Les risques du métier - Ashton
Jeudi 29 octobre 2020
Impossible de me concentrer sur le cours, Tiffany, de l'autre côté de la rangée, mobilise toute mon attention. Depuis bientôt dix minutes, elle suce avec application son stylo, je suis totalement absorbé par le mouvement de ses lèvres. J'arrache un coin de mon cahier, en fait une boulette que j'envoie à la belle blonde. Le projectile atterrit pile-poil dans son décolleté plongeant. En le récupérant, elle se dévoile un peu plus, j'aperçois de la dentelle. Le regard noir qu'elle me lance ne me décourage pas, je tente un clin d'œil charmeur. Ma main se pose ensuite sur mon entrejambe, alors que je lorgne sur son stylo. Elle écarquille les yeux sans comprendre. Elle est bonne, mais elle n'a pas inventé l'eau chaude. À son tour, elle indique mon cahier. Puisqu'elle veut un dessin, je vais lui en faire un, mais je ne vais pas me contenter d'un gribouillis, je vais lui offrir un chef-d'œuvre. Quelques instants plus tard, lorsqu'elle déplie le phallus de papier, ce sont ses lèvres qui s'ouvrent, mon imagination fertile s'occupe rapidement de combler le vide. Elle échange avec moi un petit regard complice, saisit de nouveau son stylo. La pointe de sa langue joue sur le capuchon juste avant qu'elle ne l'avale. Mon cœur accélère ses battements, pour fournir le sang nécessaire à mon émoi. Le spectacle continue de me ravir, jusqu'à ce qu'elle se mette à mâchouiller son stylo sauvagement. Je retiens le petit cri de douleur que m'afflige cette nouvelle image. Je ne la savais pas si sadique.
— Madame ! dit-elle en levant la main, regardez ce qu'il m'envoie ! Il me harcèle !
Oh la garce !
Derrière son grand bureau, la remplaçante nous dévisage. Ses cheveux sont tirés en arrière en un chignon strict. Sa chemise blanche est boutonnée jusqu'en haut. Je l'avais cataloguée : Prof coincée, jusqu'à ce qu'elle se lève et dévoile de magnifiques et interminables jambes surmontées d'une jupe grise minuscule. Elle marche d'un pas rapide vers nos tables, pendant un instant, il me semble apercevoir le haut de ses bas, et la chair de ses cuisses.
Elle saisit la feuille que lui tend Tiffany, l'examine, puis tape du plat de la main sur ma table, me faisant sursauter.
— Jeune homme, c'est vous qui avez fait ça ? C'est inadmissible ! Vous viendrez me voir à la fin du cours !
Je me contente de baisser les yeux, j'entends ses pas qui s'éloignent et les ricanements de Tiffany.
— J'espère que tu auras la punition que tu mérites !
Mon cœur est déjà meurtri !
***
À la fin du cours, je me présente à son bureau, penaud.
— Une bite ? Vous n'avez rien de mieux à faire pendant mes cours, jeune homme ?
Je ris surpris par le vocabulaire qu'elle emploie.
— Pardon, madame, mais c'est un sujet important, qui me préoccupe beaucoup.
Elle soupire.
— Comme tout adolescent ! Dites-moi, vous comptiez sérieusement séduire votre camarade avec un tel dessin ?
— N'est-elle pas jolie ? demandè-je, rougissant.
— J'imagine que vous vous êtes pris comme modèle. Si vous voulez un bon conseil, vous feriez mieux de vous intéresser au plaisir féminin, les hommes focalisés sur leur pénis font de bien piètres amants.
— Oh, mais je m'y intéresse beaucoup ! Malheureusement, je manque de pratique. Si seulement je pouvais trouver quelqu'un capable de m'initier à cet art mystérieux...
Elle retire ses grosses lunettes et me regarde avec un intérêt nouveau. Sans ces verres qui déforment son visage, elle semble bien plus jeune et jolie. Emporté par l'étincelle que je lis dans ses yeux, je pose ma main sur son bras.
— Enlève ta main de là ! s'écrit-elle.
Je recule et me mets à genoux devant elle.
— Pardon, je n'aurai pas dû. Apprenez-moi, je vous en prie. Je serai un bon élève : doux et obéissant.
Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Elle s'assoit sur le bureau, jambes croisées. De là où je suis, la vue est très intéressante.
— Effectivement, si tu veux apprendre, rien ne vaut la pratique ! Approche... je te guiderai, mais n'hésite pas à faire preuve d'initiative ! Voyons si tu es capable de rattraper ta mauvaise note.
J'avance sur les genoux pour me placer devant elle, mains derrière le dos. Je n'ose plus la toucher. Elle détache son chignon, ses cheveux châtains tombent en cascade sur ses épaules, une odeur de shampoing vient chatouiller mes narines. Elle remet ses horribles lunettes comme pour mieux m'étudier. Elle est vraiment sexy. Toujours juchée sur le bureau, elle pose son pied sur mon épaule, elle porte des escarpins noirs, un ruban de satin entoure par deux fois sa cheville. Ma main s'approche de son mollet, je sens la chaleur de sa peau à travers le nylon, je l'attrape entre les doigts, l'étire et frissonne en le laissant claquer sur sa peau. Lentement je remonte le chemin jusqu'à ses cuisses qu'elle ouvre au fur et à mesure de mon avancée. Je m'arrête un instant, fascinée par ce qu'elle dévoile. J'aperçois des lèvres roses et charnues qui ne demandent qu'à être embrassées. Elle ne porte pas de culotte.
— Hum, tu sais prendre ton temps, c'est un bon point, continue comme cela.
Je m'avance, et pose ma tête sur sa cuisse. Elle sent délicieusement bon.
— Madame, vous me faites bander !
Elle me jette un regard sévère.
— Tu banderas quand je te l'autoriserai ! La leçon ne fait que commencer !
— Que dois-je faire à présent ?
— Je te croyais expert ! Et déjà tu es perdu face à ce petit minou ?
— J'ai peur qu'il me mange ! tentè-je amusé.
Ce qui la fait franchement rire.
— À toi de l'apprivoiser, trouve ta méthode. Sois attentif aux réactions de ta partenaire. Le corps parle, il te faut apprendre son langage.
— Oui madame.
Ma bouche embrasse l'intérieur de son genou. Le tissu m'empêche d'accéder à sa peau, je l'aspire entre mes lèvres, je mordille la fibre jusqu'à la faire céder. Le bas se met à filer, je glisse ma langue dans ce trou, je découvre sa peau. Son bassin avance vers moi. Ses doigts viennent fourrager mes cheveux, elle m'invite à poursuivre mon exploration. Mes deux mains remontent le long de ses cuisses, mes doigts se faufilent sous sa jupe que j'emporte dans mon ascension. Le mont de Vénus apparait, surmonté d'une toison sombre et soyeuse.
Elle joue à ouvrir et fermer ses cuisses, je suis hypnotisé par sa vulve qui se dévoile un peu plus à chaque fois. Mon doigt n'en peut plus et court s'y réfugier. Chaud et humide, c'est délicieux. Et même si mon professeur n'en a toujours pas donné l'autorisation, mon sexe est extrêmement gonflé. Mon pouce commence à aller et venir en elle. J'écoute son souffle, ses réactions. L'index le rejoint dans sa danse.
— Oh oui, là comme ça, m'encourage-t-elle.
Après l'avoir bien chauffée, je me retire. Je n'ai pas le temps de l'admirer qu'elle m'attrape par les cheveux et plonge mon visage entre ses cuisses. Elle bascule sa tête en arrière. Je ris en l'embrassant. Ma bouche découvre ses grandes, puis ses petites lèvres, longuement, lentement. Dévoué à mon apprentissage, je fais languir ma prof qui gémit de plus en plus fort. Puis ma langue entre en elle. Mes mains sont agrippées à ses fesses charnues, mes ongles s'enfoncent légèrement dans sa peau. Elle ne m'échappera pas, d'ailleurs, elle n'en a pas envie. Son bassin se soulève pour donner de petits coups comme pour m'engloutir un peu plus. Elle s'abandonne à mes caresses, jusqu'à un intense cri d'extase qui fait frissonner tout mon être. Elle est à présent étendue sur le bureau, jambe repliée, elle reprend son souffle.
— Coupé ! C'est dans la boite. Mes chatons, vous avez été parfait ! nous félicite Yéléna.
Je cligne des yeux. Sofiane apporte un grand peignoir doux et chaud à ma partenaire. Pour une fois, je n'y ai pas le droit. Je suis resté habillé, c'est une première. Comme à son habitude, il prend soin de nous, et nous propose boissons et sandwichs. Mis à part les acteurs, Sofiane est le seul homme, tout le reste de l'équipe du plateau est féminine.
— Scène suivante : Tiffany et Jasmine !
Jasmine souffle sur son chocolat chaud et m'observe.
— Ash ? Ça va ?
— Oui oui, t'inquiète, comme toujours, il me faut un peu de temps pour redescendre. Je suis désolé pour tes bas, c'était pas prévu, mais ça m'est venu comme ça.
— Tu rigoles ? C'était une super idée ! J'ai adoré !
Elle vient tout juste d'arriver chez VolkovLab. C'est la deuxième fois que je tourne avec elle. Je l'aime bien, je me suis tout de suite senti à l'aise avec elle. Aujourd'hui, j'étais tellement dans le jeu que j'en avais totalement oublié les caméras. Avec Tiffany, c'est plus compliqué, elle est toujours dans la performance.
Yéléna vient nous complimenter :
— Vous avez été parfaits tous les deux, les images sont superbes, d'une grande sensualité. Ça va cartonner ! Par contre, je ne sais pas si je garderai tous les dialogues, vous avez été très bavards !
— C'était pour me mettre dans l'ambiance, essayè-je de me justifier.
— Oh, mais tu as parfaitement raison Ashton, vous avez créé une belle atmosphère, mais les dialogues... un peu trop clichés à mon gout.
— Je suis désolé, je bafouille et rougis, honteux. J'ai un peu trop improvisé, j'ai dit tout ce qui me passait par la tête, je ne suis pas doué pour ça. Tu devrais me donner un texte.
— Moi j'ai bien aimé ! dit Jasmine amusée. Même si tu as failli me faire éclater de rire plusieurs fois ! Et puis, le fantasme du professeur, difficile de ne pas tomber dans le cliché !
— J'aime que mes acteurs s'amusent, cela se voit à l'image, dit Yéléna. Et non, je ne vous donnerai pas de textes, je veux de la spontanéité. Ne t'inquiète pas, Ashton, je te taquine, mais je suis ravie de cette scène. On te voit samedi soir à la fête d'Halloween ?
Préoccupé par le tournage, j'ai totalement zappé la fête. Et je n'ai pas vraiment le budget pour.
— Yéléna, par hasard, t'aurais pas un déguisement à me prêter ? lui demandè-je, un peu gêné.
— Tu veux quoi ? demande-t-elle en riant. Pompier, plombier, docteur, maitre nageur ?
Je reprends pied dans le monde réel, je récupère mes affaires. Afin de quitter les lieux, j'observe la salle de classe. Quelle étrange sensation de tourner ici au lycée, heureusement, ce n'est pas une des salles dans lesquelles j'ai cours. En arrivant ce matin, j'étais gêné, maintenant je suis terriblement excité, je ne sais pas ce qui est le pire.
Je me demande ce qui se passera lorsque les copains du lycée apprendront ce que je fais. Quand j'ai compris qu'Ambre était au courant, je n'en ai pas dormi pendant plusieurs jours. Je suis très surpris qu'elle n'ait pas profité de l'occasion pour me pourrir une nouvelle fois, la vie. Je savais en prenant ce boulot que ça ne ferait pas bon ménage avec le lycée, mais j'aimerais au moins pouvoir finir l'année et décrocher mon bac.
Le frottement du pantalon me ramène à la réalité, mon sexe est tellement tendu... c'est douloureux. Je vais devoir marcher comme un cowboy.
— Tu t'en vas ? me demande Kenza, une belle brune aux formes généreuses.
Je me perds un instant dans ses yeux noirs. Lors de mon premier rendez-vous avec Yéléna, j'ai assisté à un tournage. Kenza était derrière la caméra. Malgré le stress de l'entretien, je l'ai tout de suite remarquée. J'aime ce mélange de douceur et de sensualité qu'elle dégage. Elle est étudiante en audiovisuel, je me demande bien ce qu'elle raconte dans ses rapports de stage.
— Oui, je vais essayer de choper un bus. C'était sympa de tourner ici, mais j'avoue que le confort du studio me manque. J'ai eu chaud avec les spots, je rêve d'une bonne douche.
— Si tu veux, j'habite juste en face. Je t'offre la douche et le café.
Un petit coup d'œil vers mon érection. C'est la première fois que je la vois rougir. Pourtant avec ce qu'elle voit sur les plateaux !
— Ok, mais seulement si tu viens me savonner !
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