L'Encrage de l'Âme.

Hello tout le monde !

Comment allez-vous ? J'espère que vous êtes prêts pour la suite de Au-delà de la Lune. Un immense merci pour votre soutien, vous êtes vraiment incroyables !

Dans ce chapitre 18, apparemment, ils et  vont partager un moment un peu -hum hum-..., un peu plus calme, mais pas sans tension. C'est un moment inattendu, où leurs vies semblent suspendues à une simple interaction, mais qui pourrait bien tout changer. Des gestes, des paroles... Il y a quelque chose qui se prépare, et ce n'est pas sans conséquence.

Mais jusqu'où ce rapprochement pourrait-il les mener ? Découvrez-le dans ce nouveau chapitre ! Bonne lecture, et comme toujours, prenez soin de vous !...🩵"

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ROUMANIE, Ville de Galati.














PDV Elena.














22h03.










_Tu peux accélérer un peu ? On va pas y passer toute la nuit là-dessus, quand même.

Je lève les yeux pour apercevoir Rose, visiblement agacée et énervée. Elle me lance un regard furieux, comme si c'était moi qui ralentissais le rythme.

Je prends une profonde inspiration. Mes jambes tremblent, et mon cœur bat à tout rompre.

Je me parle à moi-même, comme une sorte de mantra. Comme à chaque fois que je suis dans une situation pareille.

Tu peux le faire.

Je fais quelques pas hésitants, mes pieds presque collés au sol, et je m'avance lentement vers Ayden. Il a posé son téléphone sur la table, ses yeux me scrutent. Ils sont froids, impassibles. Mais je vois l'ombre d'une lueur dans son regard, quelque chose de difficile à déchiffrer.

C'est juste de la curiosité, meuf. Faut pas faire tout un plat.

Je m'arrête devant lui, mes mains crispées, les doigts triturer nerveusement. Mon estomac se noue.

_Franchement, Alice, tu n'as rien trouvé d'intéressant comme action que celle d'embrasser le microbe ?, se plaint Ayden, sa voix sèche, presque dédaigneuse.

Je serre les dents. Je me fais violence pour ne pas répliquer. Je suis complètement perdue, un tourbillon d'émotions qui me submerge.

Comme si le microbe avait envie de t'embrasser. Sale idiot de merde.

_Figure-toi que le microbe aussi n'a pas très envie, et elle t'emmerde., répliquai-je, ne pouvant plus me retenir,

_Ah, mais si vous n'avez pas envie on-

_Oh, la ferme, Rose. Ayden, tu la fermes aussi. Et, Elena ? Vas-y, Alice intervient, m'incitant à agir.

Je prends une dernière inspiration, ferme les yeux, et je m'assieds doucement sur ses genoux. Mes mains se posent sur ses épaules. Il ne bouge pas, l'air d'un homme habitué à voir des choses inattendues.

Je ferme les yeux une nouvelle fois, le souffle court. Le baiser. Ce moment où mes lèvres frôlent les siennes, doux, incertain. Puis, mes bras entourent son cou. Un frisson traverse tout mon corps.

Son geste est rapide, sûr. Sa main se pose sur ma nuque, et il approfondit le baiser. Je suis perdue dans cette douceur, mais bientôt, tout change. Il me serre plus fort, sa main glissant sur ma taille, me rapprochant de lui.

Ses lèvres sont plus insistantes, plus... sauvages. J'ai du mal à suivre, à respirer, mais je ne peux pas m'arrêter.

Quand il force l'entrée dans ma bouche, je perds tout contrôle. Le monde autour de nous semble s'effacer. L'air devient plus lourd. Je veux le repousser, mais il me maintient. Je tente de bouger, de reprendre le contrôle, mais il est plus fort, plus déterminé.

Je gémis de détresse, la douleur et la passion mêlées, et dans un éclair de lucidité, je sens ses crocs à peine effleurants. La panique m'envahit, mais une autre part de moi, plus sombre, plus intime, me dit de rester.

_Ayden ? Ayden, ça va ?, la voix de Yanis me parvient, comme un ancrage dans la réalité.

Je secoue la tête pour répondre à sa place, toujours dans ses bras. Ses lèvres sont sur mon cou, mais il semble... différent. Moins contrôlé.

_Ayden, reprends-toi !, Yanis crie, et je le vois, impuissant, essayer d'obtenir une réaction de son frère. Répète après moi : Les étoiles, la lune, le naturel.

Ayden ne répond pas. Il semble loin. Perdu dans un autre monde.

_Ça marche pas, putain. Owen, trouve une solution ! Il va finir par la vider de son sang !, Yanis est désespéré. Je sens la douleur m'envahir, mes forces m'abandonnent petit à petit.

Je ferme les yeux un instant. Puis, un contact sur ma main, une chaleur apaisante. Je sens la douleur se dissiper, comme un souffle léger sur ma peau. Ayden, malgré tout, fait quelque chose. Il ne me laisse pas souffrir davantage.

_Ok, Ok ! Ayden, tu m'entends ?

Il hoche cette fois la tête, et sa main se pose doucement sur la mienne. La douleur disparaît, comme par magie. J'ouvre les yeux, étonnée, mais reconnaissante.

Je suis toujours là.

Les paroles de Yanis se mélangent dans ma tête, un écho lointain.

_Les étoiles, la lune, le naturel...

Ses yeux sont à présent moins rouges, plus calmes. Il desserre son emprise sur ma taille, et je sens la tension disparaître lentement.

_Les étoiles, la lune, le naturel...

Ses crocs disparaissent. Son souffle redevient normal. Tout redevient calme. Enfin. Je me sens presque vide, mais en même temps, apaisée.

_Tu dois lui prendre sa souffrance, vite !, Yanis crie.

Et là, dans un geste doux, Ayden me prend la main et je ne ressens plus aucune douleur. C'est comme si tout s'était effacé.

C'est la même action que celle d'il y'a quelques secondes...mais, beaucoup plus intense.

Je fronce les sourcils, un peu perdue. Je suis confuse, encore sous l'emprise de ce moment étrange. Mais je suis vivante.

_Tu nous as fait peur, bordel. On aurait cru que tu allais la tuer, Alice souffle, un peu plus calme.

Je souris faiblement, mais le moment de réconfort est rapidement interrompu par les regards insistants des autres.

_Mais non. Il ne ferait jamais de mal à son âme sœur, Yanis sourit malicieusement, son âme sœur..., souffle t'il à lui même, perdu dans ses pensées, mais bien sûr, que je suis con! Elena est son ancrage, Owen.

Je m'immobilise.

Son ancrage ?

Mais une partie de moi, plus profonde, me dit que ce n'est pas aussi simple.

Ça veut dire quoi ?

_Pardon ? Que quoi ?, Rose, de l'autre côté de la pièce, réagit avec étonnement et énervement

_Tais-toi un peu, Rose, Alice réplique sèchement.

Je secoue la tête, perturbée. Tout ceci me semble à la fois trop compliqué et trop étrange pour le comprendre maintenant.

Le jeu reprend, mais mes pensées sont ailleurs. Mon esprit est encore pris dans l'étreinte d'Ayden. Je détourne le regard, essayant de me concentrer sur autre chose. Mais l'image de ses yeux, de sa main sur moi, ne me quitte pas.

Accidentellement, mon regard croise celui d'Ayden, qui se contente de me scruter intensément.

_Je m'en vais. Bonne nuit, déclare ce dernier, ne quittant pas mes yeux.

Il se lève ensuite, me lançant un regard lourd de sens cette fois-ci.

Il veut que je le suive.

Une fois qu'il n'est pas dans mon champ de vision, je me lève à mon tour, les joues rouges.

_J-je crois...je vais aller me coucher. Bonne nuit.

_Bonne nuit Elena.

Un sourire crispé, le coeur battant la chamade et les mains moites, je me retrouve dans le couloir.

Comme si je savais exactement où il est parti, je me dirige vers l'endroit. Quelques enjambées plus tard, me voilà dans le dernier couloir qui me sépare de la chambre d'Ayden. Je ferme les yeux en ravalant un souffle tremblant et m'aventure dans celui-ci.

Néanmoins, deux voire trois pas suffisent pour m'arrêter, surprenant Ayden dans ce couloir, verre de vin à la main droite, l'autre dans la poche. Il est adossé au mur qui se trouve en face de la porte de sa chambre.

Putain de sexy...

En sentant ma présence, il esquisse un sourire en coin et tourne son visage vers moi.

Je me sens fondre.

Sous ses yeux lubrique, je m'approche, lentement, haletante. Arrivée à quelques mètres de lui, je m'arrête.

_Bonsoir, beauté.

Un long frisson me prends à l'instant où sa voix résonne. Et la façon dont il a dit "beauté"...mon Dieu. Je vais mourir.

_B-bonsoir...

Joueur, il prend une gorgée de son vin, me faisant déglutir face à la sensualité de son geste.

_Tu es très en beauté ce soir.

Il m'observe, attendant un réaction de ma part. Réaction qui ne tarde pas à arriver vu que je rougis fortement.

Ayden se décolle ainsi du mur, s'approchant à pas de loup de ma personne.

À pas de loup...c'est marrant.

Plus il réduit la distance entre nos deux corps, plus je m'éloigne. Ayden voit cet acte comme une provocation puisqu'il grogne un peu avant de m'attraper, de sa main libre, par les hanches pour qu'on soit collés.
Mes yeux écarquillés et mon souffle court, je regarde partout sauf son visage.

_Et si on continuait à jouer?























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