Prologue

La société avait évoluée, le monde aussi et l'Homme s'était vu accorder par Dame Nature, et quelques autres entités inconnues, d'incroyables capacités. Donnant naissance à des vampires, des loups-
garous, des métamorphes, des fées, des elfes, et bien d'autres créatures jusqu'alors dotées d'une vie qu'entre les pages de livres de contes.
L'humain sans capacités était parmi les castes les plus faible, souvent méprisés et ignorés mais toujours tolérés. Ainsi les écoles rassemblaient toutes les castes sans distinction, enfin du moins en termes générales. L'argent et le pouvoirs donnés toujours l'avantage à ceux qui les possédaient, ça, ça n'avait pas évolué en des millénaires d'existence.

Ten était certes banal mais sa beauté restait spectaculaire pour sa caste, les humains n'égalaient que très rarement celle des êtres supérieurs tels que les elfes ou les fées. Il n'en restait pas moins transparent pour ceux qui se sentaient au dessus de lui. Il s'en moquait bien, du moment que lui et ses amis pouvaient agir en paix, le reste importait peu.
Cette année il rentrait en deuxième année de lycée. Fini la belle vie à ne pas étudier, à jouer touts les soirs à des jeux vidéos ou à regarder des séries jusqu'aux lueurs du matin en dévorant des snacks en tout genre. Deuxième année rimait avec études et examens à foisons. Rien de réjouissant et tout de déprimant.
Par chance le professeur l'avait placé au fond de la classe entre Mark et Johnny, choix judicieux ? Peut-être pas. Mais ces places ils les garderont jusqu'à ce que la dernière cloche de l'année sonne. De plus Ten avait la fenêtres pour ultime compagnon de classe, il y avait pire, non ? Éventuellement le paysage retiendrait d'avantage son attention que les paroles sans fin de son professeur.
La seule ombre au tableau était que sa classe était aussi celle d'une partie du clan des vampires... la caste d'excellence, et par conséquent les garçons que tous s'arrachaient, touts genres confondu. Ten sentait venir les dramas plus idiots les un que les autres a des kilomètres et Dieu seul sait à quel point il avait horreur de ça. Quel importance cela avait de savoir qui avait partagé le lit de qui ? Ou qui avait embrassé qui a la dernière soirée alcoolisée ?
Décidément il y avait bien des choses qu'il ne comprendrait pas avec les « populaires ».

Mark le bouscula d'un coup de coup pointant l'emploi du temps qu'ils avaient tout les trois sous les yeux. L'index de son ami indiquait l'horaire du lendemain matin, première heure, sport. Génial. Le lendemain de la rentrée on leur servaient la matière dont il avait le plus en horreur et pour deux heures. Non seulement ça signifiait faire de l'exercice mais aussi assister aux heures de défoulement de certains ou bien servir de défouloir, l'option était aussi envisageable. Il fallait également supporter la case «vestiaire » là aussi en double passage. Peut importe les siècles, les garçons restaient des garçons avec la même mentalité. Il suffisait d'avoir un petit défaut pour être la risée du lycée pour le reste de l'année. En somme... l'enfer.
Ten soupira bruyamment, tourna la feuille du coté vierge. Il appuya son menton contre la paume de sa main et tourna son attention vers la fenêtre. Le ciel était bleu, le soleil chaud et quelques nuages couraient dans le ciel dans une course perpétuelle. D'une certaine façon il les enviait, une brise et leur existence s'évaporait pour se créer de nouveaux quelques instants plus tard sous une autre forme, portés par d'autres vents. Lui était coincé sur terre, les deux pieds fermement ancrés au sol, dans un quotidien morose.

-Monsieur Willemson, je vois que le paysage vous captive plus que mes paroles, envisagez vous des études de paysagiste ? Tonna le professeur, apparut soudainement devant sa table.

Ten sursauta en entendant son nom de famille prononcé de façon si marqué. Il pâlit en se rendant compte que le professeur avait eu le temps de se rapprocher et de lui faire face. Ce n'était certainement pas le premier appel qui ne trouvait pas de réponse. La classe éclata de rire, certains le montrait du doigt, il pouvait même entendre quelques « idiot » marmonnés entre deux rires. Il passa du blanc au rouge en une fraction de secondes. Décidément...premières heures dans cette nouvelle classe et voilà qu'il était déjà la risée de ses camarades. Pourquoi fallait-il qu'il soit si tête en l'air ? Il baissa la tête, laissant ses cheveux bruns cachés son visage rouge d'embarras. Personne ne pouvait voir ses paupières clauses.

-Pardon...je ferais plus attention... déclara-t-il dans un murmure timide.

Intérieurement il se maudissait. Pourvu que cela soit passager, pourvu qu'il retrouve sa transparence habituelle, rapidement. Ses excuses avaient dus calmer son professeur puisque son ombre disparut peu de temps après ses paroles. Il osa relever la tête, vérifiant d'un coup d'œil rapide s'il était encore l'attention de touts les regards. Ce n'était pas le cas, les informations écrites sur le tableau blanc semblaient nettement plus intéressantes qu'un idiot perdu dans le paysage offert par la fenêtre. Ten senti néanmoins un regard insistant sur sa droite mais lorsqu'il tourna la tête dans la dite direction il fut surpris de ne rencontrer aucunes paires d'yeux fixés sur lui. Bizarre. Il avait sans doute rêvé. Après tout ce genre d'expérience était stressante, surtout dès le premier jour d'école, pour quelqu'un qui aimait sa tranquillité.

Après une heure qui avait semblé interminable, la cloche retentit dans le bâtiment. Leurs quelques heures d'informations concernant leur année scolaire étaient finis. Demain commencerai le vrai plat de résistance, le plus long et le plus consistant. Le professeur donna son avale pour que ses étudiants rentrent chez eux. Tous se bousculèrent pour partir en premier, Ten attendit patiemment que la salle se vide un peu avant de s'avancer vers la porte. Mark et Johnny s'engagèrent en premier, discutant du nouveau jeu vidéo à la mode, plannifiant de passer le week-end dessus. Lorsque Ten posa un pied pour passer la porte, son épaule heurta violemment quelque chose de dur. Il leva les yeux pour identifier l'obstacle. Obstacle en question qui le toiser du haut de ses dix centimètres d'écart et de ses yeux d'un vert presque transparent. Ten se senti déglutir, il était figé, mais par quoi exactement ? Ces prunelles qui le fixées ? Ce corps puissant qui lui barrait le chemin, puisqu'il venait littéralement de le forcer ? Ou bien par cette aura écrasante ?
Il se dira plus tard que c'était peut-être aussi à cause de l'extrême beauté du visage du dit obstacle.
Lorsqu'il clignât de nouveau des yeux, il était seul dans l'embrasure de la porte, ses deux amis en face de lui et un groupe de cinq garçons disparaissant dans le long couloir du bâtiment, a leur tête marchait fièrement celui qui l'avait bousculé, reconnaissable à sa chevelure blanche et sa haute stature.
Définitivement, cette journée était pourri, première d'une longue série...

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