Chapitre 1 : Nouvelle vie
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Un nouveau départ, une nouvelle vie,un nouveau pays, de nouveaux obstacles à surmonter.
Moi, Alec Haven, me retrouve maintenant seul dans un monde qui m'a rejeté en tout point. Sans famille, sans chez moi, assis dans le siège d'un avion avec juste une valise à moitié vide et un peu de thune que j'ai piqué dans les poches d'un homme d'affaires à la douane.
Je sais, ce n'est pas glorieux, mais honnêtement, j'en ai rien à foutre.
Pendant que je suis à mon siège, j'observe les alentours.
Je n'ai jamais pris l'avion avant et puis j'ai rarement vu autant de gens au même endroit, au même moment.
Après tout,ces dix-huit ans en orphelinat ne m'ont pas vraiment laissé l'occasion de voir grand chose. Ça ne fait qu'un an que j'ai ma liberté, comme j'entends a le dire.
Mais une seule année m'a suffi à changer radicalement. Tatouages,piercing au nez...Et maintenant voilà que je quitte Londres sans un remords, c'est décidément l'année du changement. Ou alors je suis devenu complètement cintré.
Au moment où je repense à tout ça, je sort subitement de mes pensées,et me rends compte que l'avion s'apprête à décoller.
- Y'a intérêt à ce que ça bouge pas trop.
Moi,peur de l'avion ? Pas du tout. Juste une très légère appréhension.
Je me cale dans mon siège et tourne le regard vers le hublot alors que le pilote procède au décollage.
Je vois le paysage autour de la piste de décollage défiler à toute vitesse, jusqu'à en devenir flou. Puis ce même paysage s'éloigne à mesure que l'avion s'élève dans les cieux.
Je n'ai jamais posé mon regard sur quelque chose d'aussi beau que ce ciel bleu, je pourrais en être émerveillé si les gosses de la famille installée juste derrière moi arrêtaient de pleurer, comme si leur mère venait de passer l'arme à gauche.
Agacé, je me tourne vers eux et fusille les parents du regard.
- Ça vous coûte quoi de leur coller à chacun une tétine pour qu'ils la ferment ?
Le père de famille me regarde, ahuri.
- Et bien. Ça se voit que vous n'avez pas d'enfants,vous !
Je trouve sa remarque d'une débilité sans nom, ce qui me fait arquer un sourcil.
- Si c'est pour avoir deux morbacs qui font autant de bruit qu'un pingouin qu'on égorge, alors je veux bien me faire castrer.
Je remarque que le père des deux morbacs en question fronce les sourcils. Les nerfs lui montent et ça en est jouissif pour moi !
Sa femme aussi ressent l'humeur massacrante de son mari et lui agrippe gentiment le bras avant de me fixer.
- Vous verrez, en grandissant-
Je la coupe en sentant arriver une vraie phrase de vieux.
- Épargnez moi les "vous changerez d'avis,gngngn". Les gosses et moi, c'est deux spécimens incompatibles.
Les deux enfants en bas âge cessent leurs pleurs et cèdent à la fatigue au bout d'une heure de vol.
Il reste encore une heure à endurer ce vol, une heure à supporter les gloussements des hôtesses de l'air à mon égard. Sérieux, je sais que j'suis beau, mais même moi ça commence à me gêner.
Finalement, l'une des fameuses hôtesses s'approche de moi, tout sourire, je suis pas fort en devinette, mais je suis prêt à parier qu'elle a au moins 10 ans de plus que moi.
- Bonjour jeune homme, votre vol se passe bien ?
- À merveille, merci.
- Une petite collation peut-être ? Un petit encas ?
- Je passe mon tour, c'est gentil mais j'ai pas faim.
- Ça vous paraît déplacé si je vous dis que je vous trouve charmant ?
- Ça vous paraît déplacé si je vous dis que je me vois déjà tout les jours dans un miroir ?
Notre conversation est interrompue quand le pilote annonce qu'il reste moins d'une heure de vol. Ça ne pouvait pas mieux tomber !
L'hôtesse, déçue, me lâche finalement et part vers d'autres passagers.
La fin du vol arrive rapidement à mon grand étonnement.
L'avion atterrit tranquillement à l'aéroport Avignon Provence, et les premiers passagers saisissent leurs bagages, avant de quitter l'appareil.
Je prend mes quelques affaires et sort à mon tour, tout ce que je vois autour de moi m'est inconnu, mais ça ne m'effraie pas pour autant.
Je marche sans grand but et quitte l'aéroport, me pose sur un banc et sort mon téléphone de la valise.
- C'est pas tout ça mais j'ai nulle part où dormir ce soir moi...Merde, c'est quoi l'hôtel le plus proche ?
Je recherche sur Internet les hôtels des environs,et en trouve un.
"Hôtel Davis" qui, visiblement, propose des chambres plus que sympas pour tout les budgets.
Et par chance, ce n'est qu'à une quinzaine de minutes de marche de l'aéroport où je me trouve.
J'appelle le numéro de cette charmante bâtisse et réserve une chambre au coût le plus faible possible, et déjà ces chambres soit disant à petits prix font bien mal au cul.
Mais bon, pas le choix. Je range mon téléphone dans ma poche et me mets en route vers l'hôtel Davis.
Hôtel Davis,réception.
PDV Sabie :
Moi,Sabie Davis, rentre tout juste d'une fête monumentale sur un yatch. Une fête en honneur de notre emménagement à ma famille et moi.
D'origine parisienne, déménagée dans le sud de la France aussi subitement, m'as d'abord inquiétée. Mais les gens ici s'avèrent être comme leur météo, solaires.
Je passe la porte de l'hôtel de mon père, l'Hôtel Davis.
Comme à mon habitude, je me pose sur un des sofas de la réception et révise mes cours de philosophie. Spécialement écrit par ma tante, professeure de Philo, pour moi.
Je fais semblant de lire ces fiches ennuyeuses, mais en réalité, mes pensées sont ailleurs.
Je pensais sincèrement qu'après notre déménagement, mes parents lâcheraient du leste à mon égard... Foutaise.
Ils sont tout ce que le cliché des parents riches décrit. Obnubilés par le fait de m'offrir une destinée fantastique qui en ferait jalouser plus d'un.
J'ai dû dire adieu à mes rêves de devenir la première femme de cette famille à ne pas user de sa richesse pour tout et n'importe quoi, j'ai dû également renoncée au moindre projet d'avenir qui m'as traversée l'esprit ces dernières années. Devoir toujours être parfaite, une petite fille modèle qui doit absolument tout réussir avec excellence...
Père et mère me refuse également et catégoriquement le droit d'avoir un petit copain. Selon eux, les garçons de notre entourage ne sont pas assez prestigieux pour moi. Je sais bien qu'au fond ils veulent juste me marier avec le premier gosse de riche venu. Soit disant pour mon bien.
Je ressasse sans arrêt tout cela et me perds tellement dans mes pensées que j'en fais tomber mes fiches de philo.
Et à ce moment, quand je me penche pour les ramasser, je l'aperçois.
Ce garçon...Il a l'air juste un peu plus âgé que moi, il est si beau...Son regard gris, ses tatouages,son piercing au nez, ses cheveux bruns, son teint clair, ses joues légèrement creusées, sa musculature...On dirait qu'il sort tout droit d'une fiction Wattpad ! Bon. C'est pas que les mecs tout droit sortis des bouquins n'existent pas, mais avouons qu'en croiser en vrai fait toujours son effet ! Pourtant, j'en ai vu des très beaux mecs, mais alors lui...C'est la première fois que je le vois. Il est peut-être pas d'ici ?
PDV Alec :
À peine entré dans l'hôtel, je remarque du coin de l'œil cette fille. Plutôt belle, mais les sentiments, c'est pas ma came.
Je m'avance vers le guichet d'accueil pour me présenter et récupérer la clé de ma chambre.
Tout ça sans me douter que l'étrange inconnue,me fixe comme si c'était la première fois qu'elle voyait un mec.
Bizarre les gens.
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