JE SUIS DÉSOLÉE !!!!! Je vous avais promis un meilleur chapitre que le précédent, mais celui-ci est nul !! Je suis vraiment désolée !!! Je le trouve tout de même un peu mieux que le chapitre 20, en même temps, c'était pas difficile tellement il était naze lol, mais pardonnez-moi !!!!

Je vous laisse lire quand même !!!

« Est-ce que tu trouverais ça bizarre si je te disais que toi et moi on se connaissait avant d'arriver ici ? » demanda-t-il.

Cette question me fit l'effet d'un coup de poing dans la poitrine.

« Développe. » dis-je, impatiente de savoir pourquoi il en arrivait à la même conclusion que moi.

Il passa sa main dans ses cheveux, hésitant.

« Je... Tu vas peut-être me prendre pour un fou, mais je... je t'ai vue dans mon rêve. » lâcha-t-il finalement.

J'écarquillai les yeux. Lui aussi faisait des rêves.

« J'ai cette sensation, comme si on était liés... Ne me prends pas pour un taré, s'il te plaît, mais je crois vraiment que je te connais...» continua-t-il.

Je lui fis un faible sourire.

« Tu es mon frère. » avouai-je.

Ses yeux doublèrent de volume sous l'effet de la surprise.

« T-tu veux dire que-qu'on est... » bégaya-t-il.

« De la même famille ? Oui, Thomas, c'est un peu normal pour un frère et une sœur. » coupai-je avec sarcasme.

Et sans prévenir, il me prit dans ses bras et me serra très fort contre lui.

« Je suis tellement désolé... S'il te plaît pardonne-moi. » dit-il dans un sanglot.

Il me lâcha et s'essuya frénétiquement les yeux. Je le regardai avec incompréhension.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demandai-je.

« Je suis désolé de pas m'être souvenu de toi... » expliqua-t-il.

Je secouai la tête.

« Tout ça c'est la faute de WICKED. C'est à cause d'eux qu'on a plus de souvenirs et qu'on est coincés ici. Tu n'y es pour rien, Thomas, arrête de te blâmer ! » m'exclamai-je.

Il hocha la tête, je le repris dans mes bras, et il se mit à pleurer. Je ne pouvais pas lui en vouloir, tout ça en deux jours, il y'avait de quoi devenir dingue. Nous fûmes interrompus par une voix dotée d'un (magnifique) accent britannique.

« Je voudrais pas casser ce moment de pur amour fraternel, mais c'est l'heure de manger. »

Newt insista bien lourdement sur le mot manger, et je fis la grimace en levant la tête. Il était assis en tailleur dans l'herbe, l'air absolument passionné par la scène qu'il venait d'observer.

« Ça va Newt, tranquille ? » demandai-je d'un ton moqueur.

Il me fit un grand sourire.

« Oui, ça va. Et on va manger. » répéta-t-il.

Je roulai des yeux, me levai, et fut imitée par Thomas. Ou, devrais-je dire, mon frère. Ça faisait bizarre de dire ça, mais en même temps j'étais très heureuse de retrouver le dernier membre de ma famille. Une vague de tristesse s'abattit sur moi, mais je fis de mon mieux pour afficher un sourire le plus convaincant possible sur mon visage. Heureusement, aucun des deux garçons ne remarqua quoi que ce soit. Newt me prit la main, et nous nous dirigeâmes tous les trois vers le réfectoire.

Siggy nous accueillit avec un grand sourire, avec en plus un énorme câlin étouffant pour moi. Depuis la veille, je me rendais à chaque fois un peu plus compte à quel point j'avais fait peur à certains des blocards. Et à chaque fois je me sentais un peu plus stupide et idiote.

Je fis une moue dégoûtée à la vue du porridge horriblement dégueulasse qui se trouvait dans le bol devant moi. C'est vrai que je n'étais plus vraiment habituée, après autant de jours passés sans me nourrir. Je levai un regard suppliant vers Newt, mais il resta intransigeant.

Je me mis donc à manger sous ses yeux attentifs, ainsi que ceux de Thomas.

« Non mais, sérieusement, arrêtez de me regarder comme ça, j'ai l'impression d'être un phénomène de foire ! » m'exclamai-je au bout de cinq minutes de regards pesants.

« Excuse-nous de vouloir te garder en vie ! » plaisanta l'anglais.

Bizarrement, je ne ris pas. A la place, je baissai les yeux sur mon bol et ne dis rien. Le pire, c'était qu'il avait raison, en plus.

« Non, c'est pas du tout ce que je voulais dire ! » s'écria-t-il précipitamment en prenant ma main et en me faisant lever la tête.

Je fis signe que j'avais compris et que ce n'était pas grave, car je ne voulais pas vraiment répondre. Même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu, à cause de la boule qui s'était formée dans ma gorge. Je laissais plus de la moitié de mon petit-déjeuner sur la table, puis je me levais et partis en direction de la forêt. C'était trop. Beaucoup trop. De nourriture je veux dire. Une fois certaine d'être hors de vue, ne pouvant plus me retenir, je m'agenouillai et rendis tout ce que j'avais avalé au pied d'un arbre. Je sentis alors quelqu'un me soulever les cheveux, puis m'aider à me relever.

Je m'attendais à ce que ce soit Newt, mais non, c'était Thomas. Je m'essuyai rapidement la bouche d'un revers de manche, puis fondis en larmes.

« J'y arrive pas Tommy, j'y arrive pas... » sanglotai-je.

Il posa une main sur mon épaule et essuya une grande partie de mes larmes avec l'autre.

« Tu vas y arriver, ça va juste prendre un peu de temps. » dit-il pour me rassurer.

J'hochai vaguement la tête, essayant de me persuader qu'il avait raison. Il parut lire dans mon regard que je n'avais vraiment pas envie de m'attarder sur le sujet, alors il s'en éloigna complètement.

« Tu es amie avec Minho, c'est ça ? » demanda-t-il.

J'hochai la tête. Ses yeux se mirent à pétiller.

« Tu crois qu'il pourrait faire de moi un coureur ? » questionna mon frère, visiblement rempli d'espoir.

J'étouffai un rire.

« Tu es un nouveau, Thomas. Ici, personne ne devient coureur avant un mois, et il faudrait encore que tu sois choisi. Il y'a vraiment très peu de chances que tu deviennes coureur un jour. » expliquai-je.

La lueur qui était apparue dans son regard quelques secondes plutôt disparut subitement, pour faire place à un mélange de tristesse et de déception.

« Crois-moi, c'est beaucoup mieux comme ça. C'est l'enfer là-dedans. » m'empressai-je d'ajouter.

« Tu n'es pas la première personne à me dire ça. » dit-il.

« Si tout le monde répète ça, c'est parce que c'est vrai. Et je ne voudrais certainement pas perdre mon seul et unique frère ici ! » insistai-je.

« Pourquoi seul et unique ? » interrogea-t-il.

J'avais parlé trop vite. Maintenant, je lui devais des explications. Je me mis donc à lui raconter les différents flash-backs que j'avais vus pendant mon sommeil. Il m'écouta très attentivement, et finit par me dire que c'était dans le même genre de rêve qu'il m'avait vue, de son côté.

C'était très clair, nous étions différents des autres. Mais pourquoi ?

Newt arriva à ce moment-là, l'air inquiet, et demandant ce qu'il se passait. Thomas passa la plupart de l'histoire sous silence afin de me couvrir, ce dont je lui étais grandement reconnaissante. Puis, une journée banale de travail commença pour tout le monde, même si j'avais la désagréable impression d'être surveillée par Clint et Jeff H24.

*Ellipse*

Tous les blocards étaient rassemblés autour des portes. Pourquoi ? Bonne question. Alors que tous les coureurs étaient revenus depuis deux bonnes heures, Minho et Alby manquaient à l'appel. Et je m'en mordais les doigts tellement j'étais inquiète. Newt, Thomas, Clint et Jeff étaient regroupés autour de moi, et essayaient de me rassurer, en me disant qu'ils devaient juste avoir un peu de retard. Mais oui, bien sûr. Je savais ce qu'ils pensaient : Alby et Minho étaient morts. Ils n'avaient pas entièrement tort, c'était l'hypothèse la plus probable. Minho était la personne qui connaissait le mieux le labyrinthe, parmi nous tous.

Mais au fond de moi, je me raccrochais à cet espoir de me dire qu'ils allaient arriver d'une minute à l'autre.

Soudain, une rafale de vent s'engouffra dans le couloir principal. Le lourd grondement caractéristique se fit entendre, annonçant le début de la fermeture des portes.

Quelques blocards partirent, et je laissai échapper un sanglot, tandis que mon petit-ami passait un bras autour de ma taille pour me ramener contre lui. Je détaillai brièvement son visage. Il était un peu comme moi, en somme. Les yeux rouges, injectés de sang.

C'est à ce moment-là que nous entendîmes quelqu'un crier « Attendez ! ».

Nous levâmes tous instinctivement la tête vers le labyrinthe. Il y'avait quelque chose de bizarre. Et ce quelque chose s'avéra être la silhouette de Minho, titubant et traînant quelque chose au sol. Les portes continuaient à se fermer lentement, mais il pouvait le faire. C'était Minho. Il fit quelques pas de plus avant de trébucher et de s'étaler au sol, révélant ce qu'il traînait par terre. Le corps inanimé d'Alby. Les blocards commencèrent à crier dans tous les sens, des encouragements, ou des conseils, lui disant de laisser Alby et de courir. Mais il ne le fit pas. Il se releva le plus vite qu'il pût et se remit à tirer Alby par les jambes, sans l'abandonner. L'espace entre les deux parois des portes s'amincissait dangereusement. Je croisai le regard de Thomas. Et je sus instantanément qu'il allait faire une connerie.

Avant même que je puisse esquisser un mouvement, il se précipita dans le labyrinthe. Mon cœur s'arrêta un moment, et le temps que je réalise ce qui venait d'arriver, les portes s'étaient refermées.

Je me retrouvai comme une idiote à hurler des jurons contre mon abruti de frère, et à taper avec la paume de mes mains sur la paroi de béton, et bien sûr, cela n'eut aucun effet. Tout le monde était bouche bée. J'entendis Newt leur crier dessus en leur ordonnant de dégager, ce qu'ils s'empressèrent de faire. Il s'approcha ensuite de moi et me prit dans ses bras, une manie que tout le monde avait prise depuis la veille. Mais là, j'en avais vraiment besoin. Il semblait vouloir prévenir la crise de panique que je sentais arriver. Il était au bord des larmes, ça se voyait. J'avais perdu deux de mes meilleurs amis ainsi que mon frère. Je ne savais pas ce que je ferais si je le perdais lui aussi.

« S'il te plaît... Reste avec moi... » murmurai-je d'une voix étouffée, suppliante.

« Toujours. » répondit-il.

Bon, je l'ai déjà dit, je m'excuse pour ce chapitre tout nul. PARDONNNNNNNNNNNNNN !

Info : J'ai commencé une nouvelle fic sur Thomas Sangster, elle s'appelle "Chaos is a ladder", alors voilà, si vous vous faites chier...

Ce chapitre est dédié à LolaRoscian, parce que ça fait longtemps, qu'elle a été une de mes premières fans sur cette fic, alors voilà, merci à toi de suivre cette fiction !!!

Je voulais aussi vous dire un grand merci, comme d'habitude vous êtes de plus en plus nombreuses à me lire et ça me touche énormément !!! ET JE KIFFE QUAND VOUS COMMENTEZ PUTAIN !!!!!!

Voilà, je vous aime mes choux de Bruxelles !!! (PS : ce légume est tout de même particulièrement dégueulasse)

Mystery <3