Chapitre 14 : Le lendemain

Lorelaï finit par se décider à rentrer chez elle à contrecœur. Il fallait bien qu'elle se change après tout, d'autant plus qu'elle ne supportait plus les vêtements qu'elle portait en cet instant. Keiko, quant à elle, était une élève sérieuse et n'allait certainement pas rater une journée de cours sous prétexte qu'elle n'avait pas encore dormi. Quand elle arriva chez elle, Lorelaï tomba une nouvelle fois sur son frère. Décidément, dès qu'elle découchait, il était là pour l'attendre au tournant.


"Je ne vois vraiment pas pourquoi tu as ta propre chambre dans cette maison puisque tu n'y dors pour ainsi dire jamais... Je sais que tu as un petit ami, mais cela ne te donne..." avait-il commencé à dire.

Il s'arrêta de parler. Il venait seulement de voir l'état dans lequel se trouvait sa cadette. La première chose qui l'interpella était les habits insolites que portait la jeune femme. En effet, il était évident que ceux-ci ne lui appartenaient pas. Ils n'étaient même pas à sa taille et bien loin du style vestimentaire habituel de Lorelaï. Cependant, plusieurs explications tout à fait plausibles et rassurantes pouvaient expliquer cet étrange accoutrement. Non, ce qui tourmenta Gabriel était bien plus alarmant. En effet, bien que la plupart des blessures de sa cadette soient cachées par les vêtements que lui avait passés Caleb, son visage tuméfié, quant à lui, était on ne peut plus visible. Gabriel se rapprocha et détailla sa petite sœur. Les bleus sur son cou et autour de sa bouche ne laissaient que peu de place aux suppositions sur le déroulement de son sinistre week-end.

"Qu'est-ce qu'il s'est... ?" commença-t-il en déglutissant à grand-peine, incapable de terminer sa phrase. "Qui ?" avait-il péniblement prononcé, ne pouvant se résoudre à formuler entièrement sa question.

Elle ne répondit pas, se contentant de fixer le sol, honteuse et incapable d'affronter le regard inquisiteur de son aîné. Il fit quelques pas dans la direction de Lorelaï, voulant voir avec plus de précision la figure de celle-ci. Mais quand il le fit, la jeune femme eut un mouvement de recul irrépressible. Gabriel, qui était dans la police criminelle, connaissait que trop bien ce genre de réaction. Il avait toujours eu peur qu'une chose pareille puisse arriver à la jeune femme et voyait sous ses yeux l'un de ses pires cauchemars se réaliser. Il sentit son cœur se briser, sa poitrine l'oppresser. Sa respiration, quant à elle, était laborieuse. Il avait la sensation de suffoquer.


"Comment est-ce arrivé ?" Demanda-t-il la voix calme pour ne pas l'effrayer.

"Une mauvaise chute..." Mentit-elle, incapable d'évoquer l'horrible vérité.

"Fous-toi de ma gueule... À moins que tu sois tombé sur des poings? Qui t'as fait ça?"

"Personne!"

"Rory! Tu me prends pour un con? Dois-je te rappeler que je suis flic? Ton attitude, tes bleus... À mon grand regret, j'ai plus qu'une vague idée de ce qui t'ai arrivé! Je vais tuer celui qui t'as fait ça!"

Elle se mit à pleurer de manière incontrôlable. Gabriel se sentait démuni face à la détresse de sa petite sœur. Il voulait la réconforter. Il s'avança doucement vers elle.

"Je peux?" Demanda-t-il doucement à sa sœur, tendant ses bras vers elle pour lui faire comprendre son intention de la prendre dans ses bras.

Elle hocha tristement la tête et il l'enlaça. Se faisant il aperçut l'hématome sur son cou, ce qui provoqua un tremblement de rage chez le jeune homme.

"Oh Rory..." Dit-il, levant les yeux, comme pour implorer le ciel de lui venir en aide ; alors que des larmes se mirent à couler sur ses joues.

Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, pleurant tous deux à l'unisson. Gabriel caressait les cheveux de sa cadette essayant par ce geste d'apaiser l'esprit torturé de la jeune femme. Quand il réussit à calmer les sanglots qui l'accablaient, il reprit la parole.

"Tu dois porter plainte Rory..."

Elle se raidit à ces mots et se retira sèchement de son étreinte pour lancer à son frère un regard sévère.

"NON!" Cria-t-elle, le ton catégorique et définitif.

"Mais..." Commença son frère mais fut coupé dans son élan par Lorelaï.

"Écoute moi s'il te plaît... Dire que j'ai passé une mauvaise soirée, serait un euphémisme. Je sais que ton seul but est me protéger et éviter que ce qui m'est arrivée la nuit dernière arrive à quelqu'un d'autre. Je te promet que mon choix de refuser n'ai ni dicté par honte de moi ou par crainte d'éventuelles représailles ni même par peur que l'on puisse ne pas me croire... Si je ne veux pas entamer de procédure légale c'est pour une toute autre raison. Une raison que je ne peux te dire sans t'expliquer ce qui m'est arrivé. Je n'ai ni la force, ni la volonté de faire ça maintenant. Je te promet que je le ferai mais je t'en prie ne me force pas à revivre ça maintenant... Peut-on en reparler plus tard?"

Gabriel regarda la jeune femme tristement. Il hocha la tête à contre-cœur ne voulant pas rajouter à la peine de sa cadette comprenant sa requête et du son bien fondé de celle-ci. De plus il devait bien l'admettre, il n'était pas sûr qu'en cet instant ni même jamais, qu'il ait lui-même le courage nécessaire pour connaitre les évènements intolérables ayant conduit sa cadette à se tenir face à lui dans cet état. Lorelaï reprit la parole.

"Pour tout te dire, je n'ai qu'une envie c'est d'enlever ces vêtements  et boire un bon café bien chaud voir peut-être même la cafetière entière pour être honnête..."

"Va te changer alors, je m'occupe de tout..." Dit-il, souriant faiblement, caressant avec douceur la joue meurtrie de la jeune femme.

"Merci Gabriel." Répondit-elle tout en lui saisissant la main avec tendresse.

Elle monta dans sa chambre, se déshabilla, s'observant quelques minutes dans le miroir. À son grand étonnement ses blessures avaient déjà commencé à cicatriser et les bleus à s'estomper. Ses hématomes demeuraient cependant encore très visibles, le rouge ayant laissé place à une couleur noirâtre sinistre. Ne souhaitant plus penser à l'enfer que fut cette soirée à l'origine de ceux-ci, Lorelaï s'habilla en essayant tant bien que mal de cacher les marques de son visage, son cou et ses poignets sous du maquillage. C'était toujours mieux que rien, se dit-elle en regardant le résultat final peu convaincant avec dépit.

Après avoir bu plusieurs café et persuadé à grand peine son frère d'aller se coucher après son service de nuit ; elle se décida à sortir de chez elle. Elle étouffait dans le foyer familial. Elle choisit donc d'aller voir comment aller Castiel. Keiko lui avait dit un soir où Lorelaï fulminait contre lui, où celui-ci habitait. Une fois sur place, elle sonna et fut étonné que ce soit Dylan, le meilleur ami de Castiel, qui lui ouvrit la porte.

"Oh salut... Je ne m'attendais pas à ce que ce soit toi!" Lui dit-elle, sincèrement surprise de se trouver face à lui.

Le jeune homme lui sourit, puis observa attentivement la jeune femme, fronçant les sourcils en constatant le triste état dans lequel elle se trouvait, n'étant pas dupe malgré la tentative de dissimulation maladroite.

"À ce que je vois Castiel n'est pas le seul à avoir eu une soirée... Difficile. Entre je t'en prie. À dire vrai dire tu tombes bien! Fallait que j'aille dévaliser un hôpital pour soigner cette tête de mule... Et je préférais ne pas le laisser seul, enfin si cela ne te dérange pas." Dit-il avec bienveillance.

"Non ne t'inquiète pas, je resterais jusqu'à ton retour." Le rassura-t-elle.

Quelques minutes après le départ de Dylan, Castiel, torse nu, entra dans le séjour.

"Lorelaï, mais qu'est-ce que tu fais ici?" Demanda-t-il, interloqué de trouver la jeune femme dans son salon.

"Je venais voir comment tu allais. C'est Dylan qui m'a laissé entrer. J'espère que cela ne te dérange pas..." Déclara-t-elle, un sourire timide sur le visage.

Le jeune homme se contenta d'hausser les épaules, fuyant le regard de la jeune femme, tant il lui était douloureux pour lui de voir son doux visage tuméfié. Elle comprenait pourquoi ses yeux l'évitait, elle ne lui en tenait pas rigueur. Il était tout aussi difficile pour elle de lui faire face et de constater à la lumière du jour les meurtrissures de son corps.

"C'est pire que ce que je pensais..." Dit-elle, les sourcils froncés d'inquiétude en désignant du doigt les nombreuses blessures de son compagnon d'infortune.

"Oh ça? Ce n'est rien, crois-moi j'en ai vu d'autre..." Assura-t-il tentant de la rassurer.

"Si tu le dis... C'est drôle, tu ressembles étrangement à une peinture de Picasso..." Répondit-elle dans une veine tentative de faire de l'humour pour alléger l'atmosphère pesante qui régnait.

"Ah ah ah..." Dit-il ironiquement.

"C'est nouveau ça?" Dit-elle avec étonnement, son regard posé sur l'avant-bras du jeune homme.

Celui-ci était bandé. Pourtant la veille quand Keiko et elle l'avait déposé à quelques mètres de chez lui, elle se souvenait parfaitement, qu'il n'avait pas de blessures nécessitant de bandage sur cette partie du corps.

"Tu trouvais que tu n'avais pas assez de blessures comme ça? Il t'en fallait une nouvelle?" Ajouta-t-elle.

"Mais c'est qu'elle est drôle dis donc! Pour ta gouverne un sale Cabot m'a mordu."

"Vu ton palmarès peu glorieux, il faudrait peut-être carrément que t'arrête de sortir de chez toi..." Le taquina-t-elle.

"Je ne peux te donner tort pour le coup... Mais cela s'applique à toi aussi dans ce cas..." Répondit-il en grimaçant.

Bien que ce ne fut pas l'intention de Castiel, cette simple remarque, suffit à les replonger tous deux dans les souvenirs douloureux de l'avant-veille.

"Je voulais te dire, je suis vraiment désolé." Souffla-t-elle tristement.

"Pourquoi t'excuse-tu?" Lui demanda-t-il choqué par ses mots.

"Tu oses demander pourquoi? Pour tout ça!" Avait-elle déclaré en montrant les diverses blessures, qui parsemaient le corps du jeune homme, d'un geste furieux de la main. "C'est ma faute si tu te retrouves dans cet état-là!" Conclut-elle, le regard triste.

Castiel donna un coup de poing dans le mur derrière lui, faisant sursauter la jeune femme de surprise.

"Tu veux bien arrêter de dire des conneries! Si cela doit être la faute de quelqu'un c'est la mienne, ok! Si je n'avais pas joué les Ethan tu t'en serais sûrement mieux sortie... Donc garde tes excuses, tu ne m'en dois aucune! Cela devrait même être l'inverse..." Déclara-t-il avec colère.

Il tremblait de rage, des images de ce qu'il avait vu la nuit dernière venant le hanter en cet instant, l'accablant d'une culpabilité grandissante à mesure que les secondes s'écoulaient. Lorelaï comprenant, que trop bien les sentiments écrasants que ressentait le jeune homme, elle les partageaient. Elle s'approcha doucement de lui et posa sa main sur le bras de celui-ci, en lui disant d'une voix douce:

"Arrête de te flageller de la sorte. Ce n'est pas ta faute!"

"Mouais..." Souffla-t-il, les larmes aux yeux en tentant de la repousser.

"Arrête Castiel à la fin! Je ne suis pas venue ici pour faire ton procès ou même te blâmer. Je suis venue uniquement pour savoir comment tu allais..." Assura-t-elle le regard compatissant et remplit d'inquiétude sincère.

La voir se tourmenter ainsi pour lui, était insupportable aux yeux de Castiel, il était insignifiant et ne méritait aucunement la compassion de la jeune femme. Il se sentait tiraillé par l'intensité des émotions qu'il ressentait.

"Comme tu peux le voir je vais très bien! C'est bon t'as fait ta bonne action donc tu peux t'en aller l'esprit tranquille."

La rudesse des mots du jeune homme la fit enrager. Elle fulminait, sentant la colère bouillir de plus en plus en son for intérieur. Il se sentait coupable et ne sachant pas comment gérer toute cette douleur, il la repoussait. Lorelaï, quant à elle voulait qu'il arrête de se cacher derrière son attitude désinvolte.

"Cette fois ça suffit! Comprendras-tu un jour qu'il n'y a aucune honte à ressentir des émotions : de la tristesse, de la rage, peu importe! Tu es humain Castiel... Tu peux jouer les durs autant que tu veux mais là ça ne prend pas avec moi! Cela te tuerait de dire comment tu vas réellement? J'étais là bordel... Et moi je te l'admets je ne vais pas bien! Ce qu'on a vécu ce soir-là était abominable! Mais bon sang dit quelque chose!"

Aux mots de la jeune femme, la carapace de Castiel se brisa, volant en éclats. Il voyait la détresse de celle-ci, il la partageait. Elle le consumait de l'intérieur, tel un brasier implacable ravageant tout sur son passage.

"Qu'est-ce tu veux que je te dise? Que je vais mal? Que ça ne va pas? Et bien oui ça ne va pas! J'ai vu toutes les horreurs qu'il t'a fait subir... J'ai tout vu, il s'en est assuré... Tu veux que je te dise quoi? Que c'est une vraie torture de te voir là devant moi? C'est le cas! Ça me rappelle que je n'ai rien pu faire pour l'empêcher... J'étais impuissant! Et ça, ça m'est insupportable! Je n'ai qu'une envie c'est de le tuer putain!"

"Attend ton tour!"

"Je n'ai pas envie de rire Lorelaï..."

"Je suis on ne peut plus sérieuse..."

Il tomba à genou. Le raz-de-marée émotionnel qu'il ressentait et déferlait dans tout son être le dévastait menaçant de détruire sa raison. Son cœur battait trop fort dans sa poitrine. Sa respiration était douloureuse et erratique. Des flots de larmes coulaient sur ses joues. Il pencha la tête en arrière, levant les yeux au ciel dans une supplication silencieuse d'être libéré de son fardeau. Il cria tentant d'expulser toute la douleur qui l'accablait.

"RAAAAAAAH!"

"Hey viens par-là..." Dit-elle en se mettant à genou elle aussi.

Elle était émue par la détresse de Castiel. Elle enroula le corps tremblant du jeune homme de ses bras, il essaya d'abord de la repousser mais finit par accepter à contre-cœur son touché tant celui-ci l'apaisait. Ils restèrent ainsi de longues minutes, pleurant, embrassant à bras le corps toute la douleur qui les avaient acculés. Il finit par briser leurs étreintes, cela lui était insupportable de se laisser réconforter par celle-là même qui avait vécu un enfer sous ses yeux il y a à peine quelques heures.

"Sans vouloir te vexer je préfèrerais que tu t'en aille. J'ai besoin d'être seul, le temps que je digère tout ça..."

Voyant que cette conversation l'avait éprouvé et entendant que Dylan poussait la porte, elle acquiesça et sortit de la pièce en lui disant.

"Prends soin de toi Castiel. À bientôt."

Elle fit juste un signe de tête à l'adresse de Dylan et partit de l'appartement de Castiel. Quand elle fut dehors elle sentit une présence. Il ne lui fallut que quelques instants pour déduire l'identité de la personne, qui était là tapis dans l'ombre à l'observer.

"Rien de tel qu'un vampire collant de bon matin... N'est-ce pas Liam?"

"Bonjour, mon ange. Je t'ai manqué ?" Répondit-il, un sourire narquois aux lèvres, en sortant d'un coin de mur du couloir adjacent.

"Pas le moins du monde..." Déclara-t-elle. "Donc les vampires peuvent sortir en plein jour. Vu qu'on vous appelle noctambules, j'ai eu le faible espoir d'avoir la paix la moitié de la journée..."

N'ayant jamais vu Caleb ni Amadeo en pleine journée elle n'était pas sûre que cette partie des légendes soit erronée.

"Petit cours de criminologie : bien que nous puissions nous déplacer comme nous le souhaitons la journée, il est cependant plus intelligent que la nuit soit tombée pour commettre nos crimes non? Et puis second avantage vous ne vous méfiez pas quand vous nous voyez en plein jour puisque supposément on ne supporte pas la lumière du soleil..."

"Qu'est-ce que t'aime le son de ta propre voix dis donc... T'aurais pu te contenter de dire: Ce n'est qu'un mythe, mais au lieu de ça tu me fais toute l'étymologie de la chose... Rappelle-moi de ne plus jamais te poser de question."

"Fougueuse la petite!" Déclara le vampire, les yeux pétillants.

"Pas soumise en tout cas!" Vociféra-t-elle.

"Tu sais il me suffirait de deux secondes pour que tu sois plus docile qu'un animal de compagnie..." Affirma-t-il avec malice.

"Mais bien sûr..." Dit-elle, levant les yeux ciel face à l'absurdité des propos du vampire.

"Je suis sérieux."

"Je suis curieuse de voir ça tient..."

"Je serais ravie de te faire une démonstration." Dit-il un sourire sournois aux lèvres.

La voyant sceptique, il s'approcha d'elle, planta ses yeux dans les siens et la fixa intensément du regard. Puis il dit avec une voix profonde et suave :

"Tu vas faire gentiment tout ce que je te demande."

Lorelaï le dévisagea, puis finit par pencher la tête sur le côté et dire :

"On dirait que t'es constipé quand tu fais cette tête-là!"

"Mais qu'est-ce que..." Balbutia-t-il, choqué par l'échec cuisant et inédit de sa suggestion.

"Ah c'était ça alors? Désolé de te décevoir mais cela ne m'a pas l'air très au point..."

"Cela ne s'est jamais produit auparavant ! Je ne comprends pas..." Pensa-t-il à voix haute.

"Il parait que cela touche un homme sur trois..." Dit-elle en riant. "Youhou je suis une sorcière..." Ajouta-t-elle.

"J'ai déjà hypnotisé énormément de sorcière..." Déclara le vampire.

"T'es peut-être tout simplement devenu impuissant." Suggéra la jeune femme avec un sourire facétieux.

"Je me ferais le plaisir de te démontrer le contraire mon ange..."

"T'es pire qu'un animal en rut! Désolé j'ai arrêté la nécrophilie. C'était mauvais pour ma santé..."

Elle s'immobilisa en apercevant Chris sur le trottoir d'en face. Elle cherchait du regard, paniquée un endroit où elle pourrait se cacher mais malheureusement il se dirigeait déjà dans sa direction, il l'avait reconnu. Liam semblant s'amuser de la situation dit:

"Tiens, tiens ça va devenir intéressant..."

"T'as intérêt à te tenir tranquille..."

"Pourquoi ferais-je cela? Je ne suis qu'un animal rappelle-toi... Je ferais tout aussi bien de le dévorer."

"Arrête ça tout de suite!" Déclara-t-elle, le regard sévère.

"Ou sinon quoi mon ange?" Il sonda l'esprit du jeune homme et dit à Lorelaï juste avant qu'il ne les rejoigne: "D'accord je serais sage mais seulement si tu joues le jeu."

Lorelaï n'eut cependant pas le temps de lui demander ce qu'il voulait dire par là que Chris se tenait devant eux. Le pire était à craindre.

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