4 mois que j'essaie de rentrer dans cette maison, 4 mois....

2 fois j'étais à de deux doigts de me faire attraper par Noah, mais ça m'a confirmé qu'il y a bien quelqu'un dans la maison, je l'ai entendu fermer une lourde porte avant de souffler et de partir, une autre fois il était entrain de dormir l'un de ses amis avait sa voiture et les autres fois impossible de rentrer. Mais cette fois j'ai bien observé la maison et j'ai repéré une fenêtre qui n'est pas fermée, j'attends qu'il parte ce qui ne devrait pas tarder vu qu'il est déjà dans sa voiture dans la cour. Une fois la voiture partit et le portail fermé je cours jusqu'à la maison voisine, j'avance doucement et je marche jusqu'à la fenêtre pour me glisser à l'intérieur. Je me repère facilement dû à la visite que m'avait faite Noah.

-Bloom

Je l'appelle doucement, en faisant toutes les pièces puis en passant devant les escaliers des coups se font entendre contre le mur.

-Bloom.... Bloom tu es là ?

De nouveaux coups se font entendre et un crie étouffé se fait entendre. Je cherche l'ouverture mais je ne la trouve pas, je tourne sur moi même pour chercher la clé, un petit trou se trouve contre le mur et je comprends vite qu'il faut une clé. Je tapote le mur, les meubles et le bureau mais rien. Un petit bruit se fait entendre sur le mur et je trouve une sorte de petite ouverture où se trouvent les clés, je les prends rapidement et me replace devant le mur pour l'ouvrir. Le mur bouge et je tire dessus, je comprends maintenant ce bruit, derrière le mur se trouve une porte blindée, la pièce est grise, toute petite et au milieu se tient Bloom assise par terre, le nez en sang, des bleus sur tout le corps.

-Oh mon Dieu… Bloom !!!

Je me précipite vers elle, elle a un léger mouvement de recul mais ses poignets et jambes ligotés l'empêchent de bouger plus. Je détache les nœuds qui la bloquent, je retire le bâillon et je l'aide à se relever. 

-partons d'ici 

Elle ne bouge pas 

-Bloom 

-il vas me tuer 

-non non non, ne t'inquiète pas viens avec moi. 

Je lui tend la main qu'elle attrape après plusieurs minutes à la fixer, elle tremble entièrement et je la tire vers l'extérieur de la maison pour nous réfugier chez moi. Une fois arrivée, elle me lâche la main et se place dans un coin de la pièce, elle l'étudie avant de me regarder. Je m'approche d'elle, et je m'arrête en la voyant trembler et se reculer encore plus contre le mur. Je lui montre mes paumes pour lui prouver que je ne lui veux aucun mal.

- je ne vais pas te faire de mal, ok ? Je veux t'aider.

Elle me fixe, toujours tremblante, elle a un énorme sursaut quand la porte de chez moi claque, signe que ma mère est rentrée. Bloom disparaît dans le couloir avant de monter à l'étage, et au même moment ma mère apparaît devant moi. Elle rentre dans le salon en parlant de sa sortie, elle me raconte qu'elle a croisé la maman de l'un de mes amis et tout un tas de choses avant de poser ses yeux sur moi.

-Niall.... Qu’est-ce qu’il y a chéri ?

- rien pourquoi ?

-Tu as vue la tête que tu tires, tu peux tout dire à ta mère

-Je sais maman, mais ce n'est pas le moment.

-bien, je vais faire à manger

-ne te vexe pas maman

-je ne me vexe pas ok ? Tu veux pas parler on parle pas, point à la ligne.

-ouais.... Je..... Je monte

Elle hoche la tête et je la quitte avant de monter, je regarde dans les chambre d'amis mais rien, rien dans les placard, rien dans la salle de bain, il ne reste plus que ma chambre au fond du couloir, j'avance doucement et je L'ouvre tout aussi doucement.

-Bloom

Je cherche dans toute ma chambre, dans ma salle de bain, la seule pièce qui reste c'est mon dressing, je souffle un bon coup et je L'ouvre. Elle est assise par terre dans un coin de la pièce, un pull sur son dos et un autre dans les bras, se balançant doucement en chantant une comptine irlandaise que je connais par cœur.

-Bloom

Elle se fige et commence à retirer le pull qu'elle a sur elle.

-non non non garde le, c'est ok d'accord.... Tu peux le garder.

Elle se stop dans ses gestes et laisse le pull retomber sur elle. Je m'approche doucement et quand je vois à quelle distance elle me tolère, je me stop et m'assoie par terre je fixe le plafond où se perd son regard, avant de la regarder, sa bouche s'ouvre mais rien ne sort.