Chapitre 17 - C'est plus mes affaires
Heyyyy !!
Deux trois choses à vous dire avant que vous lisiez ce chapitre. Tout d'abord, j'ai commencé un rant book, pour vous éviter de parler tout le temps de ma vie dans mes fictions (ce qui doit bien vous faire chier). J'y parlerai de tout, de ma vie, de conneries, de GoT, de bouquins, de ciné et de fictions...
Deuxièmement. Je viens de voir qu'on a dépassé les 1000 vues !!!! Je suis complètement impressionnée et à la fois super contente ! Je ne pensais jamais en arriver là, et c'est grâce à vous alors un grand MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII pour vous mes oursonnes !!!
Voilà, je vous laisse lire ce chapitre, préparez vos mouchoirs (j'dis ça, j'dis rien)
PDV Arya
Je me réveillai avec une douleur horrible dans la poitrine. Oh mon dieu. Ça faisait des semaines que je n'avais pas fait de réelles crises d'angoisses. Je jetai un coup d'œil à Newt. Il dormait et marmonnait quelque chose d'incompréhensible. La douleur dans ma cage thoracique devenait insoutenable. Je laissai échapper un gémissement de douleur, puis je réussis à descendre du hamac en faisant bien attention à ne réveiller personne.
Je sortis du dortoir le plus vite que j'en étais capable, et me dirigeai vers l'infirmerie. J'eus du mal à la distinguer, car il faisait encore nuit noire, mais je trouvai tout de même le chemin et y entrai. Les antidépresseurs. J'avais arrêté d'en prendre depuis plus d'un mois. Apparemment c'était une erreur. Je commençai à fouiller dans une caisse où j'avais rangés les cachets, mais ils étaient introuvables. Je n'avais plus de souffle et des points noirs commençaient à brouiller ma vue. La porte s'ouvrit et Newt entra.
« Arya, qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il.
J'essayai de respirer mais je ne pouvais pas.
« Je... je... » bafouillai-je, mais les mots restèrent coincés en travers de ma gorge.
Je tombais au sol, mais il me rattrapa et me prit dans ses bras en passant ses mains dans mes cheveux. Je me mis à pleurer. Il ne pouvait pas savoir, mais j'étais un monstre. Un foutu monstre, ayant travaillé pour les Créateurs. La crise dura longtemps, je dirais une demi-heure, et quand j'eus retrouvé mon souffle et repris ma respiration, je rassemblai mes forces pour repousser Newt. Il me regarda, visiblement blessé.
« Qu'est-ce qu'il y'a ? » demanda-t-il.
Il avait dû comprendre que quelque chose n'allait pas. Je mis ma tête dans mes mains.
« Je suis un monstre. » lâchai-je.
Il secoua la tête et soupira.
« Tu es tout sauf un monstre, Arya. T'as juste pas eu de chance de tomber sur ces connards. Tu es exactement comme nous tous. » fit-il en montrant l'ensemble du bloc par la fenêtre.
« Tu ne sais pas... Ils ont tué mes parents et-
- Je sais. » coupa-t-il. « J'ai... j'ai vu un souvenir aussi. »
J'écarquillai les yeux. Il me parla du rêve qu'il venait de faire dans les moindres détails, et il s'avéra que nous avions vu la même chose, mais avec un point de vue différent. Ce n'était pas normal. WICKED jouait avec nous.
« C'est... tellement cruel... » soufflai-je finalement.
Il hocha la tête.
« Je suis désolé pour ce qui est arrivé à ta famille. » dit-il en me serrant fort contre lui.
Je réussis à retenir mes larmes et je finis par retomber dans un sommeil sans rêve, dieu merci. Je fus réveillée quelque temps plus tard par quelqu'un qui me secouait. J'ouvris les yeux, mais ils furent agressés par la lumière du jour instantanément. Je grognai et les refermai. Puis on me secoua de nouveau.
« Ary, réveille-toi ! » s'exclama Newt.
Je me levai brusquement.
« D'où tu m'appelles comme ça ? » demandai-je, irritée.
Il explosa de rire devant ma tête.
« Depuis que tu te lèves pas quand je te le demande. » répliqua-t-il.
Je lui jetais un regard noir et fis mine de bouder. Il m'embrassa, mais je le repoussais et me levais, le plantant là, seul comme un con, me dirigeant vers les cuisines pour manger.
Siggy me salua, je pris le bol qu'il me tendait et je partis m'asseoir en face d'Alby, qui discutait avec Minho et... le petit nouveau.
« Je me rappelle de mon prénom ! » s'exclama ce dernier avec un grand sourire. « C'est Chuck ! Je m'appelle Chuck ! »
Je lui souris et le félicitai, essayant d'être le plus convaincante possible, et cela fit son effet. Sur Chuck en tout cas. Je vis bien qu'Alby et Minho avaient senti qu'il y'avait quelque chose de bizarre. Je vis Alby sur le point de dire quelque chose, mais je fus soulevée dans les airs avant qu'il en ait eu l'occasion.
« Alors, on laisse son copain tout seul pour aller bouffer hein ? Mais qu'est-ce que c'est que cette éducation, Arya ? » questionna un certain british blond.
« C'est pas ma faute, j'avais la dalle, et puis t'es trop lent aussi ! » répliquai-je.
Le petit Chuck éclata de rire, suivi par Alby et Minho.
« Très bien, si tu le prends comme ça. » acheva Newt avant de me lâcher.
J'atterris brutalement sur les fesses, sous les rires des garçons qui avaient maintenant redoublés. Je leur jetai un regard noir en époussetant mon jean et ils se turent presque aussitôt. Je fis un petit sourire de triomphe à Newt.
« Vous voyez, un regard et vous êtes tous soumis. » lançai-je.
Ils me regardèrent tous bizarrement, et ce fut à mon tour d'éclater de rire. Je fus d'ailleurs bientôt rejointe par tout le monde. Cette bonne humeur ne fut malheureusement que passagère.
Car après tout ça il fallut bien expliquer le flashback à Alby, quand même. Nous l'emmenâmes dans la salle des cartes après que les coureurs soient partis, afin d'avoir une conversation tranquille et sans interruption, puis nous lui racontâmes toute l'histoire. Il ne dit rien, au début, il avait les yeux complètement dénué d'émotion.
Puis une expression commença à se dessiner sur son visage. Une expression de... dégoût. Il était probablement dégoûté de moi et de ce que j'avais fait. Il avait l'air totalement abattu. Il donna tout d'un coup un violent coup de poing dans le mur, qui fit trembler les fondations du bâtiment. Je jetai un coup d'œil à Newt. Ni lui ni moi ne l'avions jamais vu comme ça. Je m'approchai lentement d'Alby.
« Alby je... je sais que tu dois me détester maintenant et que tu m'en veux probablement à mort... Mais je peux te jurer que je ne voulais pas... je ne voulais vraiment pas que ça arrive. » risquai-je en posant une main sur son épaule, une boule se formant dans ma gorge.
Il retira ma main et refrappa dans le mur, encore plus fort que la première fois. De la poussière tomba du toit.
« Tu ne comprends pas ! Je t'en veux pas, comment je pourrais t'en vouloir ? J'en veux juste à ces bâtards de Créateurs de mes deux ! » hurla-t-il en mettant sa tête dans ses mains. « Ils essayent de nous diviser en nous renvoyant des souvenirs par ton intermédiaire, mais ils seraient pas foutus de nous laisser vivre ? Si c'est pour rappeler des trucs aussi horribles, ils pourraient pas juste arrêter leur merde à un moment ? »
Je ne pus m'empêcher d'être soulagée en entendant qu'il ne m'en voulait pas. Il s'effondra au sol et je m'agenouillai en face de lui, immédiatement rejointe par Newt.
« Vieux, c'est exactement ce qu'ils veulent... Ils veulent qu'on pète un câble et qu'on devienne dingues. Faut pas qu'on leur donne satisfaction... » lâcha ce dernier.
Alby hocha la tête. Il avait raison.
Environ deux semaines plus tard
Alby avait pris la décision de parler aux blocards des souvenirs qu'on avait vus. Honnêtement, j'étais terrifiée par les réactions qu'ils pourraient avoir, mais il s'avéra qu'ils comprirent tous et qu'ils furent même désolés pour moi, sans cesser de me répéter que j'étais exactement comme eux, et pas un monstre qui faisait partie des créateurs. J'avais évidemment été plus que soulagée de l'entendre. Chuck (le nouveau) était devenu un torcheur. C'était un des pires boulots du bloc. Bon, en fait, je serais honnête, c'était LE pire job de toute la PLANÈTE ENTIÈRE ! Il avait fini par s'en accommoder, mais c'était quand même pas cool pour lui... Je fus coupée de mes pensées par Minho qui arriva en courant dans l'infirmerie.
« La boîte est remontée, il faut que tu viennes m'aider à la décharger ! » s'écria-t-il en s'adressant à moi.
Clint grogna.
« Elle bosse là, tu peux pas demander à quelqu'un d'autre ? » protesta-t-il.
« Tous les autres bossent. Et puis, t'as Jeff, vous allez survivre, non ? » répliqua-t-il.
Le Med-Jack se contenta de grogner à nouveau, et je suivis Minho dehors.
« Ça te dérange pas hein ? » demanda-t-il.
« C'est un peu tard pour demander ! » rétorquai-je.
Mais je l'aidai quand même à sortir toutes les caisses de la Boîte. Pour les animaux, Winston s'en chargerait avec les trancheurs. Nous allâmes déposer les produits dans le bâtiment qui nous servait de débarras, et nous commençâmes à les entreposer sur les étagères conçues à cet effet. Mais au bout d'environ une heure, j'entendis Minho lancer :
« Tiens... vraiment très intéressant... »
Piquée par la curiosité, je me dirigeai vers lui et je vis qu'il avait sorti d'une caisse un ... soutien-gorge ?
« Très intéressant hein ? » répéta-t-il.
Je me jetai sur lui et il se leva juste à temps.
« Minho, donne-moi ça tout de suite ! » m'écriai-je. Il commença à courir et à slalomer entre les étagères.
« Minho reviens ici ! Donne-moi ça immédiatement ! » recommençai-je.
Il s'arrêta soudain, et je lui fonçai dedans en lui tombant dessus.
« Donne-le-moi. » haletai-je.
« Non » lâcha-t-il.
Et c'est à ce moment-là que Newt entra dans le bâtiment.
« Je suis juste venu cherch- » commença-t-il, mais il s'interrompit en nous voyant.
Son regard s'attarda sur le soutien-gorge que Minho tenait toujours à la main.
« Pardon de vous déranger. Je repasserais. » lâcha-t-il d'une voix creuse, avant de sortir précipitamment.
Je ne compris pas, jusqu'à ce que je me rende compte que j'étais toujours sur Minho. Oh mon dieu. Il avait sûrement mal interprété tout ça... Je me levai précipitamment et sortis pour le retrouver. Il boitait en direction du jardin. Je courus à sa poursuite et me postais devant lui afin qu'il ne puisse plus avancer.
« Newt, je sais pas ce que tu penses avoir vu, mais je te jure que c'est pas ce que tu crois. » dis-je.
Il secoua la tête et me repoussa pour continuer à marcher.
« Newt, écoute moi ! Je te dis que c'est pas ce que tu crois ! » répétai-je, un peu plus fort.
Il se retourna.
« Ce que tu fais avec Minho, c'est plus mes affaires. » dit-il.
Je levai un sourcil.
« Je... quoi ? » demandai-je.
« T'as très bien compris. Toi et moi c'est terminé. Donc tu peux retourner t'amuser avec lui, je m'en fous, c'est plus mes affaires. » répondit-il.
Je sentis mes yeux me piquer. Il ne pouvait pas penser ça. C'était un cauchemar. Je me pinçai pour me réveiller, mais rien n'y fit.
« Newt, il faut que tu me croies, on n'était pas du tout-
- Non, merde, je te crois pas ! Et de toute façon j'en ai plus rien à foutre, j'ai pas besoin d'une traînée dans ma vie ! » cria-t-il.
Puis, il tourna les talons, me laissant seule pour tenter de recoller les morceaux de mon cœur qui venait de se briser.
Oh non, c'est trop triiiiiiiisteuuuuh (c'était juste ma réaction en écrivant la fin).
Je vous en prie ne me tuez pas... Parce que si vous me tuez vous ne saurez jamais la fin de l'histoire !!!! Mouahahahahahahahahahaha...
J'ai dédicacé de chapitre à personne88 parce qu'elle a été toute gentille avec ses commentaires sur cette fic et elle avait l'air d'apprécier donc voilà, MERCI. Et aussi j'aime bien faire des dédis aux gens, ça m'éclate.
Comme je l'ai dit plus haut, on a atteint les 1k vues et c'est juste ouuuuuf, je vous remercie pour votre soutien ça fait juste trop plaisir.
Je vous aime mes biscottes !!
Mystery <3
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