Désir, Rivalité, Pouvoir.

Hello tout le monde!

J'espère de tout cœur que vous allez bien. Que puis-je dire, si ce n'est que chaque moment passé avec vous est précieux ? Vos retours, vos messages, vos encouragements... tout cela m'aide à continuer, et je ne vous remercierai jamais assez. Vous êtes la raison pour laquelle cette histoire prend vie, alors merci pour votre soutien inestimable.

Dans ce chapitre, les choses prennent une tournure inattendue. Une soirée tranquille-tranquille? Est-ce que?- entre Elena, sa famille, Ayden et Aron va révéler plus de tensions qu'on ne l'aurait cru. Et quand Elena se retrouve confrontée à des rapprochements qu'elle n'avait pas anticipés, tout pourrait changer. Les émotions sont à fleur de peau, et les regards en disent souvent plus que les mots.

Qu'est-ce qui va se passer cette fois ? Vous ne le saurez qu'en lisant ce chapitre...

Prenez soin de vous, et sachez que chaque mot, chaque page, est écrite avec une pensée pour vous tous...🩵"


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ROUMANIE, Ville de Bucarest.











**PDV ...**










15h26.












_Allô, patron, on a pu la localiser. Elle s'appelle Elena Watson, elle a 22 ans et elle est assistante dans une entreprise du nom de MAURICE COMPANY. Elle vit avec sa mère, Victoria, 43 ans, et son frère, Dylan, 16 ans, dans la ville de Bucarest. Son père les a abandonnées quand elle avait 8 ans. Elle a une amie, Nyna, 22 ans également. C'est tout ce qu'on a pu trouver pour l'instant, patron.

— Sa vie m'importe peu, moi. Quel lien partage-t-elle avec Ayden ?

— Vous n'allez jamais me croire, patron, c'est sa partenaire !

Un rire amer m'échappe. Enfin, une bonne nouvelle après cette journée infernale. Je me dirige vers la bouteille de whisky posée sur mon bureau, j'en verse un peu dans un verre et m'assieds dans mon fauteuil. Je lève le verre en l'air, trinquant à ma propre gloire, toujours le téléphone collé à l'oreille.

— On a enfin trouvé le point faible de ce fils de pute. Bon, tu m'écoutes, Jared ?

— Oui, patron !

— Je veux que toi et les autres soyez présents dans la salle de réunion demain à 11h. Pas de retard !

— Entendu, patron.

Je repose mon verre sur le bureau, le regard dur. C'est le moment de passer à l'action.

Il est temps de lancer la mission.

Je vais te prendre tout ce que tu as, Ayden, crois-moi.

Ta famille.

Tes amis.

Ta place.

Et pour finir, ta partenaire.

Je marque une pause, le regard fixer sur le mur en face de moi.

— Je te détruirai avant de te tuer pour de bon. Oh, ça, oui, je le ferai.










**PDV Elena.**












20h12.









— ...te. Et c'est comme ça qu'elle a pu retrouver la mémoire, acheva ma mère pour la énième fois, me faisant soupirer de fatigue.

Ça fait une bonne heure qu'on est tous assis à table, à dîner. Ma mère ne cesse de raconter à mon petit frère et à Nyna qui sont arrivés quelques minutes plutôt, comment j'ai réussi à m'en sortir.

Depuis le début de ce dîner, Aron ne cesse de me lancer des regards aguicheurs, parfois en me faisant des clins d'œil. Je fais tout pour ignorer, pour faire comme si de rien n'était, mais Ayden, lui, a déjà remarqué.

Il me lance des regards noirs, ses yeux brillants de colère et d'envie de meurtre.

— En tout cas, il est sacrément beau, ton sauveur, fit Nyna, la voix sensuelle, en jetant un regard appuyé sur Ayden.

Je me fige, mon regard passant de Nyna à Ayden. Un frisson me parcourt, mais je tente de cacher mon malaise.

Elle vient de dire quoi comment?

Mon regard croise celui d'Ayden et, à ma grande horreur, il me fait un sourire en coin, comme pour me dire qu'il va bien profiter de la situation.

— Merci beaucoup. Vous êtes très élégante aussi, dit-il en prenant une voix plus rauque, presque séductrice.

Je vois Nyna rougir avant de détourner les yeux, gênée.

— Okay, la discussion commence à devenir trop niaise à mon goût, annonce Dylan, se levant. Je file dans ma chambre. À toute !

Il dépose son assiette dans l'évier, puis donne un bisou sur le front de ma mère. Il fait un check à Aron, Ayden et Nyna, puis dépose un baiser sur ma joue avant de me chuchoter un "content de te revoir, sœurette". Il monte précipitamment à l'étage.

— Bon, moi aussi je vais aller me coucher, parce que demain je dois me lever super tôt pour mon travail, affirme ma mère en se levant. Allez, à plus. Faites pas de bêtises, surtout. Et Ayden ?

— Oui, Madame ?

— J'ai été très ravie de faire ta connaissance.

— Moi de même, Madame. Vous êtes une personne exceptionnelle.

— Quel charmant jeune homme. J'espère que tu viendras nous rendre visite de temps en temps.

— Oh, ça, oui ! Vous pouvez me croire.

Elle lui sourit avant de disparaître à l'étage. Un silence gênant s'installe autour de la table.

— J'ai une idée ! Et si on regardait un film pour finir la soirée en beauté?, s'enthousiasme Aron.

Mais oui, pourquoi pas?, dit Nyna avec un sourire. Ayden, tu te joins à nous ?

Non, mais j'hallucine là !

Non ! Il a d'autres choses à faire, dis-je, sans pouvoir me retenir.

Tous me regardent, surtout Aron qui arque un sourcil, visiblement étonné.

Même moi, je me surprends de ma réaction.

Moi ?, me demande Ayden en me faisant un sourire discret.

Enfoiré.

— Oui. Tu te souviens ? Tu m'avais dit que tu n'allais pas rester longtemps, parce que tu dois régler un truc urgent.

— Possible. Mais tu peux rester encore une heure ou deux ?

— Si gentiment demandé, je ne peux qu'accepter, mademoiselle.

— Oh... appelle-moi Nyna.

— Joli prénom pour une magnifique dame.

Ils se lancent un regard complice, leurs yeux s'accrochant un instant avant que Nyna, les joues rouges, baisse les yeux, toute timide.

— Aron ? Tu veux bien aller choisir le film et tout mettre en place, s'il te plaît ? Pendant ce temps, je vais débarrasser la table et amener quelques sucreries.

— Oui, d'accord. Elena, tu viens avec moi ?

— D'accord.

— Laissez-moi vous aider à ranger, Nyna.

— Merci beaucoup, et tu peux me tutoyer, tu sais ?

— C'est juste que... je n'ai pas envie de paraître trop impoli en vous tutoyant.

Dites-moi que je rêve, s'il vous plaît !

Ce n'est pas grave, tu sais ?

— D'accord !

Je lance un regard furtif à Ayden avant de me faire tirer par Aron jusqu'au salon.

Mon regard reste néanmoins collé à la porte de la cuisine, légèrement entre-ouverte, me permettant de voir l'intérieur.

— Alors, je prends quel film ?

— ...

— Pourquoi pas "SHADOWS OF THE PAST" ? Ça a l'air cool, ou bien ?

— ...

— Princesse ?

— ...

— Hey ? Elena ?

Je sursaute lorsque je sens une main se poser sur mon épaule. Je tourne la tête et vois Aron, les sourcils légèrement froncés.

— Je te parle depuis tout à l'heure. Qu'est-ce qui se passe ?

— Désolée, j'étais un peu ailleurs.

—Okay...

— Pardon. Tu disais ?

— Laisse tomber, j'ai trouvé un film à regarder.

— Ne te fâche pas, s'il te plaît.

— Je ne le suis pas.

— Sûr ?

Il acquiesce avant de se retourner vers la télé. Les autres sortent en même temps de la cuisine, Ayden portant des boissons et Nyna tenant un bol de pop-corn.

Ils déposent tout sur la table basse. Nyna monte à l'étage, et revient avec deux couvertures.

Deux ?

Mais on est quatre.

— Nyna ?

— Mhh ?

— Pour les couvertures...

— Oui, Lena ? Y'a-t-il un problème ?

— Bien sûr. On est quatre, tu en as apporté deux.

— Je sais qu'on est quatre.

Elle me contourne pour aller déposer les couvertures sur le canapé.

Génial !

— Que tout le monde se mette en place, je vais éteindre les lumières, affirme Aron, prenant une couverture et se dirigeant vers le canapé du milieu.

Je m'apprête à aller m'asseoir sur l'autre canapé, celui de droite, mais je me fais couper dans mon élan par Nyna, qui prend la dernière couverture et s'avance vers Ayden, un sourire radieux aux lèvres.

— Puis-je m'assoir à côté de toi ?

Ayden semble aussi surpris que moi. Mais il reprend vite son air joueur, écarte ses jambes et attrape Nyna par la main, la faisant s'asseoir entre ses cuisses.

— Tu n'avais pas besoin de demander.

— Merci. Tu sens hyper bon.

— Oh ! Merci bien.

Je secoue la tête et vais éteindre la lumière, voyant que tout le monde est bien installé sauf moi.

Laisse, je m'en occupe.

Je fais demi-tour, et Aron tape deux fois dans ses mains, plongeant la pièce dans l'obscurité.

Depuis quand ma maison a cette capacité?

Il appuie sur la télécommande, et je profite de cette faible lumière pour chercher une place où m'installer. Une main se tend vers moi. Je reconnais immédiatement celle d'Aron, que je prends en lui adressant un sourire gêné.

Il me tire doucement, et je me retrouve allongée contre lui, mon dos collé à son torse. Le canapé est assez grand pour qu'on puisse s'y allonger tous les deux, mais assez petit pour qu'il y ait une distance raisonnable entre nos corps.

Il étale la couverture sur nous avant de poser sa main sur mon ventre, me rapprochant encore plus de lui.

_Tu m'as tellement manqué, princesse, chuchote t'il contre mon oreille.

Le film vient de commencer.
















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