Chaleur sous la Lune.

Hello tout le monde!

J'espère que vous allez bien et que votre journée commence-ou se termine-sur une belle note. Prenez un moment pour vous poser et savourer ce nouveau chapitre de Au-delà de la Lune. N'oubliez pas, votre bien-être est important, alors n'hésitez pas à vous accorder une pause si vous en avez besoin !

Aujourd'hui, je vous partage le chapitre 13. Les événements prennent une tournure inattendue, et le chemin d'Elena et Ayden devient de plus en plus imprévisible. Entre mystères-l'Alpha-, tensions et émotions, ce chapitre promet de vous tenir en haleine. Les personnages sont confrontés à des choix difficiles, et chaque décision risque de bouleverser leur avenir.

Je suis impatiente de lire vos impressions sur cette nouvelle étape de leur histoire. Prenez soin de vous, et bonne lecture à tous !...🩵"

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ROUMANIE, Ville de Galati.
















**PDV Elena.**










01h12.
















La nuit semble interminable. Chaque seconde qui passe résonne comme une éternité dans le silence pesant de la pièce.

Je tourne et me retourne dans ce lit immense, incapable de trouver le moindre répit. Les draps, pourtant doux, me semblent irritants, et la proximité d'Ayden n'arrange rien.

Pourquoi il est dans mon lit ?

Il dort, ou du moins en donne l'impression. Sa respiration est calme, régulière, et son visage, baigné dans la pénombre, est étrangement paisible. Je ne peux m'empêcher de l'observer, fascinée.

Parce qu'il s'inquiète pour moi?

Sa silhouette est imposante même en position de repos. Allongé sur le dos, une main posée négligemment sur son torse et l'autre près de sa tête, il ressemble à une statue grecque, une œuvre d'art si parfaite qu'elle en devient intimidante. Ses sourcils sont légèrement froncés, comme s'il était toujours sur ses gardes, même dans ses rêves.

Parce qu'il a peur que je le rejette après m'avoir révélé qu'il est un loup Alpha ?

Mon regard s'attarde sur ses traits : la ligne ferme de sa mâchoire, le galbe de ses lèvres, et cette peau légèrement hâlée qui semble si chaude au toucher. Une beauté brute, presque irréelle, qui me donne envie de tendre la main pour la vérifier.

Ou parce qu'il a pitié de moi?

Un soupir m'échappe.

- Ayden ? murmurais-je, à peine audible dans le silence.

Aucune réponse. Pas même un mouvement.

Je tente une nouvelle fois :

- Sérieusement, tu dors ?

Il ne bouge toujours pas, mais son silence me donne un étrange sentiment de permission. Je reste immobile quelques secondes, pesant le pour et le contre, avant de me décider.

- Donc, techniquement... Si je pose juste ma tête sur ton torse pour profiter un peu de ta chaleur... Ce n'est pas grave, hein ?

Toujours aucune réaction.

Prenant son silence pour un consentement, je me rapproche timidement. Mon cœur bat la chamade, mes mouvements sont lents, presque hésitants, comme si je craignais de réveiller un prédateur endormi. Enfin, je dépose ma tête sur son torse, et un frisson agréable me parcourt lorsque ma joue entre en contact avec sa peau brûlante.

Son torse se soulève et s'abaisse doucement sous ma tête, une cadence rassurante. La chaleur qu'il dégage est réconfortante, presque hypnotique. Je ferme les yeux, espérant que cette proximité suffira à m'apaiser.

Mais soudain, son corps se raidit sous le mien. Avant que je ne puisse réagir, Ayden se redresse brusquement, me faisant rouler en arrière sur le matelas.

- Non mais putain ! Qu'est-ce que je t'avais dit à propos de ça !?, tonne-t-il, sa voix grave brisant le silence.

Je le regarde, surprise, presque coupable.

Il m'avait dit quoi à propos de ça ?

Ah! Interdiction de le toucher ou j'sais pas quoi.

- Je... Je pensais que tu dormais, balbutié-je, un peu embarrassée.

- Dormir ou pas, ça ne te donne pas le droit de me toucher, rétorque-t-il en passant une main dans ses cheveux ébouriffés.

_J-j'ai juste poser ma tête sur ton torse. Arrête de dramatiser pour rien. Ça ne va pas te tuer, Ayden, répliqué-je en croisant les bras.

Il me fixe, incrédule, avant de secouer la tête avec un sourire sarcastique.

- Ooh que si,tu me demandes l'impossible, là.

- Ce n'est pas que c'est impossible, c'est juste que tu ne veux pas.

- Et toi, tu t'obstines à tester mes limites, marmonne-t-il.

Un silence tendu s'installe. Il se tourne finalement, me présentant son dos en signe clair de fin de discussion. Mais quelque chose en moi refuse de lâcher l'affaire.

Je reste immobile quelques instants, mes pensées s'emballant. Puis, lentement, je me glisse de nouveau vers lui. Je tends une main hésitante, me collant doucement à son dos.

- Putain..., grogne-t-il entre ses dents, avant de se retourner brusquement.

En un instant, je me retrouve piégée contre son torse, allongée presque de force. Son regard doré brille dans la pénombre, perçant et intense.

- Tu cherches quoi, exactement ?,souffle-t-il, son visage à quelques centimètres du mien.

Je ne réponds pas, mes lèvres tremblantes sous l'effet de sa proximité.

- Je vais te dire un truc, continue-t-il, sa voix baissant d'un ton. Ne joue pas à ce genre de jeu avec moi. Tu n'as aucune idée de ce que ça implique.

- Peut-être q-que j'ai envie de savoir, murmuré-je, un brin provocante.

Un rictus amusé étire ses lèvres.

- Vraiment ? murmure-t-il avant de pencher la tête.

Je m'attends à une réprimande, mais à la place, il dépose un baiser dans le creux de mon cou. Sa bouche chaude contre ma peau me fait frissonner, et un souffle s'échappe de mes lèvres.

- Ne tente pas trop le diable, microbe, murmure-t-il contre ma peau, avant de mordiller doucement le lobe de mon oreille.

Un gémissement involontaire m'échappe, et je sens son sourire contre ma peau.

- Tu vois ? Tu n'es pas prête.

Il recule légèrement, me regardant avec intensité. Ses yeux dorés brillent d'une lueur presque dangereuse, mais ses gestes restent étonnamment tendres.

Avec une facilité déconcertante, il se repositionne et s'allonge, posant cette fois sa tête sur mon ventre.

- Tu voulais dormir collée à moi ? Très bien, murmure-t-il. Maintenant, dors.

Je reste figée, incapable de répliquer. Ses bras s'enroulent autour de ma taille, m'emprisonnant dans une étreinte ferme mais étrangement réconfortante.

Je ferme finalement les yeux, bercée par le poids rassurant de son corps et la chaleur qu'il dégage.

Je me sens agréablement bien. Là, avec lui.














07h12.







Un cri retentit soudainement depuis le salon, brisant le calme matinal.

- Ayden, viens vite au salon !




















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