On sort le pop corn !


hello, hello,

Avant dernier chapitre avant l'épilogue. 

L'histoire d'Harlow et Issac va bientôt prendre fin... mais ce sera pour en retouver une autre, entièrement retravaillée. Aaron et Léane vont vous enfaire voir aussi 🤔.

En attendant, je vous souhaite un bon dimanche te une bonne lecture. Si vous avez des pop corn c'est le moment de les sortir 😂

Kiss

Chris


                                                   Isaac

— Harlow est au courant de tout...

Voilà, je vient de balancer la grenade, il n'y a plus qu'à attendre qu'elle explose.

3...2...1

— Tu n'as plus aucun moyen de pression, maman.

Ses yeux se rétrécissent comme pour vérifier la véracité de mes propos. Mon air impassible et mon regard franc dans le sien doivent lui suffire comme preuve car elle s'apprête à ouvrir la bouche, mais mon père, les mains dans les poches de son costard à cinq mille balles, se rapproche d'Amanda. Kim le suit des yeux en serrant ses poings.

— Bonjour Amanda.

Son ton est calme, posé.

— Salut Henry.

D'un pas hésitant, il s'avance un peu plus, et avec l'accord muet de ma future belle mère, il la prend dans ses bras.

Harlow et moi nous jetons un coup d'œil complice.

— Recule immédiatement, crache Kim.

Mon père et Amanda ont un sourire de connivence, que ma mère ne peut pas voir de sa position, mais comme il ne bouge pas d'un pouce, j'en déduis qu'elle comprend que c'est un, non. Il lui aurait fait un doigt d'honneur que cela n'aurait pas été plus explicite.

— Je pense qu'il est temps que tu le lui annonces, Henry, non ?

Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire ?

— Tu as raison Amanda. Ma lâcheté n'a que trop durée.

Mes yeux pivotent d'eux même en direction de ma mère qui est aussi blanche que le tailleur qu'elle porte.

Harlow fronce les sourcils en attendant la suite.

— Tu permets Harlow que je te grille la politesse ?

— Je ne suis plus à cinq minutes prêt, acquiesce ma princesse malicieusement.

L'interphone nous fait sursauter.

— On dirait que le timing est parfait, renchérit mon père.

Il me lance un regard lourd de sens, et ça fait tilt dans mon cerveau.

Isobel.

Bien sûr qu'il allait l'inviter à cette joyeuse fête. Car tout part de cette confusion. Un effet papillon des sentiments et des rancœurs en quelque sorte.

— Je vais ouvrir, je préviens à l'intention de Henry.

Je rassure Harlow en lui chuchotant qui est la personne qui se pointe. Son regard oblique vers Kim puis revient vers moi.

— Je vais chercher des pop corn.

J'éclate de rire, ce qui a pour effet de réveiller les autres.

— Dans le placard du haut, crié-je en me faufilant jusqu'à la porte d'entrée.

J'ouvre à une Isobel toute pimpante. Comme à son habitude. Pourtant je peux lire dans ses yeux de l'appréhension.

— Tout va bien se passer, dis-je afin de la rassurer en la prenant dans mes bras pour la saluer.

— Comme si tu ne savais pas de quoi est capable ta mère Isaac.

— Je ne le sais que trop bien, mais elle n'est plus sur son piédestal, le socle vacille et la chute va être brutale, car crois moi, elle ne s'attend pas à la bombe qui va lui exploser en pleine tête.

— Peut-être... mais le mal est fait Isaac.

Je comprends à quoi elle fait référence. Aux menaces, qui ont pesé sur moi durant des années, m'empêchant de divulguer les sentiments que je ressentais pour Harlow. Aux manigances de Faith et ma mère, qui ont réussi à nous éloigner, quand enfin nous avons cédé à notre attraction. Mais surtout la trahison ultime envers Harlow, celle de son ancienne meilleure amie, qui a couché avec son père et qui en plus à réussi à lui donner un fils. Tout ça pour faire partie de cette élite qu'elle convoite tant depuis des années, et donner à Harlow le coup fatal en se liant à vie à sa famille.

Sans répondre, je la guide jusqu'au salon où les conversations ont repris.

Virulentes, les conversations.

Puis c'est le silence, comme si l'on avait appuyé sur pause.

Isobel se dirige vers sa nièce, l'embrasse en lui murmurant quelque chose de rassurant car ma princesse sourit, puis elle l'abandonne pour dire un bonjour à sa belle sœur et enfin, elle se plante devant mon père...

— C'est maintenant les pop corn Perséphone.

Sans un mot, elle me tend un paquet entamé, avec une moue tellement adorable que j'ai envie de la croquer.

Elle est vraiment allée cheercher un sachet. Cette fille me rend fou

Je la saisis par les hanches et lui donne un baiser de cinéma.

Je jubile devant la mine effarée de ma mère. Mais son masque se remet rapidement en place et la méchanceté retrace ses traits.

Henry et Isobel se séparent, enfin, puis pivotent vers ma mère.

— Maintenant tout le monde est au courant de tout, persifle Henry.

Il toise son épouse, future ex, d'ailleurs.

— Tu vois Kim, toutes tes manigances, ta jalousie maladive, n'ont jamais été tournées vers la bonne personne... et c'est tant mieux. Tu as toujours cru, parce que je n'ai rien fait pour te démontrer le contraire, il lance un regard d'excuse à Amanda en disant cela, elle lui renvoie un sourire rassurant, que j'étais amoureux d'Amanda, alors que c'est Isobel qui a toujours détenu mon coeur et mon esprit. Le soir de cette fameuse fête, je ne me suis pas laissé convaincre de coucher avec toi, parce que John avait enlevé Amanda mais bien à cause de ma dispute d'avec Isobel. je pensais l'avoir perdu à tout jamais... alors perdu pour perdu...

Henry fait un pause, durant laquelle Isobel passe une main dans son dos dans un geste sécurisant et réconfortant.

— J'ai été faible pendant des années, je n'ai pas été digne du fils formidable qu'est Isaac, ses yeux s'humidifient, Harlow se colle à moi, j'aurais dû le retirer de tes griffes et arrêter toute cette folie qui vit en toi... mais quelque part, savoir que ta haine était dirigée vers la mauvaise personne me rassurait, au moins Isobel ne risquait rien. Je suis terriblement désolé, Harlow.

En confirmant ceci, il nous fixe Harlow et moi.

Si moi, je commence à lui pardonner après sa confession à coeur ouvert dans mon bureau il a quelque temps, je ne peux rien exiger de ma Persephone.

Harlow me lâche, s'avance vers mon père, elle ne le prend pas dans ses bras, c'est trop tôt, mais les mots qu'elle prononce dans un murmure doivent être rassurants car il hoche la tête en souriant.

— Bon c'est mignon tout ça, s'interpose Kim. Henry tu as fait ton come back, mais tu m'as encore sous estimée... tu crois vraiment que j'étais aveugle à ce point ? je vais t'avouer une chose moi aussi. Je savais que tu t'étais disputé avec elle, n'oublie pas qu'à l'époque j'étais la reine du lycée... tout me revenait aux oreilles.

Elle crache ce mot en fusillant Isobel.

— Et comme cette nuit-là, je n'ai pas pu avoir John, puisqu'il a choisi cette cruche d'Aman...

Sa phrase meurt car celle-ci lui décroche une gifle monumentale.

— La cruche t'emmerde Kim.

Ma mère frotte sa joue endolorie où une trace rouge apparaît avec un air stupéfait.

Henry retient la mère d'Harlow par la taille en la faisant reculer.

— Elle n'en vaut pas la peine, Amanda.

Ma mère part dans un rire hystérique. Je ne l'ai jamais vue dans cet état. Elle ressemble à ces êtres diaboliques, fous à lier qui sont dans un autre monde que le nôtre.

— Donc, comme je vous disais, comme John s'était entiché de toi, la solution m'est apparue. En couchant avec Henry, j'ai blessé John quand même, puisque j'allais anéantir la chère petite soeur de sa dulcinée. Pauvre petite Isobel qui allait recevoir la pire leçon de sa vie... la cruauté à l'état pur. La trahison de son petit ami. Qu'est-ce que j'ai jubilé quand après m'avoir baisée, tu es tombé sur Isobel dans l'entrée qui te cherchait, prête à retomber dans tes bras et te pardonner... ses yeux embués de larmes, le degout sur ses lèvres si douces, de constater que son mec s'était taper la reine du lycée... 

Kim est complètement frappée.

Du coin de l'oeil, je distingue la tante d'Harlow bouger, mais Henry la dissuade de faire une connerie, elle se contente de prendre la parole non sans lancer un regard noir à mon père.

Isobel est une femme indépendante qui ne se laisse pas facilement dompter, ni dicter quoi que ce soit, je rapporte les paroles de ma princesse quand elle m'a révélé le plan de sa tante pour la faire revenir ici sans lui mentionner mon nom. Mais apparemment mon père a ce pouvoir.

— Finalement Kim, tu as bousillé plus de vingt ans de nos vies, tu as réussi, oui, ton machiavélisme n'a pas de limite puisque tu as impliqué une gamine...

— Isobel ? Faith savait très bien ce qu'elle faisait, intervient Harlow.

Aucun argument, ou excuse n'arriveront à faire diverger l'opinion que ma princesse a de son ancienne amie.

— Peut-être ma chérie, sûrement, mais si cette garce, et je pèse mes mots, ne l'avait pas encouragée en lui promettant je ne sais quoi en échange, il n'y aurait pas eu de seconde fois... et pas de ...

Gavin, finit Kim avec un sourire machiavélique. Le demi frère de ta chère niece.

Harlow se tend, je la rassure en resserant ma prise sur sa taille.

— Permets moi d'en douter, j'ajoute à l'attention d'Isobel. Faith n'a toujours eu qu'une idée en tête. Je suis certain qu'elle avait fomenté son plan depuis des mois. Je suis sûr qu'elle a dû menacer Kim. Après tout elle les avait surpris... et puis on est à la limite de la prostitution. Hein maman ?

Elle ne me répond rien, mais son attitude parle pour elle.

— Elle aurait dû dénoncer John aux autorités, refuser tous les cadeaux et autres présents de ma génitrice ... donc elle est coupable aussi. Mais elle n'allait pas scier les pieds du trône sur lequel Kim l'avait assise. Cette fille n'a aucune morale Isobel. Excuse moi Amanda de retourner toute cette merde, mais...

— Je ne t'en veux pas Isaac, je ne saute pas de joie, mais il faut en passer par là pour qu'une fois pour toute ce passé soit enterré. C'est nécessaire et j'en profite pour te remercier d'avoir organisé cette entrevue. Quant à John, Isaac, il a fait son choix. J'aurais sûrement accepté l'incartade, mais mettre enceinte une fille, même par accident, et minueure de surcroit, ça je ne peux pas.

Je sens qu'elle se retient de ne pas craquer devant ma mère.

Harlow s'approche et la prend dans ses bras. Sa mère paraît surprise par ce geste, mais elle cède et l'entoure à son tour.

— Bon si vous avez terminé votre petit procès minable, j'ai rendez-vous au spa.

Nous sommes tous sur le cul quand elle récupère son sac.

— Un instant Kim, l'interpelle mon père.

— Quoi encore !

Henry se dirige vers le bar, se saisit de son attaché case, puis en sort une grande enveloppe blanche. Il revient sur ses pas et la tend à Kim.

— De la lecture pour ta soirée.

Ma mère hausse un sourcil en l'attrapant.

Elle la glisse dans son cabas, sans un mot.

— Tu n'es pas curieuse de savoir ce qu'elle contient ?

D'un geste agacé Kim la décachette, commence à la lire et quand elle relève les yeux vers mon père ils lancent des éclairs.

— Comment oses-tu ? hurle-t-elle.

J'ose parce que j'ai tous les droits Kim et tout est à mon nom, de la maison, du chalet d'Aspen à la villa des Maldives en passant par ta voiture, ton abonnement au country club et même au spa, tiens. Isaac et moi sommes majoritaires de Foster Financial. Ah et ton bureau à été débarrassé de toutes tes affaires ainsi que celui de ta petite protégée. Inutile de revenir le service de sécurité a ordre de ne plus vous autoriser à rentrer. Tous tes accés sont revoqués.

Mon père nous décoche un regard en précisant cela.

— Je te hais, je vous hais tous, éructe-t-elle completement folle.

— La réciproque est vraie Kim. Tu as voulu jouer aux échecs avec nos vies... tu as perdu. Maintenant tu n'as plus rien. Ni famille, ni travail, ni amis, car tu connais aussi bien que moi le monde dans lequel on nage, Kim. On a des relations, tant que le montant du compte en banque est aussi gros que le PIB d'un pays en voie de développement. Ce ne sera plus ton cas. Bonne chance pour la suite. Et ne t'avise pas de te venger... Mon armée d'avocats est sur ton dos, ils préparent une ordonnance restrictive à ton encontre. J'ai monté tout un dossier sur toi durant toutes nos années communes.

Je n'ose pas bouger, j'assimile petit à petit ce que vient d'annoncer mon père. Je sens le bras d'Harlow entourer ma taille. Kim n'est plus à craindre. On va pouvoir vivre pleinement notre amour. je réalise enfin, un poids libère ma poitrine.

J'ai toujours cru, depuis le jour où Kim m'a expliqué pourquoi je ne devais pas fréquenter Harlow, soufflant sur les braises de sa vengeance à travers moi, que mon père était un lâche, un sans couille, préférant s'épuiser dans le travail où dans ses maîtresses. Alors qu'en fait, il ne se mêlait pas des affaires de sa femme afin de monter tout un dossier contre elle à des fins personnelles, mais aussi pour me liberer de son emprise. et me protéger.

La méthode est discutable. Mais je n'ai pas subi de violence physique non plus.

— Tout va bien mon amour ?

Le timbre doux et le regard inquiet de ma princesse me ramène dans le salon.

Je tourne mon visage vers elle en souriant.

— Maintenant oui, dis-je en l'embrassant sur le front.

Henry pousse sa future ex épouse vers la sortie, alors que les insultes reprennent de plus belle.

— Bon spa, ajoute Amanda et Isobel en parfaite harmonie.

Elles éclatent de rire. On ne tarde pas à faire de même.

Quand le calme est revenu, aucun de nous ne sait comment réagir.

Pour ma part, je suis vanné et je n'attends qu'une seule chose, c'est que tout le monde dégage de chez moi pour me retrouver en tête à tête avec ma princesse.

— Je ne sais pas vous, mais j'ai besoin d'un alcool fort, déclare justement la fille, que je suis impatient de prendre dans mes bras et de déshabiller.

— On va vous laisser.

Très bonne initiative.

— Non, non, vous...

— Si, si, fais-je.

Mon regard est sans équivoque. Harlow rougit et j'adore ça.

Quand Isobel, Amanda et mon père ont déserté l'appartement, après avoir accepté de se revoir lors d'un repas, j'entraîne ma princesse avec moi directement dans la chambre afin de mettre à exécution le programme de fin de soirée.

Tout a été dit. Rien n'a encore été pardonné. Il faudra du temps. Mais l'espoir fait vivre.

Le plus douloureux va être de décider qu'elle place Harlow veut faire à Gavin dans sa vie. Quoi qu'elle décide je la soutiendrai. Je serais là. je ne l'influensserai pas, non plus. C'est elle seule qui est maitre de son choix... elle en a été trop longteps privé. Je ne la jugerai pas peu importe sa décision. 

Tout ce qui compte à partir de maintenant est la construction de notre avenir. Tout le reste peut aller se faire foutre. 

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