Chapitre 16 - C'est mon frère
Bonchour !!! I'm baaaack !! Oh MY GOOOOOOD ! J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai pas posté de chapitre !!!
Je suis vraiment, vraiment désolée, mais quand je suis revenue de chez ma grand-mère j'ai été super occupée à cause de mon déménagement, et du coup je n'ai eu que très peu de temps pour recopier ce chapitre très très long sur mon ordi. Pardonnez moi...
Sinon, c'est le fameux chapitre spécial 500 vues !!! Sauf que là on a dépassé les 700 vues, alors je vais appeler ça le chapitre spécial 700 vues !!! Et il est spécial parce qu'il sera exclusivement dans le PDV de Newt !!! J'espère qu'il vous plaira, après la galère que j'ai eu à l'écrire...
Allez, je vous retrouve en bas du chapitre ! Bonne lecture !!!
PDV Newt
La fête était en train de se terminer. Le petit nouveau était parti admirer les combats avec Minho, et Arya s'était endormie dans mes bras depuis environ un quart d'heure, mais je n'avais pas bougé. Je prenais le temps de la regarder, de rester avec elle, et pour rien au monde je ne serais allé rejoindre les autres. Je jetai un coup d'œil autour de moi. La plupart des blocards étaient allés se coucher, ceux qui restaient avaient cessé de se battre et s'échangeaient des blagues, et le feu était en train de s'éteindre lentement. Je bâillai en m'étirant le plus délicatement possible, en essayant de ne pas réveiller ma copine, mais je la sentis gigoter. J'avais visiblement raté mon coup. Elle se releva, bâilla légèrement à son tour, puis se re-blottit dans mes bras en frissonnant.
« T'as froid ? » demandai-je, mon côté surprotecteur prenant le dessus.
Elle répondit par un 'hmmm' affirmatif, puis enfouit sa tête dans mon épaule. Je lâchai un sourire en levant les yeux au ciel.
« Qu'est-ce que je ferais pas pour toi ! » lançai-je avant de me lever, toujours avec elle dans mes bras, et de prendre ma copine en sac à patate sur mon épaule avec très peu de délicatesse. Elle éclata de rire.
« Salut les mecs ! » s'exclama-t-elle à l'intention des blocards qui étaient restés.
« Salut les amoureux ! » répondit Winston sur un ton moqueur alors que je me dirigeai vers le dortoir.
« La jalousie te va très mal, tocard ! » rétorqua-t-elle.
Les autres rirent, mais nous étions déjà trop loin pour entendre toute réponse de la part du trancheur. Nous arrivâmes au dortoir et je déposai (ou plutôt balançai) Arya dans mon hamac (qui était devenu notre hamac). Elle se releva quelques secondes, le temps d'envoyer valser ses chaussures et ses chaussettes quelques mètres plus loin, puis elle se recoucha. Je fis de même, puis je la rejoignis, passant mes bras autour de sa taille et enfouissant mon visage dans son cou. Je sentais son pouls contre ma tempe, dont la vitesse diminuait au fur et à mesure qu'elle s'endormait. Je sentis mes paupières se fermer, et je me laissai envahir par le sommeil, bercé par les battements de son cœur.
*Je me trouvais dans une pièce dont les murs étaient couverts d'écrans. Minho était à côté de moi, et j'étais dans une fureur noire. Je levai les yeux pour découvrir une Arya légèrement plus jeune, les cheveux plus qu'au Bloc, assise en face d'un des écrans. Je ne contrôlai absolument rien, ni mes émotions, ni mes paroles, ni mes gestes. J'étais sans doute possible dans un souvenir, il n'y avait pas d'autre explication. Mais mon ancien « moi » n'avait pas l'air au courant. Je m'avançai vers Arya, les poings serrés. Arrivé à moins d'un mètre d'elle, je m'arrêtai et je me retournai vers Minho.
« J'arrive pas à croire que tu sois ami avec elle ! Cette ordure fait partie des bâtards qui nous ont enfermés ici, merde ! » hurlai-je, hors de moi.
Minho ouvrit la bouche pour parler, mais avant même qu'il puisse dire quoi que ce soit, je giflai Arya violemment. Sa tête partit sur le côté, et elle porta une main à sa joue rougie par le choc. Je levai la main pour la frapper à nouveau, mais elle m'attrapa le poignet. Ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau, et je lâchai un grognement de douleur.
Son regard embué exprimant à la fois douleur et colère plongea alors dans le mien. J'étais comme hypnotisé.
Je sentis son emprise sur mon poignet se relâcher, et Minho, qui n'avait pas quitté la scène des yeux, m'attrapa violemment par les épaules et me tira en arrière pour me faire sortir de la pièce.
« Ne crois pas t'en tirer comme ça ! » criai-je à l'intention d'Arya, pour masquer mon trouble, juste avant que la porte de la pièce se referme et que nous soyons seuls dans le couloir. Mon ami me tira encore jusqu'à une porte, l'ouvrit, me balança dedans avant de me suivre et de la refermer violemment. C'était apparemment un dortoir, une vingtaine de lits superposés tous aussi blancs et immaculés que le reste de la pièce s'offrant à ma vue.
« Non mais t'es complètement malade ? » hurla Minho en me prenant par le col et en me plaquant contre un mur. « Tu te rends compte que tu l'as giflée ? Et sans raison en plus ! »
Je protestai.
« Certainement pas sans raison ! Tous les gens qui travaillent ici sont des monstres qui méritent de crever ! Tout ce qu'ils veulent c'est nous faire du mal ! » m'écriai-je, la colère reprenant le dessus.
« WICKED a fait plus de mal à cette fille qu'à nous tous réunis ! » rétorqua-t-il en désignant d'un geste les lits superposés, vides, mais nombreux.
« Ils nous ont arraché à nos familles ! » argumentai-je.
« Ils torturent la sienne ! » hurla-t-il en lâchant ma chemise et en s'asseyant au sol.
« Je... quoi ? » demandai-je, ahuri et pas sûr d'avoir bien entendu.
« T'as très bien compris Newt ! Ils ont tenu sa famille enfermée dans ce bâtiment pendant des mois ! Jusqu'à ce qu'ils se décident à buter ses parents ! Et maintenant elle protège ses frères ! Si elle faisait pas tout ça ils se feraient buter eux aussi ! Et tu l'as quand même giflée, j'y crois pas ! » s'exclama-t-il.
« M-Mais je pouvais pas savoir moi... » bégayai-je, confus et honteux de ma conduite.
« Si tu m'avais laissé t'expliquer aussi ! Et puis même ! WICKED ou pas WICKED, tu frappes pas une fille, nom de Dieu ! » s'énerva-t-il. « Alors maintenant, tu vas me suivre ! »
Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il m'avait déjà attrapé par la manche et tiré avec lui hors du dortoir. Il jeta un bref coup d'œil à sa montre, et accéléra, il tourna à plusieurs intersections différentes en courant, toujours en me tenant fermement par le bras, puis s'arrêta devant une grande porte.
« T'es conscient... qu'on ne trouvera jamais... le chemin du retour ? » questionnai-je, essouflé.
« Parle... pour toi... Moi... je m'en vais... avec... un peu de chance... elle te... montrera... » haleta-t-il.
« Attends... tu veux dire... qu'elle est là-dedans ?
- Ouais. Et tu vas... t'excuser... proprement. Si tu en as... le temps et qu'elle... te tue pas avant... Allez... salut ! » s'écria-t-il avant de détaler comme un lapin.
« Enfoiré ! » m'écriai-je, mais trop tard, il était déjà parti.
Je levai les yeux au ciel, inspirai profondément, et me risquai à ouvrir la porte et à entrer en faisant le moins de bruit possible. La pièce était différente de tout ce que j'avais pu voir jusqu'alors. Au lieu d'être blanche, ses murs, son sol et son plafond étaient couverts de miroirs, et elle ne contenait aucun meuble. Je voyais mon reflet à l'infini. Arya était allongée par terre, les yeux fermés.
« Qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-elle.
Aïe. Mon plan pour ne pas me faire repérer était visiblement tombé à l'eau.
« Je... j'suis vraiment désolé pour tout à l'heure... J'ai agi comme un vrai connard... » commençai-je, gêné, en passant la main dans mes cheveux.
Elle soupira, toujours les yeux fermés, puis tapota la place à côté d'elle. Je la rejoignis et m'allongeai à ses côtés regardant le plafond pour y voir mon reflet. Je fus d'abord surpris, puis je me rappelai. Les foutus miroirs. Qui avait construit ça sérieusement ?
« L'architecte qui a conçu cette pièce devait avoir un sacré ego, hein ? » lança-t-elle, comme si elle avait lu mes pensées.
Elle marqua une pause, puis continua.
« Je te pardonne. Je comprends que tu m'aies frappée, tu sais. Mais t'avais pas le droit... T'avais pas le droit que je fais partie de ces enfoirés. » lâcha-t-elle d'une voix étranglée qui me fit un pincement au cœur.
« Je suis désolé. » répétai-je. « J'me sens vraiment mal tu sais... »
Elle hocha la tête.
« Je sais. Je sais aussi que Minho t'as tout raconté. » répondit-elle. « Je suis étonnée que tu sois toujours en vie. »
J'esquissai un faible sourire.
« Moi aussi je suis étonné. Je suis vraiment déso-
- T'es chiant comme mec, tu sais ? » coupa-t-elle. « T'arrêtes pas de t'excuser. J'ai dit que je te pardonnais alors détends-toi. »
J'ouvris la bouche pour m'excuser avant de la refermer.
« T'as combien de frères ? » demandai-je pour changer de sujet.
« Trois. Les jumeaux on douze ans, et mon grand frère seize. » répondit-elle.
« Tu vas me trouver chiant, mais j'ai vraiment été con tout à l'heure. On pourrait pas recommencer à zéro ? Faire comme si on venait de se rencontrer ? » proposai-je, histoire d'arranger le coup.
Elle ouvrit alors les yeux, se releva et s'assit en tailleur. Je fis rapidement de même et elle me tendit la main.
« Salut. Je m'appelle Arya. » dit-elle en souriant.
« Newt » répondis-je avant de lui serrer la main.
« Je suppose que tu as besoin d'aide pour retourner à ton dortoir ? » demanda-t-elle.
J'acquiesçai. Elle leva les yeux au ciel.
« Amène-toi alors ! » s'exclama-t-elle.
Puis elle se leva, m'attrapa par le poignet et se mit à courir hors de la pièce en me traînant derrière elle.
Tout devint noir. Je pensais me réveiller, mais apparemment, j'avais tort, car je me retrouvai dans un couloir, en train de regarder par l'entrebâillement d'une porte. Je vis un garçon de dos, avec Arya dans ses bras. Elle pleurait et il lui caressait les cheveux en la serrant contre lui. Je ressentis un pincement au cœur. Non mais pour qui il se prenait, d'abord ? Je ne voyais pas bien son visage, mais je ne pensais pas l'avoir déjà vu autre part. Peu importe qui il était, je ne l'aimais pas du tout. Il murmura quelque chose à l'oreille d'Arya, puis partit vers une porte, autre que celle derrière laquelle je me trouvais.
« Je t'aime ! Fais attention à toi ! » s'écria-t-elle juste avant qu'il disparaisse.
La porte claqua et je fus submergé par un sentiment qui, jusque-là, m'était inconnu. J'étais... jaloux de ce type. Je frappai à la porte.
« Entrez ! » lança mon amie d'une voix faible.
Je m'exécutai. La pièce était, bien entendu, d'un blanc immaculé, mais extrêmement mal éclairée.
« Ah, c'est toi Newt. Ça fait longtemps que t'es là ? » questionna-t-elle en s'essuyant rapidement les yeux.
« Quelques minutes. » avouai-je.
Elle hocha la tête. Ses cheveux étaient aussi longs qu'au Bloc, du temps avait passé depuis la dernière fois.
« C'est mon frère. » expliqua-t-elle en montrant d'un signe de tête la porte par laquelle était sorti le mec de tout à l'heure.
Je ne pus m'empêcher d'éprouver un certain soulagement. C'était juste son frère. La profonde antipathie que j'avais ressentie à son égard s'envola aussitôt. Mais s'il était là, ça voulait dire qu'il s'était passé quelque chose.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? » demandai-je, inquiet.
Ça avait l'air grave.
« Ils sont morts. » lâcha-t-elle avant de fondre en larmes.
Je n'étais pas sûr d'avoir pigé, mais je me précipitai pour la prendre dans mes bras.
« Arya... de quoi tu parles ? » questionnai-je, totalement perdu.
« Paige a dit... qu'elle leur avait trouvé une... une utilité... Ils ont testé leurs nouveaux sérums... sur eux... et ils sont... morts... » expliqua-t-elle d'une voix hachée par les sanglots.
J'eus soudain peur de comprendre.
« Attends, tu veux dire... tes petits frères ? » demandai-je, horrifié à l'idée que WICKED puisse faire des tests à issue mortelle sur des enfants aussi jeunes.
Elle se contenta d'un hochement de tête en guise de réponse. J'avais envie de vomir.
« C'est vraiment des monstres d'avoir fait une chose pareille. » lâchai-je, dégoûté.
Elle hocha une nouvelle fois la tête et la scène s'estompa sous mes yeux.
J'étais de retour dans la salle des miroirs, toujours allongé par terre, et toujours avec Arya à mes côtés.
« Tu crois qu'ils s'en sortent ? » demandai-je.
« Dans le labyrinthe ? Oui. Minho commence à s'y faire. » répondit-elle.
« J'arrive pas à croire qu'ils l'aient envoyé là-bas.
- Ils l'ont fait parce qu'ils savent que je tiens à lui. » dit-elle.
Une idée complètement folle me traversa l'esprit. Complètement, infiniment, délibérément folle.
« Tu crois que je peux essayer de faire un truc que j'ai toujours eu envie de faire ? » questionnai-je.
Elle sourit.
« Je pense, oui. Mais par pitié, si tu veux t'essayer à la danse classique, attends au moins que je sois partie. » implora-t-elle.
« Très drôle. Je veux pas faire de danse classique. » rétorquai-je.
« Bah vas-y alors. » souffla-t-elle.
Je me levai brusquement, me penchai sur elle et l'embrassai. Elle mit quelques secondes à réagir, puis passa ses bras autour de ma nuque. Je passai ma main dans ses cheveux, mais elle me repoussa, se leva et sortit de la pièce en courant. J'étais surpris. Qu'est-ce que j'avais fait de mal ? Je décidai donc de lui courir après. J'avais commencé à retenir le chemin à partir du couloir, mais malgré cela elle restait très rapide et ce fut l'affaire de quelques minutes avant que je la rattrape. Je la chopai par le poignet et la forçai à s'arrêter.
« Qu'est-ce que t'as ? » demandai-je.
« Il faut qu'on arrête de se voir. » lâcha-t-elle.
Mon cœur rata un battement.
« Quoi ? Mais pourquoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? » m'exclamai-je.
« Mais tu ne comprends pas ? Toutes ces salles sont bourrées de caméras ! Et si je continue à te voir la prochaine personne qu'ils enverront ce sera toi ! Et je veux pas que ça arrive, non, je veux pas que tu t'en ailles ! » expliqua-t-elle.
Elle se laissa glisser contre le mur et mit sa tête dans ses mains.
« Je t'aime... Et si tu pars je ne sais pas ce que je ferais... » murmura-t-elle.*
Tout devint noir et je me réveillai en sursaut.
Fiouuuu. Et voilà. Bon je sais, pas beaucoup d'action dans ce chapitre... Mais j'y ai mis tout mon cœur !!! J'espère que vous l'aimerez, comme je l'ai dit, il se passe pas grand chose, mais c'est surtout pour en apprendre plus sur le passé de Newt et Arya !! Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires !!
Vous êtes de plus en plus nombreuses à me suivre et à me lire, que ce soit sur cette fiction ou sur les autres, c'est un truc de ouuuuuuuf !!!! Merci pour tout !!! Et merci pour vos commentaires que je kiffe à mort !!!
Comme d'hab, si vous avez des questions, des conseils à me faire, je les attends plus bas dans les coms' !!!
Vous êtes géniales !!!
Je vous aime mes girafes !!!
Mystery <3
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top