d'attirer l'attention d'un mec qui n'a jamais voulu de toi, et pitoyable par la suite quand tu as incarné la poupée malléable de Kim Foster.
Je ne mens pas en affirmant cela, elle m'a plus souvent fait pitié que trembler.
— Et puis, je reprends, tu n'es pas stupide, tu as beacoup de defauts certes, mais pas celui-là. Tu ne feras rien qui puisse t'apporter plus d'emmerdes que ce que tu as déjà. Tu ne voudrais en plus d'avoir perdu ton taf, que l'on te retire la garde de ton fils, prononcer son prénom pour évoquer mon demi-frère m'est encore impossible, où que mon père te plaque pour avoir osé frapper sa fille chérie ? si ?
Je bluffe surtout en ce qui concerne mon père. Je ne l'ai pas recontacté depuis notre entrevue et lui non plus, donc je ne sais pas où ils en sont exactement de leur relation. J'ai encore en mémoire les mots qu'il a prononcés au téléphone hier avant de nous rendre chez Isaac et qui ont achevé ma mère.
Mais vu sa tête je pense que j'ai visé juste.
Elle devient blême.
— Aurais-je touché une corde sensible ? plus de mec pour t'entretenir, plus de carte black et un petit garçon à qui tu vas devoir expliquer que ça mère est une salope d'arriviste et manipulatrice et qu'il n'est qu'une assurance vie dans la vie de sa mère ?
Faith se lève d'un bon, les poids serrés et la rage au bord de ses lèvres en cul de poule, comme aime à le préciser Kendra à chaque fois qu'elle la croise.
— Tu n'es qu'une...
— Je suis ?
— Une garce. Tu ne t'ais jamais préoccupée des autres, tu as toujours était auto centrée sur ta petite personne, il n'y avait que ta popularité et ton pathetique amour refoulé pour Isaac qui comptaient.
Peut-être qu'elle a raison , ou pas, en tout cas je n'ai pas à recevoir de leçons d'une fille qui ne donnait son cul qu'à des fins rémunératrices.
— Mais je m'abaisse à ton niveau Faith. Et tout ce que tu viens de citer tu peux te l'attribuer... sauf le fait de se préoccuper des autres... enfin autrement qu'avec ta bouche ou tes doigts.
Elle fulmine mais se retient de me gifler, je le décerne à ses yeux injectés de fureur et à ses lèvres retroussées.
Je crois que toute la rancœur que j'emmagasine à son encontre depuis des décennies et plus récemment ressort d'un seul coup.
— Tu te plains de ne plus avoir de boulot, mais tu n'as qu'à aller mendier auprès de mon père en ouvrant tes cuisses. Après tout tu le retiens avec ça je suppose. C'est ta spécialité ? non ?
J'ai envie de vomir en prononçant ses mots, mais la vérité est qu'elle l'a piégé en se servant de ses atouts.
Cette foi-ci elle fonce sur moi, mais je suis plus rapide en me décalant sur le côté, merci Hades et tes cours d'auto défense, et surtout un Isaac que je n'avais pas entendu arriver la retient par le coude.
— Avise toi de la toucher... et je te promets que les menaces d'Harlow ne seront rien en comparaison de mes actes.
Depuis quand est-il là à nous écouter ?
Je ressens toujours sa présence d'habitude.
Je lui lance un sourire alors qu'il me regarde par-dessus l'épaule de Faith, me demandant silencieusement si tout va bien.
— Oui, je réponds à sa question muette.
Il hoche la tête puis relâche l'autre sangsue.
— Toujours au bon moment pour sauver ta princesse, éructe une Faith au bord de l'hystérie.
— Toujours Faith. Je te l'ai répété à maintes reprises. Tu n'as jamais voulu y croire, ça était ta faiblesse à ma génitrice et à toi. Peu importe les menaces, les interdictions, le chantage, je serai toujours sur ton chemin dès qu'il est question de protéger Harlow... Alors un conseil, dégage de nos vies avant que je ne t'y oblige vraiment. Ou crois moi, cela ne sera pas plaisant et je n'aurais aucun scrupule à faire de ta vie un enfer, jusqu'à ce qu'il ne te reste que tes yeux pour pleurer.
— Je pense que nous nous sommes tout dit, j'ajoute.
Isaac se tient à mes côtés et sentir la chaleur de son corps et son regard qui ne me quitte pas ravive en moi un feu qui se manifeste dès que je suis en sa présence. Il m'a fait l'amour ce matin avant que nous nous quittions pour rejoindre nos boulots respectifs, mais j'ai encore envie de sentir ses doigts sur moi, sa bouche joueuse sur mon corps, et son sexe en moi.
— Pour l'instant oui, reprend Faith. Mais garde en mémoire que je ferai toujours partie de ton entourage contrairement à ce que désire ton mec.
Elle fait référence à son fils et au fait que ce soit mon demi-frère. Que je l'accepte ou pas, que je lui fasse une place dans ma vie ou pas, c'est l'enfant de mon père.
— Gavin a le même sang que toi. Et contrairement à ce que tu crois, j'ai du respect pour John.
— Tu veux dire pour son portefeuille, je ricane, on connaît le degré de ton respect.
Elle ignore ma pique et continue :
— Et je ne permettrait pas qu'il me l'enlève, ou même qu'il insiste pour te le présenter. En aucun cas je ne veux qu'il fasse ta connaissance. John est courant.
Ses mots me blessent plus qu'ils ne le devraient. Je ne connais pas ce petit bonhomme à part physiquement, mais je trouve tellement égoïste qu'elle ne lui laisse pas le libre arbitre de choisir s' il souhaite rencontrer sa demie sœur ou pas. Et mon père qui rentre dans son jeu.
— Si je suis tombée enceinte si jeune, c'est uniquement parce que je voulais assurer mon avenir, rien d'autre.
Isaac se tend en entendant tout ce flot de paroles mesquines.
— Te servir d'un gosse pour élever et assurer ton niveau de vie sur l'échelle sociale est écoeurant. J'ai de la peine pour ce pauvre gosse et j'espère de tout mon coeur que John arrivera à l'éduquer et à lui inculquer des valeurs que tu sembles ne pas connaître.
Elle part dans un éclat de rire qui me donne des frissons. Isaac entoure ma taille de son bras.
— Les seules valeurs que j'accepte d'avoir, dit-elle une fois calmée, c'est toutes celles qui me permettent d'aller encore plus haut. Et peu importe les moyens employés et qui je dois blesser pour y arriver. Bon ce n'est pas que je m'ennuie avec vous, mais je dois retrouver du travail...
— Les trottoirs de Metropolitan Parkway devraient te convenir, conclut Isaac en la poussant vers la sortie.
Je n'entends pas ce que Faith rétorque car je tourne les talons afin de m'asseoir sur une des deux canapés. J'ai besoin de souffler, de me concentrer et évacuer ses paroles qui m'ont touché malgré tout.
— La dernière fois que nous nous sommes croisés dans cette pièce princesse, j'avais passé la nuit sur ton canapé...
Isaac s'approche, félin, sauvage, son regard planté dans le mien, les mains dans les poches de son pantalon de costume, sa chemise roulés sur ses avant bras, laissent entrevoir ses veines gonflées, ses tatouages. Le noir de l'encre ressort sur sa peau bronzée accentue par le blanc de sa chemise.
Il est beau.
Sexy.
A moi.
— C'est vrai, j'acquiesce d'une voix enrouée.
Plus qu'un pas et il trouve face à moi. Je suis obligée de lever la tête pour fondre mes iris dans les siens. Je sais que de là où il est, il a une vue plongeante sur mon décolleté. D'ailleurs il ne prive pas son regard d'osciller entre mes seins et mes lèvres... que va-t-il choisir ?
Il me tend une main que j'accepte, une fois debout, avec mes talons je joue à armes égales.
— Dorénavant c'est dans ton lit que je les passe...
— C'est vrai aussi, le provoqué-je en tirant sur ses cheveux derrière sa nuque.
Isaac grogne, il a toujours aimé que mes doigts maltraitent sa tignasse.
— Tu vas bien princesse ?
Son revirement me perd l'espace d'une seconde.
— Oui. Je crois.
— Tu sais que je serai toujours à tes côtés Harlow, son ton sérieux et ses doigts qui entourent mon visage donnent de la véracité à ses mots. Quelles que soient les décisions que tu prendras.
Il ne prononce pas le nom de mon demi-frère, c'est inutile, je comprends à qui il fait allusion.
— Je sais Isaac. Mais je vais bien, je t'assure. J'ai surtout besoin d'oublier ma rencontre avec Faith.
— Tu veux relâcher les tensions...
Son timbre érafle ma peau.
Ses mains se posent de part et d'autre de ma taille.
— Tu veux ma bouche...
Ses lèvres butinent ma clavicule, mon cou, ma mâchoire.
— Tu veux mes doigts...
Ses mains remontent le long de mes bras nus, passe derrière mon dos, puis d'une main, il fait glisser la fermeture éclair de ma robe Dior jusqu'en bas des reins. Il crochète les bretelles afin de les faire glisser et l'étoffe s'évapore à mes pieds dans un souffle.
Toujours sans détourner ses yeux, il avance dans sa douce torture.
Je suis maintenant en sous-vêtement en dentelle et talon devant lui.
Isaac se mord la lèvre inférieure.
— Et enfin Persephone tu veux ma queue en toi...
Comme la question est purement rhétorique, je n'ouvre pas la bouche.
— Tu es magnifique.
D'un mouvement, il me soulève, mes bras s'enroulent autour de sa nuque alors que mes jambes comme de lianes entourent sa taille. Issac me pousse contre le mur le plus proche, ses lèvres fondent sur les mienne, nos langues ne tardent pas pour se rejoindre et danser ensemble, mon bassin bascule contre son entrejambe, Isaac râle, une de ses mains se faufile entre nous, alors que l'autre est appuyée contre le mur, ses doigts déplacent mon shorty sur le côté, je gémis quand ils frôlent mon petit bouton de chair, caressent, envahissent mon intimité.
— Putain H tu es trempée.
Avant que je ne puisse réagir, Isaac sort ses doigts et dans un mouvement impatient et brusque les remplace par son sexe et s'enfonce en moi d'une seule poussée. Prise dans la frénésie de son jeu de séduction et ses caresses, je n'ai pas remarqué qu'il avait ouvert son pantalon et descendu à peine son caleçon.
Je jette un regard vers la porte de la salle de réunion qui encore n'est pas fermée à clés. Issac surprend mon regard et sourit. Il a compris.
— Vite et fort, Perséphone ?
— Vite et fort, Hades.
Ses va et vient augmentent, mon bassin va à la rencontre du sien, nos regards ne se quittent pas, nos doigts sont entrelacés au-dessus de ma tête, nos lèvres se touchent, se mordent, se butinent.
C'est sauvage.
Sensuel.
Erotique.
— Je t'aime Harlow.
Sa voix rauque, son sexe qui entre et sort, ses pupillent brillantes, ses cheveux en bataillent.
Je plonge.
Je me noie.
Je suis amoureuse.
— Je t'aime Isaac.
Ces mots murmurés dans un souffle ont raison de notre jouissance.
Un dernier aller-retour et c'est l'explosion. Pour lui, pour moi, ensemble.
Un baiser. Tendre.
Une caresse. Légère.
— Tu es mon tout Harlow.
Mes yeux s'humidifient devant un Isaac si vulnérable.
— Tu es mon absolu Isaac.
Les siens brillent en attendant ma vérité.
Il nous aura fallu des années avant que l'on puisse vivre notre amour au grand jour, sans risquer des représailles. Et puis l'évidence m'a frappée. C'était lui. Depuis le début. Pour toujours. Mon amour est tellement fort que quelquefois fois s'en est douloureux.
Le proverbe dit : "Au bout de la patience, il y a le ciel"
Au bout de la mienne, j'ai retrouvé Isaac.
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