Pressions.

Hello tout le monde!

J'espère que vous allez bien et que votre journée s'est bien passée ! Comment vous sentez-vous ? J'espère aussi que tout roule pour vous et que vous êtes prêts pour ce nouveau chapitre.

Dans ce chapitre 25, Elena va se retrouver face à un choix difficile-comme toujours quoi-. On lui demande de l'aide, et elle ne pourra pas dire non-Oú du moins, va t'elle dire non?-... mais comment cette décision va-t-elle la mener ? Les choses se compliquent, comme toujours, et je vous laisse découvrir la suite !

Prenez soin de vous, reposez-vous bien et à très vite pour la suite de l'histoire !...🩵"




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ROUMANIE, Ville de Galati.















**PDV Elena.**













12h45.














Oui, répondit-il en souriant tout en venant me prendre dans ses bras. Je savais que t'allais être d'accord, putain. Je t'ai...

– Je refuse.

Je le repousse après ma phrase, me détachant de son étreinte. Il se recule immédiatement, son regard marqué par la surprise, comme celui des deux autres présents dans la pièce.

– Pardon ?

– Il en est hors de question que je fasse ça.

– Mais... j-je... balbutina Yanis, la seule personne à qui je parlais depuis notre arrivée.

– Si, tu le feras. Que tu le veuilles ou non. La voix d'Ayden, calme mais ferme, se fit entendre dans mon dos.

Je tourne mon regard vers lui, croisant ses yeux froids qui me scrutent depuis la fenêtre de son bureau. Il fume, imperturbable.

Non mais pour qui il se prend, celui-là ?

– Écoute, je parlais pas à toi. Je m'adressais à Yanis, vu que c'est lui qui a daigné parler et demander mon avis.

Ayden me lance un regard indifférent, hausse les sourcils, et soupire, agacé.

– Ouais, et ? Ils ont dû me supplier de les laisser te parler d'abord. Perso, j'allais juste te dire de préparer tes valises.

– Et bah, je refuse catégoriquement de partir avec vous dans un endroit plein d'êtres surnaturels et de rentrer dans une putain d'école pour faire semblant d'être une élève de terminale, juste parce que vous soupçonnez la directrice d'un truc, que vous refusez de me dire en plus.

– C'est un ordre. Tu exécutes et tu la fermes ! La colère dans sa voix m'atteint de plein fouet.

Je ris nerveusement avant de contourner Yanis pour me mettre face à Ayden.

– Tu sais quoi ? Ton ordre, tu peux le mettre là où je pense. Je ne veux pas y aller et je n'irai pas.

Il fronce les sourcils et se détache de la fenêtre avec une rapidité inquiétante. Ses yeux sont remplis de colère.

Tu crois parler à qui comme ça ? Dis-moi !? Ça y est, madame a retrouvé sa putain de vie d'avant et son copain de merde, elle se croit tout permis, ou je rêve là ?, Il lâche un rire mauvais. Je m'en fous de ton avis. Tu viendras, un point c'est tout. Prépare tes affaires, on part demain.

Je le scrute de haut en bas, puis un sourire moqueur s'étire sur mes lèvres.

Tu sais, si tu avais laissé Owen et Yanis me parler sans que tu n'ouvres la bouche, j'aurais peut-être accepté de les aider. Mais, comme tu veux montrer au monde entier que tu obtiens toujours ce que tu veux, viens me forcer à faire ce que je ne veux pas !

Ça fait maintenant deux semaines que je suis de retour à la maison. J'ai recommencé mon travail d'assistante et tout allait bien, enfin presque.

J'ai presque retrouvé ma vie d'avant. Presque... car avec Ayden et Aron dans ma vie, c'est pas facile.

Je n'arrive toujours pas à dire à Aron la vérité. Pourtant, je veux vraiment qu'il le sache, mais je ne veux pas lui faire du mal. Il ne mérite pas ça.

Comme je le disais, tout allait bien jusqu'à cet après-midi. En voulant faire un peu les courses, je croise la route de Yanis qui me dit que je dois le suivre, car ils veulent me parler d'un truc important avec Owen et Ayden.

Alors, je l'ai suivi, sans vraiment comprendre ce qu'ils me réservaient. Il m'a amenée dans le bureau d'Ayden, à la villa.

Et voilà, on s'est tapé deux heures de route, de Bucarest à Galati, juste pour pouvoir "me parler de quelque chose d'important".

Le truc est simple, en fait.

Ils veulent que je vienne avec eux dans leur "monde" et que j'intègre un lycée où je dois faire des recherches sur la directrice.

Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. Ils refusent de me le dire, car apparemment, c'est un truc assez personnel.

Mais comment faire des recherches sans savoir ce que l'on cherche ?

Ce n'est pas que je ne veux pas les aider, loin de là. C'est juste que je viens tout juste de retrouver ma famille et je n'ai même pas eu le temps de rattraper le temps perdu, que je dois déjà m'éclipser pour un mois entier.

Qui sait si je reviendrai ?

Peut-être qu'ils vont me tuer, vu que je ne suis pas l'une des leurs.

Ah ! C'est possible, hein.

Et qu'est-ce que je vais dire à ma mère ? Elle n'acceptera jamais que je parte loin d'elle, encore.

Je suis tellement perdue...

Elena, je sors de mes pensées quand Yanis me regarde, les yeux pleins de sincérité. S'il te plaît, je t'en supplie, aide-nous. Tu es la seule à qui on a confiance et qui peut accomplir cette mission. Si tu veux, je peux même me mettre à genoux.

– Mais, non Yanis, c'est pas ça...c'est juste que je...commençai-je, prise de court par ses mots.

– Pourquoi vous continuez à la supplier, putain ? Elle le fera de toute façon, donc gâchez pas votre énergie, on en aura besoin. Ayden parle sur un ton détaché, comme s'il n'y avait pas de doute.

Je lève les yeux au ciel, puis soupire d'exaspération.

– Par contre, si vous voulez vraiment que je vous aide, demandez à l'autre là de la fermer.

– C'est qui tu appelles "l'autre là" ?

– Qui se sent morveux, se mouche. Je souris, insolente.

– Tu commences sérieusement à me les casser.

– Et ? Tu vas faire quoi ? Mmh?, Je continue de sourire de façon provocante, ce qui l'énerve encore plus.

Il écrase sa cigarette dans sa main avant de la jeter par terre, et s'approche dangereusement de moi.

Je ne recule pas, même si je suis morte de peur, et je soutiens son regard meurtrier. Il agrippe fermement mon bras, me faisant grimacer de douleur.

– Tu te prends pour qui pour me parler comme ça ? Depuis quand tu es devenu si insolente ? Ton chien te laisse faire ce que tu veux de lui et voilà, tu te sens plus forte ? Ici, tu es chez moi, tu suis mes directives sans broncher, que ça te plaise ou pas ! Non mais j'hallucine là !

– Il me laisse faire ce que je veux, et alors ? Je vois pas le rapport ! Et pourquoi tu parles de lui ? Te sens-tu menacé ? Qu'il puisse te voler ta "partenaire" et que tu te retrouves seul ?

– Me sentir menacé ? Par qui ? Te perdre ? Je m'en fous tellement de toi. Tu crois quoi ? Tu n'es personne pour moi, sache-le !

Ses mots me frappent, mais je refuse de montrer ma douleur.

En fait, tu as juste la haine qu'Aron peut me toucher quand il veut, et toi pas, n'est-ce pas ?

– Ferme vraiment ta putain de gueule, sinon je vais le faire moi-même ! Il gronde, son regard devenant plus sombre.

Je souris, amusée par sa réaction.

– Quoi ? J'ai touché ton égo ?

Il me fusille du regard, mais je ne cède pas. Il allait répliquer quand Owen intervient, tirant Ayden en arrière avec un soupir.

C'est bon là ! Ayden, tais-toi maintenant.

Ayden grogne mais finit par se calmer. Il donne un coup de poing sur la table avec force, et celle-ci se brise sous l'impact.

Un jour, toi et ton putain de chien de garde, je vous tuerai de mes propres mains ! Il claque la porte en sortant.

Les deux autres le regardent avec indifférence, comme si ils étaient habitués à ses éclats de colère.

– S'il te plaît Elena, fais-le pour moi, pour Yanis, si on compte pour toi.

– Bien sûr que vous comptez pour moi !

– Alors, fais-le, s'il te plaît.

Je les regarde à tour de rôle, mon esprit en proie au doute.

Finalement, je soupire et souffle.

– Et, qu'est-ce que je vais dire à ma famille ?

– Ayden va s'en occuper, t'en fais pas.

Je les regarde, surprise.

– Ayden ? Je crois pas non.

– Une de ses caractères est la persuasion.

Là, je comprends. Il est capable de tout pour parvenir à ses fins.

C'est à quelle heure ?

Ils me regardent et sourient, avant de m'enlacer tous les deux en même temps.

Merci ! Merci beaucoup.

Ils commencent à me faire des bisous sur le crâne, le front, les joues, le nez, me faisant rire malgré la situation.

– Je le fais pour vous, pas pour lui.

– Pour nous, pas pour lui, répète Owen en souriant.

Je hoche la tête en souriant.

– Sinon, vous m'avez pas répondu hein... demain à quelle heure ?

– Ah, désolé, demain vers 20h-21h, comme ça, vu qu'on doit régler des choses avant de quitter, me confirme Yanis.

– D'accord, je vais aller faire mes bagages.

Je sors donc du bureau après une dernière salutation et me dirige vers la sortie.

Je vais vers le salon, mais je me rends compte que je n'ai pas de voiture pour rentrer et que je n'ai pas envie que l'un d'eux me dépose.

Je soupire, jetant un coup d'œil à la table basse.

Et là, je les vois.

Les clés de la voiture d'Ayden.

Je les reconnais instantanément.

Putain, il va me tuer. Me découper en morceaux.

Mais c'est juste un prêt, non ? En plus, je ne vais pas l'abîmer.

Oui, je lui rendrai demain soir. Promis.

Je m'empare des clés, me dirige vers le parking, et je tombe sur sa voiture rouge bordeaux... une Audi R8.

Je déverrouille la voiture et m'installe à l'intérieur. Je règle le GPS, sachant à peine où je vais, et démarre.

Je crois que je viens de signer mon arrêt de mort.

























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