Entre l'Acier et le Coeur.
Hello tout le monde!
J'espère que vous allez bien. Prêts pour la suite de Au-delà de la Lune ? Ce chapitre va mettre vos nerfs à l'épreuve...
Dans ce chapitre 23, Elena se retrouve dans une situation délicate : une sorte de triangle amoureux, chez elle, entourée de sa famille en plus?... Les tensions vont monter, et il ne fait aucun doute que cette rencontre ne sera pas sans conséquences. Entre les regards, les non-dits, et les secrets qui flottent dans l'air, cette réunion s'annonce explosive.
Qui va céder à la pression ? Quels choix Elena devra-t-elle faire dans cette situation délicate ?
Bonne lecture, et prenez soin de vous!...🩵"
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ROUMANIE, Ville de Bucarest.
**PDV Elena.**
13h09.
— C'était quoi ça ?
— Quoi ça ?
— Fais pas la conne avec moi, Elena.
Sa voix rauque et glaciale m'envoie un frisson.
Il vient de m'appeler par mon prénom.
C'est grave.
Très grave.
— Mais, je ne vois absolument pas de quoi tu parles, dis-je en haussant légèrement les épaules, feignant l'indifférence.
— Ah, oui ?
Il verrouille brutalement la porte derrière lui. Le bruit sec de la serrure résonne dans ma poitrine comme un avertissement. Il s'avance d'un pas lent et menaçant, ses yeux me transperçant de colère. Ses doigts s'enroulent autour de ma mâchoire, serrant juste assez pour m'obliger à le regarder.
— Tu trouves ça normal qu'un homme t'embrasse devant moi?, grommelle-t-il, sa voix basse et grondante.
Je bouge la tête, essayant maladroitement d'échapper à sa prise, mais c'est inutile.
Voyant que je peine à répondre, il desserre un peu son emprise, mais pas assez pour que la douleur disparaisse complètement.
— C'est lui qui m'a embrassée, articulai-je difficilement.
C'est pas une réponse adéquate, Elena.
Ce n'est vraiment pas une.
— Ça te dérangeait pas aussi !
— J'étais trop surprise pour réagir.
Il émet un rire amer.
— Surprise ? répète-t-il, moqueur. Écoute-moi bien, Elena, car je ne me répéterai pas.
Il serre à nouveau ma mâchoire, arrachant un cri plaintif de mes lèvres. Il rapproche son visage du mien, à quelques millimètres à peine.
— Tu es à moi, souffle-t-il entre ses dents. Avec ou sans amour, que tu le veuilles ou non. Tu es ma partenaire. Alors tu vas aller gentiment dire à ta famille que tu es fiancée avec ton sauveur et que vous vivez une belle histoire d'amour. Sinon, la prochaine fois que je vois cet homme trop près de toi...
Son souffle chaud s'écrase contre mes lèvres. Je déglutis avec difficulté, terrorisée par la lueur meurtrière dans ses yeux.
— Je le tue, murmure-t-il avec une froideur glaciale. Et je t'obligerai à regarder la façon dont je le descendrai. Je lui infligerai une mort lente...et douloureuse.
Mes yeux s'écarquillent. Une part de moi sait qu'il ne blague pas.
Ayden est parfaitement capable de passer à l'acte.
Il na pas de coeur après tout.
— As-tu bien compris, beauté ?
Je tente de reprendre mes esprits, mais mes pensées sont un tourbillon chaotique.
— Aron et moi étions ensemble avant ma disparition, murmurai-je. Je ne peux pas revenir du jour au lendemain et lui dire que je le quitte. Il serait anéanti.
— Je m'en fous, lâche-t-il. Qu'il crève s'il veut.
— Ayden, s'il te plaît, laisse-moi du temps pour lui faire comprendre les choses.
J'ai compris qu'avec lui, me mettre en colère ne servirait à rien.
C'est mieux que je le supplie.
Il plisse les yeux, hésitant, mais sa rage ne disparaît pas.
— Quel genre de temps, hein ? Toi aussi, tu dois bien aimer quand il te touche comme ça, pas vrai ?
— Ce n'est pas le propos ! m'exclamai-je, furieuse. Et je ne te permets pas de dire des choses insensées sur moi.
— Je suis sûr qu'il t'a déjà baisée, vu que tu étais sa secrétaire, pas vrai ?
L'insinuation de trop.
Sans réfléchir, ma main fuse et s'écrase contre sa joue, faisant légèrement pivoter sa tête.
Le silence tombe, lourd et menaçant. Je me rends compte de mon geste à l'instant même où je vois ses yeux virer au rouge.
Paniquée et apeurée, je recule instinctivement. Il ferme les yeux, respirant profondément pour reprendre le contrôle.
Après quelques secondes, ses traits redeviennent humains.
— Tu as peur de moi ? demande-t-il d'une voix calme, presque douce.
J'ai pas peur de lui.
J'étais juste prise de court.
— N-non.
— Alors, pourquoi tu trembles ?
— Je n-ne sais pas, murmurai-je en détournant les yeux.
Il s'accroupit devant moi et me prend dans ses bras. Sa chaleur contraste étrangement avec son aura glaciale de tout à l'heure.
—Tu sais que je ne te ferai jamais de mal, Elena, souffle-t-il doucement. Jamais.
Il s'est passé quoi pour qu'il soit doux et attentionné en l'espace d'un instant?
Je ne réponds rien, trop troublée par ses paroles.
Après quelques secondes de silence, il s'écarte légèrement, me regardant avec intensité.
— Embrasse-moi, murmurai-je sans trop savoir pourquoi .
Il me fixe, les lèvres entrouvertes. Une part de moi me dit que ce n'est pas une bonne idée, mais mes pensées sont noyées dans un torrent de contradictions. Avant que je ne puisse réagir, il s'approche et pose ses lèvres sur les miennes.
Le baiser est lent, intense, et infiniment plus doux que je ne l'aurais imaginé. Sa langue demande l'accès à ma bouche, et, contre toute logique, je le lui accorde. Une danse passionnée s'engage entre nous.
Quand il recule enfin, à bout de souffle, il enfouit son visage dans mon cou, le couvrant de baisers brûlants de suçons et possessifs.
— J'aimerais tellement marquer tout ton corps, murmure-t-il. Partout...Mais pas maintenant. Pas ici.
Un bruit soudain nous interrompt.
— Elena ? T'es là-dedans ? Pourquoi la porte est verrouillée ?
C'est Aron.
Oh, mon Dieu.
Mon sang se glace. Ayden se redresse, mécontent.
— Mets un pull à manches longues, m'ordonne-t-il.
Je file dans mon dressing et enfile un col roulé en vitesse, tentant de masquer les marques qu'il a laissées sur ma peau.
Lorsqu'Ayden ouvre la porte, Aron nous dévisage, suspicieux.
— Qu'est-ce que vous faisiez ? demande-t-il, méfiant.
— Elle rangeait son dressing, et moi, je l'aidais, répond Ayden avec un sourire désinvolte.
— Avec la porte verrouillée ?
— Peut-être que tu ne sais pas pousser une porte correctement, rétorque Ayden.
Aron semble hésiter, mais il finit par poser les yeux sur moi.
— Tout va bien, Princesse ? demande-t-il avec une inquiétude sincère.
Je hoche doucement la tête, évitant le regard moqueur d'Ayden.
Dans ses yeux, une promesse silencieuse brille : Ce n'est que le début.
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