Chapitre 17
Point de vue Adrien
Les heures s'écoulent avec une lenteur déconcertante ! Entre les shooting photo, les leçons de piano, de chinois, et les essayages pour le prochain défilé, ainsi que l'humeur peu agréable de mon père, on peut dire qu'une attaque d'akuma aurait été moins ennuyeuse !
Une seule chose aurait le pouvoir de me faire sentir mieux : sa présence.
Quand je repense à la sublime nuit que j'ai passé à ses côtés il y a 2 jours, mon cœur bat la chamade. Jamais je n'aurais pensé que cet organe vital puisse battre si vite.
Mon père a encore besoin de moi jusqu'à demain, mais Marinette me manque ! Je peux bien faire un saut chez elle ce soir... La pendule indique 21h, plus personne ne me dérangera. Ni vu ni connu !
-"Plagg ? Où es-tu ? Plagg ?"
J'entends un tiroir s'ouvrir, et les yeux verts de Plagg apparaissent.
-"Qu'y a t'il ENCORE ?"
Il a bien insisté sur le "encore". Comme si je lui avais cassé les pieds toute la journée. Je lui ai seulement dit quelques fois à quel point Marinette était belle, et à quel point elle me manquait.
-"Marinette est belle et elle te manque. Oui ! Je sais !"
-"Ce n'est pas ce que j'allais dire.."
-"Quoi ? Tu as enfin changé de disque ?! Félicitations !"
Je retiens un rire.
-"Arrête de te foutre de moi !"
Il me tire la langue et avale son camembert d'une traite.
-"Plagg... transforme moi !"
Je sors de la pièce grâce à mon bâton et atterris sur le toit voisin. L'air frais de la nuit me fait penser à celui qui me caressait doucement le visage lorsque je faisais l'amour à ma Lady au sommet de la Tour Eiffel.
Ma Lady... si je pouvais, je passerai mes journées avec elle, à ses côtés, à la faire sourire, rire... Malheureusement, mon père ne me laisse pas beaucoup de liberté, cela malgré les 18 ans que je vais avoir d'ici 2 mois.
J'arrive rapidement près de la boulangerie des Dupain-Cheng, la lumière de la chambre de Marinette est allumée. Je me pose délicatement sur son balcon, lorsque j'entends un cris strident provenant de l'intérieur :
-"QUOI ?? DIS MOI QUE C'EST UNE BLAGUE !"
-"Alya... chut !"
-"NON NON PAS CHUT ! NE ME DIS PAS DE ME TAIRE"
-"Tu vas réveiller mes parents... Alya s'il te plaît..."
Aie ! Je n'avais pas prévu la présence de la meilleure amie de Marinette ici. Je passe ma tête par dessus la trappe. Mari est face à moi, elle porte une jupe rose que je me ferais un plaisir d'arracher avec l'une de mes griffes.
Je secoue la tête.
Alya, elle, est de dos, un sweat orange sur les épaules.
Voilà certainement l'une de leur soirées entre filles à se raconter tous leurs secrets.
Je m'apprêtais à repartir quand la réplique d'Alya m'interpella :
-"JE VAIS LUI REFAIRE LE PORTRAIT ! Non mais POUR QUI il se prend ?!"
-"Alya ! Doucement ! Il ne m'a pas touché, il ne s'est rien passé de plus ! Ne t'inquiète pas..."
-"HEUREUSEMENT QU'IL NE T'AS PAS TOUCHÉ ! Je te jure que dès lundi, c'est un homme mort !"
Mais de qui parlent-elles comme ça ? Qui a failli toucher Marinette ? Que veut elle dire quand elle dit qu'il ne s'est rien passé "de plus" ? De plus que quoi ? Qui est un homme mort ? Mais de quoi parlent-elles bon sang ?! Je bouillonne de haine à l'idée que quelqu'un est pu s'en prendre à ma princesse.
L'appellation de mon prénom me sors de mes réflexions :
-"Attends que je le dise à Adrien ! Il va lui casser les dents !"
-"Non surtout pas ! Ne lui dis rien !"
Intéressant.
-"Quoi ? Mais pourquoi ? Marinette..."
-"Je peux régler ça moi même, et puis je te l'ai dis : il ne s'est rien passé"
-"Je ne l'ai jamais sentis ce mec de toute façon"
Très intéressant.
-"Alya, Lukas ne m'a pas touché".
QUOI ??? Je manque de tomber à la renverse. Je m'agrippe comme je peux à la trappe essayant de faire le moins de bruit possible. Trop tard. Marinette a levé la tête et me regarde. Elle ouvre de grands yeux et regarde Alya qui s'apprête à tourner, elle aussi, la tête dans ma direction. Comme par magie, Marinette sort une bouteille de soda de je ne sais où et... en renverse la moitié sur Alya.
-"Oh non Alya, pardon ! Je... j'ai pas fait exprès"
Alya est mouillé de la tête aux pieds et fait une drôle de tête. Elle se met finalement à rigoler :
-"Bohhh ne t'en fait pas ! Si quelqu'un est au courant pour ta maladresse légendaire, c'est bien moi"
Et moi.
-"Je vais me changer, j'en ai pour 10min. Oh non ! Mes cheveux sont tout collant ! Je... je peux prendre une douche ?"
-"Bien sûr ! Les serviettes sont dans l'armoire"
-"Merci ! Bon, j'en ai pour un petit moment du coup, mais on a max terminé cette discussion ! Je reviens"
-"Prends ton temps !"
Mari lui souris et la regarde s'éloigner. La porte de la salle de bain se ferme et ma princesse se hisse jusqu'à la trappe.
-"Ad... Chat Noir"
-"Que s'est-il passé avec Lukas ?"
Mon ton est sévère. Mais elle aurait dû m'en parler.
-"Je... rien. Absolument rien"
-"Très bien, donc si je vais le voir pour lui demander, il me répondra la même chose ?"
-"Ne fais pas ça, il... il a juste essayé, peut être, je ne suis pas sur, de..."
-"De quoi ?"
-"De m'embrassé..."
-"QUOI ?"
Je baisse les yeux au sol, fou de rage. Si cet enfoiré de Lukas n'avait touché ne serait-ce qu'un cheveu de sa tête, je peux assurer qu'il n'aurait plus les siens aujourd'hui.
-"Eh... viens la. Il a été un peu maladroit c'est tout. Je suis sûr qu'il n'avait pas de mauvaises intentions. Je vais bien d'accord ?"
Je relève la tête vers elle. Elle est si belle... et elle m'avais tellement manqué. Je la tire vers moi et l'embrasse sur la bouche, posant mes mains sur sa gorge.
-"Mmmh... Chaton arrête ! Si Alya nous voit !"
-"Elle ne nous verra pas, tu l'as entendu : elle en a pour un moment"
Je la déplace pour qu'elle soit dos au mur et la soulève, remontant sa jupe. Je tire doucement sur sa culotte et la fait glisser le long de ses cuisses.
Son corps m'a tellement manqué. Elle m'a tellement manqué. Je ne supporterais pas que qui que ce soit lui fasse du mal.
À l'aide de ma clochette, j'ouvre mon costume de façon à en sortir mon membre, dure. À la vue de celui-ci Marinette souris.
Je la regarde droit dans les yeux et la pénètre précipitamment. Elle se cambre et plante ses ongles dans mes épaules. C'est si bon.
Je commence de longs va et vient en elle. Elle me mord la lèvre et met ses mains dans mes cheveux, tirant la racine. Le plaisir mélangé à l'adrénaline de ne pas se faire repérer provoque un sentiment intense. Je prends ses cheveux en queue de cheval et la force à me regarder :
"La prochaine fois qu'il t'arrives quoi que ce soit, tu m'en parles, d'accord ?"
Quelques secondes passent et aucune réponse ne sort de sa bouche. J'arrête alors tout mouvement :
-"Tu as compris ?"
-"Ou... oui..."
Je l'embrasse et elle souris.
Marinette bouge en rythme avec mes coups de reins, et je la pénètre plus profondément quand elle soupire mon prénom à mon oreille.
-"Adrien..."
-"Tu m'as tellement manqué... tu le sais ça ?"
Je plaque ma main sur sa bouche afin d'étouffer ses cris. Je fais quelques derniers mouvement et me retire d'elle, même si je sais qu'elle prend la pilule.
Corps contre corps, nous reprenons faiblement notre souffle, puis nous sourions de la façon la plus angélique qui soit.
-"Je passerai te voir demain soir, après la séance photo"
-"D'accord"
Elle m'embrasse tendrement, pendant que je la repose sur le sol.
-"Marinette ?"
Merde. C'est la voix d'Alya.
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