Chapitre 73
Il risque d'avoir de beaucoup de monolgues très longs dans ce chapitre. Prenenz bien la peine de les lire c'est important + mots VRAIMENT important sur l'histoire en fin de chapitre !
PDV Julia
Retour à l'hôpital...
- Après ça, je suis retournée à l'appartement, racontai-je les larmes aux yeux. J'ai perdu beaucoup de sang à cause de ma blessure, et lorsque Théo m'a vu, il a faillit faire une crise cardiaque. Il m'a de suite emmené à l'hôpital, et après ça, nous avons quitté du jour au lendemain le Montana.
Je finis pour de bon mon récit, alors qu'une larme coule le long de ma joue. Ryan me tient la main, et ses sourcils sont froncés, à cause de la surprise, la colère ou je ne sais pas quoi encore. Le docteur Melson me fixe avec bienveillance, comme si elle me soutenait. J'avoue qu'avoir tout sorti me fait un bien fou. Comme pour clore mon récit, je tire sur ma couverture afin que mon mollet ainsi que ma cicatrice soient visibles. Ryan fronce les sourcils et baisse la tête en restant silencieux. Je me tourne ensuite vers le docteur qui écrit je ne sais quoi sur ses fiches.
- Eh bien... commence-t-elle. Déjà, merci de vous être confiée. Vous avez été très précise, et j'ai comme l'impression que ce que je pensais se confirme avec ce que vous m'avez confié. Nous avons déjà fait les tests qui le confirmaient en partie, mais là, c'est encore plus sûr-
- Mais de quoi ? lui demandai-je, perdue.
- Tout d'abord, j'ai encore une question.
Ryan est sur le point de s'énerver, mais j'anticipe le tout en plaquant ma main sur sa bouche.
- Que savez-vous sur le passé de Monsieur Evans ? me demande-t-elle.
- Euh... De ce que je sache, sa mère a été tuée par son père alors qu'il était alcoolique. Ce dernier l'a abandonné, et il a été recueilli par sa grand-mère.
- Hum d'accord... marmonne-t-elle en écrivant rapidement sur ses fiches. Et j'aurais une deuxième question.
Ryan soupire, mais je l'ignore avant d'inciter le docteur à se lancer.
- Ses accès de colère... Comment étaient-ils ?
- Euh... Enfaite, ça dépendait. Dès fois, il me frappait pour rien. Mais vraiment rien du tout. Du style, je range le mauvais coussin sur le canapé, et ça partait en cacahuètes. Ou dès fois, c'était parce que j'avais vraiment fait quelque chose. Après, lorsqu'il se défoulait sur moi, c'était comme si... Comme s'il était en transe, comme j'aime si bien le dire. Il était dans un autre monde, et c'est un peu ça qui me terrifiait le plus. Le fait qu'il ne soit plus là, qu'il soit hors de contrôle, et qu'il n'arrive plus à se stopper.
Le docteur hoche la tête, tout en écrivant. Une fois fini, elle repose son stylo sur ses feuilles, et lève la tête vers moi.
- Je pense avoir tout ce que je voulais, merci beaucoup.
Elle prend une inspiration.
- Donc maintenant que je pense que tout se confirme, je pense que je peux vous l'annoncer sans problème.
Je reste toute ouïe.
- Nous avons découvert que Monsieur Jamie Evans est malade mademoiselle. Une maladie mentale pour être plus précise.
À ce moment là, sa révélation me fait l'effet d'un coup de poignard. Ma bouche s'ouvre en grand.
- Enfaite, lorsqu'il est arrivé à l'hôpital, continue-t-elle, et que nous avons fait les radios pour son cerveau, j'ai remarqué quelque chose de bizarre, d'anormal dessus. De plus, avec les rumeurs qui circulaient comme quoi un jeune homme qui avait kidnappé une femme avant de se tirer une balle dans la tête se trouvait dans l'hôpital pour se faire soigner, j'ai tilté qu'il y avait un problème. Et après lui avoir posé des questions, à lui et vous, tout m'a semblé se confirmer. Monsieur Evans est victime d'un trouble explosif intermittent, appelé plus fréquemment TEI. C'est un trouble comportemental qui est souvent caractérisé par des crises de colère extrêmes qui vont souvent jusqu'au point de violence disproportionnée par rapport à la situation qui survient. J'ai pu le confirmer avec ses témoignages où il m'avouait que lorsque quelque chose ne lui plaisait pas, il devenait fou sans même le vouloir. Et avec vous qui me dites qu'il était bipolaire à un point élevé, ça se confirme. Le trouble en lui-même montre souvent une ressemblance avec d'autres troubles de l'humeur, particulièrement la bipolarité. Enfaite, la plupart du temps, les individus victimes de TEI ont des accès de colère assez brefs, d'une durée d'une heure voire moins. Il y a aussi d'autres symptômes comme les tremblements, la sueur... Et certaines fois, leurs agissements violents sont accompagnés d'une sensation de... Plaisirs, lorsqu'ils sont dans leur phase de perte totale de contrôle, pour finir avec du remord à la fin. Il me semble qu'il est toujours né avec cette maladie...
Je reste figée, et c'est sans comprendre pourquoi que des larmes coulent le long de mes joues.
- Mais le pire dans tout ça, c'est que malheureusement, ce n'est pas tout, grâce à vos témoignages, ainsi que les radios qui me le confirmaient. Je pense qu'en plus de la TEI, Monsieur Evans est aussi victime d'une sorte de dédoublement de la personnalité. Une sorte de schizophrénie, en gros. Mais je pencherai plus pour une TDI, un trouble dissociatif de l'identité. Les patients ont la plupart du temps des hallucinations auditives. Or, dans la très grande majorité des cas de TDI, les voix viennent de l'intérieur de l'individu, tandis que, chez les schizophrènes, les voix qu'ils entendent viennent de l'extérieur. C'est pour ça que je pense qu'il s'agit d'une TDI, puisque Monsieur Evans m'a assuré que lors de ses moments de colère la plupart du temps, il entendait une voix, la sienne, mais une sorte de diable intérieur qui lui murmurai et l'incitai à tout détruire, dont vous. Ça expliquerait aussi le fait que vous ayez l'impression qu'il s'agissait d'un autre homme lors de ses accès de colère, comme s'il était en transe. Pour moi, je pense que c'est comme si son côté sombre prenait le contrôle de son corps un instant, le possédait. Là encore, je pense qu'à l'inverse de la TEI, cette sorte de schizophrénie est apparue plus tard dans sa vie. Avec le traumatisme de ses parents, je pense. C'est vrai que ça peut paraître fou, mais c'est complètement vrai. Je m'intéresse énormément à lui, car c'est l'une des premières fois où je vois un patient atteint de deux maladies aussi graves, et tout ça en même temps. De plus, dites vous que ce jeune homme a vécu toute sa vie, avec deux graves maladies mentales en lui, sans même le savoir.
Lorsqu'elle finit sa longue explication, c'est sans comprendre pourquoi que Ryan quitte soudainement la pièce. Je le regarde partir, et me retourne ensuite vers le docteur.
- Il me semble que ce que je raconte l'a contrarié...
- Laissez tomber, il est très fleur de peau en ce moment.
Elle me sourit. J'essaye d'essuyer mes larmes, mais ces dernières semblent persister.
Jamie est malade. Il l'a toujours été... C'est dingue. Et moi, qui était avec lui pendant si longtemps sans même m'en rendre compte. Mais je crois que le truc qui fait le plus mal, c'est de me dire que personne ne l'a jamais accepté, pas parce qu'il était différent, mais juste malade. Et moi, je n'ai pas cherché plus loin que les autres, et ai plus opté pour la défensif, en l'insultant. Je sais que je ne savais rien de tout ça auparavant, mais maintenant que je me rends compte de ça, c'est vrai que ça change énormément mon point de vue. Enfaite, c'est comme si je me rendais compte que le vrai Jamie, n'a jamais voulu de mon mal, jamais, et ce qui est vrai. C'est seulement cette maladie, ce double lui comme ses accès incontrôlables de colère qui l'emportaient sur lui. Bizarrement, je sens un poids s'enlever de mes épaules que je ne saurais décrire.
- Vous savez mademoiselle, je comprends énormément monsieur Evans... Car mon fils était lui aussi victime de TEI. Enfin, seulement de TEI, puisqu'il n'avait aucun dédoublement de la personnalité. Et en connaissance de cause, je sais pertinemment que ce sont des maladies extrêmement dures à vivre. Tout ces accès de colère étant incontrôlables, c'est extrêmement dur à vivre. Après, pour mon fils, ça va beaucoup mieux puisqu'il est passé par de nombreux soins. Il est maintenant "redevenu" lui, en quelques sortes... Donc moi, ce que j'aimerais vous demander, c'est seulement, d'essayer de le comprendre. Je sais que ça risque d'être dur avec tout ce qu'il c'est passé entre vous, mais vivre avec ces maladies dans notre société, c'est presque un enfer. L'humain dans cette nouvelle société est très... Critique. Comme s'il fallait avoir une certaine image pour être accepté. Alors imaginez un peu les efforts à faire pour une personne comme lui ? Une personne qui n'a jamais réussi à se faire accepter, par ses amis, ses proches, et même ses parents. Une personne qui a toujours essayer de vivre avec en tête l'idée d'être différent des autres, d'avoir une barrière les séparant... Alors qu'en fait, il est juste malade.
Elle esquisse un petit sourire, et j'essuie difficilement mes larmes.
- Enfaite mademoiselle Jones, il faut se le dire, vous êtes la seule personne en ce monde qui a essayé de le comprendre, et qui l'a aimé. La seule personne qui a essayé de lui donner une chance. Et c'est pour ça que j'ai envie de vous dire que je n'ai jamais vu une personne avec autant d'amour pour une autre personne de ma vie, qu'avec monsieur Evans. Il parlait de vous comme une déesse, d'un Soleil qu'il n'a pas réussi à entretenir. Le seul Soleil qui a illuminé son monde, mais qui l'a abandonné. Il m'a beaucoup ému... Enfaite, j'ai même envie de dire qu'il vous aime encore plus que votre compagnon. Que son amour pour vous est encore plus fort que celui que vous avez éprouvé pour lui, ou que vous éprouvé pour votre compagnon. C'est tellement fort que c'en est inexplicable. Je n'ai jamais vu ça... Mais je dirais que cet amour qu'il éprouve pour vous est tellement fort qu'il en est devenu maladif. Il ne peux respirer, vivre, manger sans vous... Il vit par rapport à vous. Et je pense que c'est en grande partie votre rupture qui a aggravé son état psychologique, donc sa maladie.
Cette révélation retourne le couteau du sujet maladie/Jamie dans sa plaie. Ma lèvre inférieure tremblote, et je baisse la tête sur mes mains.
- Mademoiselle, lorsque je vous dis ça, ce n'est absolument pas pour vous faire culpabiliser. Je veux seulement que vous sachiez la vérité sur tout, et que votre point de vue sur lui change, tout simplement parce que je comprends dans quel état il est, et qu'un petit soutient, sincère et réel, lui fera le plus grand bien.
Je relève faiblement la tête, et esquisse un petit sourire.
- Eh bien ! s'exclame-t-elle. On dirait bien que mon côté psychologue a prit le dessus sur moi !
Elle rigole légèrement en se relevant.
- Je pense avoir tout dis, donc je vais vous laisser. J'espère ne pas vous avoir trop brusqué, mais je pense qu'il était nécessaire que vous le sachiez.
- Ne vous inquiétez pas, je vous remercie quand même.
Elle sourit en se dirigeant vers la porte.
- Bien, alors bon rétablissement !
- Merci, au revoir docteur.
Avec un dernier au revoir, elle tourne la poignée de la porte qui s'ouvre sur mon charmant fiancé. Elle s'éclipse rapidement, et Ryan entre à son tour dans la pièce. Il s'assied sur le bord du lit, alors que je me recouche, légèrement épuisée.
- Alors ? me demande-t-il. Qu'est-ce que j'ai manqué ?
Je lui explique en gros les révélations du docteur, ce qui n'a l'air de lui faire ni chaud ni froid, à l'inverse de moi.
- C'est ça ce truc qui allait "changer notre point de vue sur lui" ? me demande-t-il, absolument pas impressionné. Je savais que ce gars était taré, et c'est pas pour autant que mon avis sur lui changera. Pas vrai ?
Je baisse les yeux. Je dois avouer que ce m'a raconté le docteur m'a beaucoup touché. Pas que ça change complètement mon point de vue sur lui, mais c'est vrai qu'il n'est plus le même qu'avant.
- Tu n'es pas sérieuse Julia ? me demande-t-il, incrédule. Tu ne vas pas me dire que...
- Ryan, le coupai-je. Je connais Jamie depuis si longtemps... Et malgré toutes ses choses horribles qu'il m'a fait, le fait de la savoir malade, et ça depuis toujours, ça me fait quelque chose. J'ai connu le vrai Jamie, et je sais qui il est au fond, quelqu'un de bien, et qui mérite une autre chance. Et en plus de ça, j'avoue que je me sens un peu coupable de ne pas avoir deviné qu'il était malade-
- Non Julia, je ne veux pas t'entendre dire que tu te sens coupable de ça ! Dans cette histoire, tu es la victime, et sûrement pas lui !
Je soupire. Sa colère sur lui dépassera toujours sa raison. Pourtant, moi, j'arrive à me raisonner.
- Je ne veux pas qu'il revienne dans ma vie, malade ou non. Je veux juste...
Je cherche mes mots, un moment, alors que Ryan me fixe, désespéré.
- Le libérer. Le libérer de cette culpabilité qui risque de le ronger jusqu'à la fin de sa vie, et qu'ainsi, il se soigne et se crée une nouvelle vie.
Ryan m'observe, et j'ai un instant l'impression que toute sa colère disparaît. Il finit par soupirer et poser sa main sur ma joue.
- Tu sais quoi ? Cette idée ne me plaît pas du tout... Mais... Si ainsi, tu pourras mettre une grande et éternelle croix sur lui, je veux bien que tu ailles discuter avec lui. Mais après ça-
- Il n'y aura plus rien, l'interrompais-je avec un sourire.
Il me rend mon sourire, et dans un mouvement désespéré, ses lèvres viennent capturer les miennes. Je pousse un soupire de délivrance, et passe mes bras autour de sa nuque pour prolonger notre baiser. Notre baiser que j'ai tant attendu. Il finit par se séparer de moi, et dans un regard amoureux, dit :
- C'est bien pour ça que je t'aime Julia. Pour cette énorme gentillesse que tu as en toi.
C'est ensuite dans un sourire que je reviens capturer ses lèvres...
***
Une semaine après mon hospitalisation, puisque je vais beaucoup mieux, j'ai l'autorisation de quitter une bonne fois pour toute l'établissement. Je peux enfin aller faire ce qui me trotte dans la tête avant de partir : rendre une dernière visite à Jamie. Ce dernier étant beaucoup plus blessé que moi, il est encore cloué sur son lit d'hôpital. Il me semble que le docteur Melson lui a finalement apprit pour sa maladie...
Main dans la main en compagnie de Ryan, nous marchons à travers les longs et sinistres couloirs de l'hôpital. Le stress et la peur me tordent le ventre, et j'essaye tant bien que mal d'ignorer cette douleur. Malgré le fait que mon point de vu sur Jamie ait radicalement changé à l'annonce de sa maladie, je ne peux m'empêcher d'avoir peur, au souvenir de tout ce que son autre lui a pu me faire.
Nous arrivons finalement devant sa chambre d'hôpital, la 213. J'ai l'impression que mes organes font un grand huit en moi... Ryan semblant remarquer mon stress, me prend à mon plus grand soulagement dans ses bras. Son odeur apaisante suffit à me faire oublier ce qui m'attend, le temps d'un instant. Il finit par se séparer de moi, et posant ses mains sur mes épaules, il me regarde sérieusement.
- C'est toi qui as décidé de le faire, ça va aller ? me demande-t-il.
J'hoche simplement la tête, en jetant un coup d'œil à la porte.
- De toute façon, s'il y a un moindre problème, je serais là.
- Il n'y aura pas de problème. De toute façon, il est cloué au lit.
Il marmonne un : "encore heureux", et je soupire d'exaspération. Je finis par me détacher de l'étreinte de Ryan, et en prenant mon courage à deux mains, pénètre dans la chambre.
Jamie se trouve juste devant moi, et comme je le pensais, il est cloué au lit, de nombreux fils et autres autour de lui. Un gros bandage, légèrement rouge à certains endroits est enroulé autour de son crâne, et son visage est ravagé de blessure. Sûrement à cause de Ryan, même si ce dernier l'est un peu moins. J'essaye de mettre tant bien que mal ma peur de côté, en me rappelant sans cesse que ce n'était pas lui qui me faisait ça, mais son autre lui. Malgré tout ça, je n'arrive pas complètement à mettre ma peur de côté le temps d'un moment.
Le contraste entre mon cœur battant à mille à l'heure, et le siens battant faiblement à travers le cardiomètre me semble assez étrange. Je prends encore une fois mon courage à deux mains puisque ce dernier semble se barrer, et m'approche de lui. Le son de mes talons claquant contre le carrelage attire son visage vers moi, et il écarquille soudainement les yeux en me voyant.
- Julia ?... me demande-t-il faiblement.
Je me place devant lui, à un mètre nous séparant. Je ne lui réponds pas de suite, et place mes mains derrière mon dos que je triture.
- Tu ne devrais pas... Être là, continu-t-il, les yeux brillants.
Je prends une inspiration pour parler, mais il me coupe.
- Va-t-en, tu ne mérites pas ça, et je ne mérite pas de revoir ton visage.
Je baisse la tête, la gorge serrée. Je n'arrive à rien dire.
- Je suis tellement désolé Julia. Tellement désolé de t'avoir violenté pendant un an, de t'avoir violé, de t'avoir kidnappé pour te violenter une nouvelle fois, et de t'avoir tiré dessus...
- Jamie...
- Je suis tellement désolé Julia, si tu savais. Mais je sais que plus jamais tu ne m'accorderas de deuxième chance. J'en ai déjà eu des millions avec toi. Je suis tellement désolé de ne pas me contrôler, et de me laisser emporter ainsi... Je suis bizarre, je suis un monstre putain.
- Non Jamie-
- Et encore, je t'ai espionné, t'ai volé, ai brisé tes couples, et t'ai harcelé...
Je me fige. J'ai raté un truc ou ?...
- Comment ça ? lui demandai-je.
Il soupire, et en essayant de passer sa main dans ses cheveux, il se rend vite compte que ça risque d'être impossible en vu de son bandage.
- Je suppose qu'il est temps de tout t'avouer. De toute façon, j'ai tout perdu, donc au point où j'en suis... marmonne-t-il.
Je le dévisage, pas très sûre de comprendre là où il souhaite en venir. Il tourne la tête vers moi, les yeux brillants.
- Après que tu m'ais quitté... Je... J'étais devenu dépressif, plus que personne en ce monde. Je me maudissais de t'avoir fait toutes ces choses, au point de ne plus pouvoir me regarder dans une glace. Mais je crois que le pire dans tout ça, c'est cette autre partie de moi, celle qui me faisait perdre le contrôle, qui ne regrettait en aucun cas ce que je t'ai fait, comme si c'était normal. Cette partie de moi que je déteste de prendre beaucoup trop de plaisir à te faire et voir mal. J'ai pensé au suicide et à pleins d'autres choses du genre, puisque je m'en voulais, et ne pouvais vivre sans toi. Après avoir passé cette période plus que sombre de ma vie, c'est-à-dire une année après la rupture, j'ai essayé de me reprendre en main. J'ai essayé tant de fois de t'oublier, mais il m'en était impossible, et le simple fait d'y songer me fait mal. Une agence de mannequinat m'a remarqué, et je me suis rapidement fait une carrière et un nom dans le monde de la mode. Je vivais le jour le jour, et même après toutes ses années, le seul nom et visage qui me trottaient dans la tête, c'était le tient. Puis, après ces quelques années où j'ai finis par me reprendre en main, tout à dérapé. Je suis venu à New-York pour un meeting, et je t'ai vu. Dans un restaurant, en compagnie d'une blonde. Tu avais complètement changé, et même avec cette nouvelle chevelure, avec ce visage plus mature mais gardant néanmoins sa beauté passée, je t'ai de suite reconnu. C'était comme si je retrouvais mon oxygène. Comme si le trou béant que tu as laissé en moi en me quittant c'était guéri. Non, mieux encore, qu'il n'avait jamais existé. Je voulais te voir, te parler, voire t'embrasser, mais lorsque j'ai repensé à toutes les horreurs que je t'ai fait dans le passé, j'ai vite calmé mes ardeurs. Au premier abord, ça m'a fait mal de te voir aussi heureuse, même après notre rupture, puisque moi je n'ai jamais cessé de t'attendre, et t'aimer. Puis au rappel de ce que je t'ai fait, j'ai encore une fois calmé mes ardeurs.
Il prend une inspiration, alors que je reste debout à côté de lui, à l'écoute de ses paroles.
- Mais je crois que le pire dans tout ça, c'est le moment où mon autre moi, sombre et pervers, c'est réveillé en te voyant. J'avais l'impression qu'il me possédait, et qu'en te voyant il planifiait déjà des choses pour te faire du mal. Du coup, je commençais à devenir fou, et ce que je voulais c'était te retrouver. J'ai commencé avec ce compte anonyme (user562J32A) après avoir fait des recherches sur toi, et espérait que tes réponses me permettraient d'en apprendre plus sur toi. Et en même temps, ça me permettait de pister ton téléphone. Lorsque tu es partie à Los Angeles, c'est moi cet homme qui t'a bousculé, et c'est moi qui t'ai volé ta carte de chambre pour ensuite te voler un parfum et ta nuisette. Au début, je venais prendre des choses plus précises, mais quand j'ai vu que tu gardais le même parfum à la vanille depuis l'université, j'ai craqué, car j'ai toujours adoré ton odeur. Ensuite, c'est moi qui ai envoyé les photos de toi et Ryan à l'autre PDG blond qui se prenait pour ton copain. Lorsque j'ai appris pour vous j'ai vu rouge, et c'était pour moi la meilleure des façons de mettre fin à ce "couple". Mais malheureusement, ce n'en était pas fini. Tu t'es ensuite mise avec ce Ryan... Et là encore, j'ai vu noir. Je me sentais con de t'avoir dénoncé à l'autre pour que tu te jettes ensuite dans les bras de ton patron. Alors, je vous ai dénoncé aux paparazzis, en espérant que tout cet engouement autour de toi te fasse fuir. Mais non. Je commençais à devenir de plus en plus fou, et mon monde ne tournais qu'autour de toi, et seulement toi. Je me demandais comment j'arriverai à débarquer dans ta vie... Puis il y a eu ce shooting. Lorsqu'on me l'a proposé, je n'était pas très friand, mais lorsqu'on m'a annoncé qu'il s'agirait d'une collaboration avec l'entreprise Alvarez Corporation, j'ai de suite pensé à toi, et ai accepté. Lorsque je t'ai revu, j'avais l'impression que cette autre partie de moi avait disparu le temps d'un instant, remplacée par tout l'amour que j'ai pour toi. Mais il n'a pas tardé à venir... J'ai essayé de me rapprocher de toi, pour profiter de la sensation de ton corps près du miens, de ton rire, ou juste de ta personne. Mais cette autre partie que je déteste, a plus essayé de se rapprocher de toi pour te faire du mal. Et lorsque tu m'as craché mes quatre vérités après le shooting, je suis devenu... Fou. Tu sais très bien l'effet que ça me fait lorsque tu m'hurles dessus et m'insultes, même si tu ne disais que la vérité. Mon côté pervers a commencé à prendre de plus en plus le contrôle de moi, et je commençais de plus en plus à imaginer mon poing sur ta joue... Juste le dire, j'en ai mal, pourtant je n'arrivais pas à contrôler ces pensées.
Il laisse échapper une larme, et je me retiens pour ne pas faire de même. J'avoue que toutes ces révélations me choquent, même si j'avais deviné que ce "user562J32A" était lui puisqu'il m'avait envoyé des messages justes avant mon kidnapping. Néanmoins, l'entendre tout me déblatérer, c'est quelque chose
- C'est toi qui as envoyé les photos de la demande en mariage de Ryan ? lui demandai-je faiblement.
Il tourne subitement la tête vers moi et me dévisage, incrédule.
- Bien sûr que non ! J'en étais venu à un stade de folie assez bizarre, et si je l'aurais vu te demander en mariage, je n'aurais pas pris de photos, je serais sorti de ce buisson pour vous-... Le massacrer.
Je déglutis.
- Ensuite, continu-t-il en fixant un point invisible, j'ai encore plus perdu la raison lorsque j'ai appris pour tes fiançailles. Je ne te comprenais pas, et en suis venu au point de t'insulter pour m'avoir abandonné... Je t'ai suivi partout, te traquais et t'envoyais des messages pour te faire peur. Je ne sais pas ce qui me prenait... Lors du gala, je suis venu pour te suivre comme d'habitude, mais je pense avoir pété un câble en te voyant seule, dans la ruelle sombre... Mon autre côté a failli me faire perdre la pédale, et j'étais à deux toi de te prendre dans une ruelle pour...
Il se coupe en serrant les dents et les poings. J'essaye de respirer, pour calmer mon cœur.
- J'ai envoyé ensuite des photos à Ryan, en espérant qu'il te quitte. Pour moi, tu ne l'aimais et il ne t'aimait pas. Puisqu'aucun sentiment ne sera aussi fort que notre amour... Mais encore une fois, j'ai échoué puisqu'il ne t'a pas quitté. Je vous ai ensuite suivi dans le Montana, je t'ai déjà dis pourquoi, mais c'était aussi parce que je devenais... Fou. Je ne savais même plus si je te suivais par amour pour toi et jalousie envers Ryan, ou juste parce que mon côté sombre voulait te suivre pour te faire du mal. J'en étais venu à un point où ma raison était mitigée. Puis...
Il détourne les yeux.
- Tout a explosé. Tu m'as insulté, crié dessus, et frappé devant l'hôtel après que je t'ai embrassé. Cette scène ressemblait étrangement à celle avec Yann, et le fait de m'avoir frappé et... Je, enfin... J'ai craqué. Mon côté sombre m'a submergé. Et la seule chose que je voulais, c'était te faire mal, fort... Te frapper, te faire pleurer... Mais l'autre Ryan était toujours dans les parages, alors je t'ai kidnappé. Je voulais te faire du mal, mais mon amour survenait quelques fois, tu sais les fois où j'étais gentil avec toi, mais mon côté ne tardait pas à revenir à la charge et... Tu sais ce qu'il se passait.
Il me lance un regard embué, et je baisse la tête en hochant faiblement la tête.
- Puis, lorsque Ryan m'a mit à terre, je n'attendais qu'une chose, qu'il me tue. Mais il ne l'a pas fait, il m'a seulement dit une chose qui m'a plongé dans un profond gouffre : "Tu ne mérites même pas la mort, ce serait un service que je te rendrais sinon. Tu mérites seulement de pourrir en prison". Et là, j'ai beugé. Tout en moi c'est mélangé... La prison, il a raison, c'est pire que la mort. La prison, ça veut dire que je resterais loin de toi, parce qu'un mur nous séparerait... J'ai perdu toute notion, et je me suis rendu compte de quelque chose. Je veux mourir, mais avec toi. Alors je me suis tiré une balle après t'avoir tiré dessus. Et maintenant, je regrette amèrement mon geste. Comme je regrette aussi le fait de t'avoir frappé, insulté et... Trop de choses à citer pour tout ce que je t'ai fait, et je sais que malgré mes regrets, j'ai déjà épuisé la deuxième chance que tu m'as donné, et que maintenant, tu ne me pardonneras jamais. Maintenant que tu sais tout, tu ferais bien de partir. Tu ne mérites pas d'être aux côtés du monstre que je suis. Je suis un monstre, un pervers qui prends du plaisir à te voir mal, donc un gros crevard qui mérite de pourrir en prison.
Je lâche quelques larmes, alors qu'il se met à se gratter fortement l'avant-bras. Une habitude que j'ai remarqué chez lui lorsqu'il se met à paniquer, à pleurer. En fait, il ne fait qu'une crise, sûrement due à sa maladie. Je comprends mieux. Néanmoins, je ne peux m'empêcher d'être peinée pour lui, et c'est instinctivement que je m'accroupis devant lui pour mieux le voir alors qu'il ne cesse de se gratter l'avant-bras. Plus précisément, l'endroit où sa cicatrice rouge se trouve.
- Tu as vu ? me demande-t-il avec un ton suraigu. Même mes propres parents ne voulaient pas de moi !
- L'histoire de tes parents est différente Jamie-
- Personne ne veut de moi puisque je suis complètement taré ! Les gens me rejettent, tous ! Je suis dingue, à m'énerver, à te violer et te kidnapper... Et à prendre du plaisir à tout ça ! Je ne suis pas normal-
- Tu es juste malade Jamie ! lâchai-je brusquement, paniqué par sa soudaine crise. Tu es juste malade, et c'est ça qui te rend comme ça ! C'est ça qui te fait prendre du plaisir à la souffrance des autres, dont la mienne ! C'est ça qui fait que tu es hyper-violent ! Et c'est aussi à cause de ça que tu as cet... Autre toi !
Il me dévisage brusquement, en arrêtant tout mouvement sur son bras. Ses yeux sont rougis de larmes, et c'est sans que je ne m'y attende, que des larmes y coulent abondamment.
- Non...
- J'ai appris pour ta maladie Jamie. Pour tes maladies du moins. Tout ce qui te rend comme ça, c'est ça ! Mais tu vas te soigner ! Tu n'étais pas au courant ?
- Bien sûr que si ! crie-t-il désespérément. Et justement, c'est ce qui fait que je suis aussi différent ! Et je ne voulais pas que tu le sache ! Surtout pas toi !
À mon tour d'être surprise. J'ouvre grand les yeux, et le dévisage.
- Mais... Pourquoi ?
- Tu es la seule Julia, lâche-t-il plus faiblement cette fois. La seule à m'avoir accepté sans me juger, ni sur mon passé, ni sur mes actions. Mais maintenant que je t'ai perdu, je ne veux encore moins que tu me juges comme tous les autres maintenant que tu es au courant pour ma maladie.
- Je ne te jugerai jamais bordel ! Et puis tu sais quoi, toutes ces personnes, qui te jugent sans même prendre le temps de décortiquer ta carapace sont des idiots ! Même Ryan est idiot !
- Je suis différent...
- C'est faux ! Regarde-moi ! Regarde Ryan ! Regarde Tyler ! Lydia ! Théo ! Nous sommes tous différents ! Que ce soit physiquement, psychologiquement ! Chaque être humain est unique, différent des autres ! Et moi, je dis que c'est ça qui fait la beauté de notre monde. Donc non, tu es peut-être différent, mais je le suis aussi, comme chaque être humain ! Tu es peut-être malade, mais tu vas te soigner !
Je finis par arrêter de parler, essoufflée des paroles que je viens de prononcer, sortis tout droit de mon cœur. Il reste figé devant moi, comme choqué par mes paroles.
- Jamie... Si je suis ici, c'était pour te parler, à toi, le vrai Jamie, pas l'autre. Je veux te libérer de tes craintes et de tes culpabilités. Car je sais au fond de toi, que ce n'est pas toi qui me blessait, mais cet autre toi. Cette maladie qui te ronge depuis ton enfance.
- Tu m'as déjà donné une seconde chance...
- Non, je l'ai donné à cet autre toi. Maintenant, je la donne au vrai Jamie. À celui que j'ai rencontré au début de ma deuxième année universitaire. Celui qui a su me charmer et me rendre heureuse. Celui qui aime Queen et Jane Austen...
Je lâche une petite larme en rigolant. Lui, semble figé.
- C'est à lui que je donne une seconde chance, car je sais qu'il en vaut la peine. Tu vas te faire soigner Jamie, et va enfin te débarrasser de toute cette crasse en toi, de ton autre toi, comme de ton hyper-violence. De tout. Et tu pourras enfin vivre ta vie, libre.
- Ma vie sans toi n'est rien. Avec ou sans maladie.
- C'est faux. Ce que tu dis, ce ne sont que les barrières que tu te mets. Je te donne cette seconde chance pour te libérer pour de bon, et te laisser vivre sans ces remords qui te rongent. Et pour qu'ensuite, tu te trouves une nouvelle "Julia".
Je finis par me lever, alors que Jamie me regarde.
- Ce sera impossible.
- C'est possible, le contredis-je.
Je fais quelques pas en arrière, ne le lâchant pas du regard. Ne lâchant pas du regard mon passé avec qui je m'éloigne, pour de bon.
- Pourquoi me laisser une seconde chance ? À moi qui t'ais fait autant de mal ?
- Je te l'ai déjà dis, ce n'était pas toi. Et puis, tout le monde mérite une seconde chance, non ? lui demandai-je avec un sourire, les larmes aux yeux.
Je baisse ensuite la tête, tout en reculant vers la porte.
- Ma mère m'a toujours apprit ça. Ce sont pour elle les plus grandes valeurs à avoir : La gentillesse. Et puis, elle m'a fait promettre d'être heureuse et de garder le sourire, alors c'est ce que je fais.
Je relève la tête pour lui adresser un sourire. Son visage est baigné de larmes.
- Je t'aime Julia... Tellement...
- Si tu m'aimais comme tu le laisses entendre, tu me laisserais partir pour de bon, pour mon bonheur, afin de te construire une nouvelle vie. C'est ce que je veux pour toi, et c'est ça qui me rendra heureuse.
Ma lèvre inférieure tremble légèrement, et j'essaye tant bien que mal de lui sourire. Je tiendrais jusqu'au bout ma promesse maman...
- Alors Jamie, pour me rendre heureuse, ainsi que toi, promets-moi une chose, et ça, jusqu'à la mort. Promets-moi de guérir, de sortir de ce foutu hôpital, et de te reconstruire ta vie, certes sans moi, mais ta vie.
J'ouvre ensuite la porte, sans le lâcher du regard. Ryan se trouvant derrière cette dernière ne comprend pas grand chose, mais je m'en fiche, les yeux scotchés aux lèvres de Jamie, attendant sa réponse. Finalement, il me sourit, et dans son regard, je vois bien ce que je voulais voir : Il est libéré.
- Je te le promets, je t'aime Julia, finit-il en lâchant une dernière larme.
Je ferme ensuite la porte. C'est alors que le poids le plus énorme que je tiens sur mes épaules semble s'en aller, pour toujours.
Voilà, j'ai enfin fais la paix avec mon passé. Je me sens libérée, tout comme Jamie. Toutes ces années de souffrances, ces souvenirs, et lui... Cette douleur à m'en déformer l'estomac s'en va finalement. C'est sûr, jamais je n'oublierais tout ça, car je sais très bien par expérience que les souvenirs ne s'effacent jamais. Au contraire, il renforce les gens, les rendent plus fort... Les fait avancer. On ne base jamais rien sur du mensonge, et même si la réalité est parfois dure à encaisser, il faut savoir s'y faire, et... Continuer, jusqu'à la mort.
Et cette continuité, je sais très bien avec qui je la partagerais. Je me tourne vers Ryan qui semble ne pas savoir quoi faire. C'est alors dans des larmes de délivrance que je me jette dans ses bras, pour sceller nos lèvres souriantes ensemble.
J'ai toujours voulu me débarrasser de mon passé, et c'est sans m'en rendre compte que je m'y étais accrochée. Mais maintenant que tout est fini, je vais enfin pouvoir penser à mon avenir. M'y accrocher, et le partager avec l'homme de ma vie.
C'est ce qu'on appelle une délivrance éternelle.
6631 mots / Non corrigé
***
Je suis juste extrêmement fière de la tournure de l'histoire, ainsi que de ce que j'ai écrit puisque j'ai finit avec les larmes aux yeux.
Voilà, l'histoire va bientôt se terminer. Il ne reste qu'un chapitre après celui là, et avant l'épilogue finale. Je suis trop triste ! 😭
Enfin bref, avant de vous demander votre avis, j'aimerais vous parler de quelque chose, et de deux personnages en particulier : Jamie et Julia.
Je pense que certains détesterons toujours autant Jamie, et insulteront Julia de "conne" (ce qui en passant m'exaspère un peu... Franchement les commentaires qui insultes les personnages sans même développer leurs propos, c'est un peu too much) même après toutes ses révélations. Il y aura peut-être même d'autre qui, comme -MissWalker-, finiront par regretter leur méchant gros-mots envers Jamie. Moi, je dois avouer que Jamie est mon personnage préféré, et celui que j'ai préféré traiter et écrire.
Je le trouve compliqué, et même... Fascinant. Alors je vais m'expliquer... Jamie est malade comme vous le savez bien mais aussi perturbé. Il faut aussi se dire que ce gars là n'a jamais eu de chance dans la vie, entre l'abandon de ses parents, et le fait d'être rejetté (on le voit aussi dans un chapitre lors du shooting, où il parle avec Julia et que Tyler arrive et le rejette). Donc c'est aussi pour ça qu'il est autant attaché et amoureux de Julia, car c'est bien la seule à l'avoir accepté. Mais après ça, il faut aussi se dire que c'est sa maladie qui fait en grande partie la personne de ce personnage. Il aime Julia à un point inimaginable, et disons que sa malade décuple sa colère et sa jalousie, ce qui fait... Ce qui c'est passé. On dit aussi que l'amour fait ressortir nos pires côtés donc bon... Jamie est un personnage qui aime Julia mais qui a une maladie qui le submerge et lui fait faire des choses horribles alors qu'il ne le voulait pas.
Voilà, donc c'est sûr que ça ne le pardonne pas de ce qu'il a fait, et c'est là que je vais en venir avec le personnage de Julia.
Julia est naïve comme vous la savez bien. Mais je pense que ce qui fait en grande partie sa naïveté, c'est sa gentillesse sans limite. Je vous vois déjà à l'insulter pour pardonner le gars qui la violé tatati tatata... Mais oh ! STOP !
Julia a connu Jamie, le vrai, et c'est pour ça qu'elle lui donne cette seconde chance. Une seconde chance qui entre plus en jeu pour libérer Jamie, plus qu'autre chose.
Donc voilà, on pourrait débaltérer sur le sujet durant des heures, donc je vais m'arrêter là.
J'ai voulu créer une histoire, une romance différentes des autres. Et c'est vrai qu'elle s'approche beaucoup de l'amour sombre et égoïste, mais c'est ce que je voulais. Je voulais faire quelque chose sortant de l'ordinaire, et avec des personnages réaliste, donc avec eux aussi des défaults ! Pas des personnages hyper gnian gnian et parfaits ! Donc oui, Julia est naïve, elle gâche son couple, c'est une tapette devant Jamie... Mais il faut aussi savoir se mettre dans la peau du personnage, pour pouvoir le comprendre, lui, ainsi que le message que souhaite faire passer l'auteur, donc moi.
Voilà je me tais maintenant, c'était juste un message parce que j'ai remarqué que depuis le moment de la dispute... Vous êtes beaucoup à insulter tout les personnages. C'est vrai qu'ils saoulent, mais c'est pas vraiment le genre de commentaires à qui j'ai envie de répondre ou lire.
BON ! Maintenant, je vais quand même vous demander votre avis sur le chapitre !
- Révélations ? Vous vous y attendiez pour la maladie ?!
- Julia a-t-elle fait le bon choix ?
- Que pensez-vous de mon mini coup de gueule ? Donnez-moi votre avis !
- Que pensez-vous de la tournure de l'histoire ? Des personnages ? Comme Julia, Ryan ou Jamie ?
Je ne pense pas poster la suite demain mais vais essayer de faire vite ! Bye mes amours ! 💕🐙❤️🐙❤️💕
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