Retrouvailles sous Tension.

Hello tout le monde!

Voici le nouveau chapitre de Au-delà de la Lune ! Je suis tellement excitée de pouvoir partager ce moment avec vous, et j'espère que ce chapitre vous captivera autant que les précédents. Il y a quelques surprises à découvrir, et j'ai hâte de savoir ce que vous en pensez !

Un grand merci pour votre soutien continu et vos précieux commentaires. Vous êtes vraiment formidables et ça me pousse à donner le meilleur dans chaque chapitre. Si vous avez des impressions ou des suggestions, n'hésitez pas à les partager, je prends toujours plaisir à vous lire !

Bonne lecture et à très vite pour la suite !...🩵"


_________________







ROUMANIE, Ville de Bucarest.













**PDV Elena.**








12h47.











— Tu ne montes pas avec moi ?

— Pourquoi faire ?

— Je ne sais pas, Ayden. Arrête de me poser des questions, je veux juste que tu viennes avec moi.

Il me dévisage un instant, plissant légèrement les yeux comme s'il cherchait à lire dans mes pensées, avant de lâcher un soupir exaspéré. Il éteint le moteur et sort le premier de la voiture.

Il va récupérer ma valise dans le coffre tandis que je descends à mon tour. Nous avançons en silence vers ma maison.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine.

Comment vont-ils réagir ?

Ma mère, surtout.

Est-ce qu'elle m'en voudra ?

Et Aron...?

Que pourrais-je leur dire pour justifier mon absence ?

Ma nervosité est presque palpable.

Ça va aller, souffle Ayden à mes côtés.

Je lève les yeux vers lui. Son regard est aussi impassible que d'habitude, mais sa voix contient une pointe de douceur inhabituelle. Je hoche la tête timidement, essayant de me convaincre qu'il a raison.

Nous gravissons les marches menant à la porte d'entrée. Je m'arrête devant, le souffle court, avant d'appuyer sur la sonnette.

Une seconde.

Deux secondes.

Trois secondes.

Quatre secondes.

Cinq secondes.

Rien.

Je sonne une deuxième fois, un peu plus longuement.

Une seconde.

Deux sec-

Aron ? Tu peux aller ouvrir la porte, s'il te plaît ? Je suis occupée dans la cuisine ! cria une voix féminine derrière la porte.

J'y vais ! répondit une voix masculine qui me coupa le souffle.

Mon cœur rate un battement.

Aron.

Sa voix.

Elle résonne dans ma tête comme un écho douloureux.

C'est lui...

Pourquoi est-il ici ?

Et comment n'ai-je pas remarqué sa voiture dans le parking ?

Putain.

Je n'ai même pas le temps d'approfondir ma réflexion que la porte s'ouvre.

Il est là.

Devant moi.

Son apparence me frappe en plein cœur.

Ses cheveux sont teints d'un brun qui lui va à merveille, mais il a maigri. Ses muscles, bien que toujours visibles, semblent moins sculptés qu'avant. Des cernes marquent ses yeux, sa peau paraît plus pâle... et pourtant, il reste incroyablement beau.

Pendant deux longues minutes, aucun de nous ne bouge. Nos regards se croisent, s'observent, comme si le temps s'était arrêté.

C'est qui ?

La voix de ma mère, résonnant derrière Aron, me sort brusquement de ma torpeur.

Les pas précipités de ma mère se font entendre. Elle apparaît bientôt dans l'encadrement de la porte, une serviette à la main, un sourire radieux sur le visage. Mais ce sourire s'efface aussitôt que ses yeux croisent les miens.

— E-Elena ?

Je hoche la tête, les larmes montant à mes yeux. Je m'efforce alors de sourire, malgré le chaos dans ma tête, pour lui montrer que c'est bien moi. Que je suis réelle. Que je suis là.

La femme de ma vie.

Elle recule instinctivement, un pas, puis deux, jusqu'à heurter la commode derrière elle. Le bruit d'un vase qui tombe et se brise me fait réagir.

Maman !, m'écriai-je en courant vers elle.

Je la prends doucement par les épaules.

— Maman, calme-toi. C'est bien moi. Je suis là.

— N-non... Comment est-ce p-possible ?

— Je t'expliquerai tout, je te le promets. Mais s'il te plaît, calme-toi d'abord.

Elle me fixe, encore tremblante, avant de m'attirer soudainement dans ses bras. Ses larmes coulent librement alors qu'elle me serre contre elle avec une force presque écrasante.

— Elena... ma petite Elena...

— Oui, maman. Je suis là.

Elle répète mon prénom, encore et encore, comme pour se convaincre que ce moment est réel. Moi, je savoure son étreinte, sa chaleur, son odeur.

Tout m'avait manqué chez elle.

Lorsqu'elle finit par se calmer, elle s'écarte légèrement pour essuyer ses larmes. Elle m'observe avec attention, son regard scrutant chaque détail de mon visage.

Tu n'as pas changé..., murmure-t-elle, émue. Non, attends... tu es encore plus belle qu'avant. Où étais-tu ?

Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'une main saisit soudainement mon poignet, et avant que je ne puisse réagir, des lèvres chaudes se posent sur les miennes.

Le choc me fige.

Je ne bouge pas, trop surprise pour réagir.

Lorsque le baiser prend fin, je sens des bras m'enlacer fermement, une main caressant mon dos avec une tendresse que je n'avais pas ressentie depuis des mois.

— Tu m'as tellement manqué, Princesse, murmure sa voix familière.

Aron.

Je me recule doucement, le cœur battant à tout rompre, et tente de lui offrir un sourire gêné.

Mes yeux cherchent instinctivement Ayden dans la pièce...pour vous sa réaction face à cette scène.

Il est là, adossé contre le mur, les bras croisés. Son visage est fermé, aucune émotion n'y transparaît.

Mais son regard noir me transperce, m'étouffe presque.

Aron, remarquant mon regard, se retourne pour voir Ayden.

C'est qui lui ?, demande-t-il avec méfiance.

_Oui, il a raison. C'est qui, ma chérie?

Ma mère s'approche, tout aussi curieuse.

Ayden avance calmement, un sourire en coin, et tend la main vers elle.

— Bonjour, madame. Je m'appelle Ayden. Enchanté.

Sa voix est douce, et son ton est empreint d'assurance.

— Oh, enchantée, jeune homme.

_De même, madame. Vous êtes ravissante.

_Merci beaucoup, Ayden-répondit ma mère en rougissant face au compliment.

Il sait faire des compliments lui?

_Et vous, vous êtes?-questionne-t-il en tendant la main vers Ayden.

_Aron, son fiancé.

Pardon?

_Ah? Elena, je ne savais pas que tu étais fiancé.

Moi non plus je le savais pas.

— C'est grâce à lui que je suis ici, maman, dis-je, mal à l'aise, pour changer de sujet aussi.

Ayden prend aussitôt les devants.

— J'ai trouvé votre fille inconsciente dans la forêt. J'étais parti chasser et...

Il commence à raconter son mensonge avec une aisance déconcertante, captivant l'attention de ma mère et d'Aron. Je reste figée, partagée entre admiration et surprise.






























^***^

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top