Chapitre 17

Chapitre 17

Oui 2 chap en une fois

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La jeune fille, les larmes aux yeux, retouche du bout des doigts sa cicatrice sur sa joue qui parait malgré sa transformation en Livia. Elle en a peut-être trop dit, surtout pour quelqu'un qui l'a aidé à fuir la première fois.

A Poudlard. 3 mois plus tard.

Mi-avril. A quelques jours des vacances d'avril.

-Levez-vous !, Hurle Pansy du haut de son lit.

Livia baille grossièrement et se retourne dans ses draps.

-Idiotes que vous êtes. On n'aura plus de quoi petit déjeuner si vous ne vous réveiller pas immédiatement, lance la brune sèchement.

La blonde décide alors de relever sa tête de l'oreiller, son regard croise celui d'une de ces partenaires de chambre, qui lui jette des éclairs par les yeux.

-Oula ! Elle a mal dormis celle-là, pense l'ex Serdaigle les yeux grand ouvert.

Mais elle rit légèrement en se rappelant que non, au fait elle détestait Livia tout simplement.

La jeune fille s'habille en vitesse. Elle attrape sa baguette qu'elle flanque dans sa robe et attache ces cheveux blonds en une haute queue de cheval. Et comme chaque matin, elle regarde son reflet quelques instants, ne s'étant toujours pas habitué à voir une fille a la peau claire, les cheveux couleurs or, les lèvres roses, dans le miroir. Au fait, c'était plutôt comme si elle regardait une photo ou un tableau animé, mais ce n'est certainement pas elle. Heureusement aussi, depuis quelques semaines, les voix qu'elle ne connait que trop bien, la laisse un peu tranquille, ce qui lui fais un peu plus se sentir libre –malgré le fait qu'elle n'oublie jamais qu'elle est prisonnière de ce corps-

Elle se met alors à courir, franchissant 2par2 les escaliers qui mènent à la Grande Salle. Dans sa course, elle dépasse Pansy qui lui crie alors.

-Ton ancienne maison te manque ?

Sans s'arrêter, l'ex Serdaigle se retourne et fais un doigt d'honneur à la brune et d'un coup de baguette fais apparaitre en l'air d'un vert émeraude « Dommage que Draco ne t'aime pas en retour».

La Serpentard pousse un juron mais Keira est déjà loin.

-Au moins comme ça, elle verra bien le vert de sa maison, pense la blonde avec un sourire.

Courir lui fais un bien fou, même si c'est dans les couloirs de son école. Elle salue quelques connaissances et enfin, arrive à la Grande Salle. Son regard croise celui de Leith et Thomas mais pour éviter d'autres problèmes que ceux qu'elle a eu récemment, elle décide de les ignorer. Elle salue de loin Harry et va s'assoir à table, près de Blaise et d'une autre Serpentard dont elle a oublié le nom. Elle croque dans une biscotte beurrée quasi immédiatement et ensuite tourne la tête vers le directeur de l'école, le grand Dumbledore. Celui-ci hoche la tête d'un air grave mais tout de suite après, derrière ces lunettes en demi-lune hausse ces sourcils argenté et souris légèrement. Comme s'il voulait la rassurer.

Poudlard sera votre deuxième maison.

La blonde mange d'un air absent, très honnêtement, elle est en pure réflexion. Elle réfléchit à chaque détail de son plan, car celui-là est obligé de marcher.

Sinon ça sera vraiment sa fin.

Elle a signé pour sa liberté.

Londres.

Janvier

Je trouve un coin désert, et le sourire aux lèvres, en ne voyant personne à l'horizon, je transplane.

Je souris en voyant que j'ai bel et bien réussis mon transplanage. Je suis enfin arrivé a Près-au-lard. Les 3 jours que j'ai passé à l'hôtel m'ont permis de faire quelques recherches sur cet endroit, puisque je ne connaissais pas vraiment son emplacement exact. Au fait, il m'était impossible d'y aller par un autre moyen. J'aurais bien pris le train, mais tous les alentours de la gare était surveiller. J'ai bien faillis me faire attraper une demi-douzaine de fois surtout à cause de ma tenue qui restait la même et qui avais attiré l'attention.

Entrer à Poudlard va être une opération dure. Voire impossible puisqu'il n'y a aucun moyen d'entrer dans l'école (sinon je pense qu'on aurait vécu plusieurs attaques depuis la création de l'école). Mais je crois avoir trouvé une solution. Je me mets à marcher vers les boutiques de près-au-lard pour passer pour une simple touriste. Malheureusement la prochaine sortie des élèves est prévue pour février mais il est impossible pour moi de survivre cachée jusqu'à la, donc aucune chance de croiser quelqu'un de Poudlard. J'aurais surement du venir vers le début de l'après-midi mais j'ai vu quelques mangemorts près de mon hôtel hier et le fait de les voir s'approcher de mon lieu de résidence m'a fait paniqué. Au fait, je craignais tellement qu'il me retrouve que j'ai décidée de partir aujourd'hui un peu sur un coup de tête. Par contre je pense avoir choisis la bonne heure car je sais que c'est à ce moment qu'il y a le moins de gens au village. Je m'approche de la poste de près-au-lard mais n'ai vraiment aucun Gallions sur moi pour me permettre d'envoyer une lettre. Par contre je suis interpelé par le journal de la gazette.

-Monsieur ?, demande-je au vendeur la voix légèrement tremblante effrayée par ce que je viens de lire.

Il me fait un léger sourire et hoche la tête pour me pousser à continuer ma phrase.

-Il y a eu une attaque à Liverpool ?

-Ouaip ma petite dame, me répond-t-il surprit, avec un fort accent écossais. Je pensais que tout le monde était au courant. Ça s'est passé dans une boutique de sorcier, il y a eu 2 morts y compris un enfant. Vous savez, ça n'arrête pas depuis quelques temps. Les mangemorts massacrent de plus en plus de gens, y compris les moldus.

Je me mords la lèvre. Comment ai-je pu oublier le monde des sorciers ? J'étais tellement concentrer sur cette course poursuite ces derniers jours que ce genre de faits m'était sorti de la tête.

-La gare se trouve ou exactement ?

-Tout droit à gauche, réplique-t-il. Mais il n'y a aucun train pour le moment et la billetterie est fermée. Elle ouvre à 11h si vous êtes intéressée

-Ce n'est pas important. Merci énormément.

Je salue le brave homme et m'en vais. Je réussis malheureusement à capter 3 hommes que je connais. Aucun d'entre eux n'est officiellement reconnu comme mangemort, mais je les ai vu de nombreuses fois à la table de mon père.

Par la barbe de Merlin.

Il n'y a aucun autre visage familier, alors que je cherche désespérément des yeux un auror mais aucun être humain qui semble être du côté pur de la force n'est présent. Que faire ?

Attendre qu'il y en ait moins d'ennemis ? Je ne peux rien acheter et je vais paraitre suspecte à me balader seule ici en lançant des regards à des mangemorts chaque 2 min.

Retourner à Londres et revenir une autre fois? Sans argent et avec de l'énergie limité ce serait de la pure idiotie.

Un jour un Gryffondor m'a appris à vivre sur le moment et d'agir. Pourquoi prendre le risque qu'il y ait aussi + de mangemorts ? Je connais mon père et le nombre présent ici ne diminuera pas.

D'un air décidé mais peu sûr de lui, je me dirige près des portes de l'école.

Malheureusement, ce que j'ignore, c'est que le « brave homme écossais » qui tenait la poste a vu ou je partais et qu'il m'a trouvé assez louche.

Mon ventre se met à gargouiller et alors les mèches de mes cheveux se bouclent de plus en plus. Je n'ai absolument aucun moyen de me nourrir. Je me concentre un peu pour reprendre ma forme de tout alors. Redevenir Keira maintenant ce serait du suicide. Je prends un chemin un peu isolé près de la gare, ce chemin qui mène aux énormes portes de l'école. Celui-ci est caché par des arbres. Tant mieux, ainsi je n'attirerais pas l'attention et je suis sure qu'il n'y a personne. Je sors ma baguette et d'un geste ample lance un sort que pour cet endroit ne laisse pas paraitre les sons, ainsi si je tente de lancer un sort sur le bouclier de l'école, je n'attirerais pas l'attention du village. Je sais qu'attaquer les portes de Poudlard n'auras strictement aucun effet, surtout venant d'une gamine de 17ans, mais ça réveillera la sécurité et quelqu'un viendra surement voir qui tenter « d'attaquer » l'école.

Je continue de marcher sur le chemin et me souviens que ce n'est pas loin d'ici que les charrettes nous mènent à l'école le jour de la rentrée. Merlin combien j'aime la rentrée.

-Stupefix !

Je me retourne assez vite pour lancer un Protego et éviter le sort. C'est bien un des mangemorts que je craignais. Il entre dans le mur de son que j'ai créé et mon idée se referme sur moi. Personne ne pourra venir m'aider, que je hurle ou pas. Pourquoi n'ai-je pas appelé à l'aide quand j'en avais l'occasion ? Je me gifle moralement.

-Un problème ?, demande-je au sale type.

-C'est bien la baguette décrite.

Je pousse un juron en serrant des dents. Mon arme a servis 2fois à me mettre dans ce genre de situation.

Et le combat reprend. Impossible pour moi de re transplané, il enchaine sort sur sort.

Pour mon plus grand malheur, il avait dû prévenir son coéquipier car le second mangemort arrive. Je me mets alors à reculer petit à petit tout en me défendant des attaques, si j'arrive près de la porte je pourrais peut-être envoyer un sort dessus et mon plan ne sera pas entièrement rater.

-Cette fois tu n'y échapperas pas Keira.

Je fais un doigt d'honneur de ma main gauche tout en répliquant un Protego. Quand je vois arriver l'écossais de tout à l'heure baguette à la main.

Peut-être verra-t-il que je suis dans le camp des gentils.

Oui.

En évitant un Avada Kedavra, il semble comprendre la situation.

-Ce sont des mangemorts, explique-je en répliquant encore une fois par un Protego en ajoutant un Stupefix désespérément.

Il pointe alors sa baguette vers le premier mangemort pour m'aider et quand il prononçait le sort, une lumière verte le touche dans le dos et il s'écroule. Je me mords la langue en continuant de me défendre mais en voyant le troisième mangemort arriver je comprends dans quelle situation je suis. Et toujours impossible pour moi de transplaner sans me faire tuer.

-Expelliarmus !

Ma baguette fuse des mains et atterris par terre.

Je saute dans le vide pour la rattraper mais une lumière bleu foncé fonce vers moi et ensuite c'est le noir total.

}go}V+wY 

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