Chapitre 13
Chapitre 13
A Poudlard.
-Que j'ai entendu une discussion intéressante entre Harry et Keira quelques heures seulement avant le début des vacances de Noël.
-Pardon ?
Thomas ouvre grand ces yeux et vérifie à ce que les 2 inséparables amis de la brune ne se trouvent pas dans les alentours.
-Ne t'inquiète pas. Ils ne sont pas là. Et de toute façon, Harry sait très bien que je vais te raconter ça. Je ne leur cache rien.
En utilisant « leur », le Gryffondor savait qu'elle parlait aussi de Ron alors que la relation entre les 2 amis était plus que tendu.
-Continue ton histoire Hermione.
Légèrement heureuse de l'intérêt porté par son récit, la lionne se redresse et continue d'une voix plus nette.
-Harry se doutait que le père de Keira travaillait sur quelque chose de plus il semble très ami avec Lucius Malefoy.
Elle a presque chuchoté le prénom du paternel du Serpentard.
-Quand il a vu votre amie avant le début des vacances il lui a demandé un service. Tenter de découvrir le plan de quelques mangemorts et ensuite lui envoyer une lettre pour tout lui expliquer. Mais il n'a reçu qu'une seule réponse et c'est celle-ci.
La Gryffondor tend à Thomas un bout de parchemin légèrement abimé de sa poche.
-Pourquoi c'est toi qui joue le messager ? Pourquoi Harry ne vient-il pas m'expliquer ca de lui-même ?
-Il ne trouve pas que cette histoire vous servirait à quelque chose mais je trouve que c'est une information de plus.
Elle secoue légèrement sa main pour pousser son camarade à attraper sa lettre.
Le brun obéis et prend le morceau de papier qu'il lit avec appréhension.
« Coucou Harry,
Je vais éviter de te parler de ma vie pendant 30 centimètres mais disons que j'ai découvert quelques petites choses intéressantes. J'ai passé Noël seule dans mon immense chambre à lire. Pourtant, plusieurs fois j'ai surpris des discussions intéressantes. Il se passe quelque chose à Poudlard Harry. Je n'arrive pas à découvrir quoi, mais il se passe quelque chose. Lucius et Bellatrix en parle souvent quand ils sont ici et mon père ne semble pas très intéressé. Il dit que ce sera un échec et que ce n'est qu'un faux espoir. Mais je connais mon paternel, c'est quelqu'un de très pessimiste. En tout cas je sais qu'une réunion aura lieu dans plusieurs jours ici, je vais essayer de l'écouter en cachette. Peut-être achèterais-je une oreille à rallonge des frères Weasley ? En tout cas désolé si je n'ai pas pu répondre à tes lettres avant mais mon courrier est filtré puisque le ministère ne se mêle pas des messages de notre manoir.
Je te reparle bientôt.
Keira ».
Thomas referme le bout de parchemin sur lui-même et le donne a Hermione qui semble attendre une réaction.
-Et ensuite ?, demande-t-il.
-Plus rien. Keira n'a plus donné signe de vie.
-C'est à cause de Harry qu'elle a disparu ..., lance le legilimens, le regard vide.
-Quoi ?
-Oui. C'est à cause de lui. Elle a dû entendre quelque chose, et c'est a mal tourné. Je suis sure que ça a mal finit. Oui ... Elle me l'a dit dans sa lettre. « J'ai surpris une discussion qui ne me regardait pas, et j'ai dû en payer les conséquences ». Elle s'est faite torturer ou je ne sais pas quoi. A cause d'Harry.
-Non !, crie Hermione les yeux grand ouvert et légèrement rougis. Ça ne peut pas être ça ...
Mais c'est trop tard pour le Gryffondor. Il saisit le bras de Leith, une table plus loin en train de discuter avec une Poufsouffle, et l'entraine avec lui dans les couloirs.
-QUOI ? Je te rappelle que tu m'as interrompu en plein milieu de mon récit Thomas !
Mais le brun n'en a rien à faire et raconte ce qu'il vient de découvrir en y ajoutant quelques théories. Le Serdaigle qui l'a écouté jusqu'à la fin, soupire bruyamment et se pose par terre.
-On va aller lui parler alors.
Le Gryffondor le rejoint par terre.
-Je me demande si on va bientôt la revoir. Je pense sérieusement qu'elle me manque, avoue-t-il.
-Bien sûr qu'elle manque, rigole son camarade. C'est Keira. En passant, c'est bien ce soir ton cours avec Livia ?
-Oui, acquiesce Thomas en souriant, je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté de l'aider, c'est à toi qu'elle aurait dû demander de l'aide. Tu es 5fois plus intelligent que moi.
-Et toi 5fois plus sérieux, je pense qu'elle veut juste comprendre le cours et tu es plus adapté pour ça. Alors, tu as hâte ?
-Disons que je suis plutôt stressé. Cette fille est beaucoup trop mystérieuse. Je n'aime pas ça.
-Je trouve ça plutôt attirant. De toute façon, j'ai toujours trouvé les Serpentard intrigantes. Elles ont ce truc ...
En haussant les sourcils, le brun répond :
-Va chez Pansy, je suis sûr qu'elle t'acceptera les bras ouvert.
Tout en riant, son ami réplique :
-Elle lâchera la jambe de Draco pour moi ?
-Les blonds doivent l'attirer. De toute façon, Keira a ce « truc » très Serpentard.
-Je sais, avoue le Serdaigle. On y va ?
Il se lève et attrape le bras de Thomas pour l'aider à se remettre debout.
-Ou se trouve Harry ?, demande le blond.
-Dortoirs.
-Tu sais, plus j'y pense plus je me dis que peut-être ce soir tu ne seras plus célibataire.
-Ta gueule Leith.
***
Londres
Les mains dans mon visage, je me pose un milliard de questions.
« Dois-je utiliser le sortilège de l'oubliette sur ma mère, sachant qu'elle est en danger ? »
Une partie en moi égoïste me pousse à ne pas faire ça. Pour que ma mère ne m'oublie pas, qu'elle se souvienne que sa fille est passée, que sa fille l'aime toujours et ne l'oublie pas. Mais une partie en moi, qui est plus sage et honnête pense à sa sécurité. Les mangemorts vont venir ici, ce n'est qu'une question de temps, ils ont déjà vérifié le chemin de traverse. Je sais que la maison de sa mère est la prochaine étape. Je me lève soudainement prise d'une légère poussée de stress et va regarder la fenêtre de ma chambre de peur de voir des hommes en cape noir arrivée, mais la rue semble toujours aussi vide. Je soupire et sans dire un mot me rassoit sur le lit et me déshabille. Je me retrouve en sous-vêtement dans ma chambre alors que l'air froid de janvier règne dans la pièce. Et pourtant je n'en ai rien à faire. Je chuchote un « Ferula » en faisant tournoyer ma baguette pour qu'une attelle apparaisse. Je la fixe à mon bras et en profite pour regarder en même temps mon corps blessée. Malgré ma peau foncée, les blessures attirent directement l'attention. Déjà, tous les sortilèges de découpes partout sur mon bras bleuté par les coups. Je touche délicatement ma coupure à la tête et une douleur fulgurante arrive accompagné d'une légère migraine. Je m'allonge sur mon lit et d'un léger coup de baguette range toute la chambre. Je dois partir. Rester ici est un danger, ça serait m'exposer aux yeux de tous. Je dois essayer de retourner à Poudlard. Bien que le fait de dénuder un peu ma peau me fasse du bien, je cherche dans une armoire une chemise ainsi qu'un gros pull. Je prends aussi un sac à dos que je remplis de petites affaires inutiles qui pourrons servir et regarde une dernière fois cette salle. Je dois partir. Je descends les marches qui mènent au restaurant en repensant à la confrontation avec le mangemort tout à l'heure. Un petit rictus apparait sur mon visage, j'ai réfléchis comme une Serdaigle en agissant comme une Serpentard arrogante au lieu d'une Poufsouffle calme et j'ai dû intervenir comme une fière Gryffondor. Mais où est donc ma maison bronze et bleu ?
-Ma chérie tu t'en va ?
J'appuie légèrement sur ma baguette et répond :
-Je ... Je te dois te parler maman.
Je n'ai jamais pratiqué ce sort, juste entendu parler un moment en cours.
Je serre une dernière fois ma maternelle dans mes bras et la voix tremblante, j'attrape ces joues dans mes mains.
-Je t'aime tu le sais ? Et je t'aimerais toujours, même si je ne reviens pas avant longtemps. Même ... Même si je ne reviens pas.
-De quoi tu parles ma chérie ?
-Oubliettes.
En un instant je me souviens que j'ai oublié de changer d'apparence et m'inspire du style d'une célébrité aléatoire pour me transformer. Je vois le regard de ma mère se vider et son sourire disparaitre. Je la lâche et sors du restaurant le cœur brisé en me dirigeant vers un distributeur qui se trouve juste devant. Le soleil étant en train de se coucher, je préfère accélérer le rythme pour avoir le temps de trouver un hôtel. D'un coup de baguette sur la machine, je fais descendre une liasse de billet du distributeur, et me met à marcher vers une inscription argenté brillant pas loin et indiquant « Hôtel ». Mais à ce moment précis, un cri surgit du restaurant de ma mère et je vois des ombres capuchonnées entrer dans sa demeure.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top