L'Attirance...oú l'Amour?

Hello tout le monde!

Ça va, vous? Et, comme prévu, voilà Ayden qui revient, youpiiii. Vous voyez bien que je suis superrrrr gentille, non? Bon, voici le quarante septième chapitre de l'œuvre. J'espère qu'il vous plaira!

Je vous souhaite une très bonne lecture et à très bientôt!...🩵"








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ROUMANIE, Ville de Montenara.





**PDV Elena.**








12h45.
















-Alors?, harcelais-je Owen qui vient de sortir de sa chambre.

_Non, mais t'es sérieuse là?

-Bien sûr! Comment il va ? Il a mal quelque part ? Il a-

_Si tu as envie d'avoir des réponses à tes questions y te suffit juste de rentrer dans cette chambre et non de demander à tout celui qui sort comment il va.

Je relâche son bras en soufflant. Je sais qu'il a raison mais, je ne pense vraiment pas que je vais réussir à lui faire face.

Genre, après quatre longs mois, le voilà réveillé et je ne sais même pas s'il m'a oublié ou pas, s'il a envie de me voir ou de me parler. Peut être même tout va redevenir comme avant, quand on se disputait pour un rien et son "je t'aime " ne signifie rien.

_Euh, sinon je peux laisser jusqu'à demain po-

_Non. Tu vas y aller. Et tout de suite.

_Déjà, sa mère est avec lui et-

Avant même que je ne termine ma phrase, celle-ci ouvre la porte et sort en faisant un signe de la main à son fils. Elle ferme la porte et part s'assoir à côté des autres.

Owen me lance un regard en haussant les sourcils.

_Vraiment, il doit être fatigué là et l'heure des visi-

_C'est quoi le problème?

_Pardon ?

_Ça se voit bien que t'as envie de le voir, mais que t'as peur de quelque chose.

_Waouh. J'ai deux psychologues dans ma vie maintenant. Quelle chance, m'exclamais-je sarcastiquement, plus pour changer de sujet.

Owen rigola un peu avant de déposer sa main sur mon épaule.

_Tu veux savoir un truc ?

_Je pense ?

_Figure toi qu'il avait demandé à Shale ou t'étais à l'instant où il a ouvert les yeux.

J'écarquille les yeux en entendant les mots de Owen et mon coeur se mit à battre anormalement vite.

Il m'a demandé ?

Moi ?

Ayden ne m'a pas oublié !

_Je...

_Toute personne qui passait le seuil de sa chambre, il espérait que ça soit vraiment toi-continua t'il en me coupant-donc, tu vas être une vraie femme, porter tes couilles et aller le voir.

_Je suis une femme j'ai pas de couilles, idiot.

_T'en connais toi des femmes qui s'habillent avec des joggings et des sweat à capuches?, perfora t'il en plissant les yeux.

_Bah, oui-

_Et le pire qui mettent des casquettes?

_Laisse moi, toi. C'est confortable.

_Ouais. Ouais. Si tu le dis. Maintenant, va voir ton copain.

_Owen...

_Oh, pardon. Va voir "ton ami".

_Je te déteste tellement.

Il rigola en me poussant vers la chambre. Une fois devant celle-ci, il me souffla un "bonne chance" et parti vers les autres.

Bon, Elena tu peux le faire.

Tu ouvres la porte, tu rentres, tu lui dit "hey, salut Ayden. Ça va ta santé ? Tu te sens mieux?...Okay, super, passe une bonne journée, à demain." Et tu te casses.

Oui. 

Je peux le faire!

J'inspire un bon coup, pour me redonner contenance et pose ma main trémulante sur la poignée.

Allez, Elena. Soit pas une trouillarde.

Le coeur battant à tout rompre, la respiration saccadée et le souffle court, j'ouvre la porte et entre dans la pièce. Mollement, je fermais la porte derrière moi et me retournais vers lui, sans pour autant lever les yeux pour le regarder.

Dix secondes sont passées et j'entendais aucun bruit à part celui de la machine.

Peut être qu'il dort?

Ou qu'il t'ignore parce qu'il n'a pas envie de te voir.

Je décide de relever lentement la tête pour voir ce qu'il faisait. Effectivement il dormait. Sûrement a cause de la fatigue.

Fatigue de quoi ? Il a passé tous ces quatre mois à dormir.

Soulagée de savoir qu'il ne m'avait pas entendue rentrer, je m'avance vers lui et m'assoit sur la chaise près de son lit. Son visage était calme et paisible . Il respirait délicatement, avec la bouche légèrement entrouverte. Ses cheveux retombaient sur son front, cachant ses sourcils qui étaient frugalement froncés.

Il ressemblait à un enfant comme ça.

En fait il est trop beau.

Ça me rappelle tous ces mois passés à côté de lui.

Je me rends compte que j'aurai plus le privilège de passé du temps avec lui comme je le faisais avant.

J'avoue que ça va me manquer.

Dans un geste doux, je viens dégager ses mèches de son front pour qu'il ne soit plus dérangé par celles-ci.

_Bonjour, microbe.

La main dans ses cheveux et la respiration erratique, je restais dans la même position, sidérée d'entendre sa voix après si longtemps. Il avait toujours les yeux fermés et un rictus sur les lèvres. J'enlevais rapidement ma main de ses cheveux et détourna le regard, gênée.

Même ce surnom m'avait manqué. Mais sa voix...sa putain de voix éraillée et rugueuse.

_B-bonjour, répondis-je d'une toute petite voix a peine audible.

Dans une lenteur extrême, il ouvre les yeux et me contemple. Timidement, je reportais mon attention sur lui en encrant mon regard dans le sien.

Verts émeraudes.

Ses yeux sont absolument magnifiques.

A ce moment là, rien ne comptait réellement et on continua à se manger des yeux, encore et encore sans s'en lasser.

_Tu vas bien?, lui demandais-je en le lâchant pas du regard.

_Maintenant que je te vois, oui.

Et il m'en faut pas plus pour que mes joues prennent une teinte rosée. Je baissais alors la tête, en balbutiant des mots totalement incompréhensibles.

Il se moqua librement de moi et se releva en position assise, le haut du corps contre la tête du lit. De ce fait, j'avais une vue complète sur son torse puisque le drap ne couvrait que ses jambes et les boutons de sa chemise d'hôpital étaient ouverts.

J'ai une vue complète sur son torse nu !

Ses tatouages m'ont tant manqués.

_Pourquoi ton coeur bat si fort ?

_Hein?

_Déjà, j'entends ton coeur battre et ça fait un moment que tu te tortilles sur ta chaise. Que se passe t'il ?

Seigneur. Que vais-je répondre, moi.

Que le fait de le voir comme ça me donne siii chaud ?

Non. Jamais.

Il faut que je trouve un truc à lui dire.

Je  me grattais nerveusement l'arrière de ma nuque en souriant maladroitement et me concentra sur son visage, pour que le mensonge que je m'apprête à lui raconter soit crédible.

_En fait, j'ai un peu chaud à cause de la casquette et de la capuche, haha.

J'ai dû lutter fort, vraiment fort pour ne pas que mes yeux descendent sur ton torse.

_Mmh. Tu ressembles à un homme, habillée comme ça.

_Bah, moi j'aime bien.

_J'ai pas non plus dit que j'aimais pas. Mais, pourquoi ?

_Pourquoi quoi?

_Pourquoi ça te plaît ?

-Parce que c'est hyper confortable.

_Et la casquette? C'est parce qu'elle te donne un look de mauvaise fille ou parce qu'elle cache tes énormes cernes ?

_Ouais. Ça.

Il continua de me regarder avec insistance, comme pour savoir ce que je pense. Je faisais tout mon possible pour garder mon sang froid face à son regard perçant mais à l'intérieur de moi, tout se bousculait.

_Approche.

Je le dévisageais en fronçant les sourcils, hermétique.

Pourquoi il me demande ça subitement ?

_Approche, répéta t'il en me toisant sévèrement.

Je tirais alors ma chaise pour m'approcher de lui.

_Encore.

Je m'approchais encore, jusqu'à ce que ma chaise soit collée a un pied de son lit.

_Lève toi.

J'exécute sans trop me poser de question. Mon visage était maintenant en face du sien, sans pour autant le regarder, préférant me triturer les doigts.

J'aperçois son faciès s'approcher du mien et mon souffle se coupa brusquement. Je relevais la tête, encrais mon regard dans le sien alors qu'il continua de s'approcher lestement. Son souffle chaud hurta mon visage, m'envoyant une multitudes de papillons dans le ventre. Il vient dans un premier temps caresser ma joue droite me faisant pencher la tête vers son contact tout en fermant les yeux de bien être. Il vient ensuite retirer ma capuche avant d'enlever ma casquette qu'il déposa sur la table.
Sa main se déposa mollement sur ma nuque me faisant frissonner. Il rapprocha ainsi nos visages.

Nos respirations se mélangeaient. La sienne était calme alors que la mienne était saccadée.

Nos nez entraient en contact. Le sien était froid alors que le mien était chaud.

Nos front se collaient. Le sien était aride alors que le mien était embrumé.

Donc, c'est ça...le véritable amour ?

Nos bouches se frôlaient modérément. Mais, aucun de nous deux ne veut brusquer l'autre.

Non, ce n'est pas ça, le véritable l'amour.

Il déposa un baiser sur le coin de mes lèvres grelottante. Un deuxième en dessous de celles-ci et un troisième sur elles, faisant accélérer mon pouls.

Alors, qu'est ce que c'est que le véritable amour ?

N'en pouvant plus d'attendre, je viens violemment sceller nos lèvres faisant entrechoquer nos dents. Il grogna un peu avant d'approfondir le baiser en me rapprochant davantage de lui.
On s'embrassait comme si nos vies en dépendait, alternant entre brutalité et douceur.

Le véritable amour c'est lorsqu'on fixe une personne dans les yeux et que notre rythme cardiaque s'accélère vigoureusement, si vigoureusement qu'on arrive à peine à respirer...

Il mordit ma lèvre inférieure pour que j'ouvre ma bouche et il insère sa langue. Et juste comme ça, il commence à me donner des coups de langues divins, me faisant perdre la tête.

Et pour finir, le véritable amour c'est lorsque que notre coeur bat inébranlablement vite, si vite quand l'être épris nous bécote et que même haletant, on ne veut pas s'éloigner de lui.


















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