Chapitre 74
Lisez ce chapitre avec la musique en multimédia et vous aurez les larmes aux yeux.
PDV Julia
1 an plus tard...
- Non pas comme ça ! Plus à droite ! criai-je.
Les hommes censés placer les fleurs sur de longues tiges en métal, sur une échelle, ne semblent pas comprendre ce que je souhaite, et je finis par baisser les bras.
Bon... Je ne pense pas être faite pour donner des instructions.
C'est alors que deux bras que je reconnais trop bien pour les repousser, viennent s'enrouler autour de mon ventre. Mon futur mari dépose de doux baisers sur mon cou, alors que je me retourne pour le regarder. Ses yeux d'un gris profond m'hypnotise un instant, et je me sens tout à fait capable d'y plonger, comme charmée. Un fin sourire vient étirer ses lèvres, et il les dépose avec dévotion sur les miennes. Sa barbe de quelques jours me pique légèrement, et j'approfondi notre baiser en enroulant son cou de mes bras. Nous finissons par nous séparer.
- Stresse pas bébé, ça va être parfait, me rassure-t-il.
- Oui je sais... Mais c'est seulement dans une semaine.
Et oui, plus qu'une semaine, et le projet que nous préparons depuis presqu'un an se réalisera : Nous allons nous marier. J'observe un moment les lieux dans lesquels nous nous trouvons, avec une émotion non contenue. L'énorme jardin aménagé tout spécialement pour l'une des plus belles journée de ma vie, semble ressembler de plus en plus au mariage de mes rêves. Et encore, même dans mes rêves les plus idylliques, jamais rien n'avait ressemblé à ce qui se tient sous mes yeux. Sûrement parce que cette fois, je partagerais ce rêve avec l'homme de ma vie. Nous n'avons pas vraiment eu de thème pour notre mariage, puisque nous trouvons ça stupide d'en mettre un pour cet évènement. Le seul thème sera notre amour, et c'est amplement suffisant. Je regarde d'un œil émerveillé le château surplombant le jardin, lui donnant encore plus cet air de conte de fées.
- C'est peut-être dans une semaine, mais faut pas pour autant stresser. Tout est prêt. Tu as ta robe, les invités, la bouffe, l'endroit, le maire, les témoins... Et moi. Donc no stress bébé.
Je me rends compte qu'il a raison. Je n'ai aucune raison de stresser. Mais disons que j'ai l'impression que tout va vite. J'ai tellement attendu ce jour, que maintenant que j'y suis près, mon agitation est à son summum. Et encore, le fait de se marier, je ne l'ai même pas attendu depuis un an, mais depuis mon enfance. Un rêve qui m'a suivi toute ma vie, jusqu'à l'université où j'ai bien cru que ce dernier allait s'exaucer avec Jamie.
Une grande vague de bonheur me prend lorsque je constate une nouvelle fois, que le fait de penser à lui ne me fait plus mal. Nous n'avons certes plus de contact depuis que je l'ai quitté à l'hôpital, mais sais néanmoins très bien que ce dernier se soigne pour ses maladies. Il m'a justement envoyé une lettre il y a quelques mois, où il m'expliquait que tout allait bien mieux pour lui, et que ses maladies semblent s'effacer de lui au fil du temps. Tout ça n'est qu'un mauvais souvenir, et je suis heureuse de voir que la presse ne s'y est pas autant attardée que ce que je craignais. En parlant de ça, le projet de Ryan ayant fait un succès fou, son entreprise a encore plus gagné en popularité, et remplissant bien au passage son porte-feuille, comme il aime si bien le dire. Mais en plus de ça, je pense que la chose m'ayant le plus choqué, c'est de voir qu'en plus du carton qu'a fait les photos, tout cela m'a rendu... Connue. Le dire est un peu bizarre pour moi, je l'avoue. C'est vrai que je l'étais devenu un peu en me mettant avec Ryan, mais bon. On m'a proposé de nombreux shooting et contrats, mais j'avoue hésiter à chaque fois. C'est vrai que le shooting a été génial, mais j'aime ma vie comme elle est, simple.
- Bon, ok, t'as raison, finis-je par avouer.
Il me sourit et m'embrasse une nouvelle fois.
Le chrono est lancé...
***
- Putain Jul' ! s'écrit Lydia. Arrête de bouger ! Je vais finir par t'attacher !
Elle retient sa respiration alors qu'elle essaye tant bien que mal à tracer un trait d'eye-liener sur mes paupières, tout en évitant d'en foutre partout sur mon visage en panique.
J'y crois pas, ça va enfin arriver... Mon mariage. Je vais me marier dans quelques heures putain, et je n'arrive pas à bien réaliser. Je n'arrive pas à croire à la montagne d'épreuves que nous avons du surmonter pour enfin réaliser le début officiel de notre vie à deux.
- Bordel de... Tu es magnifique Julia...
Lydia sort un mouchoir de sa poche, et essuie rapidement ses larmes pour éviter de tâcher son maquillage. Elle pose ensuite une main sur son cœur en m'observant, et je me précipite vers le miroir pour voir son "œuvre". Ma bouche est à la limite de se décrocher de la mâchoire, alors que je n'arrive pas à reconnaître la femme que je vois devant moi. Mes cheveux sont remontés en un élégant chignon, seulement décoré par un simple serre-tête, mais suffisant amplement à l'embellissement de ce dernier. Mon maquillage est frais ainsi que simple, et j'imagine déjà le tout se mariant parfaitement avec la robe (multimédia).
Mais ce qui me fait douter le plus de l'identité de cette femme, ce n'est même pas grâce à son maquillage, mais plus grâce à la façon dont son visage est embellit par l'amour et les événements rudes qui se sont tracés devant elle tout au long de sa vie. Je me remémore du jour où j'ai piétiné le sol de l'entreprise de l'homme qui se trouvera être mon mari dans quelques heures. C'est bien à partir de ce jour que mon monde et ma vie ont radicalement changer. En bien comme en mal.
J'essaye de contrôler les larmes qui veulent se manifester, et Lydia semble le comprendre. Elle s'empare rapidement de cotons-tiges qu'elle pointe vers moi, tels des armes.
- Gare à toi Julia ! En temps que témoin et demoiselle d'honneur, j'ai le devoir de te sauver, toi et ton maquillage d'un ennemi des plus rudes ! Les larmes !
Cela me suffit pour éclater de rire. Cette fille va me tuer. Et il était bien évident que je comptais la prendre en tant que témoins. Elle, mais aussi Tyler, Vic et... Nate. Oui, ça peut paraître fou, mais notre relation "d'ex" est tout autre. Il a définitivement fait une croix sur moi, et nous sommes maintenant de très bons amis. Même Ryan a remarqué qu'il avait cessé d'avoir de quelconques sentiments à mon égard, et c'est donc pour ça qu'il n'est plus aussi réticent qu'avant lorsque je passe du temps avec lui.
Je finis par me relever puisque Lydia a finit. Je referme rapidement mon peignoir en soi de chine, en me regardant une énieme fois devant le miroir. Je m'imagine un instant avec la magnifique et parfaite robe blanche que nous avons tant bien que mal dégoté avec mes deux meilleures amies. Mes yeux s'embuent, et j'essaye de me calmer pour ne pas me faire ratatiner par les cris de Lydia. C'est alors que Vic arrive dans la pièce, déjà complètement apprêtée. Cette dernière tient une planchette à pince, contenant sûrement les nombreuses fiches pour l'organisation du mariage. Lorsque ses yeux croisent les miens, son air sérieux quitte instantanément son visage pour être remplacé par de l'émerveillement.
- Oh mon DIEU ! s'écrit-elle alors qu'un long sourire vient étirer ses lèvres. Tu es juste délicieuse Julia ! Je vais pleurer putain !
Lydia accourt vers elle pour lui fournir des cotons et mouchoirs. J'en rigolerais presque. Je prends un moment pour examiner la tenue de la blonde qui me sert d'amie, et c'est seulement maintenant que je me rends compte de la beauté et de l'élégance de ses vêtements. Elle porte une robe lila lui allant jusqu'au dessus des genoux, et a enfilé des escarpins de la même couleur. Ses cheveux de devant ont été remontés en arrière, et le reste bouclés. Son maquillage est raffiné, tandis que ses paupières ont pris une pigmentation violette juste époustouflante. Bordel, cette fille ne cessera de m'époustoufler comme me charmer ! Comment n'arrive-t-elle pas à trouver un gars bon sang ?!
- Mais en dehors de ça ! Il faut qu'on soit à l'autel dans une heure ! Donc enfile ta robe pour qu'on puisse te faire les finitions !
- Où es Théo ? lui demandai-je.
C'est Théo qui m'escortera le long de l'allée pour m'amener au bras de mon futur époux. Puisque notre père est décédé, c'est pour moi logique de lui avoir demandé ça.
- Il viendra logiquement en même temps que Tyler et Nate, m'informe-t-elle avant de s'éclipser rapidement vers la salle de bain.
J'acquiesce, et prends une grande inspiration alors que je sens mon cœur commencer à s'emballer. Bordel, on y est presque, et c'est seulement maintenant que je me mets à stresser.
C'est alors que la porte s'ouvre sur... Tyler ? Je pensais qu'il venait en même temps que Nate et mon frère... Il s'approche de moi, le sourire aux lèvres, et une coupe de champagne en main. Il est habillé avec sobriété, et classe. C'est assez rare de le voir vêtu ainsi, mais je dois admettre que ce n'est pas mauvais à voir.
- Alors Juju ? Pas trop stressée ? me demande-t-il en arrivant à ma hauteur. En passant, t'es magnifique.
J'expire une bonne bouffée d'air, et me donne de petites claques alors qu'il lâche un ricanement. J'ai l'air débile, je sais.
- Merci. Euh... Ouais ça va. Si on oublie le stresse et toutes les autres merdes qu'on ressent avant un mariage, ça va.
Il rigole, et prend une gorgée de son champagne. Il sort ensuite une lettre de sa poche qu'il me tend.
- Tiens, c'est de la part de ton con de futur époux.
J'attrape la lettre, et un instant, je stresse.
- C'est quoi ? Me dit pas qu'il veut tout arrêter ?! Oh mon dieu...
- Hé Juju ! Non t'inquiète pas ! Il est aussi stressé que toi maintenant, mais "abandonner" est sûrement le dernier des trucs qu'il fera aujourd'hui.
Je suis rapidement rassurée. L'idée de songer à Ryan stressé me fait rire comme me fait fondre. Je regarde ensuite mon meilleur ami plus profondément, et un sourire niais se plante sur ses lèvres. J'ai une impression de déjà vu... Son regard ressemble à l'ancien Ryan arrogant... Bordel. Le col de sa chemise est ouvert, et un instant, j'ai l'impression d'y voir des traces de rouge à lèvres. J'écarquille les yeux.
- Tyler... Aleyna est ici ?
Il hausse les sourcils, et secoue négativement la tête. Vic arrive ensuite dans la suite de l'hôtel, le nez dans ses fiches. Elle passe à côté de lui, et ce dernier ne se gêne pas pour se retourner en lui matant le postérieur, les lèvres en cul de poule. Il se retourne ensuite vers moi, un sourire niais sur les lèvres.
- Tyler...
- Tu as déjà goûté au champagne de cet hôtel ? me demande-t-il avec malice, tout en prenant une gorgée de sa boisson dorée. En plus... La serveuse qui me l'a servi était... Délicieuse.
Il se met à sourrie davantage en prenant une autre gorgée. Et là, je comprends tout.
- Tyler ! Me dis pas que tu te l'ai tapé ?! m'écriai-je, sous le choque.
Il éclate de rire, et c'est bizarrement que je n'arrive pas à me retenir d'en faire de même. Bordel, je ne devrais pas rire, mais ce gars est juste beaucoup plus con que le normale.
- C'est pas de ma faute ! avoue-t-il. Elle aussi elle m'a chauffé.
Bon dieu, à l'entendre, j'ai l'impression de revoir l'ancien Ryan. Encore une fois, je ris avec lui.
- Mais ! Et ton couple alors ?! Aleyna ?! essayai-je de lui demander en étant sérieuse -ce qui échoue puisque je ris comme une conne.
Il pince les lèvres en se grattant l'arrière du crâne, se balançant sur chaque jambes.
- Hum... Disons qu'on n'est plus ensemble.
Cette révélation me soulage comme me déboussole. Je calme mes rires et le dévisage gentiment.
- Pourquoi donc ? lui demandai-je, en replaçant un de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.
- Disons que nous n'étions pas compatible. Du moins, c'est ce qu'elle disait... Et puis, je l'a soupçonne de me tromper avec d'autres gars.
Il reprend une gorgée, en fixant un point derrière moi, le regard nostalgique. Mon p'tit Tyty...
- Et donc, maintenant tu te mets à coucher avec tout et n'importe quoi ? lui demandai-je, un sourire en coin sur les lèvres.
Il sourit lui aussi en attirant son attention vers moi.
- On peut dire ça, affirme-t-il. Du moins, lorsqu'elles sont consentantes hein.
- Un mini "ancien Ryan" enfaite.
Il éclate de rire.
- Roh mais non, je suis juste dans ma période "post-dépression de fin de couple". La norme quoi.
Je m'esclaffe, et essuie rapidement le rouge à lèvres du col de sa chemise. Il est désespérant ce gars...
- Bon si on oublie cette partie là... J'aurais une question, lui demandai-je.
- Je suis tout ouï.
- Il y avait des strip-teaseuses à l'enterrement de vie de célibataire de Ryan hier ? lançai-je, curieuse et un peu paniquée.
Ça a beau être son enterrement de vie de célibataire, c'est pas pour autant que je suis pour que des femmes plus dévêtues les unes que les autres viennent le tripoter. Personnellement, mon enterrement de vie de célibataire -hier, était assez... Simple. Avec mes deux meilleures amies, on a fait la fête jusque très tard au Millenium, pour finir complètement bourrée à mon appart, où nous avons sûrement traumatisé Ninja puisque nous lui avons mis des vêtements et du maquillage. Du moins, c'est ce dont je me rappelle avant que ma bonne et vieille amie la "gueule de bois matinale" vienne pointer le bout de son nez.
- Oh mais non, t'inquiète pas. Il y avait Théo pour ça. Et l'alcool en plus pour échauffer les esprits.
J'écarquille les yeux. Bon dieu...
- Quoi ?! Théo lui a fait un strip-tease ?!
- Oh mais pas qu'un...
- Oh mon dieu !
Il éclate de rire en se léchant les lèvres. J'ouvre ensuite la lettre de Ryan que j'avais oublié, et lis son contenu, un sourire en coin sur les lèvres.
"Bonjour ma future femme. Je suis assez stressé, mais je n'attends qu'une chose : T'entendre me dire "oui".
Message très nul, mais je voulais te le dire. Et aussi je voulais que tu me répondes, histoire de ne pas me sentir seul hein. Je t'aime, en passant.
Ryan"
Je rigole, et note rapidement avec un stylo quelques mots pour lui :
"Bonjour mon futur mari. Je suis aussi stressée que toi, et ne t'inquiète pas, mes espérances sont similaires aux tiennes.
Ton message n'est pas nul, il me rapporte juste le baume que j'avais besoin pour mon cœur. Je t'aime moi aussi, en passant.
Julia"
Je rigole et tends la lettre que je plie à Tyler. Un instant, j'ai peur qu'il la lise, ce qui est stupide, je sais. Il me rassure du regard, et l'attrape avant de la mettre dans la poche de sa veste.
- T'inquiète pas Juju, je la lierais pas, hein. Vous pouvez vous dire autant de trucs cochons que vous voulez, moi je vais les appliquer.
Ses mots prononcés, Vic entre dans la pièce. Mon ami la reluque un instant avant de me lancer un regard plein de sous-entendu.
- Bon, tu veux, mais je dois accompagner ma partenaire de témoignage matrimonial, ajoute-t-il, un rictus sur les lèvres.
Je roule des yeux, et en rigolant, lui assène un mini coup de poing à l'épaule. Il simule une douleur en couinant, et je rigole en le poussant pour rejoindre son... "Partenaire de jambes en l'air" ? Bof, je m'en fiche. Une fois parti, Lydia qui s'était éclipsée apparaît, habillée, coiffée et maquillée. Elle est juste sublime.
- Bon Jul' ! Il est temps pour toi d'enfiler ta robe !
Je souffle un bon coup, et la suis à travers le dressing...
***
Je descends les marches de l'entrée de l'hôtel, Lydia à mes côtés. Plusieurs flashs de paparazzis m'éblouissent, et c'est les gardes du corps qu'a engagé Ryan pour moi qui les éloignent. Mon frère ainsi que Nate se trouvent devant moi, et me reluquent avec émerveillement. Je suppose que je ne suis pas moche. Une fois à leurs hauteurs, j'aperçois mon frère essuyer une larme d'un revers de la main, et je me fais gare pour ne pas en faire de même. Il me prend rapidement dans ses bras, et se sépare ensuite de moi pour me regarder dans les yeux.
- Tu es juste sublime Jul'... Papa et maman seraient extrêmement fiers de toi.
Ma lèvre inférieure tremblote légèrement, et c'est avec un sourire que je dépose un baiser sur sa joue. Nate me complimente à son tour, et attrape le bras de Lydia avant de monter dans une des voitures devant nous. Théo en fait de même avec moi, et c'est avec la boule au ventre que nous partons vers l'autel...
***
PDV Ryan
Bordel, je vais me pisser dessus.
Nous arrivons en compagnie de ma sœur et mon père à la mairie pour l'autel. Mon père semble remarquer mon appréhension, et pose une main rassurante sur mon épaule.
- Ne stresse pas Ronron, tout va bien se passer.
Ma sœur ricane du surnom que me donne habituellement mon père, et je grimace. Ce dernier finit par me donner quelques petites tapes au dos, et avant de partir vers la mairie pour prendre place, il ajoute :
- Je suis extrêmement fier de toi, Ryan.
Il sourit et part. Ma sœur se place ensuite devant moi, et ajuste le col de ma chemise, ainsi que mon nœud papillon. Un instant, perdu dans mes pensées, j'ai peur que Julia ne vienne pas, accablée par le stresse. Les battements de mon cœur s'accélèrent, et j'attrape la petite lettre que nous nous sommes échangés, afin de la lire, encore et encore. Ses mots m'apaisent.
- C'est bon ? dit subitement ma sœur. Tu te sens prêt Ry' ?
Je lui adresse un sourire, qu'elle me rend en rougissant.
- Ça fait presque deux ans que j'attends de me marier à Julia... Donc je suis plus prêt que quiconque, si on oublie mon stress, hein.
Elle rigole légèrement, et c'est alors qu'arrivent deux voitures. Les portes s'ouvrent devant nous, et un instant, en pensant qu'il s'agirait de Julia, je sens mon cœur faire un triple salto en moi. Mais ce dernier se calme rapidement en voyant qu'il ne s'agit que des témoins. Tyler ainsi que Vic se tiennent par le bras, ainsi que Lydia et Nate. Je sers la main à ce dernier, et salue rapidement les filles. Tyler arrive ensuite à mes côtés et me fout une grosse tape dans le dos. Je le sermonne alors que les autres ricanent.
- Allez gros bébé, faut pas pleurer, se moque-t-il en voyant mes yeux roues.
Je vais le tuer.
- Je pleure pas putain. T'es con.
Il ricane, en passant un bras autour de la taille de la blonde. Je le soupçonne d'avoir des vues sur elle maintenant que son ancienne relation est finie. Je me tourne ensuite vers le groupe.
- Ok, où est Julia ? leur demandai-je avec appréhension.
J'aurais aimé la revoir avant de me faire embarquer. Sa présence est une sorte de refuge pour moi, et c'est un peu pour cela que j'attendais une réponse de sa part à ma lettre. Elle est mon roc, ma deuxième maison.
- Elle va embarquer avec Théo. Ils sont en route, et c'est pour ça que vous devez y aller maintenant, avant qu'elle ne vienne. C'est la tradition, m'informe simplement Nate.
Tradition de merde... Mon estomac se tord. Bordel, je ne la verrai qu'au moment où elle traversera l'autel.
- Elle est stressée ? leur demandai-je ensuite. Et son frère ? Il va pas la kidnapper pour ne pas se marier avec moi hein ?
La kidnapper... Je fais taire cette pensée d'un revers de la main. Le groupe rigole en voyant mon stresse, alors que Tyler vient me prendre par les épaules.
- Calme-toi mec, ça va bien se passer. Et non, ne t'inquiète pas, Théo ne fera pas ça, rigole Tyler.
Je respire longuement alors que les témoins et ma sœur rigolent. Bande d'idiots.
- Je suis sûre que lorsque Théo te verra flipper ainsi, la sensation sera... Jouissif, pour lui, ajoute Lydia.
- On verra bien qui rigolera lorsqu'il devra passer pour faire son discours.
Notre relation est beaucoup plus saine qu'avant. Même si nous ne cessons de nous lancer des piques, notre relation a beaucoup plus évolué grâce aux évènements passés.
- Allez, magne-toi mec, finit par dire Tyler en me poussant vers l'entrée.
- C'est bon, je suis prêt.
Physiquement, du moins. Kim passe ensuite son bras autour du miens avant que nous ne pénétrions dans l'autel. Nous marchons le long de l'allée, entre le couloir entouré des gradins où sont assis les invités. Le lent rythme de la musique se mariant avec nos pas, nous finissons par arriver devant le maire. Je sens les regards de tout le monde sur moi, et me place après avoir déposé un baiser sur la tempe de la sœur, près du maire. Je croise les bras devant moi, alors que les quatre témoins arrivent avant de se placer de parts et d'autres du maire.
Je sens le stress grimper en moi au fil des minutes qui passent. Les invités semblent remarquer mon stress en me voyant ne pas tenir debout, et certains ricanent. Mon père se trouvant au premier rang me regarde avec émerveillement, et c'est ensuite que mon regard se pose sur trois chaises vides, où seulement des roses blanches ont été posées. La première chaise est dédiée à ma mère puisque son nom "Yvina Alvarez" est marqué dessus. Les deux autres chaises sont dédiées aux parents de Julia puisque leur noms sont eux aussi marqués dessus : "Patrick et Laurène Jones".
Mon regard se balade sur la salle, passant de mes salariés et amis de Julia, aux hommes d'affaire, ainsi qu'à la famille.
Soudainement, la musique se fait plus forte, et les grandes portes devant moi s'ouvrent. J'entends des bruits de talons, et là... Je cesse d'exister.
***
PDV Julia
- Respire Jul', tout va bien se passer.
Je hoche précipitamment la tête en sortant avec l'aide de Max de la voiture. Mon frère fait le tour de cette dernière pour arriver à la hauteur, et je passe mon bras autour du siens que je serre fort. Ça y est, ça arrive.
Derrière la porte se trouvant devant moi, je vais me marier avec l'homme de la vie, mon patron, le seul qui a réussi à me changer et m'aider, à me donner de l'amour et du plaisir, comme des larmes et du réconfort. Comme toujours depuis ce matin, je me fais gare pour ne pas verser une larme, et détruire en passant le magnifique travail de Lydia.
- Ne me laisse pas tomber, lui murmurai-je d'un ton aux résonances désespérées.
Son regard sûr de lui et protecteur se pose avec tendresse sur moi. Il me regarde avec un sourire
- Jamais, m'assure-t-il.
Nous partons ensuite vers l'entrée, et mon cœur bondit dans ma poitrine lorsque la musique annonçant notre arrivée retentit. Les portes s'ouvrent, et un grand « aah » en cœur se fait entendre par les invités qui se tournent vers nous. La salle est à son plein, et tout le monde nous observent debout d'un œil bienveillant.
C'est alors que mon regard se pose sur l'homme devant moi, et toute mon attention se dirige vers lui. Mon regard s'ancre au siens, et j'ai l'impression que la profondeur de ses yeux gris pourrait m'engloutir. Fièrement habillé d'un costume noir, les mains jointes devant lui, et imité par nos quatre témoins. La musique se lance, et mes jambes décident pour moi alors que je griffe sans même m'en rendre compte le bras de mon frère qui pose une main sur la mienne afin de me calmer. Nous nous mettons à marcher lentement le long de l'allée, sous le regard émerveillé et attendris des convives. Mais je n'y porte pas attention, et garde le regard rivé sur Ryan qui ne cesse d'en faire de même. Ses iris gris me déshabillent du regard avec une intensité si déconcertante que j'en perds pied un instant. À partir de ce moment, plus rien autour de moi ne compte. Heureusement que Théo me tient avec fermeté, parce que je suis sûre que si ça n'aurait pas été le cas, je serais déjà entrain de courir dans les bras de l'homme de la vie pour lui arracher un baiser. Le petit sourire en coin qui étire ses lèvres me projette au premier jour de notre rencontre. Ce sourire en coin qui m'avait tant déconcerté et étrangement plu. Son petit sourire s'élargit, provoquant le miens. La vive émotion qui secoue mon corps est si intense qu'elle en devient insoutenable.
Captivée par l'amour de ma vie, je ne remarque même pas que notre ascension est terminée. Cela m'a semblé si court, mais si long et intense en même temps. Le temps c'est comme arrêté un instant, et lorsque Théo pose ma main en lançant un regard préventif à Ryan sur celle que le concerné me tend, j'ai l'impression de revivre. Théo m'embrasse rapidement avant de se placer aux côtés du père de Ryan.
La paume brûlante de Ryan me ramène à lui. Ses lèvres semblent me murmurer un "je t'aime", et mes joues s'empourprent. Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Tu es magnifique, me murmure-t-il.
Ses yeux me déshabillent du regard, et la sensation des papillons dans mon ventre devient intense. Le maire nous fait signe de nous placer devant lui, donc dos aux invités. Néanmoins, mon regard ne se détache pas de Ryan. Son élégant costume trois-pièces noir me laisse sans voix, et sa petite naissance de barbe qu'il laissait pousser il y a quelques temps est complètement et soigneusement rasée. Son allure d'homme de pouvoir mélangée à celle de l'homme que j'aime et que je connais fait battre mon cœur comme jamais.
Le maire fait ensuite signe aux convives de s'assoir, avant de se tourner vers nous. C'est alors que la nouvelle musique qui se lance me fait avoir les larmes aux yeux. "Perfect" d'Ed Sheeran, la musique de nos fiançailles, commence doucement, et j'essaye de contrôler les vives émotions qui se bousculent en moi, comme mes souvenirs.
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- Bienvenue à tous et à toute, commence le maire d'une voix forte. Nous sommes tous réunis ici pour unir cette femme et cet homme grâce aux liens sacrés du mariage, ainsi qu'aux liens éternels qu'est l'amour. Un amour aux variantes selon chaque couple, telle une poésie que seuls ces deux poètes seront capable de réciter jusqu'à la fin de leur vie. Une poésie qui leur appartient, et vous, chers convives, vous êtes leur témoins pour la vie.
Le discours terminé, une larme solitaire coule le long de ma joue, alors que je vois la joue de Ryan trembloter, comme assaillît par l'émotion. Son pouce ne cesse de caresser dans un mouvement régulier le dos de la main qui est entremêlée à la sienne.
- Avant de passer à l'échange des vœux, si quelqu'un souhaite s'opposer à ce mariage, qu'il se manifeste où se taise à jamais.
Un instant, une boule d'appréhension se forme dans mon ventre alors que je m'imagine voir entrer en trombe un homme aux cheveux noir dans la salle. Mais cette idée est vite chassée. Il fait sa vie, loin de moi, et pour toujours.
- Qu'il y en a un qui se lève et je le tue sur place, me murmure Ryan avec un petit sourire.
Je glousse alors que personne ne semble se manifester.
- Bien, nous pouvons donc passer à l'échange des vœux. Monsieur Alvarez ?
Ryan se tourne vers moi, et en prenant une inspiration, il plante son regard au miens en attrapant mes deux mains.
- Julia mon amour... Tout a commencé alors que tu es arrivée, innocente et gênée dans mon bureau. Tu as réussi à me faire de l'effet au premier regard, quelque chose que, jamais je n'oublierais. Et maintenant, nous nous retrouvons à échanger nos vœux de mariage... Je me retrouve à échanger mes vœux de mariage avec la femme qui, dans un geste précipité, a laissé tomber une de ses serviettes hygiéniques sur mon bureau lors de notre premier entretient.
Je rougis brusquement. Bordel il a osé. Les convives, les témoins comme le maire rigolent légèrement alors que je m'enfonce de gêne. Ryan, lui, ne me quitte pas du regard.
- Mais qui, dans un geste précipité, a aussi réussi à attraper mon cœur, pour toujours. Tu tiens mon cœur entre tes mains Julia, et jamais je ne pourrais imaginer une vie sans toi. Peut-être qu'hier, mes bras t'ont entouré, mes lèvres ont tremblé sur tes lèvres, ma bouche a balbutié sur ta bouche. Tu es à moi pour toujours, et à jamais ! Ton image est gravée pour toujours dans mon cœur. Donc Julia, sache que je t'aime.
Une autre larme vient suivre la première. Du coin de l'œil, je vois le père de Ryan pleurer, ainsi que bien d'autre convives. Son regard est plus intense que jamais, et j'ai la démangeante envie de me jeter à ses lèvres pour lui donner le baiser que ces dernières me réclament.
- À vous mademoiselle, continue le maire avec un sourire.
Je ne lâche pas du regard Ryan, alors que les mots que je n'ai cessé de me répéter sortent automatiquement d'entre mes lèvres :
- Ryan, peut-être qu'au début de notre rencontre, tu m'as trouvé gênée et innocente, mais pour moi, c'était l'inverse. Tu dégageais et tu dégages encore cette impression d'homme de pouvoir et impassible... Tu m'as toujours intimidé, toi et ton regard, ce qui en passant, t'as voulu le surnom de "regard de braise" de ma part ainsi que celle de mes amies.
Ryan écarquille les yeux alors que le public rigole. C'est vrai qu'il n'était en aucun cas au courant de ça.
- Mais en dehors de tout ça, continuai-je avec les larmes aux yeux, derrière toutes ces allures, j'ai toujours ressenti cette part de toi, la sensible et aimante. Et je suis juste honorée d'avoir été la personne qui a réussi à infiltrer ta rude carapace. Je t'aime Ryan, mon seul but, ma seule ambition, mon seul présent et mon seul avenir, c'est mon amour pour toi. Je ne vis que dans lui, je ne pense que par lui, je ne sens que lui. Je t'aime ! Ce mot-là bat dans mes veines, dans mes tempes et dans mon cœur en même temps que mon sang. Le jour où je cesserai de t'aimer, je cesserai de vivre. Mais tant que mon âme durera, elle continuera de t'aimer quelque part qu'elle soit, enfer ou paradis.
J'observe avec un sourire une larme solitaire couler le long de la joue lisse de mon homme. Il l'essuie rapidement alors que je sens que bien d'autres coulent le long de mes joues. Mes yeux percutent les siens, et tout se met à tourner autour de moi. Regarder, plonger dans son regard revient à observer un océan déchaîné aux reflets gris... Un ciel chargé de tempêtes que camouflent un grand et lumineux soleil... Bordel, je vais épouser Ryan Alvarez. Je vais le faire. Je sens la moutarde me monter au nez, et lutte pour ne pas éclater en sanglots, des sanglots d'émotion, de bonheur et d'amour.
- Veuillez nous amener les alliances, je vous prie.
Mon cœur part au galop, alors qu'une jolie petite fille brune que je reconnais comme étant la petite cousine de Ryan court joyeusement vers nous, un coussin où se tient les alliances entre ses mains. Elle se place devant nous en nous tendant le coussin avant de partir en déambulant vers sa mère, déclenchant le rire de l'assemblée, dont moi.
Le maire se tourne ensuite vers nous, même si je ne lâche toujours pas du regard Ryan. Jamais aucunes armes ne pourra séparer le liens si puissant qui lie nos regards, nos corps comme nos âmes. C'est alors que le maire prononce la phrase qui m'achèvera.
- Monsieur Ryan Alvarez, consentez-vous à prendre pour légitime épouse mademoiselle Julia Jones ici présente ?
Une énième larme coule le long de ma joue, alors que les doigts de Ryan viennent se lier au miens. Je lis la façon dont son amour me murmure « oui » avec ses yeux, avec ses lèvres, ses mains...
- Oui, je le veux.
Tout air semble quitter mes poumons, alors que Ryan attrape l'alliance qui m'est destinée avant de me la glisser lentement au doigt.
- Avec cette alliance, je deviens ton époux. Par elle, je te promets mon amour, mon soutient et ma fidélité. Je promets de marcher à tes côtés, et de te soutenir lors des moments difficiles. Et ça, aussi longtemps que nous vivrons, lâche-t-il dans un souffle qui m'a semblé être un cri.
J'observe avec émerveillement l'alliance, alors que le maire se tourne vers moi. Le son des flashs, des reniflements comme des rires émus des convives me connecte à la réalité même si je reste dans cet autre monde parallèle qu'est l'amour que je porte pour Ryan.
- Mademoiselle Julia Jones, contentez-vous a prendre pour légitime époux, Monsieur Ryan Alvarez ici présent ?
Au bord de la crise cardiaque, je prends tant bien que mal une grande bouffée d'air, et lâche dans un souffle un ridicule et inaudible « oui ». Ryan ricane alors que quelqu'un que je reconnais comme Austin hurle un « Plus fort ! » pour plaisanter.
- Oui je le veux !
Cette fois-ci, celui-ci était tout l'inverse du premier puisque j'ai carrément hurlé. J'attrape à mon tour l'alliance que je lui passe au doigt.
- Avec cette alliance, je deviens ton épouse. Par elle, je te promets mon amour, mon soutient et la fidélité. Je promets de marcher à tes côtés, et de te soutenir lors des moments difficiles. Et ça, aussi longtemps que nous vivrons, répétai-je à mon tour.
Nous ne nous lâchons pas du regard, alors que le maire semble sourire.
- Alors, dans ces circonstances et au nom de la loi, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Ryan ne perd pas plus de temps, et me tire d'un coup sec vers lui pour sceller nos lèvres dans un "enfin" qu'il soupire. Tout le monde se lève pour applaudir et hurler, les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres. Les murs de la mairie semblent trembler à cause des hurlements de joie, des sifflements et des applaudissements. Mais mon attention entière est dirigée vers les lèvres de Ryan qui s'emparent avec dévotion au miennes. Des milliers de frisson me parcourt, et j'ai l'impression que jamais je n'avais ressenti ce genre de sensations lors de nos baisers. J'ai l'impression de rire, de pleurer, d'hurler, de jouir... C'est un plein de feux d'artifice de sensation et d'amour qui éclate en moi.
Et encore, d'extérieur, il ne s'agit que d'un simple baiser puisque nous laissons bien sagement nos langues à leur places. En reprenant notre souffle, nous échangeons une série de regards brûlants et de nombreux « je t'aime » qui se perdent dans les acclamations. Nos amis essayent de se frayer un chemin entre nous, afin de nous séparer et de nous féliciter. Nous finissons par séparer l'étreinte de nos lèvres. Ryan enroule néanmoins son bras autour de ma taille pour me garder près de lui alors que d'innombrables "félicitation !" sont criés vers nous. Mais malgré cela, Ryan continue de me fixer... C'est comme si je retombais amoureuse de lui, encore et encore... d'une manière intense et irrévocable... Je suis sa femme... Je suis sa femme !
- Julia Alvarez... murmure Ryan à mon oreille.
Je souris et lâche un rire libérateur. J'essaye de faire un pas en avant afin de rejoindre nos convives en dehors de la mairie, mais toute l'émotion que j'ai accumulé fait que mes jambes sont littéralement molles comme du coton. Comme si ce mariage m'a donné la même intensité de plaisir et d'émotions qu'un orgasme.
- Je ne vais pas réussir à marcher... prévins-je Ryan.
- Parfait !
Sans crier gare, il me soulève afin de me porter telle une princesse pour fouler le tapis blanc. Je l'observe me porter, si beau, sexy et sûr de lui, vers les convives en dehors de l'autel de la mairie. J'en oublie d'aller saluer mes amis et ma famille, enfin mon frère. En plongeant mes yeux dans les siens, j'ai l'impression de revivre tous les évènements que nous avons dû gravir pour en arriver là. Tout me revient, le bon comme le mauvais, et m'ébranlant toute entière. On revient peut-être de loin, mais nous sommes toujours aussi unis, corps et âmes, et maintenant, par les liens officiels du mariage.
Lorsque nous sortons de la mairie, avec moi toujours dans ses bras, nous nous faisons assaillir de grains de riz, de fleurs et d'acclamations. Nous rigolons de bon cœur, et en tournant la tête vers mon mari, il plaque ses lèvres sur les miennes.
- Je t'aime...
- Je t'aime, ma femme...
Ma femme... Jamais je ne me lasserais d'entendre ces mots sortir d'entre ses lèvres. Je me blottis dans ses bras.
- Notre vie peut enfin commencer, continue-t-il, les yeux brillants d'émotions. Tu es à moi et rien qu'à moi maintenant.
- Je l'ai toujours été, le préviens-je avec un sourire.
Il sourit et je caresse tendrement sa joue. Les acclamations des convives semblent si lointaines, j'ai l'impression d'être dans un autre monde, un monde où je ne suis qu'avec lui. Où l'amour règne en maître.
- On peux donc dire que tout est enfin assemblé alors ? lui demandai-je en souriant.
- Oui, et je ne laisserais plus rien nous disloquer.
- C'est l'avenir qui nous le dira.
Il plante ses yeux dans les miens, si profondément que j'ai l'impression qu'il pourrait y plonger.
- L'avenir nous appartient enfin bébé, ajoute-t-il.
Oh oui Ryan... Il nous appartient...
À suivre...
***
Hey ! Voici le dernier chapitre avant l'épilogue ! Pour ce qui se demandent, après l'épilogue, je tiens à préciser que je posterais des bonus, environ 2 ou 3.
Je n'ai pas beaucoup de choses à dire en dehors de ça !
- Que pensez-vous du mariage ?
- L'échange des vœux ? Émouvant ?
- Avez-vous aimé ce chapitre qui est treeeees long !
Je ne sais pas quand je posterais, mais vais essayer de faire ça au plus vite ! Bye mes amours de poulpes ! ❤️🐙💕🐙💕❤️
Ce chapitre fait "6434 mots / Non corrigé", en passant.
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