Hello tout le monde!

Vous savez, l'écriture est un voyage, et avec chaque mot posé, chaque scène imaginée, je me rappelle pourquoi j'aime partager ces histoires avec vous. Le chapitre 31 est une étape particulière dans cette aventure. Vous y retrouverez Elena, poussée par le courage, la peur et un brin de rébellion, dans une situation qui pourrait tout changer.

Ce chapitre marque un moment où les secrets commencent doucement à se révéler, où chaque décision porte un poids et où le suspense s'installe un peu plus profondément. C'est aussi un rappel que même dans l'obscurité, il y a toujours une lueur-qu'elle soit d'espoir ou de mystère, c'est à vous de le découvrir.

Merci de continuer ce voyage avec moi, de me soutenir et de donner vie à cette histoire à travers vos yeux. Vos retours, vos mots et votre présence sont le moteur de mon écriture.

Je vous laisse plonger dans ces pages avec toute ma gratitude et un soupçon de frissons à venir. À très vite!...🩵"

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ROUMANIE, Ville de Montenara.

**PDV Elena.**

13h30.

_C'est quoi ça ?

_Bah, je ne sais pas.

_Tu ne l'as pas ouvert ?

-Pourquoi le ferais-je ? C'est pas mes affaires après tout, je hausse les épaules,indifférente.

Il semble surpris par ma réponse puisqu'il me regarde pendant un long moment avant de se re concentrer sur la feuille que je venais de lui passer. En attendant qu'il finisse, je m'installe confortablement sur mon siège et attache ma ceinture.

_Y'a que des lettres dessus, murmure Ayden plus pour lui même que pour moi.

_Des lettres ?

_Ouais. Cinq lettres.

-Oh, fit le seul mot que je dit avant de prendre mon téléphone pour répondre aux messages de Aron et de Dylan qui demandent de mes nouvelles.

_J'appelle Yanis.

Je ne lui réponds pas et continue de pianoter mon clavier.

_Allo?

_....

_Ouais! Mais c'est un bout de papier avec Cinq lettres écrites de façon désordonnée dessus.

_...

_Je ne sais pas,putain!

_...

_T'es où actuellement ?

_...

_Bon, maintenant sors de la maison et rejoins moi à notre planque habituelle.

_...

_D'accord! je serai aussi là-bas dans 15mn.

Je n'écoutais sa conversation que d'une oreille, complètement désintéressée par cette histoire.

_Je te dépose vers la ruelle car je dois rejoindre Yanis.

Encore une fois, je lui réponds pas per continue à discuter avec Nyna cette fois ci, ne voulant pas lui parler.

_Je rêve ou tu m'ignores ?

-Pourquoi? Devrai-je le faire ?

Il fronce les sourcils avant de me regarder du coin de l'œil vu qu'il conduisait.

_Par contre si tu veux vraiment rentrer à la maison en bonne santé, tu dois fermer ta grande bouche.

_Peu importe.

_C'est quoi ton putain de problème !?

_Mon problème ? C'est de pouvoir respirer le même air que toi.

Il freine la voiture d'un coup sec faisant cogner ma tête contre le tableau de bord et vint prendre ma mâchoire dans sa main tout en serrant.

_ Je te déconseilles fortement de me pousser à bout! Ça peut très mal se finir.

Je lui lance un regard méprisant vu que je ne pouvais pas parler, non sans grimacer de douleur. Il sert encore plus me faisant fermer les yeux de douleur avant de me relâcher brutalement.

Je porte ma main à ma mâchoire en la massant voulant soulager la douleur même si c'est peine perdu.

Il reprend la route à une vitesse affolante.

Abruti va.

On arrive bien vite dans la ruelle et il se gare. Je prend mon sac que j'avais mis sur le siège arrière avant d'ouvrir la porte pour sortir.

_Une fois arrivée, tu m'appelles.

_Pourquoi?

_Parce que je l'ai demandé!

_Si j'en ai pas envie?

_Tu fermes ta gueule et tu le fais qu'à même.

_Bref, je le ferais pas.

Il me dévisage avec la mâchoire crispée, les sourcils froncés et ses mains serraient tellement fort le volant que ses phalanges blanchissaient.

_Écoute moi bien car je ne vais plus me répéter, dès que tu passes le seuil de la porte, tu prends ton putain de téléphone et tu m'envoies soit un message soit tu m'appelles pour me dire si tu es bien arrivée! Tu as bien compris?

_J'ai capté le truc enfaite. Tu t'inquiètes pour moi?

_Ne prend pas tes rêves pour la réalité, c'est parce que le quartier est dangereux ! Sinon je m'en fou.

_Ouais, si tu le dis. En attendant, j'ai pas besoin de te faire une quelconque confirmation pour que tu saches si je vais bien, ou pas-je sors ainsi définitivement de la voiture en fermant la portière tout en ajoutant -et si tu veux réellement t'assurer que j'arrive saine et sauve , tu m'aurais amené toi même à la maison.

Je lui tourne de ce fait le dos avant de commencer à marcher pour rentrer à la maison. Bien vite, je vois sa voiture se garer devant moi et son regard noir qui me transperce.

Je crois que j'aurais dû la fermer.

_Tu sais quoi? Monte que je t'y amène. J'ai changé d'avis, dit il ironiquement avec un sourire mauvais.

_Non, merci je préfère march-

_Monte!-cria t'il me faisant légèrement sursauter.

Je soupire longuement avant de me diriger vers la voiture et de monter dedans. A peine j'ai eu le temps de fermer la portière qu'il démarre à toute vitesse me faisant écarquiller les yeux, tant je m'y attendais pas.

_J'ai toujours su que ton rêve dans la vie c'est de me tuer.

_La ferme toi!

Il prend son téléphone et commence à manipuler ne regardant même pas la route.

_Mais, qu'est ce que tu fous ?? Tu es entrain de conduire putain. Concentre toi sur la route!

Il ne prend même pas la peine de me répondre,continuant à faire je ne sais quoi sur son portable avant d'apporter celui ci à son oreille.

_Ouais, Yanis ? Bref, on se retrouve à la maison c'est plus la peine. On ira le soir.

Et il raccroche ne laissant même pas à Yanis le temps de répondre.

Mais quel mal élevé celui là.

On arrive enfin à la maison et je m'empresse de sortir de cette voiture de merde, me dirigeant vers l'intérieur.

J'étais sur le point d'ouvrir la porte pour rentrer quand quelqu'un m'interpelle.

_Oui?

_Bonjour, mademoiselle.

_Bonjour. En quoi puis-je vous aider ?

_Eh, vous vivez ici?

_Oui, oui.

_Parfait! Vous connaissez une certaine-il regarde son carnet-Elena?

_C'est moi-repondi-je surprise, car personne ne me connaît ici à plus forte raison m'envoyer quelque chose .

_Oh, mon Dieu,merci! J'ai un cadeau pour vous. -il me tend une boîte bleue que je prend toujours avec incompréhension-veuillez signer ici, s'il vous plaît.

Je prend le stylo et signe ou il m'a montré.

_C'est de la part de qui?

_Je ne sais pas, désolé.

_D'accord, merci.

_De rien. Passez une excellente journée.

Je hoche la tête en guise de réponse avant de me retourner vers Ayden qui est tout aussi surpris que moi.

_Je ne savais pas que tu connaissais quelqu'un ici-me dit il en regardant la boîte dans mes mains.

_Justement, je ne connais personne ici, Ayden.

_C'est bizarre.

_Très.

_Viens on va voir ce qu'il y'a dedans.

Il rentre devant et je le suis de près avec toujours la boîte à la main. Il ouvre la porte, rentre à l'intérieur et je rentre à mon tour, avant de fermer la porte.
Il n'y avait personne au salon et tant mieux sinon, je ne saurais comment expliquer de qui ca vient, puisque moi même je le sais pas.

On monte directement dans "notre" chambre pour pouvoir ouvrir cette boîte.

Arrivés, Ayden ferme la porte à clé me demandant de déposer la boîte sur le lit. Il part ensuite vers l'un des tiroirs avant de sortir des gants qu'il enfile et il revient vers moi.

_Tu es sûre que tu ne sais pas qui t'as envoyé ça?

_Mais oui.

Il se dirige ainsi vers la boîte, avec moi à côté de lui.

_Regarde, il y'a un papier là-dit il en pointant un bout de papier mis sur le côté.

Il le prend donc et le déplie doucement.

_Il y'a quelque chose écrit dessus.

Je m'approche encore plus de lui pour pouvoir lire.

"Et toute personne qui t'a fait du mal en paiera le prix, même si cela remonte à 14 ans, ma chérie."

On se regarde mutuellement avec Ayden avant de reporter notre attention sur la feuille.

14ans? J'avais 8 ans à l'époque.
Et personne ne m'a fait du mal ,à part l'homme qui me servait de père qui m'avait une fois frappé parce que j'avais renversé du thé sur sa chemise accidentellement.

_ Ça te dis quelque chose, peut être ?

-Non. A cette époque, j'avais 8 ans et disons que, une fois mon père avait levé la main sur moi, car j'avais accidentellement renversé du café sur sa chemise. Mais ça, ce n'est pas considéré comme "faire du mal", non ?

Une lueur indescriptible brilla dans ses yeux avant qu'il ne se reprenne et parle de nouveau.

_Ouvrons ça, on aura plus d'indice.

Je hoche la tête en étant d'accord avec lui et il soulève le haut de la boîte. Un cri d'horreur s'échappe de mes lèvres en voyant le contenu de la boîte alors que je reculais, complètement sous le choc.

***