Chapitre 7 /
PDV Julia
Derrière le jeune homme -qu'on va appeler "le Moche" parce que je ne l'aime pas et en plus il m'a fait mal, se tient debout un jeune homme aux cheveux bruns, et au regard gris hypnotiseur... Jeune homme n'étant ni plus ni moins mon putain de patron !
Son visage est fermé, presque en colère. Ses sourcils sont froncés et ses lèvres sont pincées tant il serre la mâchoire. Il me ferait presque peur.
— Jeune homme, s'adresse-t-il au Moche de sa voix étrangement sensuelle, nous sommes dans une boîte de nuit, et vous n'avez en aucun cas le droit d'agresser les jeunes femmes de ce que je sache, même si vos attributs demandent l'inverse.
Le Moche écarquille les yeux, et je me retiendrais presque d'éclater de rire devant la cinglante répartie de Monsieur Alvarez. Mais non, je reste toujours figée. Je ne sais même pas si c'est à cause de la terreur que me fait ressentir l'autre moche, ou la soudaine venue de mon patron. Mon "agresseur" le fusille du regard.
— Et t'es qui toi pour m'dire c'que j'dois faire, hein ?! s'écrie-t-il, rouge de colère, tout en me lâchant afin de se tourner vers mon patron.
Dieu merci, il m'a enfin lâché ! Je souffle de soulagement, et m'empresse de presser avec rapidité ma main sur mon avant-bras, car j'ai putain de mal ! Je regarde son état : J'ai des marques d'ongles enfoncés sur l'avant-bras, et dans certains endroits, du sang coule légèrement. Merde, ce connard a enfoncé ses ongles dans ma peau, et je peux vous dire que ce n'est pas très joli... Je reviens à la discussion des deux hommes.
— La personne qui vous causera des ennuis si vous ne partez pas d'ici de suite, répond Alvarez à sa question, sec.
Mon patron croise ses bras musclés à sa poitrine bombée, et je déglutis légèrement. Bien qu'il vienne de s'exprimer calmement, son ton est aussi tranchant qu'un couteau aiguisé à la perfection. Je crois même voir le Moche tressaillir, mais ce fut très rapide puisqu'il se ressaisit rapidement.
— Et tu vas me faire quoi comme "ennuis" ? s'écrie-t-il en serrant ses poings. Et puis, ce n'est pas ton problème cette histoire !
Oh non... Il ne faut pas que ça se finisse en bagarre tout ça ! En entendant les propos du Moche, Alvarez hausse les sourcils, et d'un mouvement habile, claque des doigts. Deux gros colosses arrivent soudainement à nos côtés, et je sursaute de surprise.
— Sortez-moi cet homme d'ici, je ne veux plus le revoir, ordonne-t-il aux deux hommes.
Rapidement, chacun des colosses s'exécute en silence, et empoigne -avec sûrement un peu trop de fermeté, un bras du Moche qui lâche un couinement très peu viril. Ils l'emmènent ensuite en hors de la boîte. Ce dernier essaye de se débattre, mais finit par cesser après quelques minutes. Ouais, autant frapper dans un mur, ça fera le même effet. Je me retrouve alors seule avec mon patron. Bizarrement j'ai une impression de déjà vue de son odeur, ou même de sa présence... Soudain, un détail me vient en tête.
— Mais pourquoi avez-vous fait ça ?! m'exclamai-je en sentant mes joues rosir devant le regard que pose mon patron sur moi.
Oh, calmes-toi Julia, c'est ton patron, donc baisse d'un ton, me sermonne ma conscience. Il plisse ses yeux, et me lance un regard plein de défi, ce qui me déroute légèrement. Ses lèvres s'étirent en un malicieux sourire en coin, ce que je crois n'avoir jamais vu chez lui.
— Je l'ai fait parce que vous aviez l'air de ne pas vous "entendre" avec le jeune homme, Mademoiselle Jones. De plus...
Il laisse couler son regard sur mon avant-bras caché par ma main, qui elle, cache ma blessure.
— Je pense qu'il vous a blessé... Laissez-moi voir...
Il s'avance et tend sa main vers moi afin d'attraper mon bras, mais j'ai un léger mouvement de recul. En le faisant, je me retrouve avec une vue plus grande de mon patron, ce qui me permet de mieux observer son allure ; il est habillé d'une simple chemise noire, ainsi que d'un bas de costard de la même couleur. Il porte également des chaussures italiennes plus qu'élégantes. Je relève ensuite mon regard vers son visage, et en constatant qu'il vient de remarquer que je le reluquais avec peut-être trop d'insistance, je rougis et détourne le regard. Je finis par revenir à mon but de départ :
— Mais vous n'avez pas le droit de virer les personnes que vous n'aimez pas comme cela ! De plus, ce n'est pas votre boîte, alors vous n'avez pas le droit ! Vous n'êtes pas dans votre entreprise Monsieur Alvarez.
Ouh... Julia, je sens que tu vas le regretter... me prévient ma putain de conscience de merde. Mon patron fronce les sourcils, et entrouvre les lèvres de stupéfaction. Eh ouais, je t'en bouche un coin mon gars...
— Je vous expliquerai tout plus profondément, plus tard, me répond-t-il finalement en s'approchant encore de moi. D'abord, laissez-moi voir votre blessure, ce serait bien plus judicieux.
Je serre mon avant-bras de la main qui le tient, ce qui me fait lâcher une grimace de douleur. Alvarez s'approche rapidement de moi, ce que je n'arrive pas à éviter cette fois-ci.
— Vous avez mal ? me demande-t-il.
Son odeur envahit mes narines, et je sens ma tête me tourner un peu plus. Sérieusement, je fais vraiment pitié à voir !
— J'ai une blessure, bien sûr que j'ai mal...
En plus de faire pitié, je suis illogique. C'est contre moi que je m'énerve intérieurement, et c'est sur lui que je répercute mes nerfs alors qu'il ne veut que m'aider. De plus, là ma conscience n'a pas besoin de me sermonner, parce que je sais très bien que là, je vais vraiment regretter mes paroles. Il hausse un sourcil, et me lance un regard en biais, un sourire en coin toujours planté sur ses lèvres.
— Je vois alors... Venez avec moi, je vais vous soigner.
Bon, ça ne sera pas de refus, parce que ça fait un mal de chien. Nous partons ensemble, traversant les corps dansants vers... Bah je ne sais pas puisque je le suis. Soudainement, je sens sa grande main se poser sur mes reins, ce qui me fait frémir. Encore une fois, une impression de déjà me prend, et je déglutis longuement en sentant sa main remonter le long de ma colonne vertébrale dévoilée, sur le grain sensible de ma peau. Il rapproche ses lèvres du lobe de mon oreille, et me murmure :
— Jolie tenue...
Je détourne rapidement le regard vers lui. Il me reluque de la tête aux pieds, toujours en esquissant son sourire en coin qui ne le quitte jamais. Je suis surprise qu'il me dise une chose pareille, puisque n'oublions pas qu'il est mon patron. Même si de nombreux hommes m'avaient dit dans la soirée que j'étais "jolie", venant de Monsieur Alvarez, c'est beaucoup plus... Intense. Un frisson me parcourt l'échine lorsque je sens son odeur masculine me fouetter le visage alors qu'il se remet à sa place... Bizarrement, cette odeur me paraît une nouvelle fois familière.
Bon, je devrais peut-être arrêter de penser à n'importe quoi ! C'est sûrement l'alcool qui me joue des tours...
Une fois que nous quittons la piste de danse, il passe devant moi, et m'entraîne vers un sombre couloir. Il m'ouvre une porte se trouvant en place de moi, et je pénètre dans un mini-salon avec un canapé rouge et une table basse. La décoration est très étrange, venant de sa part du moins. Tout est rouge ou noir, et les accessoires de décorations aux formes féminines donnent des tonalités de luxure à cette pièce.
— Où sommes-nous ? demandai-je en scrutant les lieux d'un œil curieux.
— Dans un espace VIP. Mon espace VIP.
Ok... Je m'y attendais. C'est sûr que quand on est né avec une cuillère en argent dans la bouche... Je m'assois timidement sur le canapé en face de moi.
— Vous allez me dire pourquoi vous avez viré cet homme ? lui demandai-je finalement lorsqu'il s'installe sur un canapé en face du mien. Je sais qu'il m'a fait mal, mais ce n'était pas une raison... Vous n'avez pas ces droits-là.
— Je vous l'ai déjà dit-
— Vous n'aviez pas le droit ! le coupai-je en me répétant.
Il me dévisage, et serre la mâchoire en fronçant les sourcils. Je referme rapidement ma bouche, en constatant le ton que j'ai employé face à lui... Mais désolé, c'était bien trop tentant !
— Ça faisait longtemps... marmonne-t-il en serrant la mâchoire et en grattant légèrement son menton.
— Quoi donc ?
Il me regarde avec défi. Ce regard est étrange, et aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai l'impression qu'il fait vibrer mon corps tout entier. Il se relève et s'appuie au mur face à lui, les mains dans les poches. Une position diablement sexy, et un homme diablement sexy... La paire quoi.
— Eh bien mademoiselle Jones, sachez que je n'ai pas l'habitude d'être coupé, par qui que ce soit, surtout par des employés. Disons plus simplement que ça m'horripile, m'informe-t-il en me fusillant du regard.
Cette fois-ci, son regard défiant à changé, remplacé par de l'agacement... Oups.
— ... Mais je ne suis pas votre employée, en tout cas, pas maintenant, pas ici... risquai-je de dire.
Il ouvre la bouche, paraissant surpris par mes répliques. Je sais que je joue avec le feu, que je joue avec mon travail même, mais je ne peux l'empêcher de le provoquer. Le fait de le voir plus ou moins démuni de répliques, lui, cet homme de pouvoir, cet aspirateur de contrôle, est plus que jouissif de ma part. De plus, ce jeu du chat et la souris entre nous fait monter une sorte d'attraction en moi... Je dis vraiment n'importe quoi.
— Maintenant, je suis Julia Jones, et vous Ryan Alvarez. Je suis une humaine et vous un humain. Nous ne sommes pas dans l'entreprise, alors vous n'êtes plus mon patron... Pour l'instant.
Waouh, je ne suis pas sûre de bien réaliser ce que je viens d'oser dire. Son visage dur se change soudainement en un sourire en coin, malicieux et aux airs de défi... Comme toujours.
— Non, vous avez faux, m'assure-t-il, comme si ce qu'il disait était évident.
— Pourquoi ? Expliquez-moi en quoi j'ai tort ? le provoquai-je en haussant mon sourcil droit.
Ce petit jeu de pique entre nous fait monter une sorte d'adrénaline en moi. Je la sens monter en moi, comme un venin. Et impossible de la faire redescendre.
— Même ici, je suis au-dessus de vous, finit-il par me lâcher avant d'esquisser un grand sourire fier.
Ma bouche s'ouvre en grand et je me redresse sous la surprise. Est-ce qu'il vient vraiment de dire ça ?
— Pardon ?
— Pour votre info, je suis le propriétaire de cette boîte de nuit. Donc oui, même ici je suis au-dessus de vous.
Oh. Je reste bouche bée, ce qui le ravit sûrement, puisqu'une lueur de victoire se mit à briller dans ses yeux. C'est une blague, moi qui pensais pouvoir garder le contrôle de la situation, il a encore tout aspiré... Je vais rager.
— Et c'est pour cela que vous avez viré l'autre Mo-... L'autre homme, finis-je par conclure.
— Effectivement, dit-il en croisant ses bras sur sa poitrine, un sourire de victoire sur les lèvres.
Je n'ai plus aucune repartie, quand soudainement, une idée me vient. Je me mets à sourire, e qui semble le surprendre. Eh ouais mon gars, la partie n'est pas terminée...
— Certes, dis-je en me levant du canapé, tout essayant de paraître grâce au passage. Peut-être qu'au niveau "social", vous êtes au-dessus de moi, que ce soit ici ou dans l'entreprise. Mais dans ma, et votre tête, c'est moi qui ai le dessus.
Il hausse un sourcil, et son sourire se transforme pour devenir son bon vieux sourire en coin. Je me mordille la lèvre, contente de mon coup, tandis qu'il s'avance vers moi.
— Non, vous avez encore tout faux, me fait-il en se rapprochant de plus en plus.
— Et comment pouvez-vous en être si sûr ? Vous avez des preuves ?... Vous êtes quoi, journaliste ?
Je souris encore, fière de ma répartie. C'est encore une fois sûrement l'alcool qui me donne des ailes, mais au fond, je ne fais que dire tout ce que je pense, et ce que je n'aurais jamais dit sobre. Il s'avance encore, tellement que je me mets moi-même à reculer. Mon sourire se fane alors que mes yeux croisent le regard embrasé qu'il porte. Ma marche à reculons est de courte durée, car je percute le mur derrière moi, me retrouvant plaquée à celui-ci. Monsieur Alvarez s'approche encore, jusqu'à se poster juste devant moi. Il appuie un bras sur le mur, à côté de ma tête, et je me ratatine sur moi-même devant son intense et intimidant regard. D'un coup, je perds tous mes moyens, et tout le faible courage qui m'avait amené à le défier prend ses jambes à son cou.
— Vous avez perdu votre langue ?... tentai-je de continuer en déglutissant longuement.
Pourquoi ai-je tellement envie de jouer au chat et à la souris avec lui ?! Julia calme-toi bordel !
— Car je suis Ryan Alvarez, me répond-il tout près de moi.
Ma respiration se fait subitement plus courte, et je me mordille nerveusement la lèvre inférieure. Monsieur Alvarez louche légèrement dessus, tout en plissant les yeux. Il finit par les fermer en expirant longuement, ce qui me surprend.
— Cessez de faire ça, dit-il simplement.
Son ton ne laisse pas de place à la négociation. Je m'exécute alors et cesse de torturer ma lèvre en le regardant avec surprise. Sa requête, ou plutôt son ordre est assez étrange. Est-ce qu'il se rend compte que je suis son employée là, et lui mon patron ? Parce qu'on ne dirait pas... Il s'éloigne de moi, et extirpe son téléphone de sa poche afin d'y composer je ne sais quel numéro. Il amène l'appareil à son oreille.
— Stéphanie ? dit-il à la personne au bout du fil. Ramenez-moi une bouteille de whisky, accompagné de deux verres. Et aussi, ramenez-moi une boîte de soins. Merci.
Il raccroche et tourne son regard vers moi. Je sens le rouge le monter, ne sachant pas trop pourquoi. Il me demande de m'assoir, et j'obéis, ma main serrant toujours mon avant-bras.
— Vous avez l'habitude de faire ça ? demandai-je après quelques secondes de silence.
— De quoi ?
— De soigner les personnes qui viennent ici ? Du moins, les femmes blessées.
Il s'assied avec nonchalance sur le canapé, à côté de moi, et tourne la tête dans ma direction.
— Non, je le fais seulement lorsque j'en ai... envie, m'avoue-t-il.
Je crois que je deviens rouge comme une tomate. Je ne sais pas ce qu'il fait pour me faire autant d'effets... Certes, ce mec est une bombe atomique, c'est juste indéniable, mais il y a quelque chose de plus qui émane de lui, et qui me rend folle, mais ça, je ne sais pas ce que c'est...
Trois faibles coups résonnent soudainement, et mon regard se pose alors sur Alvarez qui se lève afin d'aller ouvrir la porte. Une jeune blonde se tient derrière cette dernière, avec un plateau contenant la commande de mon patron en main. Elle dépose le tout avec grâce sur la table basse, et s'en va. Regard de braise rempli deux verres, et une fois fini, ouvre la boîte de soins. Il s'approche de moi et s'assied sur le canapé afin de me soigner.
— Donnez-moi votre bras, m'ordonne-t-il.
Je m'exécute sans broncher. Malheureusement, vue comment j'ai serré mon bras, lorsque je retire l'étreinte ma main de ce dernier, je ne peux retenir une grimace de douleur. Alvarez attrape délicatement mon bras entre ses longs doigts, me procurant en passant de doux frissons lorsque sa peau entre en contact avec la mienne. Il examine mon bras et je crois -je dis bien je crois, voir une once de colère dans son regard. Oui bon, rêve pas...
— Il ne vous a pas épargné... marmonne-t-il en fronçant les sourcils tout en examinant mon bras.
— Effectivement...
Il se retourne et attrape la boîte de soins. Il prend du désinfectant ainsi que des bandages et du coton. Il déverse doucement un peu de désinfectant sur le coton, et tapote ma blessure avec. Je ressens donc de légers picotements sur mon avant-bras, et grimace, ce qui fait étirer ses lèvres en un sourire malicieux. Une fois fini, il enroule mon avant-bras avec un bandage. Je murmure un faible "merci", et il s'assied à mes côtés. Il déboutonne légèrement sa chemise noire, dévoilant le début du haut de ses pectoraux fermes.
Ok, je crois que je bave...
Il me tend un verre de whisky, et en prend un pour lui. Je crois que je bave deux fois plus, lorsque ses lèvres charnues se déposent sensuellement sur le verre. Un geste simple, mais qui devient diablement sexy, voire même légèrement érotique lorsque c'est lui qui le fait. Je m'empresse alors de boire mon verre pour cacher ma gêne. Mais dans ma précipitation, je le bois cul sec, ce qui me fait grimacer. Alvarez fait les gros yeux en apercevant ce que je viens de faire.
— Vous ne devrez pas boire autant, et aussi vite surtout... me prévient-il en se redressant.
— Ce n'est pas votre problème, répondis-je d'une voix pâteuse.
Waouh, je crois que l'alcool a un peu trop d'effet sur moi... C'est sûr que j'ai beaucoup bu aujourd'hui. Il tend sa main vers moi afin de me retirer mon verre, mais j'émets un mouvement de recul. Il fronce les sourcils, et serre la mâchoire.
— Arrêtez de boire. C'est sûrement à cause de ça que cet homme vous a blessé.
Je me redresse brusquement.
— Mais qu'est-ce que vous racontez ! Je vous remercie de m'avoir aidé et soigné, mais je ne vous permets pas de dire ça ! Et puis je fais ce que je veux ! Regardez !
C'est comme si, tout ce que je pensais, je le disais toute seule. Je sens que tu vas le regretter... me prévient ma conscience. Sur ce, j'attrape la bouteille de whisky, et bois directement au goulot quelques longues gorgées d'alcool. Dans mon champ de vision, j'aperçois mon patron avec des yeux écarquillé. Eh ouais mon gars, je t'en bouche encore une fois un coin. Une fois que je n'en peux plus, je repose la bouteille, et essuie sans beaucoup de grâce ma bouche trempée. Je dois avouer commencer à voir un peu flou là...
Je me lève rapidement du canapé. Mauvaise idée, car je perds rapidement équilibre et faillis tomber. Je me rattrape alors au canapé et me tourne vers mon patron qui paraît légèrement inquiet de mon état.
— Merci Monsieur Alvareeeeez pour ce que vous m'avez fait, mais je dois partir ! Sayonaraa !
Je me retourne rapidement. Soudain, je sens comme un énorme poids peser sur moi. Ma vue se brouille, comme si on venait du déposer un filtre noir dessus... De plus en plus sombre, et... je tombe. La dernière chose que je sens fut des bras musclés me retenir dans ma chute...
* * *
J'émerge doucement du doux sommeil dans lequel j'étais plongé. Je sens les rayons du soleil frapper ma peau, et une odeur plus qu'enivrante plane dans la pièce où je me trouve. Une odeur qui me semble bien familière. De plus, ces coussins, et ces draps sentent si bon... Exactement la même odeur que la pièce. Je les attrape entre mes bras, et enfouis ma tête dedans afin d'inhaler profondément leur odeur. Après quelques secondes dans le lit, j'ouvre doucement les paupières... et je les écarquille.
Euh... attends ! Je ne suis pas dans ma chambre là ?!
3354 mots / Relu et Corrigé
* * *
J'espère que le chapitre vous a plu ! À votre avis, où est Julia ? Que c'est-il passé avec Alvarez une fois qu'elle se soit évanouie ? ;)
N'OUBLIEZ PAS DE ME SUIVRE SUR INSTAGRAM JE SUIS PLUS ACTIVE QU'ICI !! (@hamida.swan)
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