L'Arrivée aux Enfers.

Hello tout le monde!

Le chapitre 6 de Au-delà de la Lune est maintenant en ligne ! Mhh! Mhh! Mmh! Ça va vous? Moi ça va, hein!

Les choses prennent un tournant inattendu, pas vrai ? Je vous ai prévenu !! Attendez-vous à des moments de tension et de nouveaux mystères qui compliqueront encore leur situation. Ce chapitre marque une étape importante dans leur histoire !

Bonne lecture et à très vite pour la suite !...🩵"

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ROUMANIE, Ville de Galati.










**PDV Elena.**











21h20.











_Quand ça ?

_Je ne sais pas, monsieur. Mais pour qu'elle se sente mieux après son réveil, j'ai déposé des gelsemium 9CH sur la table basse de votre salon. Elle doit prendre ce médicament deux fois par jour et elle se sentira mieux en moins de deux.

_Bien. Venez, je vais vous raccompagner à la porte.

_Merci monsieur.

J'entends des voix, mais celles-ci me semblent lointaines, et je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Un mal de crâne horrible me prend au piège. J'essaye de bouger au moins un de mes muscles, mais en vain.

Je retente encore une fois, et je parviens enfin à ouvrir les yeux, mais je les referme aussitôt à cause de la lumière intense qui envahit la pièce.

Au moins, j'ai réussi à les ouvrir.

Après quelques secondes, je réouvre les yeux, m'habituant peu à peu à la lumière vive. Je regarde autour de moi et remarque que je suis dans une chambre assez spacieuse, très spacieuse même, avec des décors magnifiques. Il y a un écran plat monté au mur, un lit king-size avec des draps blancs impeccablement posés dessus, et bien d'autres détails qui témoignent du luxe de l'endroit.

Mais d'abord, où suis-je ?

Je me mets à réfléchir sur ce qui s'est passé précédemment, et là, comme un flash, tout me revient en tête.

Merde.

Je me relève d'un coup du lit, ce qui me donne des vertiges et me fait tomber au sol. Je me redresse tant bien que mal, puis me dirige vers la porte. J'appuie sur la poignée, mais elle refuse de s'ouvrir.

Elle est fermée à clé ?

Je commence à paniquer et donne plusieurs coups sur la porte, espérant que quelqu'un m'entende.

_Ouvrez la porte s'il vous plaît... je ne supporte pas d'être enfermée.

La panique monte en moi, et je commence à suffoquer, des gouttes de sueur coulant le long de mes tempes.

_Ouvrez cette porte, putain ! Je donne un dernier faible coup sur la porte, avant de m'éloigner de celle-ci pour rejoindre le mur d'en face, me laissant tomber lourdement, dos contre le mur, sentant mon rythme cardiaque s'accélérer.

Je suis claustrophobe.

Je ferme les yeux pour essayer de retrouver une respiration normale, mais je n'y arrive pas.

_Pourquoi t'es assise par terre ?

Je lève la tête et aperçois la silhouette d'un homme dans l'embrasure de la porte, mais je ne vois pas bien à cause des larmes qui envahissent mes yeux.

_T'es sourde ?

Je le regarde sans pour autant le fixer, trop concentrée à respirer normalement.

_Tu as quoi ?

Voyant que je ne réponds pas, il s'approche un peu de moi, mais il recule immédiatement.

_Je vais- Il n'a même pas fini sa phrase qu'il court pour sortir de la chambre.

Trop concentrée sur ma respiration, je ne remarque même pas que l'autre est revenu.

Mais il n'était pas seul.

_Je l'ai retrouvée dans cette position, apparemment elle est malade.

Apparemment ?

J'entends des pas s'approcher de moi. J'ouvre faiblement les yeux et fixe ses chaussures.

_Tu as quoi ?

Sa voix résonne dans la pièce comme un coup de tonnerre. Elle est métallique, sèche et glaciale.

-M-ma resp-... Je me tais, ne pouvant plus continuer ma phrase.

_Ta quoi ?, dit l'autre qui était venu tout à l'heure.

_Laisse-la finir, Owen, lui dit le second homme, toujours d'un ton nonchalant.

Merci.

_Continue.

_Tu voulais dire ta respiration ?

Au moins, lui, il a compris.

Je hoche difficilement la tête en guise de réponse et continue à regarder ses chaussures, ne pouvant pas regarder plus haut.

_Owen ? Va chercher les médicaments que Peter lui a prescrits. Ils sont en bas, sur la table basse.

_D'accord.

Il ferme la porte en sortant, me laissant seule avec "monsieur glacial".

C'est drôle. Le surnom lui va bien.

_Attends... Il s'approche de moi, s'accroupit et met une main sous mes cuisses et l'autre sur mon dos pour pouvoir me porter.

Surprise, je m'accroche à sa chemise et ouvre faiblement les yeux.

Son visage paraît calme. Ses sourcils sont froncés comme jamais, sa mâchoire est contractée, ses yeux argentés et brillants, ses lèvres roses et pulpeuses mais sans sourire, son nez est fin et long. Ses oreilles sont décorées de piercings-je crois? Je ne vois pas bien en fait-qui lui vont à merveille.

En fait, son visage est sans imperfections, agréable à regarder, mais effrayant à affronter.

On arrive vers le lit, et il me dépose délicatement. Il prend ensuite les médicaments qu'Owen lui a apporté il y a à peine une minute et me les donne, avec un verre d'eau. Le voyant penché sur moi, en me mettant des coussins pour me tenir confortablement contre la tête du lit, je descends un peu plus bas dans mon exploration de tout à l'heure et m'attarde sur son cou.

Sa peau semble douce et agréable à toucher, ses veines de part et d'autre de son cou. Et ses clavicules, qui sont transversalement étendues à la manière d'un arc boutant.

Magnifique.

Ne pouvant plus descendre encore plus bas, je ferme les yeux mais les réouvre aussitôt, captant un détail.

Le loup,

Le collier,

Lui,

I-il a le même collier.

Non.

Impossible.

Je commence à perdre les pédales.

C'est rien, je me fais juste des idées.

Sûrement à cause de ma récente crise.

Ah, mais c'est vrai.

_Où suis-je ?

Il ne me prête aucune attention et se redresse pour sortir de la chambre.

Je tiens la manche de sa chemise et tire doucement, ce qui me vaut un regard des plus meurtriers.

_Comment oses-tu me toucher ?

Il est sérieux là ?

_J'ai d-des questions à vous p-poser.

_Je vois que tu vas bien maintenant.

Il le dit d'un ton ironique, mais sans aucune expression sur son visage.

_J'ai le droit d'avoir u-une réponse.

Il hausse un sourcil et se dégage de mon emprise avant de se diriger vers la porte.

_P-pourquoi je s-suis là ? Qu'est-ce qui m'est arrivé hier ? Où est Nyna ? Et puis pourquoi j'ai m-

_Tu vas la fermer, oui !?, il a crié tellement fort que j'ai sursauté.

Je me tais aussitôt et le regarde de façon neutre, même si je suis morte de trouille.

_Tu me donnes une putain de migraine, dit-il en se massant le crâne. Tu ne peux pas t'estimer heureuse d'être en vie, toi ? Non, tu te mets à poser des questions stupides les unes après les autres. J'aurais dû te laisser mourir là-bas.

Parce que je n'ai pas le droit de savoir où je suis?

_Je rentre quand chez moi ?

Il ne prend même pas la peine de se retourner pour me regarder et ouvre la porte, prêt à sortir.

_Et aussi, sache que je ne sais même pas de quoi tu parles. Je ne sais pas c'est qui cette "Nyna" ou j'sais pas quoi. En bref, je ne savais pas que t'avais une famille. Pour finir, la question n'est pas de demander quand est-ce que je vais rentrer chez moi? , mais plutôt est-ce que j'aurai la chance de rentrer chez moi un jour?...

Et il sort définitivement, fermant la porte à clé.

Donc, je ne vais jamais rentrer chez moi ?



















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