Chapitre 7
Chapitre 7
HEY. Oui, 2 chap en un jour. Cadeau pour le retard. Et n'oubliez pas. Les parties à Poudlard se passent quelques jours après les parties de Keira. Il y a donc un décalage. Et c'est pour une raison précise ...
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-J'arrête.
Emero semble sous le choc pendant un instant et je continue.
-Tu es injuste. D'accord, c'est bien un duel sans véritable tricherie. Mais je te rappelle que j'ai un bras cassé et que cela fait je ne sais combien de temps que je me nourris mal et que je dors sur un carrelage en pierre. Perdre un duel ne me pose aucun problème, mais dans de bonne conditions s'il te plait. Alors Vas-y, tue moi, de toute façon, je n'ai plus la force de continuer.
J'arrange une de mes incontrôlables mèches brunes bouclés derrière mon oreille et me lève d'un coup.
Mon père me fixe quelques instants et cède :
-Revigor.
Le sortilège d'énergie.
-Je préfère gagner avec fierté, se défend-t-il en se remettant en position d'attaque.
-Merci « papa », ajoute-je de façon ironique.
-JE T'INTERDIS DE M'APPELER DE LA SORTE ! ET ENCORE MOINS DE ME TUTOYER.
Sous le coup de l'adrénaline, je ne peux m'empêcher de sourire et continue mes attaques. Mais je me prends un sortilège coupant : le Diffindo qui m'entaille mon bras cassé.
Je pousse un petit cri aigu et comprends alors.
Je perdrais ce duel de toute façon si je n'ai pas une stratégie, et je ne suis pas Serdaigle pour rien. Tout en tenant ma baguette, j'agrippe ma nouvelle blessure pour arrêter le saignement et me retourne vers le couteau de Bellatrix qui est toujours en lévitation. J'ai soudainement un petit tilt.
Mon bras gauche a beau être cassé, je peux toujours bouger mon poignet, mon épaule et le coude malgré la difficulté que ces mouvements demandent.
Je fixe alors, l'arme de Bellatrix Lestrange qui flotte en l'air et l'attrape en une fraction de seconde avec mon bras blessé.
-OBSCURO ! EXPELLIARMUS !
Comme je l'avais espéré, mon père ne se donne même pas la peine d'utiliser un bouclier mais évite juste mon sort en faisant un pas sur la gauche d'un air lassé. Et j'en profite pour lui lancé alors le couteau sur la jambe, et comme prévu et lui transperce la cuisse. Il pousse un cri de douleur en murmurant une injure et d'un simple Expelliarmus, je me retrouve avec 2baguettes dans la main.
-Et dire que vous vous êtes toujours demandé pourquoi je suis allé à Serdaigle « père », crache-je.
-TU AS TRICHÉ, hurle Bellatrix hystérique alors que je la fixe d'un petit sourire. TU AS UTILISÉ MON ARME ! CE N'ETAIT PAS DANS LES REGLES DU DUEL !
-CAR C'ETAIT DANS LES REGLES QUE JE ME BATTE AVEC UN BRAS EN MILLE MORCEAU ?!, me défends-je.
Mon père se lève avec difficulté et je vois qu'il serait capable de me tuer à l' instant.
-J'AI GAGNÉ !, crie-je. JE VEUX MA RECOMPENSE ! SINON QUEL ETAIT L'INTERET DE CE DUEL.
-Ta récompense est que tu ne mourras pas tout de suite, grogne-t-il les dents serrées.
-HORS DE QUESTION, m'énerve-je.
Ce n'était qu'un jeu pour eux alors ? J'y ai mis toute ma foi. Je ne m'attendais peut-être pas à un cadeau mais je ne comprends pas l'intérêt.
-Draco, Scabior ramenez la dans la cave, demande mon père froidement.
Je lance un regard désespéré au fils Malefoy. Comme pour lui dire de m'aider. Il semble dépiter mais ne bouge pas.
Sous le coup de la haine, je lance volontairement ma baguette au pied de mon ex-ami et envoie celle de mon père à quelques mètres.
-Je ne serais pas indéfiniment votre jouet, croyez moi.
On m'attrape violement le bras cassé et je hurle un juron à Scabior et à sa violence. Nous dévalons le hall avec le blond et nous refermons les portes pour passer par la cour principale qui mène au deuxième bâtiment, près de ma nouvelle chambre, la cave.
-Lâche moi tout de suite Scabior, ou je me battrais à la moldue.
-Obéis misérable, réplique Malefoy, prenant ma défense.
L'idiot fais ce qu'on lui demande et passe devant pour nous guider, Draco se colle soudainement a moi et ces doigts passe près des miens. Un objet tiède passe dans ma main et je le reconnais aussitôt.
Ma baguette.
-STUPEFIX, lance-je à Scabior qui était dos tourné.
-ELLE A REPRIS SA BAGUETTE !, hurle Draco en se mettant faussement en position de combat.
Je baisse la tête en signe de remerciement et le stupéfie l'instant d'après.
Voyant que les adultes s'apprêtaient à revenir, je cours vers le portail ouvert et sort de la propriété, là où le charme anti-transplanage ne fonctionne plus.
-LAISSEZ LA PARTIR !, hurle mon père, le jeu n'en sera que plus amusant.
Et poliment, avant de transplaner. Je lui fais un beau doigt d'honneur.
***
(A Poudlard, toujours quelques jours plus tard)
-Et rien, elle était super bizarre, tente encore d'expliquer Thomas.
-Comment bizarre ?, désespère Leith qui essaye de suivre entre le cours de Chourave et l'histoire extravagante de son ami.
-ATTENTION A TA MONTRE ! LE NIFFLEUR VA LA PRENDRE !, crie le brun au blond.
-Attrape le bien par les jambes comme le dit la prof, ordonne le Serdaigle en fixant la bête. Mais qu'il ne touche pas ma montre, tu sais a quoi point elle compte pour moi.
-Mr. Shelton, n'ait-je pas dit d'enlever tout type d'objet de valeur?, constate Chourave depuis son bureau. J'enlève 5points à Serdaigle pour cette maladresse.
-Madame, avec tout le respect que je vous dois, je ne peux enlever ma montre. Elle est bien trop importante à mes yeux. De plus, pourquoi travaillons-nous encore les niffleurs ? Nous les avons fait en quatrième année et en soins de créatures magiques et non pas en botanique.
-Je vous l'ai déjà expliqué Mr. Shelton, réplique la directrice de la maison Poufsouffle. Il faut que vous étudier l'écosystème de leur nid pour vérifier si quelle sont les conditions idéales. Et nous continuerons cette série de test avec plusieurs autres espèces.
-Je vois, acquiesce Leith.
Le jeune homme se retient fortement de rire de son ami qui galère avec la petite bête.
-Tu as vu Thomas, j'ai parlé comme toi, se moque le blond.
-Gnagnagna, vient m'aider maintenant, il faut le pousser dans le nid et vérifier s'il accepte de vivre dedans.
-S'il entre pas dedans seul, ça veut dire que ça ne lui plait pas. Il ne faut pas le forcer, explique le Serdaigle.
Le brun soupire un peu agacé par ce projet et demande à son ami :
-C'est toi qui vient de la maison de l'intelligence, on fait quoi ?
Facile, pense le blond. Celui-ci, s'approche un peu des bureaux devant et demande :
-Granger !
L'adolescente ne se retourne pas.
-Mon amour !, chuchote-t-il ironiquement.
L'intéressée se retourne les yeux grands ouverts :
-Tu as 3 secondes pour t'excuser Shelton.
-Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour attirer ton attention !, se plaint Leith. S'il te plait, avant que Chourave nous voit, il faut faire quoi pour que le niffleur entre dans le nid ?
La jeune fille soupire et lui répond rapidement :
-Met lui un peu d'herbe, et surtout réchauffe bien le nid et met de la lumière, ça l'attire.
-Mais oui !, se souvient le blond sous le regard amusé du Gryffondor.
-Mr. SHELTON !
***
(A déjeuner)
-Chourave n'avait pas à me coller, se plaint Leith en se servant un peu à manger. Ce n'est pas digne d'une gentille Poufsouffle !, ajoute-t-il sarcastiquement. Bon ... Raconte il s'est passé quoi avec Livia !
-Leith ! Tu manges sur la table des Gryffondor la ! Tu veux que McGonagall nous colle encore un samedi ?
- Alors explique-moi !
-Elle avait l'air très stressé, et j'avais l'impression qu'elle allait s'évanouir d'une seconde à l'autre. C'est tout ! Allez ! Retourne manger avec les Serdaigle ou j'aurais des ennuis !
Le blond murmure un juron et va s'assoir à côté de Cho Chang qui parait satisfaite et commence une petite discussion avec elle. Mais au moment où il se resserre un deuxième plat, un hibou arrive. En général, les lettres ne sont permises que le matin. Mais l'animal a l'air sacrement blessé et tombe sur la table des Gryffondor, en voyant Thomas. Ce qui commence à créer des chuchotements autour du brun.
Leith regarde rapidement Livia qui se tenait 2tables plus loin et celle-ci lance un regard ironique vers l'oiseau. Comme si elle se moquait de lui. Et à cet instant, malgré que l'ambiance se soit calmée autour d'eux, Thomas court vers son ami et crie :
-C'EST UNE LETTRE DE KEIRA !
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