Liens et Révélations.

Hello tout le monde !

J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouveau chapitre de Au-delà de la Lune. Je suis tellement heureuse de pouvoir partager la suite de cette aventure avec vous. Merci encore pour votre soutien constant et vos retours incroyables, ils illuminent mes journées !

Le chapitre 15 marque un moment clé dans l'histoire. Ayden, connu pour son caractère implacable, montre un côté de lui que vous n'avez peut-être pas encore vu... Mais pourquoi ce changement ? Et qu'est-ce que cela signifie pour Elena et leur relation déjà si complexe ? Préparez-vous à des moments inattendus qui risquent de vous surprendre.

Je vous laisse découvrir tout ça dans ce nouveau chapitre, et j'ai hâte de lire vos réactions. Comme toujours, prenez soin de vous et bonne lecture!...🩵"









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ROUMANIE, Ville de Galati.



















**PDV Elena.**












12h13.













_Et voilà ce qui s'est passé depuis ce jour jusqu'à aujourd'hui.

- Mhh... Donc, si j'ai bien compris, tu es né d'un père loup et d'une mère louve aussi. Ton père était l'Alpha de la meute et, quand tu es venu au monde, ils ont su que tu serais celui qui reprendrait le "trône" grâce à tes yeux rouges écarlates qui ont brillé. Tu n'as jamais été proche de Yanis, à cause du fait que tu étais en confinement, car tu n'arrivais pas à te contrôler. Mais en grandissant, vous avez été obligés de travailler ensemble, ce qui vous a permis de former un lien fraternel. Tu es aussi un chef de gang très reconnu et craint de tous, même de la police. Le jour où tu m'as sauvée, tu avais perdu le contrôle car c'était la pleine lune, et c'est à ce moment-là que tu as compris que ton pire ennemi, le loup qui m'a attaquée, s'en prenait à ton âme sœur, vu que tous tes sens étaient en éveil. Tu es devenu "comme ça" après avoir suivi des entraînements très "exclusifs" pour pouvoir contrôler ton loup. Tu possèdes plusieurs caractéristiques et, si par malheur tu ne parviens pas à maîtriser ton loup, tu pourrais détruire le monde en un claquement de doigts. Tu as déjà failli détruire le monde, mais tu as réussi à te calmer après un combat avec ton loup. Tu détestes ton oncle, car il manipule ton père pour lui faire faire tout ce qu'il veut grâce à sa propre caractéristique. Cependant, ta sœur ne connaît pas la vérité. Et pour couronner le tout, tu veux qu'on soit amis parce que tu en as assez de me détester et que tu ne peux pas te défaire de ce lien qui nous unit. C'est bien ça ?

Il me regarde agacé, soupire, et lève les yeux au ciel.

- D'abord, comment ça "comme ça"? Et ensuite, comment tes proches font-ils pour te supporter ?

Je décide d'ignorer gentiment sa première question pour ne pas me retrouver six pieds sous terre si je réponds.

- Comment ça ?

- Tu parles toujours autant ?

- Mais je faisais juste un résumé pour voir si j'avais bien compris !

- Tu as répété exactement ce que je venais de dire il y a à peine deux minutes. La seule différence, et elle est normale, c'est que tu as utilisé la deuxième personne au lieu de la première.

- Oh, excuse-moi d'avoir voulu comprendre en faisant ça, monsieur le grincheux.

- Ce n'est pas que je suis grincheux, mais tu m'as fait perdre un temps précieux à venir jacasser pour rien alors que tu avais déjà compris.

- Et aussi, grâce à notre lien, je peux entendre ce que tu penses, savoir où tu es et si tu es en danger ou non. Mais seulement si tu m'acceptes comme une partie de toi. Sinon, je ne peux rien faire de tout ça.

- C'est génial, ça !

- Je me demande pourquoi tu trouves ça génial mais bon, c'est ton problème. On fait la paix ?

- Tu me demandes de sortir avec toi?, dis-je en le taquinant.

- Je n'ai jamais dit ça. Ce serait trop une malédiction de sortir avec toi.

- Méchant.

- Je sais. Du coup, maintenant, on dort ensemble, mais chacun de son côté, microbe.

- Sommes-nous obligés de partager un même lit ?

- Si je veux prendre le contrôle de mon loup plus tôt que prévu, oui, je suis obligé.

- Ah.

Il y a un blanc gênant pendant quelques secondes, et je me décide enfin à lui poser la question qui me tracasse depuis un moment.

- Ayden ?

- Ouais ?

- Un jour, aurai-je la chance de rentrer chez moi ?

Il me regarde, et pendant une fraction de seconde, j'ai cru voir un autre sentiment qui ne correspond pas à ce qu'il montre habituellement. De la culpabilité ?

- Écoute, à propos de ça, je tiens à m'excuser, ok ? Ce n'est pas trop dans mes habitudes, mais c'est de ma faute si tu te retrouves coincée dans cette baraque. Mais d'une part, c'est pour te protéger. Certes, ça n'explique en rien la raison pour laquelle je t'interdis de sortir, même dans la cour de la maison. Le jour où tu te sens prête à rentrer chez toi, fais-moi signe, d'accord ? Et je t'amènerai moi-même.

Je le regarde attentivement, me perdant dans ses beaux yeux qui débordent de sincérité, même s'ils restent aussi froids que toujours.

Est-ce que je veux rentrer chez moi ?

Oui, bien sûr.

Mais quand ?

Maintenant ?

Je ne sais plus. Bizarrement, je n'ai plus autant envie qu'avant.

Je peux encore rester un jour ou deux, non ?

- Merci beaucoup, Ayden, de m'avoir sauvée. Je crois que je vais rester un peu.

- D'accord, mais sache que c'est ton choix.

Je hoche la tête avec un sourire reconnaissant et je le vois regarder sa montre avant de se lever.

- Bon, moi je dois y aller. Le travail m'appelle.

- À plus tard.

- Ouais, il s'apprête à quitter la chambre, puis se tourne vers moi et ajoute, J'ai failli oublier un détail important. Chaque fois qu'il y a la pleine lune, il y a une pièce que je te montrerai plus tard où tu devras m'attacher. Et tu es la seule qui soit autorisée à venir me nourrir, car je ne te ferai rien. Sauf quand tu vois que mes yeux sont devenus noirs ou que j'ai la tête baissée. Là, tu dois impérativement quitter la pièce et fermer la porte à clé, sans perdre de temps. Tu as compris ?

- C'est flippant, mais oui.

- Parfait. Tu veux aller faire les magasins, peut-être ?

Je crois halluciner. Est-ce bien Ayden qui me demande si je veux sortir ?

- J'imagine que oui.

- D'accord, alors tu iras avec Yanis ou Owen. Tu choisiras avec qui tu veux y aller.

- Pourquoi pas Owen ? J'ai tellement de questions à lui poser sur sa caractéristique, dis-je, surexcitée à l'idée de pouvoir sortir et de trouver des réponses à mes questions sur les vampires.

- Ah ! En fait, il ne peut pas sortir.

- Pourquoi ?, je le regarde, les sourcils froncés. Tu m'avais bien dit que j'avais le droit de choisir entre lui et Yanis, non ?

- Effectivement, mais j'ai besoin de lui pour un truc important.

D'accord.

- Du coup, je dois partir avec Yanis ?

- Je doute bien que oui.

- Aucun souci.

- Tiens, ma carte. Va acheter ce que tu veux.

Je regarde la carte avec des yeux pétillants avant de la prendre de ses mains.

- Je te préviens dès maintenant que je vais abuser.

- Je te préviens dès maintenant que ta fin est proche.

- Très drôle.

- Je sais. J'ai un bon sens de l'humour.

- Note bien l'ironie.

- Note bien que j'avais compris.

Je lui lance un regard mauvais, et il sort de la chambre en se moquant de moi.

Je me lève pour aller au salon rejoindre Yanis avant qu'Ayden ne revienne et change d'avis.

On ne sait jamais avec lui.

J'arrive au salon et les retrouve tous les deux, assis, chacun avec son téléphone en main.

- Salut.

Je m'avance vers eux et m'assois à côté d'Owen.

- Ça va, ma jolie ?

- Ça va et toi ?

- Tranquille. Ayden m'a dit de t'accompagner pour faire les magasins, c'est ça ?

- Exactement. Il m'a même prêté sa carte de crédit pour l'occasion.

- Sérieusement ?, demande Owen, complètement choqué.

- Tu vois comment je suis chanceuse, non ?

- Ça, tu l'as dit.

- Attends, je vais aller prendre un bain et me préparer pour qu'on puisse partir.

Je hoche la tête et me couche sur le canapé, posant ma tête sur les cuisses d'Owen, qui commence directement à me caresser les cheveux.

- J'ai tellement de questions à te poser.

- Désolé, ma belle, mais tes questions vont devoir attendre parce que je dois aller faire un truc avant qu'Ayden ne revienne.

- Oui, il m'avait dit ça. Mais, pourquoi tu le respectes ? Enfin, disons que, quand tu lui parles, il y a une once de respect dans le ton que tu emploies...

- Ah, ça ! Mon père était le bras droit du père d'Ayden, je suis moi-même le bras droit d'Ayden et je lui dois du respect. Cependant, on a grandi ensemble et j'étais son seul "ami", si on peut dire ça comme ça. Du coup, c'est la raison pour laquelle on a une relation un peu fusionnelle en dehors du travail. Mais devant les gens, je me sens obligé de le respecter, parce que, même si je suis son ami, je travaille quand même pour lui.

- Je vois. Mais pourquoi tu as choisi cette voie-là ? Je veux dire, le gang, pourquoi ?

Il ne répond pas et détourne le regard de moi, préférant regarder le mur.

Voyant que cette discussion le met mal à l'aise, je me tais et profite de ses caresses pour fermer les yeux et me détendre.

Il a fallu 25 minutes avant que Yanis ne fasse son apparition et me dise de me lever pour qu'on y aille. Je me lève à contrecoeur des cuisses d'Owen et lui fais un au revoir qu'il me rend avec un sourire.

On sort de la maison et la lumière du jour m'oblige à fermer les yeux, tellement cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu.

Je reste encore là, debout devant la porte, en regardant l'extérieur comme si c'était la première fois.

- Tu viens ?

Je détourne mon attention de la nature pour la poser sur Yanis, que je n'avais même pas remarqué être déjà rentré dans sa voiture et l'avoir démarrée.

- Oui, j'arrive.

J'emboîte les pas jusqu'à la voiture, que j'ouvre pour y entrer.

- Direction le centre commercial !

- Je sens déjà que je vais m'ennuyer pendant des heures.

- Mais non. Promis, je vais faire vite.

- C'est ce qu'elles disent toutes.

- Tu as bien dit "elles", pas moi.

- Côté shopping, vous êtes toutes pareilles.

- Je te prouverai le contraire.

- Je l'espère fortement.



































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