Choix Difficiles.

Hello tout le monde!

J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour la suite de Au-delà de la Lune. Merci encore pour votre fidélité et vos retours, ils m'aident vraiment à avancer dans cette aventure.

Dans ce chapitre 20, Elena se retrouve à un carrefour de sa vie. Un choix difficile se présente à elle, un choix qui pourrait bien changer le cours des événements. Ce moment de décision pourrait tout bouleverser pour elle et Ayden... mais quel chemin prendra-t-elle ?

La tension est palpable, et chaque mouvement pourrait avoir des conséquences inattendues. Alors, que va-t-elle décider ? Découvrez-le dans ce chapitre ! Bonne lecture et, comme toujours, prenez soin de vous !...🩵"

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ROUMANIE, ville de Galați.















**PDV Elena.**













19h19.













— Tu n'es pas sérieuse, là ? S'il te plaît, dis-moi que c'est une blague ?

— Je te jure, Elena ! Yanis est venu vers 4h du matin, je crois. Il a toqué, je lui ai ouvert la porte et direct, il me sort : Hey Alice, ça va ? En fait, j'ai acheté de nouveaux jouets et je voulais te demander si je peux les essayer sur toi parce que tu es la seule qui m'excite dans cette maison. T'imagines ? Je lui ai mis une de ces gifles avant de lui claquer la porte au nez. Tu aurais dû voir sa tête.

— T'es une vraie sauvage, toi

J'éclate de rire en imaginant la scène. Alice, assise sur le comptoir, grignotait une pomme tout en racontant sa mésaventure avec une indignation amusante. Moi, de mon côté, je préparais le dîner, les mains occupées à découper des légumes.

— Bah, il n'avait qu'à pas me prendre pour une pute, répondit-elle en haussant les épaules.

Mais non, tu exagères. Il a juste dit que tu es la seule qui l'excitait.

— C'est presque pareil.

Je secoue la tête, un sourire moqueur sur les lèvres.

— Pauvre Yanis. Je compatis.

— C'est la vie, bébé.

Alice éclate d'un rire franc qui me contamine. Elle a un don pour faire passer les pires situations pour des anecdotes hilarantes.

— Tu veux m'aider un peu, peut-être ?, demandai-je après avoir repris mon souffle.

Oh non, merci ! Je préfère rester là, te regarder souffrir et profiter de ton repas une fois prêt.

— Eh bien, merci pour le soutien, répondis-je en levant les yeux au ciel.

_Au moins, en ma présence, tu ne t'ennuies pas.

_Si je savais que tu n'allais pas m'aider, je t'aurais jamais proposé de venir avec moi, imbécile.

Elle prit un air faussement vexé, croisant les bras et gonflant ses joues comme une enfant boudeuse.

Malgré tout, sa présence est devenue indispensable ces derniers jours. Alice a cette capacité unique à créer une connexion instantanée avec les gens. En quelques jours, elle était devenue une amie proche, une confidente.

Nous avions même passé une nuit à partager nos secrets les plus sombres. Cette soirée avait scellé notre amitié.

Dis, Elena ?, demande-t-elle soudain, son regard pétillant de malice.

— Oui ?

— Tu penses que la queue d'Ayden est plus grosse que ce concombre ou pas ?

Je me retourne brusquement, les yeux écarquillés, incapable de trouver une réponse. Alice fait tourner un énorme concombre entre ses mains, l'observant avec un intérêt presque scientifique.

— M-mais... Enfin, Alice !

— Mouais, je pense qu'elle est plus grosse et sûrement plus longue aussi, dit-elle en haussant les épaules. Faut dire qu'il a une sacrée raquette en bois d'ébène dans son pantalon.

Je sentis le rouge me monter aux joues alors que je balbutie des mots incroyables.

— Tu es tellement sans gêne, bordel.

— Bah quoi ? Je dis juste la vérité.

— Pourquoi tu me demandes ça, d'ailleurs ?

— Vous dormez ensemble, non ? Donc vous avez sûrement déjà... fait le truc.

— Le truc ?

— Tu vois? C'est toi qui me pousse à dire les choses sans retenue alors que tu sais très bien de quoi je parle, lance-t-elle avec un regard mauvais. Vous avez déjà baisé ou pas ?

—Q-Non !

Elle fronce les sourcils, visiblement surprise.

Non ?

_Non, dis-je plus calmement.

_Mais pourquoi ?

—Comment ça pourquoi? Parce que je n'en ai pas envie.

— Tu mens. Impossible. Le gars pue la luxure. Tu le regardes, tu veux lui sauter dessus !

— Eh bien, pas moi, rétorquai-je en croisant les bras.

_Ou peut-être qu'il ne l'utilise pas sur toi?

_Est-ce une de ses nombreuses caractéristiques?

_Mais, bien sûr. La luxure.

_Ah, donc...possible.

Alice secoua la tête, désabusée.

Soudain, elle se lève et s'approche de la porte, tendant l'oreille.

Quelqu'un nous écoute, chuchote-t-elle avant d'ouvrir brusquement la porte.

Ayden entre, l'air nonchalant.

— Salut, les filles.

— Qu'est-ce que tu faisais derrière la porte ?, demande Alice d'un air suspicieux , les bras croisés.

— Rien. J'attendais que vous finissiez votre conversation, répondit-il calmement.

Alice plisse les yeux,

_Je ne te crois pas, Ayden.

_C'est ton problème.

Ils se jaugent, une sorte de défi dans les yeux.

_Sors. J'ai envie de parler à Elena, lui dit Ayden.

_Tu peux bien lui parler en ma présence.

_Non. Tu sors.

Toujours aussi méfiante, Alice le dévisage une dernière fois avant de quitter la pièce.

Ayden vient ensuite s'installer sur le comptoir, croque dans une pomme, puis me fixe intensément.

— Pourquoi c'est toi qui cuisines ? Où est Elisa ?

— Je lui ai donné congé.

— Pourquoi ?

— J'avais besoin de m'occuper l'esprit.

Il hocha la tête, pensif.

— Écoute, dans une semaine, on doit partir chez mes parents. On y restera un mois. Tu viens avec nous ou tu veux rentrer chez toi ?

Je releve les yeux, surprise par sa question. C'est l'occasion rêvée de reprendre ma vie en main, mais l'idée de quitter cette maison me tord le ventre.

Je crois qu'il est temps de rentrer chez moi.

Je... Je veux rentrer à la maison, murmurai-je finalement.

Une lueur de surprise passe sur son visage alors qu'il descend du comptoir pour venir se poser devant moi.

_Pardon?

_Je suis prête à rentrer chez moi.

Sa mâchoire se crispe, ses poings se serrent.

Tu ne dis pas la vérité.

_S-si...c'est ma famille après tout.

Je faisais de mon possible pour que je ne croise pas son regard. Je n'en ai pas envie.

Car si je le fais, je perdrai tous mes moyens...

_Alors, regarde-moi dans les yeux et dis-le encore, ordonna-t-il d'une voix dure.

Je leve les yeux, tentant de cacher le tremblement dans ma voix.

— Je veux rentrer à la maison.

Il recule, déçu?...je ne sais pas. Je n'en suis pas sûre.

— Très bien. Demain à 10h, sois prête.

Puis il quitte la cuisine, me laissant seule avec un poids énorme sur la poitrine.

Je n'ai pas le droit de me sentir mal. Après tout, j'ai fais le bon choix.






























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