Chapitre 12 : Révélations

Avertissement, ce chapitre contient une ou plusieurs scènes choquantes pouvant heurter la sensibilité.

Effectivement Timothy avait pris tout son temps, Lorelaï avait subi des heures durant des tortures diverses et variées et empreint d'un sadisme indicible. Il avait plusieurs fois abusés avec brutalité de son corps. Elle ne ressemblait plus qu'à un amas d'hématomes et de blessures. Mais l'objectif de son tortionnaire n'était pas de la tuer, l'eut-elle préféré. Il voulait la voir souffrir, la marquer profondément dans sa chair et dans son âme dans le but de la punir pour tout ce qu'elle représentait. Il voulait la briser. C'est pour cela, qu'une fois qu'il en eut enfin terminé avec elle ; ils les chargèrent, elle et Castiel, dans un grand van noir.

Un des hommes de Timothy demanda à celui-ci pendant qu'ils roulaient :

« Pourquoi les laisse-t-on partir ? »

« Parce qu'il y a une autre personne que je souhaite châtier ! Et puis je préfèrerais qu'elle comprenne pourquoi elle a été corrigée aussi sévèrement... » Il caressait délicatement la joue d'une Lorelaï à semi-consciente, admirant son œuvre cruelle.

« Vous pensez qu'elle l'ignore ? » Demanda son interlocuteur sceptique.

« Bien sûr qu'elle l'ignore ! Elle ne sait rien du tout du monde répugnant auquel elle appartient. »

L'homme qui avait parlé, ainsi que Timothy, rirent grassement à cette déclaration. Au bout d'un quart d'heure, étant arrivé à destination, ils jetaient sans même ralentir, Lorelaï et Castiel hors du véhicule. Ayant été détachés juste avant leurs chutes, Castiel se précipita sur Lorelaï et la prit délicatement dans ses bras tremblants. Il avait envie d'hurler cependant aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Bien que ce ne fût pas son genre, il ne put contenir ses larmes de rages et de tristesses.

Il avait été incapable de l'aider, de la sauver. Il n'avait été d'aucune utilité à la jeune femme, et pire encore il avait même facilité sa capture. Les horreurs qu'il avaient vu Timothy lui faire, le rendait malade. Il entendait encore les cris d'agonie de Lorelaï, il dû la lâcher, s'éloignant légèrement ne pouvant plus réprimer un vomissement. Quand son estomac fut entièrement vidé il revînt vers elle.

Alors qu'il regardait partout autour d'eux, cherchant de l'aide, il remarqua qu'il était dans un quartier résidentiel. À cet instant un homme surgit de la maison devant laquelle ils avaient été jetés telle des ordures. Il les regarda avec étonnement et dit :

« Mais qu'est-ce que... »

Sa question mourut dans sa gorge, ramenant l'une de ses mains, fébrile devant sa bouche quand il réalisa avec horreur la situation. Le regard épouvanté, il avait écarquillé les yeux quand il avait reconnu la jeune femme inerte dans les bras de Castiel. Il courut vers eux en criant :

« Lorelaï ? Non, non, non ! Ce n'est pas possible... »

C'était Caleb. Il attira la jeune femme sur son torse dans une étreinte frémissante, la collant contre son cœur au battement affolé. Des larmes de désespoir prirent d'assaut les yeux du jeune homme, voyant le piteux état dans lequel se trouvait Lorelaï suite un rapide coup d'œil sur son corps inanimé.

Puis après s'être assurer que la jeune femme respirait encore, il la souleva et la ramena à l'intérieur le plus délicatement possible. Castiel apathique, les suivit. Caleb l'allongea sur le canapé et fit signe à Castiel de s'assoir mais celui-ci ne bougea pas de l'embrassure du salon, le regard fixé sur la jeune femme toujours inconsciente.

Caleb sortit de la pièce quelques minutes et quand il revînt il avait pris tout ce qu'il avait à sa disposition pour soigner Lorelaï et son compagnon d'infortune. Aucun des deux hommes ne dire mot pendant que Caleb soignait la jeune femme. Castiel détourna finalement le regard, ne voulant pas faire preuve d'impudeur tandis que Caleb découvrait le corps de Lorelaï pour accéder à ses blessures.

Plus ce dernier avançait dans sa tâche, plus il voyait l'étendu des atrocités subit par Lorelaï. La robe qu'il avait trouvé très flatteuse au début de leurs soirée ensemble, était maintenant en lambeau et la recouvrait à peine. Caleb se pétrifia quand il aperçut le sang séché sur l'intérieure des cuisses de la jeune femme, ne laissant que peu de place aux spéculations sur ce qui pourrait en expliquer la présence. La main de Caleb tremblait.

« Pas ça, pitié... » Murmura-t-il, malheureusement l'absence de dessous de la jeune femme vînt confirmer ses craintes.

« NON ! » Hurla-t-il, après s'être reculé d'elle de quelques pas sous le choc de la compréhension. Il frappa avec forces dans le mur derrière-lui.

Castiel avait sursauté, non pas de surprise, celui-ci sachant pertinemment que l'homme qui s'occupait actuellement de Lorelaï allait forcément arriver à la conclusion qui s'imposait. Il n'était pas difficile de comprendre ce dont il avait été lui-même témoin, il s'attendait en fait à une réaction de ce genre qu'il ne comprenait que trop bien. Son tressaillement provenait du fait qu'il était désormais impossible pour lui de nier l'implacable réalité.

Caleb se sentait submergé de toutes parts, il souffrait atrocement. Il était envahi d'une rage inqualifiable envers celui ou ceux qui avait fait cela à Lorelaï. La tristesse l'accablait, elle aussi, car il savait que les évènements de cette nuit marqueraient la jeune femme à jamais. Cependant le sentiment le plus oppressant pour lui, fut celui de la culpabilité. S'il ne l'avait pas laissée seule, jamais tout cela ne lui serait arrivée ! Pourquoi avait-il fallu qu'il se laisse ainsi dévorer par la jalousie et qu'il se comporte de la sorte ?

Au bout de quelques minutes de réflexions douloureuses, il réussit à grand peine à se remettre à l'ouvrage. Quand ce fut au tour de Castiel de se faire soigner, il refusa en secouant la tête avec vigueur. Caleb lui dit alors sèchement :

« Refuser tous soins n'effacera pas ce qui s'est passé et n'aidera en aucun cas Lorelaï à aller mieux. Donc maintenant tu arrêtes de jouer les martyres, d'être aussi borné et tu me laisses te soigner... Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour elle ! »

L'implacable vérité des mots dur de Caleb à son encontre eut finalement raison de lui. Il le laissa faire à contrecœur. Plusieurs heures plus tard alors que la nuit tombait de nouveau, Lorelaï finit par se réveiller péniblement. Elle se redressa d'un bond. Elle semblait perdue et terrifiée regardant tout autour d'elle. C'est alors que la jeune femme vit Caleb ainsi que Castiel. Ce dernier détourna le regard, n'osant même pas la regarder, cela lui était trop douloureux.

Il fallut quelques secondes à Lorelaï pour réaliser où elle se trouvait et se souvenir des évènements qui avaient précédés. Elle était dans un état second. Chaque parcelle de son corps lui rappelant ce qui lui était arrivé tant la douleur était insupportable, mais par-dessus tout, la sensation la plus oppressante était celle de souillure. Elle ne désirait qu'une chose c'était arracher chaque centimètre carré de sa peau tant celle-ci la faisait suffoquer. Elle se sentait emprisonnée, étouffée par son propre corps.

Elle voulut se lever mais trébucha, ses jambes flageolantes ayant fléchis sous son poids. Caleb, qui ne voulait pas l'accabler d'avantage était resté en retrait, mais voyant les difficultés de la jeune femme s'était approché voulant lui porter secours. Il s'était cependant arrêté net voyant que Lorelaï avait tendu sa main devant elle, lui faisant signe de rester à distance tout en le fuyant du regard.

Il ne pouvait que respecter son souhait et regarder impuissant la jeune femme tenter de se relever une nouvelle fois une grimace trônant sur ses lèvres tant chacun de ses mouvements se révélait être un supplice. Elle se dirigea laborieusement vers la salle de bain, s'appuyant sur le mobilier qu'elle croisait ou les murs pour l'aider à se tenir debout et avancer.

Quand elle découvrit son reflet dans le miroir, elle étouffa un cri d'épouvante avec ses mains tremblantes. L'ébranlement qu'elle ressenti fut terrible.

Ses cheveux étaient emmêlés et plaqués sur son crâne par du sang séché et de la sueur. Une de ces paupières était gonflée et noire, ses pupilles étaient injectées de sang, des pétéchies qui était dû aux multiples suffocations que lui avait infligée son bourreau. Ses lèvres étaient fendues en plusieurs endroits. Tout autour de sa bouche un hématome était visible, celui-ci résultant du maintien prolongé des mains de ses tortionnaires en cet endroit pour étouffer ses cris.

Sur son cou une autre contusion violacée était apparente, on distinguait très clairement la marque de la main qui avait laissé cette trace. Sa robe ne la couvrait pour ainsi dire plus, elle était déchirée en de multiple endroit et recouverte de saleté ainsi que de sang. Son sang. Elle la retira avec dégoût.

Cependant la vision de son corps nu était bien pire encore. Plusieurs marques de morsures était bien visible notamment sur sa poitrine. Des bleus étaient parsemés partout sur sa chair. Des brûlures étaient présente en diverses endroits de son corps. Quand elle aperçût le sang séché sur l'intérieurs de ses cuisses elle détourna le regard, incapable de faire face aux tourments qui l'accablait en cet instant à cause de cette vision. Ses poignets étaient tous deux recouverts d'une large bande irrégulière noirâtre, rien d'étonnement si on considère qu'elle les a eu liés ou maintenus par une tierce personne des heures durant.

Le verso de son corps n'était pas dans un meilleur état, bien au contraire. Les traces des multiples coups de fouet qui lui avait été infligés jonchaient son dos. D'autres hématomes apparaissaient sur ses hanches, ses cuisses ainsi que ses fesses. Du sang séché, apparaissait également au niveau de ces-dernières. Elle ne put retenir un haut le cœur et se précipita devant les toilettes.

Elle se rinça la bouche et détourna définitivement le regard de son reflet incapable d'affronter davantage l'image que lui renvoyait le miroir face à elle.

Cinq minutes plus tard, elle pénétra dans l'eau bouillante du bain qu'elle s'était fait couler et du réprimer un cri de douleur due au contact de l'eau sur ces multiples blessures ouvertes. Elle resta catatonique, les jambes encerclées par ses bras, le regard perdu dans le vague. Elle ne pleurait pas, cela lui était impossible, si elle se laissait aller à le faire c'est qu'elle admettait tout ce qui venait de se passer.

Elle voulait juste oublier, mais comment le pourrait-elle ? Des flashs de son calvaire l'assaillaient perpétuellement. Même l'eau devenue rosâtre était là pour le lui rappeler. D'écœurement, elle se nettoya et sortit finalement de la baignoire.

Caleb avait laissé devant la porte à son intention des vêtements amples et de couleurs sombres. Elle les mit puis retourna dans le salon où Caleb avait allumé un feu et balança dedans ce qu'il restait de sa robe. Elle s'assis dans la même posture que plutôt dans la baignoire, fixant le feu crépiter devant elle, détruisant les guenilles qu'elle y avait jeté, son regard se perdant dans les flammes.

Elle resta ainsi, immobile, durant plus d'une heure et ne bougea que lorsque la sonnette retentit. Tout le corps de la jeune femme se crispa. Voyant qu'elle avait sursautée et qu'elle était prise de panique Caleb la rassura en lui disant :

« Ce n'est qu'Amadeo et Keiko. Tu n'as aucune raison de t'inquiéter. »

Elle semblait rassurée puisque qu'elle avait recommencé à regarder le feu, ses muscles légèrement détendus.

Il alla ouvrir et quand Keiko arriva dans le salon, elle vit tout d'abord Lorelaï léthargique, puis Castiel affaissé, le visage dans ses mains. Il dégageait de ce dernier un accablement évident. Lorelaï quant à elle paraissait éteinte. Ce qui émanait d'elle c'était le vide Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé, ni pourquoi ils étaient là.

L'ambiance qui régnait dans cette pièce était oppressante, l'atmosphère étouffante. Quelque chose de grave avait dû se produire pense-t-elle. Keiko se tourna vers Caleb, qui semblait en grande conversation silencieuse avec le petit ami de celle-ci, et lui dit :

« Mais bon sang, que s'est-il passé ? Arrêtez de vous regarder dans le blanc des yeux et répondez-moi... »

« Je l'ignore... » Déclara simplement Caleb.

Mais avant que Keiko, ou qui que ce soit d'autre, n'eut le temps d'ajouter quoi que ce soit, c'est Lorelaï le regard toujours fixé sur les flammes qui prit la parole pour la première fois depuis son réveil.

« Non, c'est faux. » Dit la jeune femme avec une voix cassée et atone.

Sa gorge était endolorie, ses cordes vocales meurtrie par des heures de hurlements continuent ainsi que les étranglements que la jeune femme avait subis.

Caleb semblait sonder l'esprit de Lorelaï. Elle se leva et croisa le regard de ses comparses. Un choc se lisait sur le visage de Keiko qui n'avait jusque lors vu que le dos de la jeune femme, venait de constater l'état du visage tuméfié de Lorelaï. Caleb quant à lui semblait souffrir de la voir ainsi. Cependant ce qui intrigua le plus la jeune femme se fut l'absence de réaction de surprise sur son état de la part du compagnon de Keiko. Elle prit une nouvelle fois la parole et fixa à tours de rôle les deux hommes.

« J'ignore comment, mais il est clair que tu le sais... Tout comme Amadeo d'ailleurs. »

« Mais de quoi parles-tu ? » Demanda Caleb les sourcils froncés.

L'ignorant délibérément Lorelaï s'adressa cette fois-ci à Castiel, ignorant la question de leur hôte :

« Castiel va te reposer, il y a des chambres à l'étage. Fait cela pour moi s'il te plaît... »

Il ne voulait pas se reposer, non pas qu'il n'en n'eut pas besoin bien au contraire, mais il ne le méritait pas. Cependant il se leva et lui obéit sans opposer aucune résistance. Il aurait en cet instant fait n'importe quoi pour elle. Une fois Castiel sortit de la pièce Lorelaï commença à faire les cent pas.

« Comment je me suis retrouvée chez toi ? » Demanda-t-elle à Caleb.

« Heu... Vous avez été jetés devant ma maison. » Répondit-il la voix mal assurée, choqué du ton calme de la jeune femme.

Lorelaï réfléchissait à toute allure, pourquoi donc Timothy l'aurait jeté devant chez nul autre que Caleb ? Un hasard ? Certainement pas. Mais pourquoi alors ? Les mots prononcés dans le Van lui revinrent alors en mémoire Parce qu'il y a une autre personne que je souhaite châtier... Et puis je préfèrerais qu'elle comprenne pourquoi elle a été corrigée aussi sévèrement... Une autre personne ? C'était forcément Caleb à qui il faisait référence ! Mais pourquoi voudrait-il punir Caleb ? Que pouvait-il bien condamner à son propos ?

Caleb coupa le silence et dit la voix légèrement plus aigüe que d'ordinaire :

« On est tous sur les nerfs et je pense que tu devrais suivre ton propre conseil. Va te coucher ! »

Mais Lorelaï ne l'écoutait absolument pas. Elle était beaucoup trop absorbée par ses réflexions pour cela. Timothy, cet homme dérangé, se croyait investit d'une mission divine. Donc quel crime pouvait-il bien reprocher à Caleb ?

Caleb et Amadeo semblaient soucieux, Keiko quant à elle était complètement perdue.

Timothy avait blâmé Lorelaï pour sa nature même de sorcière. En était-il de même pour Caleb ? Il n'était pas un sorcier cela ne devait pas être ça. Soudain Lorelaï s'immobilisa. Quand un de ces hommes lui avait demandé s'il pensait qu'elle ignorait quelque chose, Il lui avait répondu : Bien sûr qu'elle l'ignore. Elle ignore tout du monde répugnant auquel elle appartient. Timothy savait quelque chose sur Caleb, une chose dont elle-même n'avait pas connaissance. Lui revint ensuite en tête une autre chose que lui avait dite Timothy : Tu es une sorcière, une abomination... Nous te surveillons depuis des années, nous t'avions pourtant prévenue ! Mais tu n'as pas écouté... Tu t'es quand même faite initiée. Grave erreur. Comme si tu n'étais assez répugnante comme ça, tu te mets en plus à fréquenter des noctambules...

Jusque-là, elle n'avait prêté attention qu'à l'aspect avertissement de cette phrase sans même noter la fin de cette réplique. Elle avait simplement pensé que c'étaient les élucubrations dérangées d'un fanatique. Elle repensa à la réaction disproportionnée de Caleb dans le pub face aux hommes qu'ils avaient croisés un peu plus tôt. Il était tellement furieux. Tu es beaucoup trop naïve... Tu n'as pas la moindre idée de ce que ces mecs pensaient à ton propos ! lui avait-il dit, comme s'il avait pu entendre les pensées obscènes de ceux-ci à son encontre. Elle repensa ensuite à leurs rencontres, il lui avait paru particulièrement étonnant pour ne pas dire bizarre, que sur les quatre hommes présents à leurs tables seuls eux deux s'étaient levée. À cette distance ils leurs auraient été impossible de voir sans l'ombre d'un doute que c'était bien Caleb et Amadeo que les jeunes filles avaient repérés. Qui plus est chacun s'était dirigé directement vers celle dont il faisait l'objet de la convoitise. Des noctambules... Non c'était impossible ! Cela n'existait pas. Elle regarda à tour de rôle Caleb et Amadeo, qui se regardaient inquiet et en silence. Leurs réactions en cet instant ne faisaient que confirmer les dires de Timothy. Elle écarquilla les yeux. C'était ça ! Ce sont bien des...

« Quelqu'un peut me dire ce qu'il se passe à la fin ? »

C'était Keiko qui cette fois avait rompu le silence. Personne n'avait parlé depuis plusieurs minutes.

« Oui Caleb, Amadeo si vous nous disiez ce qu'il se passe ? » Dit Lorelaï le regard mauvais.

« Rory... » Répondit simplement Caleb le ton suppliant.

« C'est donc vrai ? » Demanda Lorelaï.

Ils ne répondirent pas à la question de la jeune femme. Leur silence était cependant des plus éloquent et suffisant, à lui seul, pour corroborer les supputations insensées de celle-ci. Lorelaï commençait à sentir la colère monter en elle.

« Soit vous lui dites, soit c'est moi qui le fais ! » Les menaça-t-elle.

Toujours aucune réponse ne se fit entendre des deux hommes.

« Bien ! Comme vous voulez ! » Pesta-t-elle.

« Je t'en prie... » L'implora une dernière fois Caleb.

Lorelaï le défia du regard, mais celui-ci n'ajouta rien.

« Vu qu'ils ne semblent pas enclin à le faire, c'est à moi de t'expliquer Keiko ! »

Amadeo et Caleb semblait la conjurer du regard de se taire, de ne pas laisser la colère parler, mais Lorelaï fulminait ; les ignorant complètement eux, ainsi que leurs complaintes silencieuses.

« Ils nous ont cachés quelque chose, un fait important sur eux ! » Dit-elle à Keiko mais ne lâchant jamais Caleb et Amadeo du regard. « N'est-ce pas ? » Les deux hommes baissèrent la tête, vaincus. « Ils ont omis de nous parler de leurs vraies natures ! » Keiko semblait confuse et soucieuse, cependant cela ne dissuada pas Lorelaï de poursuivre son explication. « Ils ne sont pas humains, ce sont des noctambules. Des vampires ! »

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